Tradition Catholique (Sede Vacante)
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 Evangile selon Saint Jean, chap 1 ; verset 18

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MessageSujet: Evangile selon Saint Jean, chap 1 ; verset 18   Evangile selon Saint Jean, chap 1 ; verset 18 EmptyJeu 1 Oct - 23:02

Evangile selon Saint Jean, chap 1 ; verset 18

Citation :
Dieu, personne ne le vit jamais : le Fils unique, qui est dans le sein du Père c’est lui qui l’a fait connaître.

http://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89vangile_selon_Saint_Jean_-_Crampon#Chapitre_1

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https://mostholytrinityseminary.org/contact/

http://www.traditionalmass.org/contact/

" Nihil Deo et angelis gratius animae conversione."
" Rien n'est plus agréable à Dieu et aux Anges que la conversion d'une âme."

Saint Ambroise, évêque de Milan.
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MessageSujet: Re: Evangile selon Saint Jean, chap 1 ; verset 18   Evangile selon Saint Jean, chap 1 ; verset 18 EmptyJeu 1 Oct - 23:07

Commentaire par Saint Thomas d'Aquin.

Verset 18


http://docteurangelique.free.fr/index.html

Origène :

(Traité 6 sur S. Jean). C'est sans aucune raison qu'Héracléon prétend que ces paroles ne sont point de Jean-Baptiste, mais de l'Evangéliste. En effet, si les paroles qui précèdent : « Nous avons tous reçu de sa plénitude, » ont été dites par le saint Précurseur, comment ne pas admettre comme conséquence, que celui qui avait reçu de la plénitude de Jésus-Christ et une seconde grâce pour la première, celui qui avait déclaré que la loi avait été donnée par Moïse, et que la grâce et la vérité étaient venues par Jésus-Christ, ait compris comment personne n'a jamais vu Dieu, mais que le Fils unique, qui repose dans le sein du Père, a donné la connaissance de ces mystères, non-seulement à Jean, mais à tous ceux qui marchent dans les voies de la perfection ? Et ce n'est pas la première fois que celui qui est dans le sein du Père les révélait, comme si avant les Apôtres, personne n'avait été digne de recevoir cette révélation; car lui qui existait avant qu'Abraham fût fait, nous apprend qu'Abraham a tressailli du désir de voir son jour, et qu'il en a été rempli de joie.

S. Jean Chrysostome :

(hom. 15 sur S. Jean). Ou bien, c'est l'Evangéliste lui-même qui, pour faire ressortir la prééminence des dons que Jésus-Christ nous a faits sur ceux dont Moïse a été le dispensateur, nous indique le véritable motif de cette supériorité. Moïse, simple serviteur, a été le dispensateur de grâces moins importantes; Jésus, au contraire, le souverain Seigneur et Fils de roi, a répandu sur nous des grâces d'un ordre bien supérieur, lui dont l'existence est éternelle comme celle du Père, et qui jouit éternellement de sa présence. Voila l'explication de ces paroles : « Personne n'a jamais vu Dieu. »

S. Augustin :

(Lettre 112 à Pauline). Que signifient donc ces paroles de Jacob : « J'ai vu le Seigneur face, à face, » (Gn 32) et ce qui est écnt de Moïse, qu'il parlait à Dieu face à face (Ex 33), et encore ce que le prophète Isaïe dit de lui-même : « J'ai vu le Seigneur des armées assis sur un trône ? » (chap. 6)

S. Grégoire :

(Moral., 28, 18) Ces textes nous donnant clairement à comprendre que pendant cette vie mortelle, on peut bien voir Dieu sous certaines figures, mais jamais dans la claire manifestation de sa nature, c'est-à-dire que, l'âme comme inspirée par la grâce de l'Esprit saint, le voit comme à travers ces figures, mais sans pouvoir jamais parvenir à la vue intime de son essence. C'est ainsi que Jacob, qui affirme qu'il a vu Dieu, n a vu cependant qu'un ange; c'est ainsi encore que Moïse, qui parlait à Dieu face à face, lui fait cette prière : « Manifestez-vous à moi ouvertement, afin que je vous voie et que je vous connaisse ». D'où nous pouvons conclure qu'il avait soif de voir dans toute sa splendeur cette nature infinie qu'il avait commencé à voir dans des figures imparfaites.

S. Jean Chrysostome :

(hom. précéd). Si les patriarches de l'Ancien Testament avaient véritablement vu la nature divine, ils ne l'auraient point vue sous des formes différentes, car cette divine nature est simple et sans figure, on ne peut la supposer ni assise, ni debout, ni en marche, toutes choses qui ne conviennent qu'aux corps. Aussi écoutez comment Dieu parle par son prophète : « J'ai multiplié pour eux les visions, et ils m'ont représenté à vous sous des images différentes. » (Os 12) C'est-à-dire, je me suis accommodé à leur faiblesse; je ne leur ai pas apparu tel que j'étais. Comme le Fils de Dieu devait se manifester à nous dans une chair véritable, il les préparait dès lors à voir Dieu, autant que cela leur était possible.

S. Augustin :

(Lettr. à Pauline). Mais comment concilier ces paroles : « Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, parce qu'ils verront Dieu, » (Mt 5) et ces autres : « Lorsqu'il apparaîtra, nous lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu'il est, » avec celles-ci : « Personne n'a jamais vu Dieu ? » On peut répondre que les témoignages qu'on vient de citer ont pour objet la vision future de Dieu, et non la vision actuelle. Le texte dit en effet : « Ils verront Dieu, » et non : Ils ont vu Dieu; de même encore : « Nous le verrons tel qu'il est, » et non pas : Nous l'avons vu. Or, Jean dit ici : « Personne n'a jamais vu Dieu, » ou dans cette vie tel qu'il est, ou même dans la vie des anges, où Dieu n'est pas vu comme le sont les objets extérieurs par les yeux du corps.

S. Grégoire :

(Moral., 18, 28). Que cependant, même dans cette chair corruptible, des âmes qui ont fait d'immenses progrès dans la vertu puissent voir la splendeur divine avec les yeux perçants de la contemplation cela n'est nullement en contradiction avec ces paroles; car celui qui a le bonheur de voir la sagesse qui est Dieu, meurt entièrement à la vie présente, et s'affranchit ainsi de toutes ses affections.

S. Augustin :

(De la Gen.; explic. littér., 27) Si, en effet on ne meurt à cette vie soit en se séparant réellement du corps, sent en se détachant si parfaitement des sens extérieurs, qu'on puisse dire avec l’Apôtre, qu’on ne sait si on est avec son corps ou en dehors de son corps (2 Co 12), ou ne peut être élevé jusqu'à la hauteur de cette contemplation.

S. Grégoire :

(Moral., 18, 28). Il en est qui ont prétendu que, même dans cette région du bonheur, Dieu pourra être vu dans sa gloire, mais nullement dans sa nature. Leurs recherches plus subtiles qu approfondies les ont induits en erreur, car pour cette essence simple et immuable la gloire n'est pas différente de la nature.

S. Augustin :

(Lettre à Pauline). Dira-t-on que ces paroles : « Personne n'a jamais vu Dieu, » doivent s'entendre des hommes seuls, comme l'explique plus ouvertement l'Apôtre, quand il dit : « Qu’aucun homme ou que nul homme n'a vu et ne peut voir. » (1 Tm 6) La difficulté se résout d'elle-même, et ces paroles : « Personne n’a jamais vu Dieu, » ne sont nullement en opposition avec ces autres du Sauveur : « Leurs anges voient toujours la face de mon Père, » (Mt 18) puisqu'il est facile de comprendre que les anges voient Dieu, qu'aucun homme n'a jamais pu voir.

S. Grégoire :

(Moral., 18, 28). D'autres cependant soutiennent qu'il est impossible, même aux anges de voir Dieu.

S. Jean Chrysostome :

(hom. précéd). Certainement, ni les prophètes, ni les anges, ni les archanges, n'ont jamais vu ce qu'est Dieu en lui-même. Si vous interrogez les anges, ils ne vous diront rien de la substance divine, ils se contentent de chanter : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. » (Lc 2) Désirez-vous apprendre quelque chose de plus des chérubins et des séraphins ? Vous n'entendrez sortir de leur bouche que cette hymne mystérieuse de la sainteté de Dieu : « Le ciel et la terre sont pleins de sa gloire. » (Is 6)

S. Augustin :

(Lett. à Pauline). Ces paroles sont encore vraies en ce sens, que personne n'a jamais pu comprendre, non-seulement des yeux du corps, mais par les forces de son esprit, la plénitude de l'essence divine. Il y a, en effet, une grande différence entre la simple vision et la compréhension parfaite. Nous voyons ce dont nous apercevons la présence de quelque manière que ce soit, mais nous comprenons une chose quand nous la voyons si parfaitement, qu'aucune des parties qui la composent n'échappe à nos investigations.

S. Augustin :

Il n'y a donc que le Fils et l'Esprit saint qui puissent voir le Père, car comment une simple créature pourrait-elle voir une nature incréée ? Personne donc ne connaît le Père, si ce n'est le Fils : « Le Fils unique, qui est dans le sein du Père, nous l'a fait connaître. » Et de peur que le nom de Fils vous donne à penser qu'il s'agit ici d'au de ceux qui sont devenus fils de Dieu par sa grâce, l'article précède le mot Fils (ό υίος). Et si cela ne suffit pas encore, on vous dit que c'est le Fils unique.

S. Hilaire :

(De la Trin., 6) Le nom de Fils ne paraissait pas encore assez explicite pour exprimer la nature divine, si Jean-Baptiste n'y ajoutait une propriété qui le rend exclusif et incommunicable. En effet, par l'emploi de ces seuls mots : Fils et unique, il exclue toute idée d'adoption, puisque la nature divine seule peut remplir toute la signification de ce nom.

S. Jean Chrysostome :

(hom. précéd). Il ajoute encore une autre preuve de la même vérité : « Qui est dans le sein du Père, » privilège bien supérieur à celui de voir simplement Dieu. Celui qui ne fait que le voir, n'a pas une connaissance parfaite de ce qu'il voit. Mais celui qui demeure dans le sein du Père, ne peut rien ignorer de ce qui est en Dieu. Lors donc que vous entendez ces paroles : « Personne ne connaît le Père, si ce n'est le Fils, » ne les prenez pas dans ce sens que le Fils a du Père une connaissance supérieure à celle de tous les hommes, mais qui cependant n'embrasse point l'immensité de son être, car l'Evangéliste vous dit qu'il demeure dans le sein du Père, pour vous faire comprendre son union intime avec le Père, et son existence coéternelle avec lui.

S. Augustin :

(Tr. 3 sur S. Jean. ) « Dans le sein du Père, » c'est-à-dire, dans le secret du Père, car Dieu n'a pas de sein comme celui que nous formons avec nos vêtements, il ne s'assoie point comme nous, il ne porte pas de ceinture qui puisse former un sein. Mais on appelle le secret du Père le sein du Père, parce que le sein chez nous est comme une partie intime de nous-mêmes. C'est donc celui qui a connu le Père dans le secret du Père, qui nous a raconté ce qu'il a vu.

S. Jean Chrysostome :

(hom. précéd). Comment nous l'a-t-il raconté ? Eu proclamant qu'il n'y a qu'un seul Dieu; mais c'est ce que Moïse et les prophètes avaient fait avant lui. Que nous a donc fait connaître de plus le Fils, qui demeurait dans le sein du Père ? Il nous a enseigné d'abord que les prophètes n'ont annoncé l'existence d'un seul Dieu que par la vertu du Fils unique; secondement, que nous avons reçu par ce Fils unique des grâces bien plus grandes et plus abondantes; troisièmement, que Dieu est esprit, et que ceux qui l'adorent doivent l'adorer en esprit et en vérité (Jn 4), et enfin que Dieu est le Père du Fils unique.

S. Bède :

Si on rapporte au passé ce mot (enarravit), il a raconté, nous dirons que le Fils de l'homme nous a l'ait connaître ce que nous devions penser et croire de l'unité de la Trinité, comment nous devons nous élever jusqu'à la contemplation d'un si grand mystère et par quelles œuvres nous pouvons y parvenir. Si on traduit ce mot au futur, le sens sera que le Fils racontera ce qu'il a vu dans le sein du Père, lorsqu'il introduira ses élus dans les célestes clartés de la vision éternelle.

S. Augustin :

(Traité 3). Il s'est trouvé des hommes qui, trompés par la vanité de leur cœur, ont dit : Le Père est invisible, le Fils, au contraire, est visible. Si dans leur pensée, le Fils est visible, parce qu'il s'est revêtu d'un corps sensible, nous sommes de leur avis, et c'est aussi ce qu'enseigne la foi catholique; mais s'ils prétendent qu'il était visible avant même son incarnation, ils tombent dans une grave absurdité. Jésus-Christ est la sagesse et la vertu de Dieu, or la sagesse de Dieu ne peut pas être vue des yeux du corps. La parole, le verbe de l'homme est invisible pour les yeux de l'homme, comment le Verbe de Dieu pourrait-il être visible ?

S. Jean Chrysostome :

(hom. préc). Ce n'est donc pas au Père seul que se rapportent ces paroles : « Personne n'a jamais vu Dieu, mais elles sont également vraies du Fils, dont saint Paul a dit : « Il est l'image du Dieu invisible, » or, celui qui est l'image d'un être invisible, est invisible lui-même.

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CATHERINE
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MessageSujet: Re: Evangile selon Saint Jean, chap 1 ; verset 18   Evangile selon Saint Jean, chap 1 ; verset 18 EmptyVen 2 Oct - 10:35

"Engendré non pas créé, de même nature que le Père..." donc si le Père est invisible, le Fils l'est aussi puisqu'il est en tout conforme au Père.

Kitty
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MessageSujet: Re: Evangile selon Saint Jean, chap 1 ; verset 18   Evangile selon Saint Jean, chap 1 ; verset 18 EmptyVen 2 Oct - 13:15

KITTY a écrit:
"Engendré non pas créé, de même nature que le Père..." donc si le Père est invisible, le Fils l'est aussi puisqu'il est en tout conforme au Père.

Kitty

oui, avant l'Incarnation.

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