Tradition Catholique (Sede Vacante)
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Tradition Catholique (Sede Vacante)

Bienvenue à vous tous et qui que vous soyez!
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal
Le Deal du moment :
Display Star Wars Unlimited Ombres de la Galaxie : ...
Voir le deal

 

 Monsignore Sebastian Kneipp

Aller en bas 
AuteurMessage
admin
Admin
admin


Nombre de messages : 19901
Localisation : La Nouvelle Jérusalem.
Date d'inscription : 07/02/2006

Monsignore Sebastian Kneipp Empty
MessageSujet: Monsignore Sebastian Kneipp   Monsignore Sebastian Kneipp EmptyMer 5 Jan - 21:43

La vie de Sebastian Kneipp

Monsignore Sebastian Kneipp Sebastiankneipp_530px_51

Quatrième enfant d’une famille de tisserands,
Sebastian Kneipp est né le 17 mai 1821 à Stephansried, près
d’Ottobeuren. Dans sa jeunesse – marquée par la pauvreté et les
privations – il devait travailler dur et aider son père au tissage.

Dès son jeune âge, il désirait devenir pasteur.
Il s’inscrivit à diverses paroisses mais il ne fut admis nulle part. Ce
n’est qu’en 1842, lorsqu’il entra en contact avec le vicaire Merkle de
Bad Grönenbach, un membre éloignée de sa famille, que sa vie connut pour
la première fois un tournant important. Merkle décela chez Kneipp du
talent et son soutien à Kneipp fut tout à fait déterminant. Kneipp
séjourna chez lui une année et demie à Grönenbach avant de suivre son
mentor et protecteur à Augsburg et, un peu plus tard à Dillingen où il
entra en 1844 au lycée classique.

En 1846, Kneipp contracta la tuberculose. Malgré
la gravité de cette maladie, il put avoir son diplôme en quatre ans
seulement. Au début de ses études de théologie, en automne de 1849,
Kneipp rechuta complètement. Au cours de cette période, il puisa son
énergie et son courage d’un livre publié en 1743 par le médecin Johan
Siegmund Hahn, où ce dernier décrivait l’action de l’eau. Connaissances
et conceptions décrites dans cet ouvrage, Kneipp les mettra en pratique
dans quelques imprudentes tentatives pour se guérir. Le 16 novembre
1849, il vécut quelque chose qui s’avérera décisive et transformera
complètement sa vie : Toussant et, comme pris de transe, il se rendit au
Danube, arracha ses vêtements et plongea son corps fébrile jusqu’au cou
dans l’eau glacée du fleuve. Il compta jusqu’à trois, sortit de l’eau,
se rhabilla et courut aussi vite qu’il put pour rentrer chez lui. Le
résultat fut stupéfiant : Kneipp se sentant alors de plus en plus vif et
sain, il décida de réitérer l’expérience 3 jours plus tard. Et à
nouveau, il se sentit plus vigoureux et plus sain. Dès lors, il allait
prendre un bain sommaire dans les eaux glacées du Danube et ce, deux ou
trois fois par semaine. De même, il prenait de temps à autre une douche
ou se mettait dans une baignoire sabot. (Ce qui donna en fait naissance à
l’hydrothérapie de Kneipp : d’abord s’échauffer par un effort physique,
puis se refroidir brièvement dans l’eau froide et, immédiatement et
sans se sécher, s’échauffer de nouveau par un effort physique).

Sebastian Kneipp guérit entièrement et recouvrit
forme et vitalité. En 1849, il reçut une bourse d’études au Séminaire
Théologique Georgianum à Munich. Là, il ne cessa pas de prendre des
bains d’eau froide et, temps à autre, il aida ses co-disciples avec des
bains d’eau froide quand ils tombaient malades. Il reçut vite le
sobriquet de “Dr Hydrophilus“.

En 1852, après avoir, à l’âge de 31 ans,
décroché son diplôme du séminaire théologique, il fut, le 5 août,
ordonné diacre en la cathédrale d’Augsbourg. Le lendemain, il sera
ordonné pasteur. Le 24 août 1852, il célébra avec son père sa première
messe au titre de jeune pasteur dans la basilique d’Ottobeuren.

Cette même année, Kneipp commença d’aider des
malades en se basant sur son expérience dans le traitement des maladies.
Ces patients se confièrent à lui soit parce que le médecin ne leur a
pas été d’un grand secours soit parce qu’ils n’avaient pas d’argent pour
payer un médecin. Souvent, il arrivait aussi que Kneipp soignât des
malades qu’il allait visiter au titre de pasteur pour, par exemple, leur
administrer les derniers sacrements. Une femme souffrant de choléra fut
totalement guérie par les soins de Kneipp. Rapidement, la nouvelle se
répandit que le “vicaire du choléra” ainsi qu’il fut entre-temps
respectueusement surnommé par la population, ” prodiguait des soins
rapides et gratuits ; ce qui suscitera la désapprobation croissante des
médecins et des pharmaciens. Se sentant offensés par le travail de
Kneipp, ils déposèrent une plainte contre lieu. Kneipp devait donc
comparaître devant le juge et se défendit lui-même en arguant que la loi
ne s’opposait quand même pas à soigner les malades si les médecins ne
pouvaient plus rien pour eux, si les médecins ne voulaient plus les
soigner et si le malade n’avait pas d’argent. L’affaire prit une
surprenante tournure : Le juge reçut des conseils de Kneipp sur le
traitement de ses rhumatismes et prononça dans son jugement que Kneipp
pouvaient traiter les gens démunis et qui n’étaient plus soignés.

Après avoir occupé diverses fonctions, Kneipp
fut, en avril 1855, envoyé comme confesseur du monastère dominicain à
Bad Wörishofen où, en raison de des compétences, oeuvra comme conseiller
agricole également. Il suscita une grande admiration dans sa lutte,
couronnée de succès, contre la fièvre aphteuse chez les bovins en leur
appliquant ses méthodes hydrothérapeutiques. Au plan international, il
était aussi hautement apprécié pour ses travaux en apiculture et la
production de miel. Il écrivit même des ouvrages d’agronomie sur
d’importants sujets comme la culture et l’élevage. Outre sa profession
propre de pasteur, il traitait les pauvres ou les gens pour lesquels les
médecins avaient baissé les bras, par l’hydrothérapie sous des formes
diverses et étendues, essentiellement à l’eau froide.

Les années entre 1855 et 1880 ont été pour
Kneipp d’une importance décisive. Comme il s’était guéri lui-même, il se
mit à élargir et associer les hydrothérapies jusqu’alors connues et
éprouvées par diverses expériences et observations sur lui-même et ses
patients. C’est ainsi qu’il tenta d’arriver à un système efficace de
prévention sanitaire et de santé en mettant en oeuvre des méthodes sans
cesse améliorées et peaufinées. Ces traitements consistaient en douches
froides, marches dans l’eau, bains froids et chauds de l’ensemble ou de
parties du corps, bains alternés et compresses et enveloppements chauds
et froids.

En 1886, il publia son premier livre "Meine
Wasserkur“, où il traite déjà des plantes médicinales et en y consacrant
un chapitre à l’alimentation saine. Cet ouvrage fut un grand succès et
donna lieu à un afflux croissant de patients au lieu du contraire, ce
qui était en fait l’objectif du livre. Ainsi, Kneipp et le médecin qui
posait les diagnostics recevaient chaque jour plus de 150 patients en
consultation. En 1889, Kneipp édita son second livre sous le titre "So
sollt Ihr leben“ où il décrit ses principes pédagogiques en matière de
santé. Suivront d’autres ouvrages encore comme "Ratgeber für Gesunde und
Kranke“ (1891) et "Mein Testament“ (1894) où l’auteur décrit les
derniers changements et développements quant à ses méthodes
thérapeutiques de plus en plus sophistiquées.

En 1890, Kneipp rencontre le pharmacien Leonhard
Oberhäußer de Würzburg. Comme l’un et l’autre étaient convaincus qu’ils
pouvaient réellement soigner les gens avec des méthodes médicales, ils
se mirent à collaborer et devinrent de bons amis. Une année plus tard,
Kneipp légua le fruit des études de toute une vie à son ami et
compagnon, en lui cédant les droits exclusifs de développement, de
production et de commercialisation de produits pharmaceutiques et
cosmétiques « portant le nom et l’image du pasteur Sebastian Kneipp » .
Partant des extraits naturels de plantes et autres matières premières
pures, ils mirent au point des préparations qui servent de nos jours
encore de base à tous les produits Kneipp. Sebastian Kneipp a fondé à
Bad Wörishofen trois institutions : la maison sacerdotale "Sebastianeum“
(1891), le "Kinderasyl“ (1893) et le "Kneippianum“ (1896). Depuis, ces
trois institutions oeuvrent aux soins des malades selon la philosophie
de Kneipp.

Lors de ses innombrables voyages dans son pays
et à l’étranger, Kneipp était un orateur populaire. D’après les
estimations, ses conférences ont drainé plus d’un million d’auditeurs au
cours des trois années de voyage. Comme il avait guéri de son sciatique
l’archiduc Jean d’Autriche-Hongrie, Kneipp attira aussi l’attention de
la haute noblesse européenne. Après l’avoir reçu plusieurs fois en
audience, le pape Léon XIII nomma Kneipp en 1893 comme camérier
personnel. À cet égard, il reçut le titre de « Monsignore ». Cette
nomination fut d’une grande importance car le pape exprima, par là même,
la reconnaissance de l’œuvre de Kneipp. Outre sa mission de pasteur,
Kneipp fut encouragé par le pape à persévérer dans les soins de son
prochain.

Le 17 juin 1897, Sebastian Kneipp décéda à Bad
Wörishofen à l’âge de 76 ans. Outre l’empereur Guillaume II et Bismarck,
Kneipp était à l’époque une des trois personnes les plus renommées de
l’empire allemand.



Sebastian Kneipp lègue aux générations suivantes
son formidable oeuvre. Son héritage consiste en une entité logique de
thérapies, basée sur l’approche globale de l’être humain. Ces thérapies
peuvent être appliquées à n’importe quel âge, particulièrement s’il
s’agit de mesures améliorant la santé, mais aussi dans le traitement
d’affections aiguës et chroniques.


http://www.kneipp.fr/fr/de_filosofie_van_kneipp/sebastian_kneipp/het_leven_van_sebastian_kneipp.html


La vie de Sebastian Kneipp à pdf-document


Het leven van Sebastian Kneipp als pdf-Download

_________________
https://mostholytrinityseminary.org/contact/

http://www.traditionalmass.org/contact/

" Nihil Deo et angelis gratius animae conversione."
" Rien n'est plus agréable à Dieu et aux Anges que la conversion d'une âme."

Saint Ambroise, évêque de Milan.
Revenir en haut Aller en bas
http://islamajesus.forumactif.com/forum.htm
 
Monsignore Sebastian Kneipp
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Tradition Catholique (Sede Vacante) :: La Sainte Liturgie :: Espace santé-
Sauter vers: