Tradition Catholique (Sede Vacante)
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Tradition Catholique (Sede Vacante)

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 Gérard est dans l'hérésie

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JP B
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MessageSujet: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyJeu 24 Nov - 22:29

Comme son titre l’indique, ce nouveau fil a pour finalité de montrer que le Français Gérard adhère – inconsciemment quant à lui, je pense ou du moins je l’espère – au même genre d’hérésie que le Mexicain Wulfrano.


En effet,

  • L’Église militante doit impérativement, de par sa Constitution divine, être constituée, outre des fidèles qui sont enseignés, d’une hiérarchie enseignante qui provienne directement des Apôtres.
    C’est ce qui constitue la “note” de l’Apostolicité.


  • Si donc l’Église enseignante disparaît, c’est, à plus ou mois brève échéance, toute l’Église qui disparaît !
    Inéluctablement alors, l’Église est morte, ce qui est impossible en vertu de la promesse de Notre-Seigneur : « …portæ inferi non prævalebunt adversus [ecclesiam meam]. » (“…les portes de l’enfer ne prévaudront point contre [mon Église].” – St Matt., XVI, 18.)


  • Or, en proclamant que, depuis le « “concil[iabul]evaticandeux », il n’y a plus que deux sectes (l’une, conciliaire ; l’autre, traditionaliste) Gérard proclame implicitement, mais non moins réellement, la même hérésie que Wulfrano qui, lui, l’énonce explicitement, savoir : pour Gérard, il n’y a plus, inéluctablement quoi qu’il en dise, d’Église hiérarchique enseignante et, donc, comme pour Wulfrano qui le proclame ouvertement, l’Église est morte !
    Ce qui est une hérésie ! …

Comment Gérard expose sa théorie, c’est ce que nous vous proposons de voir dans la suite.


Dernière édition par JP B le Ven 7 Fév - 0:09, édité 1 fois (Raison : Changement du titre)
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JP B
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MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyJeu 24 Nov - 23:22




CRITIQUE DU « 
VATICAN D’EUX » DE M. Gérard LAURENÇON :

___________________


Monsieur Gérard LAURENÇON a écrit paraît-il, un ouvrage, « VATICAN D’EUX », que nous n’avons pas lu et ne lirons pas (nous le disons d’emblée) pour sauvegarder notre foi que nous voulons intégralement catholique, parce que nous avons remarqué, chez ceux qui le défendent, des prises de positions contraires, précisément, à la doctrine catholique.
Ce M. G. LAURENÇON a également enregistré des cassettes audio sur le même sujet, cassettes qu’un ami commun a voulu absolument me faire entendre, audition que j’ai vite arrêtée pour le motif évoqué ci-dessus et exposé ci après.
C’est à partir de ce début d’audition que j’ai établi la critique qui suit.


Cassette n° 1 ; face A.
(La numérotation part, non du début de la cassette, mais du début de l’enregistrement)

[/b]
31 à 149 – « De “l’Église du Pape qui ne peut et ne doit enseigner que la Foi” (“Vatican I est cette Église”) sont nées deux sectes à la suite de “Vatican II”. » (Savoir, d’après M. LAURENÇON, l’Église conciliaire officielle et l’Église traditionaliste.)
Non seulement cela induit inéluctablement la question de savoir où, dès lors, se trouve la Sainte Église catholique, mais surtout cela est par avance condamné par la Constitution Auctorem fidei (du 28 août 1794) de Sa Sainteté le Pape Pie VI condamnant la 78ème proposition du synode hérétique de Pistoie (nous verrons tout cela ci-dessous), et conduit inéluctablement à déclarer, qu’on le veuille ou non et quoi qu’on en dise, que l’Église de Notre-Seigneur est morte, ce qui est une hérésie.

Donc, en raison de cette proposition de M. LAURENÇON selon laquelle « De “l’Église du Pape […]sont nées deux sectes »,
  1. Cette question se pose : où se trouve alors la Sainte Église catholique ?[b]
    Dans la démarche intellectuelle adoptée par M. LAURENÇON, comme nous le verrons plus loin, elle a tout simplement disparu !
    Il est très bien de montrer, pour l’éviter, que le mal se trouve ici et là. Il est toutefois indispensable de montrer que le bien, pour en poursuivre la réalisation, se trouve encore ici ou là... Et comme l’Église catholique [b]ne peut pas disparaître
    , il est indispensable, pour la Foi, de savoir dans la confusion actuelle qu’Elle existe toujours et se trouve, de telle ou telle manière dans tel groupe ecclésial.

  2. Cette proposition de M. G. LAURENÇON est, par avance, condamné par Auctorem fidei
    Citation :

    Le synode diocésain de Pistoie (Toscane) fut tenu en 1786. Il était inspiré par le Fébronianisme (doctrine opposée du Saint Siège) et le Jansénisme. En 1794, par la Constitution Auctorem fidei, le Pape Pie VI condamna 85 propositions tirées des actes de ce synode.
    La 78e proposition extraite par Pie VI de ce synode, […] enseignait ceci :
    « dans chaque article, il faut distinguer ce qui se rapporte à la foi et à l’essence de la religion de ce qui est propre à la discipline ; …dans cette discipline même, il faut distinguer ce qui est nécessaire ou utile pour retenir les fidèles dans le bon esprit, de ce qui est inutile ou trop pesant pour la liberté des enfants de la nouvelle alliance, et encore plus de ce qui est dangereux et nuisible, comme conduisant à la superstition et au matérialisme. »

    (Cité par M. l’abbé Bernard LUCIEN, La situation de Paul VI devant la doctrine catholique, Cahiers de Cassiciacum, Supplément au N° 2, note 6 au bas de la page 5.)
    M. l’abbé B. Lucien (dans le texte lui-même, même page) a écrit:

    Le Pape Pie VI, […] a condamné la 78e proposition du synode de Pistoie pour le motif suivant :
    « parce que, par la généralité de ses expressions, elle inclut et soumet à l’examen prescrit même la discipline constituée et approuvée par l’Eglise, comme si l’Eglise, qui est régie par l’Esprit de Dieu, pouvait constituer une discipline non seulement inutile et même plus onéreuse que ce que permet la liberté chrétienne, mais encore dangereuse, conduisant à la superstition et au matérialisme  » 5.
    « Pour ces raisons, la proposition de Pistoie a été condamnée comme :
    « fausse, téméraire, scandaleuse, pernicieuse, offensante pour les oreilles pies, pour l’Eglise et pour l’Esprit de Dieu par qui elle est régie, injurieuse, au minimum erronée ».

    (Souligné par l’abbé LUCIEN, qui ajoute en note 5 : « C’est nous qui soulignons dans cette citation. ».)
    Arrivé ici, tout le monde comprendra le rapport de cette 78e proposition du synode de Pistoie avec les paroles de M. LAURENÇON qui prétend que de « De “l’Église du Pape […]sont nées deux sectes », proposition à laquelle on peut appliquer, en les adaptant à ce nouveau cas, ces paroles de S.S. Pie VI : « comme si de l’Eglise, qui est régie par l’Esprit de Dieu, pouvaient naître des sectes telles que celle-ci disparaisse dans sa totalité » puisque, dans le monde catholique il ne resterait ainsi de constitué, que l’Église conciliaire officielle et l’Église traditionaliste !
    Et c’est pourquoi, à cette proposition de M. LAURENÇON on peut également appliquer ce jugement de condamnation du même Pape Pie VI la définissant d’avance comme :
    « fausse, téméraire, scandaleuse, pernicieuse, offensante pour les oreilles pies, pour l’Eglise et pour l’Esprit de Dieu par qui elle est régie, injurieuse, au minimum erronée ».

85 à 165 – « Toutes les sectes se sont “vantées d’avoir la vraie Foi, la vraie Parole de Dieu et d’être la vraie Église”… “Les hérésies de Vatican II ont engendré deux églises, deux sectes (et) chacune de ces sectes se vante d’avoir la vraie Foi, la vraie Parole de Dieu et d’être la vraie Église.” »

Objection : Cette “vantardise” ne prouve pas que ces deux branches, issues TOUTES DEUX de l’Église catholique, sont, toutes deux, des sectes. A dire vrai, la Sainte Église catholique s’est avec juste raison, depuis bientôt 2000 ans, « “vanter” d’avoir la vraie Foi, la vraie Parole de Dieu et d’être la vraie Église ». Et, tout comme l’Église catholique avant Vatican II, si l’une de ces deux branches est dans la Vérité, elle a raison de s’en “vanter”.


200 à 209 – Notons au passage le sophisme qui assimile les “traditionalistes” à une “Église” acatholique née de “Vatican II”, c’est-à-dire, en tant que traditionalisme, à une secte (sic), comme si les “dogmes” de cette nouvelle “Église”, que serait le traditionalisme, avaient vu le jour à la suite de “Vatican II”. C’est là ne pas voir la différence entre l’aspect doctrinal et l’aspect sociologique. Certes ! le traditionalisme actuel est né par réaction à l’apparition du néo-modernisme et de ses nouveaux dogmes proclamés lors de “Vatican II” (voilà l’aspect sociologique), nouveaux dogmes auxquels s’est opposé justement ce traditionalisme par fidélité aux dogmes catholiques (et voilà l’aspect doctrinal), mais c’est pourquoi il est particulièrement calomnieux d’accuser, pour cette raison, précisément, le traditionalisme actuel de constituer ainsi une secte…
Avec le temps, dans l’épreuve accablante que connaît l’Église catholique, une partie notable des traditionalistes ont, il est vrai, une fâcheuse tendance à dévier, mais il serait faux et injuste d’accuser de non-catholicité l’ensemble des traditionalistes, surtout ceux qui n’attendent que l’avènement d’un vrai Pape pour rejoindre enfin l’Église hiérarchique enseignante. (Remarquons d’ailleurs que ces derniers ne sont que la continuation actuelle de la Sainte Église catholique de toujours.)


210 à 262 – « L’Église de Vatican II s’est répandue sur toute la terre à une vitesse inouïe grâce à l’apostasie générale de tous les évêques catholiques qui sont devenus ses hiérarques. (Ceux-ci) ont pu, par le mensonge, faire admettre que la doctrine de Vatican II était celle de Jésus-Christ. » (Sous entendu : ces hiérarques, dans leur totalité. – Note de JPB qui souligne en gras et d’un trait.)

Ainsi, l’ensemble (“tous”) des Évêques catholiques – qui constituent, ne l’oublions pas, l’Église enseignante – aurait apostasié, menti, etc. Tous, absolument TOUS. La conséquence logique de ce “TOUS” absolu, que ne semble pas avoir vue l’auteur, est que l’Église enseignante a alors failli dans sa totalité et qu’elle a, consécutivement à cette faillite, TOTALEMENT DISPARU ! En effet, on ne peut admettre qu’Elle ne subisse qu’une “éclipse”, que si l’on présuppose qu’il reste encore quelque Évêque fidèle, dans quelque coin caché de la terre, ou qui assure la “MISSIO” sans avoir pour autant la juridiction qui le rendrait sociologiquement visible.
On arguera peut-être que des Évêques se trouvent encore probablement cachés et prisonniers derrière le rideau de fer ou de bambou, précisément ? Cela n’est que pure hypothèse ! Comme n’est que pure hypothèse de savoir si ces Évêques hypothétiques sont fidèles à l’Église de “Vatican I” ou à celle de “Vatican d’eux” comme aime à dire et à épeler M. LAURENÇON… Nous ne pouvons nous baser que sur ce qui est connu de façon certaine selon la droite raison naturelle et sur les articles de la Foi catholique selon la Raison divine.
Or la Foi nous enseigne que l’Église Catholique – qui peut, certes, subir des éclipses – ne peut ni faillir ni disparaître. Et dans l’hypothèse de M. LAURENÇON, il s’agit bien d’une disparition complète, non d’une simple éclipse, l’Église hiérarchique enseignante ayant, dans sa totalité, failli. Les portes de l’enfer auraient alors prévalu contre Elle… Voilà qui est faire mentir Notre-Seigneur Jésus-Christ ! ( J’espère que c’est involontaire de sa part et je ne veux pas faire de jugement téméraire, encore moins colporter une calomnie, c’est-à-dire que c’est à prendre avec toutes les précautions requises, mais je dois dire qu’un frère ... du rite écossais ne s’y serait pas pris autrement, je pense, pour faire accréditer la thèse de la disparition pure et simple de l’Église catholique tout en disant, pour ne pas alerter les fidèles, qu’Elle subit seulement une éclipse.)
Concernant la question des sacres sans mandat romain dans la situation actuelle de l’Église en état de privation de l’Autorité visible, le Canon 2372, contredit de plein fouet la position de M. LAURENÇON qui voudrait qu’ils fussent invalides : « […] la validité [de la consécration épiscopale] subsiste si l’Évêque est hérétique, déposé, dégradé, irrégulier ou simoniaque (pas cependant s’il est luthérien ou anglican) parce que la valeur de l’Ordination ne dépend pas de la bonté ou de la foi du ministre, mais uniquement du pouvoir d’Ordre. […] » (“Enciclopedia Cattolica” ; Città del Vaticano ; 1953 ; volume IX, colonne 228, rubrique “Ordine e Ordinazione”, rédigée par le P. GENNARO MORETTI O.M.) Il en va de même avec le Décret du Saint-Office du 13 mars 1669 qui dit que la consécration est valide quoique illicite (cf. Collectanea S. Congregationis de Propaganda Fide, vol. I, n. 177, Rome 1907) ainsi que celui, toujours du Saint-Office, du 6 juillet 1669, celui-ci, qui permet de recevoir les ordres sacrés « d’Évêques grecs et le plus souvent schismatiques » s’il existe « une cause juste » ! (Cités par l’abbé Francesco RICOSSA in « Digitus Dei non est hic: réponse à l’article “Les filles de Lot” de l’abbé Belmont » ; Sodalitium n° spécial 44 de juillet 1997 ; page 11, 1ère colonne et note 39, p.21 – les deux premiers paragraphes de la première colonne en page 24 de cet article de l’abbé RICOSSA montrent également la fausseté de la position des “sédévacantistes” complets en général et, par voie de conséquence, de M. LAURENÇON en particulier.)
En raison, donc, du Canon 2372 et de ces décrets du Saint-Office, on voit que :

  • finalement, la position de M. LAURENÇON est une hérésie ;

  • tout chrétien a le devoir d’arrêter là cette pernicieuse étude, même si elle comprend par ailleurs des dénonciations justifiées et intéressantes contre le prétendu “Concile œcuménique Vatican II”. L’étude des erreurs de ce conciliabule (où il manquait manifestement un Pape (*) puisque ce “concile” a failli) l’étude de ces erreurs, dis-je, doit en effet être réservée à des théologiens qualifiés suffisamment formés pour cela, ce qu’un simple laïc saurait difficilement être.

    (*) : Il manquait un Pape pour rendre œcuménique au sens catholique ce conciliabule de Vatican II, mais il s’y trouvait nombre d’hérétiques et de schismatiques, représentants des sectes acatholiques, qui l’ont rendu “œcuménique” au sens moderniste !


Pour conclure cette critique, j’ajouterai que la position des “sédévacantistes” complets qui préfèrent malheureusement se passer des Sacrements valides, légitimes et nécessaires au Salut en général, et donc de M. LAURENÇON en particulier, ne peut pas être une position catholique. En effet, quand on a compris qu’il n’est pas illicite, comme le Magistère le prévoit, d’utiliser pour le salut de son âme, dans la gravissime situation où nous sommes, les services de Prêtres et Évêques validement, bien qu’en apparence illicitement, ordonnés ou sacrés, lorsqu’on a compris cela, dis-je, il n’est pas catholique de vouloir continuer à se priver de ces moyens institués et voulus par Notre-Seigneur Jésus-Christ Lui-même. Ce serait là Lui faire injure…
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JP B
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MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyVen 25 Nov - 7:22

Monsieur Gérard LAURENÇON accuse par ailleurs Sa Sainteté le Pape Pie XII d’avoir prononcé dans le « discours aux participants du congrès de l'union catholique italienne des sages-femmes » du 29 octobre 1951 des paroles contraires à la saine doctrine catholique en général et à l’Encyclique de Sa Sainteté le Pape Pie XI, Casti Connubii, du 31 décembre 1930 en particulier !

C’est ce que nous examinerons ci-dessous :



DISCOURS AUX PARTICIPANTS DU CONGRÈS DE L'UNION CATHOLIQUE ITALIENNE DES SAGES-FEMMES


I



(29 octobre 1951) 1
1 D'après le texte italien des A. A. S., XXXXIII, 1951, p. 835.


Lors du Congrès des sages-femmes catholiques d'Italie, le Saint-Père prononça le discours suivant :
Le Pape précise d'abord la mission des sages-femmes.

Veiller avec sollicitude sur ce berceau silencieux et obscur où Dieu accorde au germe fourni par les parents une âme immortelle, pour prodiguer vos soins à la mère et procurer à l'enfant qu'elle porte en elle une heureuse naissance, voilà, chères filles, l'objet de votre profession, le secret de sa grandeur et de sa beauté.


Ce rôle est tout imprégné de grandeur divine :

Quand on pense à cette admirable collaboration des parents, de la nature et de Dieu qui aboutit à donner le jour à un nouvel être humain fait à l'image et à la ressemblance du Créateur 2, comment pourrait-on refuser d'apprécier à sa juste valeur le précieux concours que vous apportez à une telle œuvre. L'héroïque Mère des Macchabées disait à ses fils : « Je ne sais de quelle manière vous avez reçu l'être dans mon sein ; ce n'est pas moi qui vous ai donné l'esprit et la vie, ce n'est pas moi qui ai formé votre organisme. C'est donc le Créateur de l'univers qui a formé l'homme à sa naissance. 3 »

2 Genèse, 1, 26-27.

3  Macch., 7, 22.


Il faut donc se plier aux exigences de Dieu dans l'exercice de sa profession :

C'est pourquoi celui qui s'approche de ce berceau de l'avenir de la vie et qui y exerce son activité d'une façon ou d'une autre doit connaître l'ordre que le Créateur veut qu'on y conserve et les lois qui y président.

Car, il s'agit ici non de pures lois physiques, biologiques, auxquelles obéissent nécessairement des agents privés de raison ou de forces aveugles, mais de lois dont l'exécution et les effets sont confiés à la libre et volontaire coopération de l'homme.


L'homme créé libre, doit librement adhérer aux exigences de la morale :

Cet ordre, établi par l'intelligence suprême, est dirigé vers le but voulu par le Créateur. Il embrasse et l'exécution extérieure de l'homme et l'adhésion intérieure de sa libre volonté ; il impose soit l'action, soit l'omission. La nature met à la disposition de l'homme tout l'enchaînement des causes qui seront la source d'une nouvelle vie humaine ; il appartient à l'homme d'en libérer la force vive, à la nature d'en développer le cours et de la conduire au terme.


En particulier, il faut respecter les lois de la vie :

Après que l'homme a accompli son rôle et mis en mouvement la merveilleuse évolution de la vie, son devoir est d'en respecter religieusement la progression, devoir qui lui défend d'arrêter l'œuvre de la nature et d'en empêcher le développement naturel.


Les sages-femmes connaissant ces lois, doivent les appliquer et les faire appliquer :

De cette façon, la part de la nature et celle de l'homme sont nettement déterminées. Votre formation professionnelle et votre expérience vous mettent en mesure de connaître l'action de la nature et celle de l'homme, non moins que les règles et les lois auxquelles toutes les deux sont soumises. Votre conscience, éclairée par la raison et par la foi, sous la direction de l'autorité établie par Dieu, vous apprend jusqu'où va l'action permise, et où, en revanche, s'impose strictement l'obligation de l'omission.

A la lumière de ces principes, Nous Nous proposons ici de vous exposer certaines considérations sur l'apostolat auquel votre profession vous engage. Car toute profession voulue par Dieu comporte une mission, celle de mettre en pratique, dans le domaine de la profession même, les pensées et les intentions du Créateur et d'aider les hommes à comprendre la justice et la sainteté du dessein de Dieu et le bien qui découle pour eux-mêmes de son accomplissement.


C'est d'ailleurs en raison de leur compétence qu'on fait appel aux sages-femmes :

Votre apostolat professionnel s'exerce en premier lieu par l'intermédiaire de la personne.

Pourquoi vous appelle-t-on ? Parce qu'on est convaincu que vous connaissez votre métier, que vous savez ce qui est nécessaire à la mère et à l'enfant, à quels dangers l'un et l'autre sont exposés, comment ces dangers peuvent être évités ou surmontés. On attend de vous aide et conseil, naturellement pas d'une façon absolue, mais dans les limites du savoir et du pouvoir humain, selon le progrès et l'état actuel de la science et de la pratique dans votre spécialité.


Par conséquent, les sages-femmes doivent être compétentes :

Si on attend de vous tout cela, c'est parce qu'on a confiance en vous, et cette confiance est avant tout, une chose personnelle. Votre personne doit l'inspirer. Qu'une telle confiance ne soit pas trompée, non seulement c'est votre vif désir, mais c'est encore une exigence de votre service et de votre profession et, par suite, un devoir de votre conscience. C'est pourquoi vous devez tendre à vous élever jusqu'au sommet des connaissances spécifiques à votre profession.


Celles qui sont compétentes jouissent du prestige, or, celui-ci est indispensable pour exercer une influence heureuse :

Mais votre habileté professionnelle est encore une exigence et une forme de votre apostolat. Quel crédit, en effet, trouverait votre parole dans les questions morales et religieuses liées à votre métier si vous vous montriez en défaut dans vos connaissances professionnelles ?

Au contraire, votre intervention dans le domaine moral et religieux sera d'un tout autre poids, si vous savez inspirer le respect par la supériorité de vos capacités professionnelles. Au jugement favorable que vous vaudra votre mérite s'ajoutera, dans l'esprit de ceux qui recourent à vous, la persuasion bien fondée que le christianisme convaincu et fidèlement pratiqué, loin d'être un obstacle à la valeur professionnelle, y apporte un stimulant et une garantie. Ils verront clairement que, dans l'exercice de votre profession, vous avez conscience de votre responsabilité devant Dieu ;

que, dans votre foi en Dieu, vous trouvez le motif le plus fort de soigner les malades avec d'autant plus de dévouement que le besoin est plus grand ;

que vous puisez dans vos solides principes religieux la force d'opposer à des pratiques déraisonnables et immorales (de quelque part qu'elles viennent) un refus calme, mais intrépide et irrévocable.


Ainsi un apostolat efficace pourra s'exercer :

Estimées et appréciées comme vous l'êtes, à cause de votre bonne conduite personnelle, autant que par votre science et votre expérience vous vous verrez confier de bon coeur le soin de la mère et de l'enfant, et peut-être, sans que vous vous en aperceviez, vous exercerez un profond, souvent silencieux, mais très efficace apostolat de christianisation vécu. Si grande, en effet, que puisse être l'autorité morale due aux qualités professionnelles, l'action de l'homme sur l'homme s'exerce surtout sous le cachet de la véritable humanité et du vrai christianisme.




II



Le deuxième caractère de votre apostolat est le zèle à défendre la valeur et l'inviolabilité de la vie humaine.


Il s'agit avant tout d'attribuer la primauté à la vie humaine :

De ceci, le monde actuel a un besoin urgent d'être convaincu par la triple attestation de l'intelligence, du coeur et des faits.

Votre profession vous offre la possibilité de donner ce témoignage et vous en fait un devoir. Parfois, c'est une simple parole dite au bon moment et avec tact à la mère ou au père ; plus souvent encore, toute votre conduite et votre manière consciencieuse d'agir influent discrètement, silencieusement, sur eux. Vous êtes plus que les autres à même de connaître et d'apprécier ce que la vie humaine est en elle-même et ce qu'elle vaut devant la saine raison, votre conscience morale, la société civile, l'Eglise et, par-dessus tout, devant Dieu. Le Seigneur a fait toutes les autres choses sur la terre pour l'homme ; et l'homme lui-même, en ce qui regarde son être et son essence, a été créé pour Dieu, et non pour quelque créature que ce soit, bien que, dans son activité, il ait des obligations aussi envers la communauté. Car « l'homme », c'est l'enfant, même dès avant sa naissance, au même degré et au même titre que la mère.


L'enfant a droit à la vie :

En outre, tout être humain, même l'enfant dans le sein de sa mère, a le droit à la vie reçue immédiatement de Dieu, et non des parents, ou de quelque société ou autorité humaine. D'où il n'y a aucun homme, aucune autorité humaine, aucune science, aucune « indication » médicale, eugénique, sociale, économique, morale qui puisse exhiber ou donner un titre juridique valable à disposer directement et délibérément d'une innocente vie humaine, c'est-à-dire en disposer pour la supprimer, soit en vue d'un but, soit comme un moyen pour obtenir un but qui, peut-être en soi, n'est pas du tout illégitime.


Il n'est donc jamais permis de tuer un enfant :

Ainsi par exemple, sauver la vie d'une mère est une très noble fin ; mais la suppression directe de l'enfant comme moyen d'obtenir cette fin n'est pas permise. La destruction « directe » d'une vie « sans valeur » née ou pas encore née, pratiquée il y a quelques années, en grand, ne peut en aucune façon se justifier. Aussi, lorsque cette pratique commença à se répandre, l'Eglise déclara formellement que tuer, même sur l'ordre de l'autorité publique, ceux qui, étant innocents, mais à cause de leurs tares physiques ou psychiques ne sont pas utiles à la nation, et plutôt deviennent une charge, est contraire au droit naturel et positif divin et, par conséquent, défendu 4.


Décret du Saint-Office du z décembre 1940, A. A. S., 32, 1940, pp. 553-554. On a posé à cette Sacrée Congrégation la question suivante : « Est-il licite de tuer directement ? »

Il y a lieu de rappeler aujourd'hui cette loi absolue et intangible :

La vie d'un innocent est intangible, et tout attentat direct ou agression contre elle viole une des lois fondamentales, sans lesquelles n'est pas possible la sécurité de la société humaine.

Nous n'avons pas besoin de vous exposer en détail la signification et la portée, dans votre profession, de cette loi fondamentale. Mais, ne l'oubliez pas, au-dessus de toute loi humaine et au-dessus de toute « indication », se dresse, indéfectible, la loi de Dieu.


Aussi, les sages-femmes veilleront à l'application stricte de cette loi :

L'apostolat de votre profession vous impose ce devoir de faire partager aussi aux autres la connaissance, l'estime et le respect de la vie humaine, que vous nourrissez dans votre cœur par conviction chrétienne ; d'en prendre au besoin hardiment la défense et de protéger quand cela est nécessaire et en votre pouvoir, la vie encore cachée et sans protection de l'enfant en vous appuyant sur la force du précepte de Dieu : « Tu ne tueras point. 5 »
5 Ex., 20, 13.


Ce service de défense se présente parfois comme le plus nécessaire et le plus urgent. Ce n'est pas cependant la partie la plus noble et la plus importante de votre mission, car celle-ci n'est pas purement négative mais elle est surtout constructive et doit tendre à établir, à édifier, à raffermir.


Il faudra préparer les parents à l'accueil de l'enfant :

Mettez dans l'esprit et dans le cœur de la mère et du père l'estime, le désir, la joie, l'accueil aimant du nouveau-né dès son premier vagissement. L'enfant, formé dans le sein de sa mère, est un don de Dieu 6 qui en confie le soin aux parents. Avec quelle délicatesse, avec quel charme, la Sainte Ecriture montre la gracieuse couronne des fils réunis autour de la table* paternelle et qui sont la récompense du juste, comme la stérilité est bien souvent le châtiment du pécheur. Ecoutez la parole divine exprimée dans la sublime poésie du psaume : « Ton épouse sera comme une vigne féconde au milieu de ta maison ; tes fils, comme des rejetons d'olivier autour de ta table. Voilà comment est béni l'homme qui craint Dieu 7. » Du méchant, il est écrit : « Que sa postérité soit condamnée à la mort, qu'à la première génération soit effacé jusqu'à son nom 8 ».
6 Ps. CXXVII.

7 Ps. CXXVIII, 3-4.

8 Ps. CIX, 13 ; Matth., II, 25.


Que la sage-femme remette l'enfant entre les bras de son père afin que celui-ci rende grâces à Dieu :

Dès sa naissance, hâtez-vous — comme faisaient déjà les anciens Romains — de déposer l'enfant entre les bras de son père, mais avec une idée incomparablement plus haute. Chez eux, c'était l'affirmation de la paternité et de l'autorité qui en découle, ici c'est l'hommage de reconnaissance envers le Créateur, l'invocation de la bénédiction divine, l'engagement à accomplir avec dévouement la fonction que Dieu lui a confiée. Si le Seigneur loue et récompense le serviteur fidèle pour avoir fait fructifier cinq talents 9, quel éloge, quelle récompense réservera-t-il au père qui a gardé et élevé pour lui la vie humaine, supérieure à tout l'or et à tout l'argent du monde, qui lui a été confiée ?


La mère sera invitée à considérer le don de son enfant d'une manière surnaturelle :

Pourtant votre apostolat s'adresse surtout à la mère. Sans doute la voix de la nature parle en elle et lui met dans son cœur le désir, la joie, le courage, l'amour, la volonté d'avoir soin de l'enfant, mais pour vaincre les suggestions de la pusillanimité, sous toutes ses formes, cette voix a besoin d'être renforcée et de prendre, pour ainsi dire, un accent surnaturel. Il vous appartient de faire goûter à la jeune mère, moins par les paroles que par toute votre manière d'être et d'agir, la grandeur, la beauté, la noblesse de cette vie qui s'éveille, se forme et vit dans sort sein, qui naît d'elle, qu'elle porte dans ses bras et nourrit de son lait ; de faire resplendir à ses yeux et à son cœur le grand don de l'amour de Dieu pour elle et pour son enfant.


Que les souffrances de l'enfantement se transforment, lors de la naissance, en joie spirituelle !

La Sainte Ecriture vous fait entendre par de nombreux exemples l'écho des prières suppliantes, et puis des chants de reconnaissante allégresse de tant de mères, enfin exaucées, après avoir longuement imploré par leurs larmes la grâce de la maternité. Même les douleurs que, en conséquence de la faute originelle, la mère doit supporter pour donner le jour à son enfant, ne font que resserrer plus étroitement le lien qui les unit ; elle l'aime d'autant plus qu'il lui a coûté plus de souffrances. C'est ce qu'a exprimé avec une émouvante et profonde simplicité celui qui a formé le cœur des mères : « La femme, quand elle enfante, est en peine, parce que son heure est arrivée ; mais quand elle a donné le jour à son enfant, elle ne se souvient plus de l'angoisse à cause de la joie d'avoir mis un homme au monde. 10 »
10 Jean, 16, 21.


Ainsi la maternité devient moyen de sanctification pour la femme :

En outre, le Saint-Esprit, par la plume de l'apôtre saint Paul, montre encore la grandeur et la joie de la maternité. Dieu donne à la mère l'enfant, mais dans le don lui-même, il la fait coopérer activement à l'épanouissement de la fleur dont il avait déposé le germe dans ses entrailles, et cette coopération devient un moyen pour la conduire à son salut éternel : « La femme se sauvera pas sa postérité. 11 »
11 I. Tim., 11, 15.


La sage-femme, obéissant à ces données naturelles, rencontrera des facilités pour exercer son influence jusqu'au bout, selon les exigences de la loi de Dieu.

Ce parfait accord de la raison et de la foi vous donne la garantie que vous êtes dans la pleine vérité et que vous pouvez poursuivre avec une sécurité absolue votre apostolat d'estime et d'amour pour la vie naissante. Si vous réussissez à exercer cet apostolat auprès du berceau où vagit le nouveau-né, il ne vous sera pas trop difficile d'obtenir ce que votre conscience professionnelle d'accord avec la loi de Dieu et de la nature, vous impose de prescrire pour le bien de la mère et de l'enfant.


Il s'agit de restaurer partout l'estime qu'on doit avoir pour le don de la vie.

Nous n'avons du reste pas besoin de vous démontrer, à vous qui en avez l'expérience, combien, aujourd'hui, est nécessaire cet apostolat de l'estime et de l'amour pour la vie naissante. Hélas ! le cas n'est pas rare, où, parler, même seulement par une discrète allusion, des enfants comme une « bénédiction », suffit pour provoquer des contradictions ou même, parfois, des moqueries. Beaucoup plus souvent règne l'idée ou le mot du « poids » ennuyeux des enfants. Comme cette mentalité est opposée à la pensée de Dieu et au langage de la Sainte Ecriture, et même à la saine raison et au sentiment de la nature ! S'il y a des conditions et des circonstances où les parents, sans violer la loi de Dieu peuvent éviter « la bénédiction » des enfants, cependant, ces cas de force majeure n'autorisent pas à pervertir les idées et à déprécier les valeurs, à vilipender la mère qui a eu le courage et l'honneur de donner la vie.


C'est un acte de haute charité que de procurer à l'enfant nouveau-né l'occasion de recevoir le baptême :

Si ce que Nous avons dit jusqu'ici regarde la protection et le soin de la vie naturelle, à bien plus forte raison devons-nous l'appliquer à la vie surnaturelle que le nouveau-né reçoit par le baptême.

Dans l'ordre présent, il n'y a pas d'autre moyen de communiquer cette vie à l'enfant qui n'a pas encore l'usage de la raison. Et cependant, l'état de grâce, au moment de la mort, est absolument nécessaire au salut. Sans cela, il n'est pas possible d'arriver à la félicité surnaturelle, à la vision béatifique de Dieu. Un acte d'amour peut suffire à l'adulte pour acquérir la grâce sanctifiante et suppléer au manque du baptême. Pour celui qui n'est pas né, ou pour le nouveau-né, cette voie n'est pas encore ouverte. Donc, si l'on considère que la charité envers le prochain impose de l'assister en cas de nécessité ; si cette obligation est d'autant plus grave et urgente qu'est plus grand le bien à procurer ou le mal à éviter, et que celui qui est dans le besoin a moins de facilité pour s'aider et se sauver par lui-même, alors il est aisé de comprendre la grande importance de pourvoir au baptême d'un enfant privé de tout usage de la raison et qui se trouve en grave danger ou devant une mort assurée.


En cas de nécessité, la sage-femme doit elle-même conférer le baptême :

Sans doute, ce devoir oblige en premier lieu les parents, mais dans les cas d'urgence, quand il n'y a pas de temps à perdre, et qu'il n'est pas possible d'appeler un prêtre, c'est à vous qu'est dévolu ce sublime devoir de conférer le baptême. Ne manquez donc pas de rendre ce service de charité et d'exercer cet actif apostolat de votre profession. Puissiez-vous trouver réconfort et encouragement dans la parole de Jésus : « Bienheureux les miséricordieux, car ils trouveront miséricorde 12 ». Et y a-t-il miséricorde plus grande et plus belle que celle d'assurer à l'âme de l'enfant — entre le seuil de la vie qu'il a à peine franchi et le seuil de la mort qu'il va passer bientôt — l'entrée de la glorieuse et bienheureuse éternité ?
12 Mt 5,7.





III



Un troisième caractère de votre apostolat professionnel pourrait s'appeler celui de l'aide à la mère dans l'accomplissement prompt et généreux de sa fonction maternelle.


La mère doit généreusement accepter l'ordre divin qui règle les devoirs de la maternité.

A peine eut-elle entendu le message de l'Ange, la Sainte Vierge répondit : « Voici la servante du Seigneur ! Qu'il me soit fait selon votre parole 13 ». Un fiat, un oui ardent à la vocation de mère ! Maternité virginale, incomparablement supérieure à tout autre ; cependant maternité réelle, dans le vrai et propre sens du mot C'est pourquoi, dans la récitation de l’Angélus, après avoir rappelé l'acceptation de Marie, le fidèle conclut immédiatement : « Et le Verbe s'est fait chair 15 ».
13 Lc 1,38.
14 Ga 4,4.
15  Jn 1,14.

C'est une des exigences fondamentales de la rectitude de l'ordre moral qu'à l'usage des droits conjugaux corresponde la sincère acceptation intime de la fonction et des devoirs de la maternité.

A cette condition, la femme marche dans la voie tracée par le Créateur vers la fin qu'il a assignée à sa créature, en la faisant, par l'exercice de cette fonction, participer à sa bonté, à sa sagesse, à sa toute-puissance, selon la parole de l'ange : « Tu concevras dans ton sein et tu enfanteras 16 ». Si donc tel est le fondement biologique de votre activité professionnelle, l'objet pressant de votre apostolat sera : agir pour maintenir, réveiller, stimuler le sens et l'amour du service de la maternité.
16 Lc 1,31.


La sage-femme doit user de son influence pour faire désirer l'enfant à naître :

Quand les époux estiment et apprécient l'honneur de susciter une existence nouvelle, dont ils attendent avec une sainte impatience l'apparition, bien facile est votre rôle : il suffit de cultiver en eux ce sentiment intime ; la disposition à accueillir et à entretenir cette vie naissante, suit alors comme de soi. Cependant, il n'en est pas toujours ainsi ; hélas ! souvent l'enfant n'est pas désiré, pis encore, il est redouté ; comment pourrait, dans de telles conditions, exister encore la promptitude au devoir. C'est là que votre apostolat doit s'exercer d'une manière effective et efficace ; par-dessus tout, d'une façon négative, en repoussant toute coopération immorale, et ensuite aussi, d'une façon positive, en appliquant délicatement vos soins à dissiper les préjugés, les diverses appréhensions ou les prétextes pusillanimes, à éloigner, autant qu'il est possible, les obstacles même extérieurs qui peuvent rendre difficile l'acceptation de la maternité.


Il faut refuser sa coopération à toutes les pratiques qui tendraient à empêcher la naissance normale :

Si on ne recourt à vos conseils et à vos services que pour faciliter la procréation de la nouvelle existence, pour la protéger et l'acheminer vers son plein développement, vous pouvez sans hésitation apporter votre pleine coopération ; mais en combien d'autres cas ne recourt-on pas, au contraire, à vous pour empêcher la procréation et la conservation de cette existence, sans aucun respect pour les préceptes de l'ordre moral ?

Obtempérer à de tels appels serait abaisser votre savoir et votre expérience, en vous rendant complices d'une action « immorale » ; ce serait une perversion de votre apostolat.

Cela exige un « non » calme, mais catégorique, qui ne permet pas de transgresser la loi de Dieu et le dictamen de la conscience. C'est pourquoi votre profession vous oblige à avoir une claire connaissance de la loi divine, de façon à la faire respecter, sans demeurer en deçà ni aller au-delà de ses préceptes.


Il est formellement interdit de détourner l'acte conjugal de sa vraie fin qui est la procréation de l'enfant :

Notre Prédécesseur Pie XI dans son Encyclique Casti Connubii du 31 décembre 1930, proclama de nouveau solennellement la loi fondamentale de l'acte et des rapports conjugaux ; que tout attentat des époux dans l'accomplissement de l'acte conjugal ou dans le développement de ses conséquences naturelles, attentat ayant pour but de le priver de l'énergie qui lui est Inhérente et d'empêcher la procréation d'une nouvelle existence, est immoral, et qu'aucune « indication » ou nécessité ne peut transformer une action intrinsèquement immorale en un acte moral et licite 17.
17 A. A. S., 22, p. 55g et seq. Dans Casti Connubii, Pie XI disait : « Comme certains s'écartant manifestement de la doctrine chrétienne telle qu'elle a été transmise depuis le commencement et toujours fidèlement gardée, ont jugé bon récemment de prêcher d'une façon retentissante, sur ces pratiques, une autre doctrine, l'Eglise catholique, investie par Dieu même, de la mission d'enseigner et de défendre l'intégrité des mœurs et l'honnêteté, l'Eglise catholique, debout au milieu de ces ruines morales, afin de garder la chasteté du lien nuptial à l'abri de cette honteuse déchéance, se montrant ainsi l'envoyée de Dieu, élève bien haut la voix par Notre bouche, et elle promulgue de nouveau : que tout usage du mariage, quel qu'il soit, dans l'exercice duquel l'acte est privé, par l'artifice des hommes, de sa puissance naturelle de procréer la vie, offense la loi de Dieu et la loi naturelle, et Que ceux qui auront commis quelque chose de pareil se sont souillés d'une faute grave. »

Cette prescription est en pleine vigueur aujourd'hui comme hier, et elle sera encore telle demain et toujours, parce qu'elle n'est pas un simple précepte de droit humain, mais l'expression d'une loi naturelle et divine.

Que nos paroles soient une règle sûre pour tous les cas dans lesquels votre profession et votre apostolat exigent de vous une détermination claire et ferme.18 Casti Connubii, A. A. S., 22, pp. 564-565.
18 Décret du Saint-Office du 24 février 1940, A. A. S., 32, 1940, p. 73. Le doute suivant a été soumis à la Sacrée Congrégation du Saint-Office : « La stérilisation directe soit perpétuelle, soit temporaire, de l'homme ou de la femme, est-elle licite ? » On a répondu : « Négativement et que cette opération était à la vérité interdite par la loi naturelle et, pour ce qui regarde la stérilisation eugénique, qu'elle avait déjà été condamnée par le Décret du 21 mai 1931 du Saint-Office. »


C'est ainsi également que la stérilisation — c'est-à-dire l'acte par lequel on rend quelqu'un inapte à la procréation — est condamnée par la loi morale :

Il y aurait beaucoup plus qu'un simple manquement à l'obéissance dans le service de la vie, si l'attentat sur l'homme ne concernait pas seulement un seul acte, mais s'attaquait à l'organisme même, dans le but de le mutiler, par le moyen de la stérilisation de la faculté de procréer une nouvelle existence. Ici, encore, vous avez, pour votre conduite intime et extérieure, une règle claire dans l'enseignement de l'Eglise.

La stérilisation directe — c'est-à-dire qui vise, comme moyen et comme but à rendre impossible la procréation — est une grave violation de la loi morale et est, par conséquent, illicite.


Toutes les mesures prises par certains Etats, en ce domaine, sont donc illicites :

Même l'autorité publique n'a aucun droit, sous prétexte de quelque « indication » que ce soit, de la permettre, et beaucoup moins de la prescrire, ou de la faire exécuter au préjudice des innocents.

Ce principe se trouve déjà énoncé dans l'Encyclique susmentionnée de Pie XI sur le mariage 18.

C'est pourquoi lorsque, il y a dix ans, la stérilisation commença à être toujours plus largement appliquée, le Saint-Siège se vit dans l'obligation de déclarer expressément et publiquement, que la stérilisation directe, soit perpétuelle, soit temporaire, soit de l'homme, soit de la femme, est illicite, en vertu de la loi naturelle dont l'Eglise elle-même, comme vous le savez, n'a pas le pouvoir de dispenser 19.


Les sages-femmes doivent donc refuser leur coopération à ces pratiques de stérilisation :

Opposez-vous donc, autant que vous le pouvez, dans votre apostolat, à ces tendances perverses, et refusez-leur votre coopération.


Que faut-il penser de la continence périodique, basée sur la pratique de l'acte conjugal réservée aux périodes stériles.

En outre, de nos jours, se présente le grave problème de savoir si et quand l'obligation de disponibilité au service de la maternité est conciliable avec ce recours toujours plus fréquent aux époques de stérilité naturelle (périodes agénésiques chez la femme), recours qui semble une claire expression de la volonté contraire à la disponibilité.


Et tout d'abord, les sages-femmes doivent être au courant des données de la science à cet égard :

On attend précisément de vous que vous soyez bien informées, du côté médical, de cette théorie connue et des progrès qu'en cette matière on peut encore prévoir, et d'autre part, que vos conseils et votre assistance ne s'appuient pas sur de simples publications populaires, mais soient appuyés sur l'objectivité scientifique et sur le jugement autorisé de spécialistes consciencieux en médecine et en biologie.


Il est de la compétence de la sage-femme de fournir les renseignements à ce sujet, en s'inspirant d'abord des résultats de la science :

C'est votre affaire, non celle du prêtre, d'instruire les époux, soit dans les consultations privées, soit au moyen de sérieuses publications de l'aspect biologique et technique de la théorie, sans cependant vous laisser entraîner à une propagande qui ne serait ni juste ni convenable.


Mais ensuite, il faut faire appel à la morale qui a son mot à dire sur l'usage de ces méthodes :

Mais dans ce domaine encore, votre apostolat réclame de vous, comme femmes et comme chrétiennes, que vous connaissiez et défendiez les règles de la morale auxquelles est soumise l'application de cette théorie. Et ici, l'Eglise est compétente.


Or la morale déclare :

1° Que les époux qui ne refusent pas d'avoir des enfants, peuvent user de l'acte conjugal aussi bien durant les périodes stériles que pendant les périodes fécondes :

Il faut tout d'abord considérer deux hypothèses : a) Si l'application de cette théorie ne veut signifier rien d'autre chose que les époux puissent faire usage de leur droit conjugal même les jours de stérilité naturelle, il n'y a rien à redire. De cette façon, en effet, ils n'empêchent ni ne gênent en aucune façon la consommation de l'acte naturel et de ses conséquences naturelles ultérieures. Précisément, en cela, l'application de la théorie dont nous parlons se distingue essentiellement de l'abus déjà signalé, qui consiste dans la perversion de cet acte. ^,


2° Que les époux qui n'usent de l'acte conjugal que durant les périodes stériles peuvent commettre une faute :

En effet : if|

a) Si au moment du mariage les époux ont décidé de ne poser l'acte conjugal que durant les périodes stériles : le mariage lui-même est invalide : :

« Si, au contraire, on va plus avant, c'est-à-dire qu'on permette l'acte conjugal exclusivement en ces jours, alors la conduite des époux doit être examinée plus attentivement. Et ici, de nouveau, deux hypothèses se présentent à notre attention : a) Si déjà, au moment de la conclusion du mariage, au moins l'un des époux avait eu l'intention de restreindre au moment de stérilité le droit conjugal, et non seulement l'usage de ce droit, de telle sorte que, les autres jours, l'autre époux n'aurait pas non plus le droit de réclamer l'acte, cela impliquerait un défaut essentiel de consentement matrimonial, qui comporterait de soi l'invalidité du mariage, pour la raison que le droit dérivant du contrat matrimonial est un droit permanent ininterrompu et non intermittent, de chacun des époux vis-à-vis de l'autre.


b) si, au contraire, c'est au cours de la vie conjugale, qu'on décide de n'user de l'acte conjugal que durant les périodes stériles, en général, on se met en opposition avec la loi morale :

D'autre part, si cette limitation de l'acte aux jours de stérilité naturelle se rapporte non au droit lui-même mais à l'usage du droit, la validité du mariage reste hors de discussion, cependant, la licéité morale d'une telle conduite des époux serait à affirmer ou à nier, selon que l'intention d'observer constamment ces périodes est basée ou non sur des motifs moraux suffisants et sûrs. Le seul fait que les époux ne violent pas la nature de l'acte et sont même prêts à accepter et élever l'enfant, qui, malgré leurs précautions, viendrait au monde, ne suffirait pas à soi seul à garantir la rectitude des intentions et la moralité absolue de ces motifs.


Seuls des motifs graves peuvent dans certains cas permettre l'usage exclusif de ces périodes stériles :

La raison est que le mariage oblige à un état de vie qui, de même qu'il confère certains droits, impose également l'accomplissement d'une œuvre positive en rapport avec ce même état. Dans ce cas, on peut appliquer le principe général qu'une prestation positive peut être omise si de graves motifs, indépendants de la bonne volonté de ceux qui y sont obligés, établissent que cette prestation est inopportune ou prouvent qu'elle ne peut être en justice réclamée par le requérant de l'espèce, le genre humain.

Le contrat matrimonial qui accorde aux époux le droit de satisfaire l'inclination de la nature, les établit en un état de vie, l'état conjugal. Or, aux époux qui en font usage, avec l'acte spécifique de leur état, la nature et le Créateur imposent la fonction de pourvoir à la conservation du genre humain. Telle est la prestation caractéristique qui fait la valeur propre de leur état, le bonum prolis. L'individu et la société, le peuple et l'Etat, l'Eglise elle-même, dépendent pour leur existence, dans l'ordre établi par Dieu, du mariage fécond.

Par suite, embrasser l'état du mariage, user constamment de la faculté qui lui est propre et qui n'est licite que dans ses limites et, d'autre part, se soustraire toujours et délibérément, sans un motif grave, à son devoir principal, sera un péché contre le sens même de la vie conjugale.


Seuls des motifs sérieux peuvent dispenser à obéir à cette exigence :

On peut être dispensé de cette prestation positive obligatoire même pour longtemps, pour la durée entière du mariage, par des motifs sérieux, comme ceux qu'il n'est pas rare de trouver dans ce qu'on appelle l'« indication » médicale, eugénique, économique et sociale. D'où il suit que l'observance des époques infécondes peut être licite sous l'aspect moral et, dans les conditions indiquées, l'est réellement. Cependant, s'il n'y a pas d'après un jugement raisonnable et juste, de semblables raisons, soit personnelles, soit découlant des circonstances extérieures, la volonté d'éviter habituellement la fécondité de leur union, tout en continuant à satisfaire pleinement leur sensualité, ne peut venir que d'une fausse appréciation de la vie et de motifs étrangers aux règles de la saine morale.


Il y a encore des cas plus complexes où la maternité est contre indiquée et où les méthodes utilisant les périodes stériles sont inefficaces. Que faire alors ?

Cependant, vous insisterez peut-être maintenant en observant que dans l'exercice de votre profession vous vous trouvez parfois en face de cas très délicats, où l'on ne peut exiger, par exemple, d'encourir le risque de la maternité, et où même elle doit être absolument évitée et où, d'autre part, l'observance des périodes agénésiques ou ne procure pas une sécurité suffisante ou encore doit être écartée pour d'autres motifs. Et alors vous demandez comment on peut encore parler d'un apostolat au service de la maternité.


La sage-femme, se basant sur les données médicales, se prononcera nettement sur le fait, qu'une maternité future est ou non désirable :

Si, à votre jugement sûr et expérimenté, les conditions requièrent absolument un « non », c'est-à-dire l'exclusion de la maternité, ce serait un tort et une erreur d'imposer ou de conseiller un « oui ». Il s'agit, en effet, ici, de faits concrets et, par conséquent, d'une question non de théologie, mais de médecine ; elle est donc de votre compétence.


Mais comment se prémunir contre une maternité indésirable ?

Cependant dans ce cas, les époux n'attendent pas de vous une réponse médicale nécessairement négative, mais l'approbation d'une « technique » de l'activité conjugale les assurant contre les risques de la maternité.


Il y a deux solutions très nettes :

a) Tout attentat à la vie est condamné.

b) Il n'y a qu'une solution satisfaisante : la continence.

Et voici que vous êtes de nouveau appelées à exercer votre apostolat, dans la mesure où vous ne laissez aucunement en doute que, même dans ces cas extrêmes, toute manœuvre préventive et tout attentat direct à la vie et au développement du germe sont défendus en conscience et exclus, et qu'une seule voie reste ouverte qui est celle de l'abstention de toute réalisation complète du pouvoir de la nature. Ici, votre apostolat vous oblige à avoir un jugement clair et sûr, à être fermes avec calme.


Certains disent faussement que la continence n'est pas possible :

Mais on objectera qu'une telle abstention est impossible, qu'un pareil héroïsme n'est pas réalisable.

Cette objection vous l'entendrez aujourd'hui, vous la lirez partout même de la part de ceux qui, par devoir, ou du fait de leur compétence devraient être capables de juger bien autrement. Et on apporte pour le prouver le raisonnement suivant : Personne n'est obligé à l'impossible et aucun législateur raisonnable ne peut être présumé vouloir obliger par sa loi même l'impossible. Mais, pour les époux la continence de longue date est impossible. Donc, ils ne sont pas obligés à la continence ; la loi divine ne peut avoir ce sens. Ainsi de prémisses partiellement vraies, on tire une conclusion fausse. Pour s'en convaincre, il suffit d'intervertir les termes du raisonnement : Dieu n'oblige pas à l'impossible. Mais Dieu oblige les époux à la continence si leur union ne peut s'accomplir selon les règles de la nature. Donc en ce cas la continence est possible. Nous avons comme confirmation de ce raisonnement la doctrine du Concile de Trente, lequel, dans le chapitre sur l'observance nécessaire et possible des commandements enseigne, en se rapportant à un passage de saint Augustin : « Dieu ne commande pas de choses impossibles, mais en commandant, il exhorte, et à faire ce que tu peux et à demander ce que tu ne peux pas, et il t'aide afin que tu puisses le faire 20. »


La sage-femme devra demeurer ferme sur ces principes : !''

Par conséquent, ne vous laissez pas impressionner dans la pratique de votre profession et dans votre apostolat par ce grand mot d'impossibilité, ni en ce qui regarde votre jugement intime, ni en ce qui se rapporte à votre conduite extérieure. Ne vous prêtez jamais à rien qui soit contraire à la loi de Dieu et à votre conscience chrétienne !


i D'ailleurs, nos contemporains sont parfaitement capables de poser des actes héroïques quand il le faut :

C'est faire tort aux hommes et aux femmes de notre temps que de les estimer incapables d'un héroïsme continu. Aujourd'hui, pour tant de motifs — peut-être sous l'étreinte de la dure nécessité ou quelquefois au service de l'injustice — l'héroïsme s'exerce à un degré et avec une extension que dans les temps passés on aurait cru impossibles. Pourquoi cet héroïsme, si vraiment les circonstances l'exigent, devrait-il s'arrêter aux frontières marquées par les passions et les inclinations de la nature ? C'est bien clair : celui qui ne veut pas se dominer lui-même ne le pourra pas, et qui croit pouvoir se dominer, en comptant seulement sur ses propres forces, sans chercher sincèrement et avec persévérance le secours divin, restera misérablement déçu.

Voilà ce qui regarde votre apostolat auprès des époux pour les gagner au service de la maternité, non dans le sens d'une aveugle servitude, sous les instincts de la nature, mais d'un exercice des droits et des devoirs conjugaux réglé par les principes de la raison et de la foi.


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MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyVen 25 Nov - 7:54

Donc, pour résumer, M. Laurençon oppose à l’enseignement de Pie XI, que nous verrons plus bas, ce passage du discours de Pie XII que j’ai, dans le texte ci-dessus, souligné en rouge et en grands caractères :
Citation :


Seuls des motifs sérieux peuvent dispenser à obéir à cette exigence :

On peut être dispensé de cette prestation positive obligatoire même pour longtemps, pour la durée entière du mariage, par des motifs sérieux, comme ceux qu'il n'est pas rare de trouver dans ce qu'on appelle l'« indication » médicale, eugénique, économique et sociale. D'où il suit que l'observance des époques infécondes peut être licite sous l'aspect moral et, dans les conditions indiquées, l'est réellement. Cependant, s'il n'y a pas d'après un jugement raisonnable et juste, de semblables raisons, soit personnelles, soit découlant des circonstances extérieures, la volonté d'éviter habituellement la fécondité de leur union, tout en continuant à satisfaire pleinement leur sensualité, ne peut venir que d'une fausse appréciation de la vie et de motifs étrangers aux règles de la saine morale.

(Texte donné par M. Laurençon :
« De cette prestation positive, [C’est-à-dire, de l’intention de procréer en accomplissant le devoir conjugal] certains peuvent en être dispensés, même pour longtemps, bien plus même, pour toute la durée du mariage, pour des motifs sérieux comme ceux qu’il n’est pas rare de compter dans ce qu’on appelle « l’indication médicale, eugénique, économique et sociale ». De là, il suit que l’observance des périodes d’infécondité peut être licite sous l’aspect moral et dans les conditions mentionnées, elle l’est réellement. »)

Néanmoins, M. Laurençon ne donne aucune précision, dans sa citation tronquée (selon sa malhonnêteté habituelle à l'égard même des véritables Papes) qui ne comprend pas la dernière phrase de ce paragraphe (« Cependant, s'il n'y a pas d'après un jugement raisonnable et juste, de semblables raisons […] la volonté d'éviter habituellement la fécondité de leur union, tout en continuant à satisfaire pleinement leur sensualité, ne peut venir que d'une fausse appréciation de la vie et de motifs étrangers aux règles de la saine morale »), M. Laurençon ne donne aucune précision, dis-je, sur « les conditions mentionnées » (« les conditions indiquées » dans le texte de Pie XII) qui sont exposées dans les paragraphes précédents et que je reproduis ci-dessous :
Citation :


b) si, au contraire, c'est au cours de la vie conjugale, qu'on décide de n'user de l'acte conjugal que durant les périodes stériles, en général, on se met en opposition avec la loi morale :

D'autre part, si cette limitation de l'acte aux jours de stérilité naturelle se rapporte non au droit lui-même mais à l'usage du droit, la validité du mariage reste hors de discussion, cependant, la licéité morale d'une telle conduite des époux serait à affirmer ou à nier, selon que l'intention d'observer constamment ces périodes est basée ou non sur des motifs moraux suffisants et sûrs. Le seul fait que les époux ne violent pas la nature de l'acte et sont même prêts à accepter et élever l'enfant, qui, malgré leurs précautions, viendrait au monde, ne suffirait pas à soi seul à garantir la rectitude des intentions et la moralité absolue de ces motifs.


Seuls des motifs graves peuvent dans certains cas permettre l'usage exclusif de ces périodes stériles :

La raison est que le mariage oblige à un état de vie qui, de même qu'il confère certains droits, impose également l'accomplissement d'une œuvre positive en rapport avec ce même état. Dans ce cas, on peut appliquer le principe général qu'une prestation positive peut être omise si de graves motifs, indépendants de la bonne volonté de ceux qui y sont obligés, établissent que cette prestation est inopportune ou prouvent qu'elle ne peut être en justice réclamée par le requérant de l'espèce, le genre humain.

Le contrat matrimonial qui accorde aux époux le droit de satisfaire l'inclination de la nature, les établit en un état de vie, l'état conjugal. Or, aux époux qui en font usage, avec l'acte spécifique de leur état, la nature et le Créateur imposent la fonction de pourvoir à la conservation du genre humain. Telle est la prestation caractéristique qui fait la valeur propre de leur état, le bonum prolis. L'individu et la société, le peuple et l'Etat, l'Eglise elle-même, dépendent pour leur existence, dans l'ordre établi par Dieu, du mariage fécond.

Par suite, embrasser l'état du mariage, user constamment de la faculté qui lui est propre et qui n'est licite que dans ses limites et, d'autre part, se soustraire toujours et délibérément, sans un motif grave, à son devoir principal, sera un péché contre le sens même de la vie conjugale.

Ainsi, nous voyons que non seulement la citation de M. Laurençon est tronquée mais surtout qu’elle est scandaleusement sortie de son contexte qui lui donne un tout autre sens que celui que voudrait lui attribué ce faussaire !

Cela dit, ce discours de Sa sainteté le Pape XII est-il en opposition, en ce que nous avons cité, avec la Lettre Encyclique Casti Connubii ?
M. Laurençon le prétend dans ce paragraphe de présentation de son document écrit, à son habitude (mauvaise) en gras comme le sont d’ordinaire, hélas ! ses propos :
Citation :

Résumé de ce document : Il y a une contradiction absolue sur la morale conjugale entre l’Encyclique « Casti Conubii » de Pie XI et « l’allocution aux sages femmes » de Pie XII. Je demande au lecteur de cet article que je n’ai pu encore trouver de me prouver qu’il n’y a pas contradiction. Si, il y a contradiction, comme je le prouve dans ce document, alors il faut constater que Pie XI affirme dogmatiquement la doctrine de l’Eglise sur le mariage et que Pie XII la contredit ouvertement dans un scandale encore non constaté.

(Remarquons que l’expression « lecteur de cet article » laisse clairement entendre que ledit document n’est pas seulement destiné à ma pauvre personne mais est déjà par ailleurs divulgué ! (C’est du reste pour cette raison que j’ai appris que M. Laurençon tiendrait à la vacance du Saint-Siège depuis 1939…)

Or, que dit exactement Sa Sainteté Pie XI dans son Encyclique Casti Connubii ?

D’après le document de M. Laurençon, ceci :
Citation :

Aucune raison, si grave soit-elle, ne peut faire que ce qui est intrinsèquement contre la nature devienne conforme à la nature et honnête. Puisque l’acte du mariage est par sa nature même, destiné à la génération des enfants, ceux qui, en l’accomplissant, s’appliquent délibérément à lui enlever sa force et son efficacité, agissent contre la nature ; ils font une chose honteuse et intrinsèquement déshonnête.
Aussi ne faut-il pas s’étonner de voir dans les Sainte Ecritures attester que la divine Majesté déteste au plus haut point ce forfait abominable, et qu’elle l’a parfois puni de mort, comme le rappelle Saint Augustin :
« Même avec la femme légitime, l’acte conjugal devient illicite et honteux dès que la conception de l’enfant y est évitée. C’est ce que faisait Onan, fils de Judas, ce pourquoi Dieu l’a mis à mort. »
« Tout usage du mariage quel qu’il soit, dans l’exercice duquel l’acte est privé, par l’artifice des hommes, de sa puissance naturelle de procréer la vie, offense la loi de Dieu et la loi naturelle, et ceux qui auront commis quelque chose de pareil se sont souillés d’une faute grave »

(Ce qui est souligné en caractères rouges est, dans le texte de M. Laurençon surligné en jaune.)

Or cette citation est là aussi tronquée (elle commence au tiers final environ d’un paragraphe, ce qui n’est indiqué par aucun point de suspension) et, de ce fait, elle est également sortie de son contexte comme nous le verrons ci-dessous, mai en plus elle est même faussée car le texte cité de St Augustin s’arrête à « ce pourquoi Dieu l’a mis à mort », les guillemets du paragraphe qui suit ces paroles ne se trouvant dans le texte de l’Encyclique car tout ce nouvel § est de Pie XI :
Sa Sainteté le Pape Pie XI a écrit:

[…] pour aborder en détail l'exposé de ce qui s'oppose à chacun des biens du mariage, il faut commencer par les enfants, que beaucoup osent nommer une charge fastidieuse de la vie conjugale : à les en croire, les époux doivent avec soin s'épargner cette charge, non point, d'ailleurs, par une vertueuse continence (permise dans le Mariage aussi, quand les deux époux y consentent) , mais en viciant l'acte de la nature. Les uns revendiquent le droit à cette criminelle licence, parce que, ne supportant point les enfants, ils désirent satisfaire la seule volupté sans aucune charge ; d'autres, parce qu'ils ne peuvent, disent-ils, ni garder la continence, ni — à raison de leurs difficultés personnelles, ou de celles de la mère, ou de leur condition familiale — accueillir des enfants. Mais aucune raison, si grave soit-elle, ne peut faire que ce qui est intrinsèquement contre la nature devienne conforme à la nature et honnête. Puisque l’acte du mariage est par sa nature même, destiné à la génération des enfants, ceux qui, en l’accomplissant, s’appliquent délibérément à lui enlever sa force et son efficacité, agissent contre la nature ; ils font une chose honteuse et intrinsèquement déshonnête.

Aussi ne faut-il pas s’étonner de voir dans les Sainte Ecritures attester que la divine Majesté déteste au plus haut point ce forfait abominable, et qu’elle l’a parfois puni de mort, comme le rappelle Saint Augustin : “Même avec la femme légitime, l’acte conjugal devient illicite et honteux dès que la conception de l’enfant y est évitée. C’est ce que faisait Onan, fils de Judas, ce pourquoi Dieu l’a mis à mort.”


Nouvelle promulgation de l’inviolable devoir.

En conséquence, comme certains, s'écartant manifestement de la doctrine chrétienne telle qu'elle a été transmise depuis le commencement, et toujours fidèlement gardée, ont jugé bon récemment de prêcher d'une façon retentissante, sur ces pratiques, une autre doctrine, l'Église catholique, investie par Dieu même de la mission d'enseigner et de défendre l'intégrité des mœurs et l'honnêteté, l'Église catholique, debout au milieu de ces ruines morales, afin de garder la chasteté du lien nuptial à l'abri de cette honteuse déchéance, se montrant ainsi l'envoyée de Dieu, élève bien haut la voix par Notre bouche, et elle promulgue de nouveau : que tout usage du mariage quel qu’il soit, dans l’exercice duquel l’acte est privé, par l’artifice des hommes, de sa puissance naturelle de procréer la vie, offense la loi de Dieu et la loi naturelle, et ceux qui auront commis quelque chose de pareil se sont souillés d’une faute grave. […]

(Source : http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_31121930_casti-connubii_fr.html, « II. Erreurs contraires à la doctrine du mariage et vices contraires à la vie conjugale. ; 2. Contre les enfants. » – Ce qui est en rouge correspond à ce que M. Laurençon a reproduit, et c’est moi qui souligne d’un trait ou/et en gras.)

Et, la question se pose, de quelles « pratiques », en 1930 (l’Encyclique est du 31 décembre 1930) parlait Pie XI ?
De celles visées par Pie XII et dénoncées par M. Laurençon comme s’opposant à Casti Connubii tandis que cette méthode (dite Ogino-Knaus) venait tout juste d’être inventée (en 1928) par « le gynécologue autrichien Hermann Knaus [qui] confirmait et précisait la découverte d'Ogino » faite en 1924 (source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kyusaku_Ogino) mais dont, avant Knaus, on n’avait pas tiré le parti qui en a été fait depuis ?
En effet, « Ogino lui-même avait refusé cette application de ses connaissances » (http://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_Knaus)
Et en 1930, donc, Pie XI aurait ainsi condamné une méthode à peine sortie du domaine scientifique ! Ce n’est pas, de soi, totalement impossible mais, avant même d’aller plus loin, cela peut tout de même être considéré comme assez improbable…

Mais, à dire vrai, est-ce que Sa Sainteté Pie XI enseigne quelque chose de différent du Pape Pie XII ?

Eh bien ! NON :
Dans la citation (plus complète que celle de M. Laurençon) que j’ai faite de l’EncycliqueCasti Connubii, nous voyons clairement que dans le premier § cité, mais dans la partie occultée par M. Laurençon, le Pape Pie XI dit bien (ce que j’ai souligné) que « les deux époux [lorsqu’ils] y consentent » peuvent observer « une vertueuse continence [… ] permise dans le Mariage aussi » ! …

En conséquence, le document de M. Laurençon, par le jeu de citations tronquées et sorties de leur contextes, voire carrément faussée, n’est qu’un tissu d’erreurs !

Le dit document comportent encore d’autres extraits du discours de Pie XII et d’autres citations y compris d’un « Youpe » comme il écrit, David Yallop, et même de cette saleté de Paul VI !
Il ne me paraît pas nécessaire, pour l’instant, en l’état actuel du débat, de me pencher sur d’autres considérations que celles que j’ai exposées ici.

Je conclus nécessairement de cela :
  • Que M. Laurençon n’a pas l’esprit catholique puisqu’il se permet de juger de sa propre autorité les enseignements d’un Souverain Pontife tel que le fut Sa Sainteté Pie XII.
  • Qu’en cela il tombe et dans les schisme, usurpant l’Autorité dans l’Église, et dans l’hérésie où ses accusations fallacieuses à l’égard d’un véritable Vicaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ le conduisent, savoir que depuis au moins la mort de Pie XI nous n’aurions plus de Pape.


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MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyVen 25 Nov - 8:28

Le grand juge des véritables Papes (formaliter) qu'est Gérard LAURENÇON s'en prend encore à Sa Sainteté le Pape Pie XII à propos de son Encyclique Humani generis !

Dans ce message d'imposture
un menteur, qui tronque ses citations et n'en donne qu'à regret les références, a écrit:


Voilà actuellement ce que l'on croit que les catholique pensent tous à la suite de Humani generis :
C'est une citation de wiki:
Citation :
On pourrait dire que le fait que Dieu ait pris un australopithèque ou un singe pour lui insuffler une âme spirituelle est admissible du point de vue catholique, car cet esprit fait alors de l'homme un être substantiellement différent....

Voilà donc ce que peut croire quiconque sur la foi des catholique à partir de Humani generis à l'heure actuelle.
Quel beau témoignage...édifiant ! affraid

Et pouvez-vous dire vous-même que cette affirmation est fausse à notre sujet ? Pouvez-vous dire que Humani generis PERMET une telle interprétation ou que Humani Generis L'INTERDIT. Si Theillard de Chardin et sa théorie avait été condamnée, ceci nous donnerait un signe de la pensée de Pie  XII en faveur de la pensée traditionnelle de l'Eglise mais Theillard ni sa doctrine n'ont été condamnée par Pie XII...ce n'est pas cependant que cette doctrine ait passée inaperçue en son temps !

[...]

Or, la citation donnée (« On pourrait dire que le fait que Dieu ait pris un australopithèque ou un singe pour lui insuffler une âme spirituelle est admissible du point de vue catholique, car cet esprit fait alors de l'homme un être substantiellement différent »), non seulement est tronquée mais, de plus, elle est sortie de son contexte et n'est nullement tirée, dans Wikipédia, « à la suite de Humani generis » mais à la suite de la position de Jean-Paul II dans « Position de l'Église catholique sur la théorie de l'évolution » !

Après avoir enfin, à la suite de la demande expresse de Roger, donné la référence de sa citation, le juge suprême des véritables Papes qu'est Sa Sainteté Gégé Ier, ici,
a écrit:


Vous verrez que Humani generis ouvre la voie d'une hypothèse de l'évolution et JP II comme n'importe qui, a pu s'engouffrer dans cette faille pour en faire "plus qu'une hypothèse".

Comme si le Pape Pie XII pouvait être responsable des âneries de Karol WOJTYLA ! No
(Comme si Notre-Seigneur devait petre tenu pour responsable de la trahison de Judas Rolling Eyes ...)

En tout cas, pour ma part, je ne crois pas que nous descendions d'une manière générale d'un singe ; mais je crois bien que, vu son intelligence particulièrement défaillante, ce doit être la cas pour Sa Sainteté Gégé Ier ! Laughing ...
En effet, voici ce qu'après ce qui précède, il ose écrire :
Citation :


[...]

Par conséquent le fait de dire :
Citation :
C'est un hypothèse que le corps de l'homme vienne du Singe

du point de vue de la foi, c'est exactement la même chose que de dire :
Citation :
Je crois que le corps de l'homme vient du Singe.

[...]

Exclamation Exclamation Exclamation
No Rolling Eyes ...


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MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyVen 25 Nov - 10:23

Ce grand juge des véritables Papes (formaliter) qu'est Gérard LAURENÇON s'en prend même, ici, à St Pie X en personne !

Il ose en effet opposer ce que St Pie X a objectivement dit dans son discours Afflictum proprioribus du 24 novembre 1906 d'une part, et d'autre part, ce dont il a objectivement permis d'écrire dans le Catéchisme de la Doctrine chrétienne publié en 1912 par son ordre , et il a osé commenter : « [...]il y a une CONTRADICTION. »

Or le saint Pape, dans son discours Afflictum proprioribus du 24 novembre 1906 a donc dit ceci (extrait tiré des A.A.S.) :
Louis a écrit:

[...]

Voici le texte de S. Pie X dans les A. A. S. :
Citation :
(Extraits)
«Il conste, en effet, pour le peuple chrétien, sans aucun doute possible, que le mariage institué par Dieu comme une fonction de la nature a été élevé à la dignité de sacrement par Jésus, Sauveur et Rédempteur du genre humain, en sorte que le mariage proprement dit des chrétiens ne se sépare pas de la notion de sacrement. Or l’administration des sacrements, le droit qui les régit, comme d’ailleurs toute autre chose sacrée, sont en la puissance de l’Eglise, vérité plus claire que le jour, et c’est pourquoi les lois sur le mariage, loin d’être du ressort du gouvernement civil sont du domaine de l’Eglise et d’elle seule. Vouloir donc légiférer sur le mariage des chrétiens de la part de ceux qui procèdent aux affaires civiles, c’est absolument s’attaquer au droit d’autrui et faire un acte entaché de nullité. Dès lors, les chrétiens qui oseraient contracter le mariage civil n’aboutiraient qu’à un simulacre de mariage, ne recevraient pas le sacrement, seul et vrai mariage et obtiendraient injustement les effets dits civils, attendu que leur principe est nul et de nulle valeur.»

(Actes de S.S. Pie X , tome III, page 25), bibliothèque de S. Libère.

Note de Louis: le texte en bleu est le début du paragraphe de l'Allocution de S. Pie X et le mot en rouge n'est pas dans le texte cité par Gérard.

Et, pour ce que dit le juge des Papes formaliter y compris St Pie X lui-même, du « catéchisme de la Doctrine chrétienne publiée en 1912 par ordre du pape Saint Pie X », il faut voir les réponses de tous ses contradicteurs à la suite de son message dont je viens de donner le lien...
Ce monsieur va là contre le sens commun de tous ceux qui traitent de la question...

Tout cela a déjà été amplement traité, et développé tout au long, plus haut que ce message. Nous n'avons pas à y revenir !

Or, dans ce message
le menteur, faussaire et imposteur a écrit:


JP B, vous écrivez beaucoup, [...] sans répondre à rien.

Vous terminez votre post par cette question que m'a posée Gabrielle, qui, dites-vous, m'a été posée maintes et maintes fois:

Citation :
« Est-ce que l'Église peut demander à ses enfants de commettre un sacrilège? » (Question posée maintes et maintes fois !...)
Toujours aucune réponse Exclamation clown ...

Vous oubliez de dire que j'y ai toujours répondu quoiqu'en dise, de très mauvais foi, notre chère Gabrielle.

J'ai toujours dit :
NON, l'Eglise ne peut pas demander à ses enfants de commettre un sacrilège...mais les hommes d'Eglise OUI, ils le peuvent parce que si le corps épiscopal, l'Eglise enseignante est infaillible dans sa doctrine (Avec votre thèse guérardienne, vous ne le croyez pas
[voilà qui est entièrement faux puisque c’est précisément en raison de l’infaillibilité du Magistère ordinaire et universel, donc de toute l’Église ensignante, précisément, que nous affirmons que Paul VI et ses successeurs vaticandeux NE sont PAS formellement Papes) ces hommes d'Eglise ne sont pas infaillibles ni dans leurs actes ni dans les actes qu'ils peuvent imposer injustement à leurs fidèles.
Nous sommes donc dans un cas de question tordue, où au lieu de considérer le problème que je pose tel qu'il est, on l'aggrave encore pour le rendre ce problème impossible en déplaçant le problème et en attribuant à l'Eglise et non pas à l'attitude des papes de la post Révolution d'avoir toujours enseigner parfaitement la doctrine et condamner les erreurs...en théorie et d'avoir été des chiens muets quand ces erreurs étaient appliquées honteusement sans leur condamnation, laissant même leurs évêques être ces artisans d'iniquité.
[...]

« NON, l'Eglise ne peut pas demander à ses enfants de commettre un sacrilège...mais les hommes d'Eglise [en l'occurrence, le Pape en acte (et non pas seulement en puissance) et plus précisément St Pie X en personne !...] OUI, ils le peuvent parce que si le corps épiscopal, l'Eglise enseignante est infaillible dans sa doctrine ([...]) ces hommes d'Eglise ne sont pas infaillibles [...] dans les actes qu'ils peuvent imposer injustement à leurs fidèles. »
Voilà qui tombe exactement sous la condamnation, par la Constitution Auctorem fidei du Pape Pie VI en 1794, de la 78ème proposition du synode de Pistoie (Toscane) inspiré par le Fébronianisme (doctrine opposée aux prérogatives du Saint Siège) et le Jansénisme (qui va si bien à Gérard...) !

Cela dit, tout le monde comprend bien ici, sauf apparemment Gérard, que l’Église enseignante infaillible, ce n’est pas une entité purement spirituelle et abstraite, mais c’est : premièrement, le Pape (Magistère pontifical) et, secondement, le Pape et l’ensemble des Évêques unis au Pape (Magistère universel, solennel ou ordinaire).
La question de Gabrielle, en raison des subtilités fallacieuses de Gérard, doit donc lui être exactement posée de cette manière : Est-ce que l’Église enseignante infaillible, c’est-à-dire le Pape en acte, peut demander à ses enfants de commettre un sacrilège ?

Concrètement, dans le problème du mariage qui nous occupe, la véritable question de Gabrielle est celle-ci : Est-ce que St Pie X, qui représentait, qui incarnait, QUI ÉTAIT, l’Église enseignante infaillible, pouvait, dans le Catéchisme de la Doctrine chrétienne publié en 1912 par son ordre, demander à ses enfants de commettre un sacrilège ?

Répondez, Gérard, au lieu de noyer le poisson
 !…

Par ailleurs, dans ce message
gabrielle, avec juste raison, a écrit:


[...]

Permettez que je laisse répondre le Père Goupil dans "La règle de la foi" page 37
Citation :
Comment la loi disciplinaire participe à la vérité dogmatique.

Une loi n'est de soi, à proprement parler, ni vraie ni fausse; elle n'affirme expressément ni ne nie rien; elle ordonne ou défend de faire quelque chose. Donc, elle ne tombe pas de soi sous les définitions du Magistère; elle appartient au pouvoir juridique. Toutefois un décret disciplinaire enferme un décret dogmatique. En effet, quand l'Église édicte une loi, elle affirme implicitement que cette loi est juste, ce qui implique deux conditions:

A) que cette loi est conforme à la règle divine de la foi et des moeurs, et par suite, si quelque doctrine touchant la foi ou les moeurs est incluse en cette loi ecclésiastique, cette doctine est infailiblement vraie...

b) C'est-à-dire encore que cette loi juste tend au bien de la société. Il est donc impossible qu'une loi universelle de l'Église soit dommageable à la société chrétienne.
(Souligné ici par JP B.)

[...]


En réponse, dans celui-ci
le juge des véritables Papes a écrit:


[...]
Il n'est donc pas IMPOSSIBLE mais POSSIBLE qu'une loi de l'Eglise, si tant est qu'elle doit être attribué à l'Eglise comme vous le faites, soit dommageable à la société chrétienne.
[...]

Il faudrait affirmer que l'Eglise a l'autorité de nous soumettre à toutes les lois iniques de l'Etat...quand cela lui chantera !
Que le fait de nous soumettre au mariage civil n'est, peut-être qu'un préambule pour qu'elle nous oblige un jour au bapteme républicain qui sans doute, d'après ce qui s'est produit pour le mariag civil devra impérativement être fait avant le vrai bapteme
...et pourquoi ne devrions-nous pas nous soumettre à l'obligation d'encenser un nouveau César.
Cette "simple formalité" pourra nous être très utile quand arrivera l'Antechrist !
[...]


Comment cet incompétent par excellence, juge de ceux qui sont formellement Papes et qui tombe là sous la condamnation de la 78ème propostion du synde de Pistoie par la Constitution Auctorem fidei, PEUT-IL NE PAS ÊTRE, au moins matériellement, HÉRÉTIQUE ?
Suspect


Quant aux prétendues “condamnations” du passage à la mairie avant le passage des futurs époux devant le Curé de la paroisse qui seul donne validement le sacrement et les marie réellement, prétendues “condamnations” dont ce super surexcité plus dur que les durs de dur ne cesse de nous bassiner, voir ce message...

De plus, dans ce message, interminable du nommé Gérard initiant le fil «Le tabac» aussi inintéressant que ridicule dans lequel tout une pléiade d’intervenants viennent écrire plutôt inutilement et perdre leur temps (sauf à défouler leur besoin de polémiquer…), le susnommé s’étend de manière assez fastidieuse contre les fumeurs en général en vilipendant leur très mauvaise (selon lui) habitude et s’essaye à promouvoir (avec juste raison) la nécessité de faire, en plus de la prière, des sacrifices. (Ceux-ci, toutefois, bien sûr, peuvent se faire dans bien des domaines et non pas seulement sur le fait de fumer.)

Pour lui montrer qu’il n’y a pas forcément de mal à fumer, à « 13:44 » (heure française)
Arnaud de corbières lui a écrit:


Saint Pie X fumait.

Hélas ! cela ne va certainement pas le décider
  • ni à mieux considérer St Pie X qu’il ne le faisait jusqu’ici, lui qui lui reprochait déjà dans ce message de prêcher dans le Catéchisme de la Doctrine chrétienne publié en 1912 par son ordre une doctrine hétérodoxe ( !…) opposée à son discours Afflictum proprioribus du 24 novembre 1906 (comme si des contradictions pouvaient apparaître dans la doctrine des documents différents et enseignée par de véritables Papes !…) ;

  • ni à mieux considérer les fumeurs éventuels (dont je ne suis nullement) en raison de ce que c’est un si mauvais Pape à ses yeux que St Pie X qui, pense-t-il, se contredit lui-même autant ( !…) et se permettait de fumer lui-même !…

Pauvre Gérard clown !
Ne serait-il pas un peu (ou prou) lui-même... fumeur de moquette ? Laughing

A propos de son jugement scandaleux contre St Pie X, dans ce nouveau message
il a écrit:


[...]

La faiblesse de l'homme Sarto opposée au même Sarto Pontife romain infaillible dans sa doctrine.

[...]

Comme si celui qui, par son ordre, a fait publier en 1912 le Catéchisme de la Doctrine chrétienne, n'était pas autant Pape que celui qui, le 24 novembre 1906, prononcé le discours Afflictum proprioribus !
Et comme si, de plus, la publication officielle d’un catéchisme n’était pas d’une valeur plus grande qu’un simple discours !...

Gérard reproche, avec juste raison, à Mgr Lefebvre et à toute la FSSPX d’affirmer que le Pape est Pape quand il reste dans la Tradition catholique mais que la même presonne n’est plus Pape quand elle s’y oppose.
Mais lui, il fait exactement de même : Saint Pie X, selon lui, est respectable dans son discours Afflictum proprioribus, et il serait critiquable et à rejeter quand il fait officiellement publier le Catéchisme de la Doctrine chrétienne ! clown No ...

C’est pourquoi sa phrase, au milieu dudit dernier message, « Dites-moi à quoi ça peut bien servir d'envoyer de temps en temps des vollées [sic] de bois vert sur les modernos si nous adoptons par faiblesse leurs propositions que nous avons pris soin de condamner auparavant », ne manque pas de sel ! Laughing Rolling Eyes ...

Enfin,
Le juge des véritables Papes, en particulier de St Pie X, et de toute l'Église (jusqu'à Sa Sainteté Pie XII inclus), a écrit:


[...] Ayant été baptisé dans l'Eglise, mon mariage fait par mandat de la secte de Vatican II était invalide.

[...]

Ici,
JP B a écrit:


[...] dans
ce même message commenté en partie ici,
le fieffé sophiste malhonnête par excellence, qui vient y parler de “l’église conciliaire” opposée à l'Église Catholique (ce qui n'a rien à voir avec notre sujet), a écrit:


[...]

Il faut que JP Bontemps nous explique comment un pape peut affirmer que « la société conjugale » n’est pas produite par le mariage sacrement mais par le mariage civil.

[...]



Ce fieffé sophiste malhonnête à l'extrême et par ailleurs incompétent par excellence, a-t-il une minute réfléchit au fait que, bien que l'on regardât « comme invalides les mariages qui ont été célébrés par des prêtres intrus, à l'époque du schisme qui a éclaté eu France sur la fin du dernier siècle [XVIIIe] », on exceptait « le mariage de ceux qui, durant la persécution , ne pouvaient nullement, ou ne pouvaient sans de graves inconvénients, recourir au vrai curé, ou à tout autre prêtre catholique qui avait été délégué par l'évêque légitime » ; et pourquoi « Cette exception est fondée sur ce que l'Église n'a pas l'intention d'obliger, lorsqu'il est impossible d'observer ses lois, ou lorsqu'on ne peut les observer sans courir de grands dangers », et pourquoi également le « prêtre qui, ayant un titre coloré, émané de celui à qui il appartient de le donner, passe publiquement, par erreur commune, pour être le curé d'une paroisse, peut validement marier les fidèles de cette paroisse » ?
Toutes situations qui ressemblent étrangement à la nôtre !...

[...]



Toutes choses qui montrent que le mariage de Gégé en 1972 était tout à fait valide !…


Dernière édition par JP B le Lun 19 Déc - 10:58, édité 1 fois (Raison : Recherche de l'adresse URL)
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MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyDim 27 Nov - 20:36

JP B a  écrit :

Citation :
En tout cas, pour ma part, je ne crois pas que nous descendions d'une manière générale d'un singe ; mais je crois bien que, vu son intelligence particulièrement défaillante, ce doit être la cas pour Sa Sainteté Gégé Ier ! Laughing ...
En effet, voici ce qu'après ce qui précède, il ose écrire :
Citation :


[...]

Par conséquent le fait de dire :

Citation :
C'est un hypothèse que le corps de l'homme vienne du Singe

du point de vue de la foi, c'est exactement la même chose que de dire :

Citation :
Je crois que le corps de l'homme vient du Singe.

[...]

Exclamation  Exclamation  Exclamation
No  Rolling Eyes ...
[/quote]

Alors mon JP B, il faut nous dire quel imbécile peut oser dire le contraire, c'est à dire quel imbécile peut dire que, du point de vue de la foi, le fait d'accepter l'hypothèse que l'homme descend du singe n'équivaut  pas à dire et à croire que l'homme descend du singe.

En effet tout hypothèse de croyance à une hérésie EST une hérésie.

Si je dis qu'il se peut que la Vierge n'a pas été conçue immaculée ou qu'il se peut qu'elle n'ait pas été vierge, n'est-ce pas la même hérésie que d'affirmer directement la négation de la vérité, c'est à dire affirmer qu'elle n'est pas immaculée ou qu'elle n'est pas vierge.

Alors en effet j'OSE dire que l'hypothèse que le corps de l'homme vient du Singe équivaut EXACTEMENT à affirmer directement (et plus franchement) que le corps de l'homme vient du singe....
Bien évidemment que j'OSE...puisque seul un débile mental peut affirmer le contraire tellement c'est évident !


Maintenant, j'en viens à ton acte de foi en cette matière. Tu nous dis :
Citation :

En tout cas, pour ma part, je ne crois pas que nous descendions d'une manière générale d'un singe

Ah ! bon ! Tu ne crois pas que nous descendions d'une manière générale d'un singe....cela veut-il dire que d'une manière particulière, tu n'as pas de problème de l'admettre ?
Par exemple, ne crois-tu pas que l'on pourrait descendre du singe materialiter, quant au corps comme l'enseigne Pie XII !

C'est BIEN CELA TA FOI ! Ta FOI particulière !

Je m'excuse ce n'est pas la mienne.

Ce que tu dis de moi et de ma supposée descendance simesque, je pourrais encore le croire pour moi et pour tous les hommes si la Bible ne nous en avait rien dit. Mais le problème est beaucoup plus grave pour que nous en restions à la badinerie. En effet, si le corps d'Adam descend du Singe, celui de La Vierge Marie et celui de JESUS-CHRIST AUSSI.

Et cela vois-tu l'ami, JAMAIS, JAMAIS cela ne rentrera dans ma foi....même comme une hypothèse...plutôt mourir !

Merci de bien vouloir le comprendre !
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MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyDim 27 Nov - 21:31

Gérard a écrit:
JP B a écrit :

[...]
Citation :

En tout cas, pour ma part, je ne crois pas que nous descendions d'une manière générale d'un singe

Ah ! bon ! Tu ne crois pas que nous descendions d'une manière générale d'un singe....cela veut-il dire que d'une manière particulière, tu n'as pas de problème de l'admettre ?

[...]
Effectivement ! Laughing Je n'ai pas de problème à admettre que, d'une manière particulière que je vais préciser à nouveau car je l'ai déjà dit ( Laughing ), un homme (en l'occurrence, toi-même ! Laughing et cela, exclusivement, vu l'état de ton cerveau malade... Laughing ) puisse descendre d'un singe ! Laughing ...

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Gérard
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MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyDim 27 Nov - 21:51

Que l'on puisse plaisanter et sur le ton de la plaisanterie et aller très loin, j'ai moi aussi donné dans ce sens. Je ne dis pas que j'ai toujours bien agi. Mais si pour toi, c'est le seul moyen d'éviter de répondre aux sujets graves, je te laisse rire en toi-même.

Pour ma part, le rire allège mes problèmes sans les résoudre !
Pour toi, il semble, au contraire, que le rire, le mépris, les insultes sont seuls capables de résoudre les problèmes qui se présentent à toi.

Je ne sais pas tout sur toi, mais ce que je sais déjà d'une manière certaine, c'est que tu as surtout dans ta vie aggraver les problèmes plus que tu les a résouts.

Sans doute, la thèse à laquelle tu as voué ta vie, fait partie de ce genre de gestion des problèmes:

On a un pape qui n'est pas infaillible et l'on tient absolument à ce que ce soit un successeur de Saint Pierre. Alors on pond un truc pour que cette impossibilité devienne possible.

Alors je pense que pour l'origine du corps de l'homme. Actuellement tu veux le résoudre par le mépris, par la plaisanterie et si tu te décides à argumenter, ce sera pour trouver un nouveau truc ...afin que le corps de l'homme puisse être fait à partir d'une matière préexistante et vivante...puisque le fin du fin, c'est de toujours trouver un nouveau truc pour que ce que tu as décidé de croire soit vrai !
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MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyDim 27 Nov - 22:06

JP B a écrit à mon adresse :

Citation :
Ce fieffé sophiste malhonnête à l'extrême et par ailleurs incompétent par excellence, a-t-il une minute réfléchit au fait que, bien que l'on regardât « comme invalides les mariages qui ont été célébrés par des prêtres intrus, à l'époque du schisme qui a éclaté eu France sur la fin du dernier siècle [XVIIIe] », on exceptait « le mariage de ceux qui, durant la persécution , ne pouvaient nullement, ou ne pouvaient sans de graves inconvénients, recourir au vrai curé, ou à tout autre prêtre catholique qui avait été délégué par l'évêque légitime »

Les vrais catholiques qui ne pouvaient pas recourir aux prêtres intrus se sont mariés devant Dieu légitimement avec les témoins requis, mais ils ne sont pas aller se marier dans la secte.

Et nous, nous avons été dans la secte pour nous marier !

Peut-on alors avoir l'audace et de se comparer à eux qui sont restés toujours fidèles à l'Eglise catholique alors que nous avons été mettre nos bottes dans l'église conciliaire ?
Mais peux-tu regretter une telle compromission et t'en repentir puisque tu es resté dans cette même secte conciliaire jusqu'à y encrotter tes bottes jusqu'au genou !

De toutes manières, on ne peut même pas aborder sérieusement ce problème avec toi parce que d'après toi, il y avait un pape materialiter pape de l'Eglise catholqiue et il y avait un curé materialiter, curé matérialiter d'une paroisse de l'Eglise catholique. Voilà le Droit Canon des thèsards !

Avec des tas d'âneries pareilles, il n'est même plus question de problèmes théologiques, il n'y a que des problèmes d'ordre psychiatriques.
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MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyDim 27 Nov - 22:50


Bon, Gégé, revenons à nos moutons :

  1. Contre la thèse dite de Cassiciacum du R.P. Guérard des Lauriers, comment pouvez-vous soutenir qu'un Paul VI soit véritablement « un successeur de Saint Pierre [avec] sa juridiction sur toute la terre » ?
    (c'est vous-même qui sous-entendez FALLACIEUSEMENT la chose ici (2ème §) pour mieux pouvoir CALOMNIER Mg Guérard des Lauriers !...)




  2. Par ailleurs, sachant que vous soutenez qu’il n’y a plus du tout, depuis belle lurette, d’Église enseignante mais une secte conciliaire, nous vous posons solennellement cette autre question :
    « OÙ EST LA SUCCESSION APOSTOLIQUE PUISQUE VOUS DITES Q’ELLE N’EXISTE ABSOLUMENT PLUS CHEZ LES “CONCILIAIRES”, PAS MÊME EN PUISSANCE ? »

    OÙ EST-ELLE ?


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MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyLun 28 Nov - 0:01

JP B a écrit :
Citation :
Bon, Gégé, revenons à nos moutons :

  1. Contre la thèse dite de Cassiciacum du R.P. Guérard des Lauriers, comment pouvez-vous soutenir qu'un Paul VI soit véritablement « un successeur de Saint Pierre [avec] sa juridiction sur toute la terre » ?
    (c'est vous-même qui sous-entendez FALLACIEUSEMENT la chose ici (2ème §) pour mieux pouvoir CALOMNIER Mg Guérard des Lauriers !...)

Mon cher JP B, tu me poses la question suivante :
comment pouvez-vous soutenir qu'un Paul VI soit véritablement « un successeur de Saint Pierre [avec] sa juridiction sur toute la terre

Pour répondre à ta question, il aurait fallu au minimum que je soutienne que Paul VI est véritablement pape, un successeur de Saint Pierre
[avec] sa juridiction sur toute la terre. Or, je ne soutiens pas cela puisque je considère Paul VI non pas comme pape de l'Eglise catholique mais comme chef de la secte de Vatican II qu'il a fondée.
En effet autre chose est de citer Pastor aeternus qui affirme qu'un pape, vrai successeur de Saint Pierre a juridiction sur toute la terre, cette vérité condamnant pour toujours la thèse et autre chose d'en déduire comme tu l'as fait que tous les papes conciliaires auraient une juridictions sur toute la terre.


JP B me pose cette seconde question :
Citation :

  • Par ailleurs, sachant que vous soutenez qu’il n’y a plus du tout, depuis belle lurette, d’Église enseignante mais une [i]secte conciliaire, nous vous posons solennellement cette autre question :[/size]
    « OÙ EST LA SUCCESSION APOSTOLIQUE PUISQUE VOUS DITES Q’ELLE N’EXISTE ABSOLUMENT PLUS CHEZ LES “CONCILIAIRES”, PAS MÊME EN PUISSANCE ? »

    OÙ EST-ELLE ?



  • Cette deuxième question que tu me poses, se pose autant à moi qu'à toi. Or, tu veux que j'y réponde sans que tu aies à y répondre autrement que par le mépris de la réponse que je donnerais.

    Ce que je sais, c'est que toi, tu assures que la succession apostolique se trouve toujours à Rome actuellement dans ce que je nomme la secte et dans ce que tu nommes toujours Eglise catholique. Or je t'ai donné une citation qui assure que l'apostolicité ne peut demeurer dans une succession apostolique qui ne transmettrait pas la doctrine des Apôtres.

    Pourquoi n'as-tu tenu pour RIEN cette réponse dogmatique ?
    Me basant sur celle-ci, j'affirme qu'il n'y a pas de succession apostolique dans l'église qui sévit actuellement à Rome. Et par là-même j'affirme que la succession apostolique n'est pas là où tu crois qu'elle est. Tu crois en effet à une fausse succession apostolique puisque tu reconnais toi-même que cette succession apostolique n'enseigne pas la doctrine des Apôtres et des successeurs de Saint Pierre.
    Tu ne fais que de persister dans cette erreur de soutenir que la succession apostolique peut demeurer sans la doctrine des Apôtres et porteurs d'une doctrine hérétique et syncrétique.

    Maintenant je n'ai aucune honte à dire que je ne connais aucun évêque de l'Eglise catholique. Cependant cette succession apostolique n'est qu'un élément de l'apostolicité et donc si comme l'affirme le document d'autorité que j'ai avancé, la succession apostolique ne peut exister sans la doctrine des Apôtres, cette vérité n'est pas réversible. En effet, je ne vois pas comment la doctrine des Apôtres s'évanouirait si il n'y avait plus de succession apostolique ou plus de pape pour un temps de l'Eglise.

    Les marques essentielles de l'Eglise c'est :
    L'unité
    La Sainteté
    La catholicité
    L'Apostolicité.

    Nous devons croire que l'Eglise est apostolique parce qu'elle a toujours enseigné par sa succession apostolique la doctrine des Apôtres. Le fait qu'elle n'a pas de succession apostolique aujourd'hui ne fait pas d'elle une église qui n'est pas apostolique, qui n'a pas enseigné ou qui ne continue pas d'enseigner la doctrine des Apôtres. Dans le Droit Canon, il est précisé que le pape comme tout un chacun des Apôtres est une personne morale qui demeure quand le siège est vacant.

    Pourquoi tu ne t'es jamais opposé à cet argument qui va contre toute ta démarche ?

    A quoi te sert-il de remplir des pages et des pages jusqu'à en souler les plus intellectuels, si tu fais abstraction des problèmes les plus dévastateurs de tes combinaisons ?



    Tu laisses croire que l'Apostolicité demeure dans l'église conciliaire parce que seule elle aurait ENCORE la succession apostolique. Or, d'après les documents d'autorité que je t'ai fourni et que tu n'as traité que par le mépris, la succession apostolique ne peut demeurer sans la doctrine des Apôtres. Contre cette affirmation de foi, il n'y a que la thèse du Dominicain pour affirmer qu'un pape enseignant une fausse doctrine reste un successeur de Pierre.
    L'Apostolicité étant la seule flêche à ton arc, tu la perds en soutenant qu'elle est assurée par une succession apostolique qui n'est là que pour propager les hérésies de Vatican II.

    Pour les autres prérogatives de votre église à savoir L'unité, La Sainteté, La catholicité, tout le traditionalisme reconnaît lui-même que leur église en est dépourvue !
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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyLun 28 Nov - 4:01

    Le fieffé menteur insinuant a écrit:

    JP B a écrit :

    Citation :
    Bon, Gégé, revenons à nos moutons :

    1. Contre la thèse dite de Cassiciacum du R.P. Guérard des Lauriers, comment pouvez-vous soutenir qu'un Paul VI soit véritablement « un successeur de Saint Pierre [avec] sa juridiction sur toute la terre » ?
      (c'est vous-même qui sous-entendez FALLACIEUSEMENT la chose ici (2ème §) pour mieux pouvoir CALOMNIER Mg Guérard des Lauriers !...)

    Mon cher JP B, tu me poses la question suivante :
    comment pouvez-vous soutenir qu'un Paul VI soit véritablement « un successeur de Saint Pierre [avec] sa juridiction sur toute la terre
    [fermez les guillemets, point d'interrogation !...]

    Pour répondre à ta question, il aurait fallu au minimum que je soutienne que Paul VI est véritablement pape, un successeur de Saint Pierre
    [avec] sa juridiction sur toute la terre. Or, je ne soutiens pas cela puisque je considère Paul VI non pas comme pape de l'Eglise catholique mais comme chef de la secte de Vatican II qu'il a fondée.
    En effet autre chose est de citer Pastor aeternus qui affirme qu'un pape, vrai successeur de Saint Pierre a juridiction sur toute la terre, cette vérité condamnant pour toujours la thèse et autre chose d'en déduire comme tu l'as fait que tous les papes conciliaires auraient une juridictions sur toute la terre.


    [...]

    Le R.P. Guérard des Lauriers était accusé (2ème §) « [d'ôter][i] à un successeur de Saint Pierre [en l'occurrence Paul VI] sa juridiction sur toute la terre [et ainsi de tomber] sous la condamnation de Pie IX dans Pastor aeternus qui déclare anathèmes de tels hommes ».
    Si donc ce fieffé menteur insinuant qui l'accusait ainsi lui reproche « [d'ôter] à un successeur de Saint Pierre sa juridiction sur toute la terre », c'est que ledit fieffé menteur insinuant considère Paul VI comme « un successeur de Saint Pierre [avec] juridiction sur toute la terre » car, pour le R.P. Guérard des Lauriers, le prétendu Paul VI n'était pas, du moins pas formellement, « un successeur de Saint Pierre » et, par conséquent, pour le R.P. Guérard des Lauriers, le prétendu Paul VI n'avait pas « juridiction sur toute la terre ».
    En conséquence, il faut être logique (et non pas menteur insinuant) : pour accuser le R.P. Guérard des Lauriers « [d'ôter] à un successeur de Saint Pierre [en l'occurrence Paul VI] sa juridiction sur toute la terre » qui ne tient nullement que ledit Paul VI était (formellement) « un successeur de Saint Pierre », il faut que ce soit l'accusateur, en l'occurrence le fieffé menteur insinuant, qui tienne cette position !
    D'où la légitimité de notre question :
    1. Contre la thèse dite de Cassiciacum du R.P. Guérard des Lauriers, comment pouvez-vous soutenir qu'un Paul VI soit véritablement « un successeur de Saint Pierre [avec] sa juridiction sur toute la terre » ?
      (c'est vous-même qui sous-entendez FALLACIEUSEMENT la chose ici (2ème §) pour mieux pouvoir CALOMNIER Mg Guérard des Lauriers !...)

    Il faut à présent remarquer, avant de conclure sur cette question, les quatre choses suivantes :

    1. En posant cette question, nous ne soutenons aucunement que Gérard penserait lui-même que Paul VI fût véritablement « un successeur de Saint Pierre [avec] sa juridiction sur toute la terre » puisque nous disons bien que c'est ce qu'il sous-entend FALLACIEUSEMENT : si cela est fallacieux, c'est que c'est faux !...

    2. Nous voulions, en posant cette question, non pas accuser Gérard de penser lui-même que Paul VI fût véritablement « un successeur de Saint Pierre [avec] sa juridiction sur toute la terre », mais montrer l'inanité de son accusation à ce propos contre Mgr Guérard des Lauriers : nous l'avons précisé en écrivant « pour mieux pouvoir CALOMNIER Mg Guérard des Lauriers ! »...

    3. Le fieffé menteur insinuant tente là de déplacer le problème pour ne pas reconnaître qu'il cherchait à CALOMNIER Mg Guérard des Lauriers !...

    4. Se défilant ainsi (au lieu de préciser où, quand, et comment, Mg Guérard des Lauriers aurait prétendu que Paul VI fût véritablement, formaliter, « un successeur de Saint Pierre [avec] sa juridiction sur toute la terre ») ce fieffé menteur insinuant reconnaît implicitement que Mg Guérard des Lauriers n'a jamais prétendu une telle ânerie.

    En conséquence de tout cela, Gérard est bel et bien un fieffé menteur insinuant, c'est-à-dire un CALOMNIATEUR et, qui plus est, un CALOMNIATEUR DE PRÊTRE !...



    Ce même fieffé menteur insinuant a écrit:

    [...]

    JP B me pose cette seconde question :

    Citation :
    1. [...]

    2. Par ailleurs, sachant que vous soutenez qu’il n’y a plus du tout, depuis belle lurette, d’Église enseignante mais une secte conciliaire, nous vous posons solennellement cette autre question :
      « OÙ EST LA SUCCESSION APOSTOLIQUE PUISQUE VOUS DITES Q’ELLE N’EXISTE ABSOLUMENT PLUS CHEZ LES “CONCILIAIRES”, PAS MÊME EN PUISSANCE ? »

      OÙ EST-ELLE ?



    Cette deuxième question que tu me poses, se pose autant à moi qu'à toi. Or, tu veux que j'y réponde sans que tu aies à y répondre autrement que par le mépris de la réponse que je donnerais.

    Ce que je sais, c'est que toi, tu assures que la succession apostolique se trouve toujours à Rome actuellement dans ce que je nomme la secte [...]


    Là encore, Gérard se révèle un fieffé menteur car

    1. il fait obstinément abstraction de la distinction universellement reconnue par les théologiens entre succession apostolique formelle et succession apostolique matérielle, dont nous lui avons donné maintes et maintes fois le lien (...) ;

    2. par l'exposition de cette distinction, nous avons parfaitement répondu, contrairement à ce qu'il argue là, à ladite question ;

    3. il ignore volontairement ladite exposition que nous avons ainsi faite comme il ignore volontairement le fait qu'elle réponde, pour notre part, à la question ;

    4. ladite distinction, qu'il ignore ainsi volontairement comme si nous n'en avions rien dit, contredit son affirmation selon laquelle nous assurerions, formellement s'entend comme il le laisse accroire, « que la succession apostolique se trouve toujours à Rome actuellement dans ce [qu'il] nomme la secte », ce qui fait que c'est un fieffé menteur insinuant, c'est-à-dire un CALOMNIATEUR !...

    A partir de là, tout le reste de son message s'effondre car bâti sur cette abstraction obstinée de la distinction reconnue universellement par les théologiens !...

    Notons néanmoins encore quelques points :

    1. L'amalgame qu'il fait entre l'indéfectibilité de l'Église (plus précisément quant à sa sainte doctrine venant des Apôtres eux-mêmes) et son Apostolicité qui consiste en la succession ininterrompue de Pasteurs légitimes depuis ces mêmes Apôtres.
      Certes, la légitimité des Pasteurs se manifeste par leur fidélité à la doctrine des Apôtres, mais ce n'est pas là l'Apostolicité proprement dite : ce n'en est que la condition.
      Or, en supprimant pour TOUS les Pasteurs actuels la fidélité à la doctrine des Apôtres, Gégé Ier qui les juge là comme s'il avait l'Autorité dans l'Église (usurpant, ce faisant, ladite Autorité...) et en les décrétant (dans les mêmes conditions d'usurpation de l'Autorité...) hors de l'Église, rompt l'Apostolicité et ce faisant, qu'il le veuille ou non, il fait ainsi mourir implicitement l'Église !
      Sa position est donc HÉRÉTIQUE !...


    2. En faisant allusion au Droit canonique, il prend son cas pour une généralité et s'imagine que nous ferions la confusion entre la personne physique du Pape qui doit posséder la forme du pontificat donnée par Dieu ainsi que St Robert BELLARMIN, Docteur de l'Église, l'expose et qui peut être défaillante, et la personne morale de la Papauté ! Laughing...

    3. Ce menteur insinuant parle de « documents d'autorité [qu'il nous aurait] fourni [sic] et que [nous n'aurions] traité [sic] que par le mépris ».
      Nous n'avons souvenir que de textes hors propos qui ne changent rien, auxquels il nous a paru, en conséquence, inutile de répondre et qui n'ont été apportés par cet ergoteur incontinent que pour noyer le poisson afin de ne pas répondre à la légitime question que nous ne cessons de lui poser, et d'une citation de Pastor Æternus à laquelle nous avons parfaitement répondu ici et surtout  ! Laughing...

    4. Nous ne savons pas si « tout le traditionalisme reconnaît lui-même que leur église est dépourvue [des] autres prérogatives [...] savoir L'unité, La Sainteté, La catholicité [sic] » mais, contrairement à ce que veut faire accroire ce menteur insinuant, notre position, en déclarant Paul VI et ses successeurs vaticandeux « non-Papes formaliter », préserve, précisément, en plus de l'Apostolicité que ne sait assurer Gégé, L'unité, La Sainteté et la Catholicité de l'Église fondée Par Jésus-Christ sur les Apôtres : puisque Paul VI et ses successeurs vaticandeux ne sont pas formellement Papes, ce qu'ils disent et font ne vient pas d'Elle mais vient des personnes privées, simples quidam néanmoins élus pour devenir Papes, et n'a donc aucune valeur pour ce qui est du Droit divin.

    Cela dit, la première question étant résolue comme nous l'avons vu plus haut par la reconnaissance implicite de Gégé des faits suivants :
    1. Mg Guérard des Lauriers n'a jamais prétendu que Paul VI fût véritablement, formaliter, « un successeur de Saint Pierre [avec] sa juridiction sur toute la terre » puisque Gégé n'a jamais dit où, quand et comment Mg Guérard des Lauriers aurait dit cela ;

    2. Gégé ne cherchait qu'à le calomnier ;

    Il reste la seconde question qui, comme nous venons de le voir, ne saurait être résolue !

    Nous continuons donc à la poser :

    Sachant que vous soutenez qu’il n’y a plus du tout, depuis belle lurette, d’Église enseignante mais une secte conciliaire, nous vous posons solennellement cette autre question :

    « OÙ EST LA SUCCESSION APOSTOLIQUE PUISQUE VOUS DITES Q’ELLE N’EXISTE ABSOLUMENT PLUS, PAS MÊME EN PUISSANCE, CHEZ LES “CONCILIAIRES ? »

    OÙ EST-ELLE ?

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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyLun 28 Nov - 4:28

    Gérard,

    Votre mauvaise foi, amplement démontrée dans le message ci-dessus, fait que je supprimerai dorénavant purement et simplement tout nouveau post de votre part, sans même chercher à le lire !
    Cela répondra fort justement à vos propos de “merde” (sic) exposés ici...

    A bon entendeur, salut !...

    Le modérateur
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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyLun 28 Nov - 9:20


    Supprimé par le modérateur.
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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyMar 29 Nov - 14:58

    Après avoir, hier, supprimé le message ci-dessus de Gérard, nous attirons l’attention sur son attitude diamétralement opposée, par opposition de contradiction et non par apparence de contradiction, dans ce qu’il dit de Sa Sainteté le Pape Pie XII à propos de son « Discours aux participants du congrès de l’Union catholique italienne des sages-femmes » du 29 octobre 1951 (attitude que nous avons succinctement analysée plus haut dans ce message puis dans celui-ci) et de son Encyclique Humani generis (dont nous avons parlé ici) et même de St Pie X en personne ( !…) à propos du Catéchisme de la Doctrine chrétienne publié en 1912 par son ordre (que le juge des véritables Papes – formaliter – ose opposer, comme nous l’avons dénoncé , au discours Afflictum proprioribus du 24 novembre 1906 du même saint Pape !…) – problèmes du discours de Pie XII du 29 octobre 1951 et du Catéchisme de la Doctrine chrétienne publié en 1912 par ordre de St Pie X sur lesquels ledit juge se garde bien de revenir – attitude de Gérard diamétralement opposée, donc, à ce texte du même St Pie X :
    Citation :


    Quand on parle du Vicaire de Jésus-Christ, ce n’est pas le lieu d’examiner, mais d’obéir. Il ne faut pas mesurer l’étendue de l’ordre donné afin de restreindre l’obéissance qu’on lui accorde ; il ne faut pas chicaner sur la plus claire parole du Pape pour en travestir le sens ; il ne faut pas interpréter la volonté du Pape selon ses préjugés en détruisant la substance évidente ; il ne faut pas opposer des droits au droit qu’a le Pape d’enseigner et de commander ; il ne faut pas peser les jugements, discuter les ordres, si l’on ne veut pas faire une injure directe à Jésus-Christ Lui-même… La société est malade ; toutes les parties ici-bas de son corps sont touchée, les sources de la vie sont atteintes. L’unique refuge, l’unique remède, c’est le Pape.

    Cité en exergue au début du « POUR QU’IL RÈGNE » (page 5-6 de l’édition C.L.C. couverture rouge).

    Ici est reproduit ce que
    St Pie X a écrit:

    Quand on aime le Pape, on ne discute pas au sujet des mesures ou des ordres qu’il donne ; on ne recherche pas jusqu’où doit aller l’obéissance, et quelles sont les choses dans lesquelles on doit obéir.
    Quand on aime le Pape, on n’objecte pas qu’il n’a pas parlé assez clairement, comme s’il était obligé de répéter à l’oreille de chacun ses volontés clairement exprimées, tant de fois, non seulement de vive voix, mais encore par des lettres et d’autres documents publics ; on ne met pas en doute ses ordres, sous le prétexte, si facile pour celui qui ne veut pas obéir, que ce n’est pas le Pape qui commande, mais ceux qui l’entourent. On ne limite pas le champ où son autorité peut et doit s’exercer. On ne préfère pas à l’autorité du Pape celle d’autres personnes, si doctes soient-elles, qui ne sont pas du même avis que le Pape : car, si elles ont la science, elles n’ont pas la sainteté, parce que celui qui est saint ne peut être en dissentiment avec le Pape.


    Comme quoi l’attitude de Gégé à l’égard des véritables Papes (formaliter) n’est absolument pas celle d’un Catholique !…

    Cela se passe d’autre commentaire !...

    Voir également http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-saint-pie-x-sur-l-obeissance-au-pape-70043494.html
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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyVen 2 Déc - 12:17

    Après que nous ayons, dans ce message, donné le lien de celui-ci (édité dans le fil « La fourberie .... » ! No...) dans lequel le juge des véritables Papes (formaliter) estime le Cardinal Pie trop libéral à son goût que nous redonnons là, Gége Ier a posté celui-là qui a été modifié.

    Or, dans ce dernier, qui n'a malheureusement pas été reproduit sur le forum « Te Deum » par ce super surexcité plus dur que les durs de dur (peut-être craignait-il de se faire tancer avec juste raison par les autres intervenants pour cette horreur dont nous allons parler...), il osait écrire préférer le F... carbonaro (M...) Napoléon III au Cardinal Pie !
    Cela, sous le prétexte absurde et calomnieux selon lequel ce serait à cause de la pusalinimité du Cardinal (qui reprochait, dans ce cas précis, à l'Empereur de ne pas vouloir faire régner Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec, bien sûr, toute la diplomatie requise en l'occurrence ; diplomatie évidemment ignorée dudit super surexcité plus dur que les durs de dur) que l'Empereur n'aurait pas accéder aux desiderata du brillant et vertueux Cardinal... No

    Pauvre Gégé ! clown Ses excès le transforment réellement en ennemi du Christ Rolling Eyes...
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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyMar 6 Déc - 0:26

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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyDim 11 Déc - 1:00

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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyVen 16 Déc - 20:33

    Alors, Gégé, après que tu aies écrit
    • ceci : « Merci JCMD et les tradis de nous apportez des textes si éclairant pour ENFIN nous faire comprendre les vraies causes de la Révolution. Heureusement que vous être là pour que l'on comprenne quelque chose ! » sur un ton des plus ironiques ;
      et
    • cela
      Citation :

      Notre pauvre ami, JCMD, malgré son sedevacantisme qu'il veut détérminé, ne peut pas s'empêcher de s'agglutiner à la Frate et à ses sites en nous proposant de lire les blas blas absurdes que j'ai mis en cause dans mon dernier post.

      [...]

      Au juste l'Abbé La Fritte
       [sic], il ne serait pas belge pour raconter des histoires si idiotes ?

      [...]

      Et puisque cet Abbé, au nom évocateur, a eu la très bonne idée de choisir une citation si profondément causale de la Révolution, il était bien inutile de raconter tout un tas de sornettes qui vous ont plu, non pas par ce qu'elles exprimaient (puisque vous n'y avez porté aucune attention) mais parce que vous avez cru qu'elles correspondaient à une très haute classification que vous avez fait correspondre à la Théologie de Saint Thomas.

      [...]

      Il est bien évident que chacune des 4 causes avancées par l'Abbé Lafitte au-delà que chacune d'elle est absurde, sont toutes 4 des causes qui existent, comme je l'ai affirmé, depuis Adam.
      [...]

      [...] j'ai l'impression parfois que dans le monde tradi, plus c'est idiot, plus c'est pétri de bêtise
       [sic], plus on vise à côté des vrais problèmes, plus on prend des cacas de mouche pour des bombes atomiques chez les soi-disant ennemis que l'on prétend combattre.... et mieux cela vaut.
      Il suffit, de s'enfler de beaux raisonnements aux couleurs de haute science, de haute théologie ou philosophie pour se donner quelque crédit !

      N'est-ce pas JP B ?

    Que penses-tu de cette étude maintenant qu’elle est quasi terminée, notamment de ce message et de celui-ci ?
    T’en moques-tu toujours ?
    Sont-ce toujours des « blas blas absurdes » ?
    Des histoires de Belge « si idiotes » ?
    « Tout un tas de sornettes qui [nous] ont plu, non pas par ce qu'elles exprimaient (…) mais parce que [nous avons] cru qu'elles correspondaient à une très haute classification que [nous avons] fait correspondre [non] à la Théologie [mais à la philosophie] de Saint Thomas » ?
    Penses-tu toujours que « chacune des 4 causes avancées par l'Abbé Lafitte […] est absurde » ?
    Est-ce toujours, à tes yeux, « pétri de bêtises » ?
    Est-ce toujours « à côté des vrais problèmes » ? (Ne serait-ce pas plutôt la considération théorique et inutile du fait réel qui fait que tout cela existe « depuis Adam » qui serait « à côté des vrais problèmes » ? Laughing…)
    Étudier tout cela, est-ce toujours, à tes yeux, « [prendre] des cacas de mouche pour des bombes atomiques chez les soi-disant ennemis que l'on prétend combattre » ?
    Est-ce toujours « s'enfler de beaux raisonnements aux couleurs de haute science, de haute théologie ou philosophie pour se donner quelque crédit ! » ?

    Mais dis-nous, espèce de sauvage destructeur, que fais-tu de bon, toi, pour les communautés catholiques que nous représentons sur ces différents fora, à part t’amuser à dénigrer quasi tout le monde et presque tous les véritables Papes (formaliter) ?
    En un mot, que fais-tu de constructif ?

    Cela finit par devenir suspect Suspect… Rudement suspect !
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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyVen 16 Déc - 22:50

    Et quand donc Gégé répondra à cette question cruciale qu'il devrait bien se poser et que nous vous avons déjà posée maintes et maintes fois sans obtenir de réponse autre que celles de perpétuels défilements car il refuse manifestement de se la poser (elle contredit par trop sa position non-catholique qu'il serait obligé de reconsidérer et de modifier en conséquence parce qu’elle fait fi de l’Apostolicité de l’Église !…), savoir :

    Sachant, Gérard, que vous soutenez qu’il n’y a plus, depuis belle lurette, d’Église enseignante mais une secte conciliaire, nous vous demandons solennellement UNE FOIS DE PLUS :
    « Où est la succession apostolique puisque vous dites qu’elle n’existe absolument plus chez les “conciliaires”, PAS MÊME EN PUISSANCE ? »

    Hein, OÙ EST-ELLE ?

    lol!

    Il faut répondre, positivement (non par d’autres questions ou/et des messages de dérobade selon cette détestable habitude qui consiste à dire « elle n’est pas là ou/ni pas ici »... Mais on peut légitimement distinguer, conformément à ce qu'en disent les théologiens qualifiés, entre la succession apostolique seulement matérielle et la succession apostolique formelle...).
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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptySam 17 Déc - 23:19

    Gérard est un menteur :
    il a écrit:

    [...]

    La thèse, [...] c'est :
    Citation :
    "est optionnelle la légitimité ou la forme de la succession apostolique..."

    [...]



    Il n'a jamais, nulle part, été écrit cela
     !
    Shocked...

    Gérard est un menteur car il cherche, par le moyen du mensonge, à se défiler pour ne pas répondre à la question cruciale de notre message précédent, à laquelle il ne sait pas répondre (et pour cause) ! clown...
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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyMer 21 Déc - 20:21

    Certainement pas chez les modernistes. La succession apostolique ne peut pas être "par défaut" chez ceux qui, par l'habit et le lieu d'habitation (indument occupé) semblent les plus à même en apparence d'assurer la succession apostolique. La plupart des gus du vatican ont autant le pouvoir d'ordre que mon voisin ou mon cousin.
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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyMer 21 Déc - 23:27

    leod, alias Edouard-Marie Laugier, alias gardian, alias joseph-olivier-guinand, a écrit:

    Certainement pas chez les modernistes. [...]

    Vous ne répondez pas positivement, joseph-olivier-guinand !
    Ce que vous dites n'explique pas « Où est la succession apostolique puisque vous dites qu’elle n’existe absolument plus chez les “conciliaires”, PAS MÊME EN PUISSANCE » !...

    Il faut répondre, positivement (non par d’autres questions ou/et des messages de dérobade selon cette détestable habitude qui consiste à dire « elle n’est pas là ou/ni pas ici »... Mais on peut légitimement distinguer, conformément à ce qu'en disent les théologiens qualifiés, entre la succession apostolique seulement matérielle et la succession apostolique formelle...).

    Joseph-olivier-guinand alias gardian, alias Edouard-Marie Laugier, alias leod, etc., a écrit cette phrase incompréhensive : « La succession apostolique ne peut pas être "par défaut" chez ceux qui, par l'habit et le lieu d'habitation (indument [sic] occupé) semblent les plus à même en apparence d'assurer la succession apostolique. » Exclamation Question Question Question clown
    Qui a parlé de succession apostolique « “par défaut” » ?
    C'est là une notion propre à un gardien de bœufs !...
    Nous n'avons parlé que de succession apostolique formelle (seule véritable) et de succession apostolique matérielle, laquelle n'est pas une succession apostolique « “par défaut” » !

    gardian, alias leod, a écrit:

    [...] La plupart des gus du vatican ont autant le pouvoir d'ordre que mon voisin ou mon cousin.

    Outre le fait que nous ne savons pas si son voisin ou/et son cousin n’ont pas reçu le sacrement de l’Ordre et ne sont pas Prêtres (ce qui fait que sa phrase ne signifie pas grand chose hormis son caractère ridicule !...) Monsieur Laugier, prétendument gardien de bœufs, heu ! gardian, confond la succession apostolique (qui relève du pouvoir de Juridiction) avec le pouvoir d’Ordre ! clown ...

    Mais puisqu’il veut s’inviter dans le débat du grave problème théologique qui, nécessairement, se pose depuis la défection formelle de l’Autorité (selon le pouvoir de Juridiction, formaliter, donc) depuis le conciliabule vaticandeux, nous lui demandons solennellement UNE FOIS DE PLUS :
    « Où est la succession apostolique puisque vous dites qu’elle n’existe absolument plus chez les “conciliaires”, PAS MÊME EN PUISSANCE ? »

    Hein, OÙ EST-ELLE ?

    lol!
    RAPPEL :
    Il faut répondre, positivement (non par d’autres questions ou/et des messages de dérobade selon cette détestable habitude qui consiste à dire « elle n’est pas là ou/ni pas ici »... Mais on peut légitimement distinguer, conformément à ce qu'en disent les théologiens qualifiés, entre la succession apostolique seulement matérielle et la succession apostolique formelle...).
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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyDim 15 Jan - 17:50

    Pauvre Gérard clown ! Laughing...
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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyLun 16 Jan - 15:51

    JP B a écrit:
    Pauvre Gérard clown ! Laughing...
    Il ne comprend pas que Gabrielle (pas plus que nous-même, d'ailleurs, puisque nous affirmons qu'il n'y a pas formellement une « Eglise conciliaire » même s'il en existe une matériellement, c'est-à-dire de fait mais non juridiquement) Gabrielle, donc, n' a jamais cru, n'a jamais dit ou écrit que « l'Eglise conciliaire aurait pu être encore l'Eglise catholique de 1964-65 jusqu'aux années 1980 » comme ce pauvre décidément Gérard fort obtus, l'écrit ici !
    Elle est obligée, , de le contredire mais gageons qu'il ne va pas comprendre pourquoi ni ce qu'elle veut dire Laughing...
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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyMar 17 Jan - 14:05


    Délicatesse habituelle
    , hélas !, , envers une grande malade Exclamation No
    Mais il ne comprendra même pas en quoi il s'est montré, une fois de plus, un triste goujat clown Rolling Eyes...

    Au fait, oxygène ne s'écrit pas “oxigène” ! clown Rolling Eyes lol! Laughing...
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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyMer 18 Jan - 15:00

    Certain borné de la comprenette, qui se mêle toutefois de théologie et ne comprend pas la distinction entre la matière et la forme, la puissance et l’acte, nous reproche de refuser la pleine juridiction et la pleine autorité aux élus des conclaves depuis la mort de Sa Sainteté le Pape Pie XII en raison des erreurs voire hérésies que ses successeurs proclament officiellement.

    Sans doute Gérard, puisqu’il s’agit de lui ici, se contente-t-il de prendre le matin son café à l’aide d’une motte de glaise brute acquise chez un potier au lieu d’un véritable bol en terre cuite !
    Cette motte de glaise, dont ledit potier avait l’intention d’en faire un bol et qui avait été déposée sur son tour par son apprenti, était bien la matière du futur bol, et sans doute, comme pour les élus de conclave vaticandeux dont Gérard voudrait que nous les acceptions comme véritablement Papes sous prétexte que nous reconnaissons qu’ils ont bien été élus (jusqu’à preuve du contraire…), cette motte de glaise, bol materialiter dont il voudrait sans doute qu’il nous suffise pour prendre notre café matinal, tout comme pour ce qui est du « “pape” materialiter » dont nous devrions, selon lui, accepter l’autorité, ce bol materialiter, donc, qui n’est qu’une motte de glaise informe, lui suffit-elle pour boire son café ! Laughing


    Dernière édition par JP B le Dim 22 Jan - 13:40, édité 1 fois (Raison : Précisions dans le dernier §.)
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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyDim 22 Jan - 14:22

    En réponse à notre message ci-dessus (que nous venons de modifier dans son dernier §), Gérard a entamer dans un fil situé à un autre endroit du forum, fil aujourd’hui supprimer par les soins de l’Admin. que nous remercions ici publiquement, une série d’attaques avant-hier soir, vendredi 20 janvier 2012, et hier matin, parfois en termes extrêmement grossiers, attaques d’ordre exclusivement personnel concernant des affaires strictement privées. (Tout lecteur impartial appréciera la chose !…)
    Nous n’avions pas manqué de lui répondre et ceux d’entre vous qui ont eu le temps de lire ces réponses ont pu juger et de leur contenu et de leur mesure.

    C’est pour reproduire, de mémoire, l’une de ces réponses que nous écrivons le présent message.

    Voici, substantiellement du moins, ce qu’elle contenait :
    Citation :

    Voyons, Gérard, il s’agit ici, non de problèmes personnels, mais d’une question de Foi.
    Or la Foi nous impose de croire notre Mère l’Église, Une, Sainte, Catholique et Apostolique.

    Laissez-nous, s’il vous plaît, nous expliquer :

    • En affirmant que ceux qui sont actuellement assis depuis le conciliabule vaticandeux sur le Siège du Bienheureux Pierre, ne sont pas formellement Papes (vous savez pourquoi, il n’est pas utile de nous étendre la-dessus, mais vous avez ici toute la démonstration), nous sauvegardons, dans notre position, l’Unité, la Sainteté et la Catholicité de notre Mère l’Église qui ne saurait avoir pour Vicaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ des gens qui enseignent officiellement l’erreur.

    • Cependant, il ne suffit pas de sauvegarder l’Unité, la Sainteté et la Catholicité de notre Mère l’Église : il faut aussi sauvegarder son Apostolicité en lui assurant, en l’absence de véritables Papes, des électeurs du Pape avec la possibilité d’en élire un nouveau qui le sera, quand Dieu voudra, réellement Pape.
      Vous nous direz sans doute qu’il n’y a plus beaucoup d’électeurs du Pape dignes du nom d’électeur.
      Soit !
      Mais TOUS sont-ils absolument (formellement et matériellement) « hors de l’Église » pour fait de manque de Foi catholique ?

      Nous pensons que cela est impossible car, alors, l’Église enseignante aurait totalement disparu, en un mot, l’Église serait morte !
      Et si Dieu Lui-même venait pour la ressusciter, en désignant, par un moyen ou par un autre, un nouveau vrai Pape, ce ne serait plus celle qui vient des Apôtres par une succession ininterrompue de Pasteurs, ce serait une seconde Église et tant l’Unité que l’Apostolicité serait rompue !…

      Il est donc très important que, non seulement l’Unité, la Sainteté et la Catholicité de notre Mère l’Église soit sauves, mais que son Apostolicité soit conservée.


    Or, sachant, Gérard, que vous soutenez qu’il n’y a plus, depuis belle lurette, d’Église enseignante mais une secte conciliaire, nous vous demandons solennellement UNE FOIS DE PLUS :
    « Où est la succession apostolique puisque vous dites qu’elle n’existe absolument plus chez les “conciliaires”, PAS MÊME EN PUISSANCE ? »

    Hein, OÙ EST-ELLE ?

    lol!

    Il faut répondre, positivement (non par d’autres questions ou/et des messages de dérobade selon cette détestable habitude qui consiste à dire « elle n’est pas là ou/ni pas ici »... Mais on peut légitimement distinguer, conformément à ce qu’en disent
    les théologiens qualifiés dont un saint Docteur de l’Église, entre la succession apostolique seulement matérielle et la succession apostolique formelle...).


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    MessageSujet: Re: Gérard est dans l'hérésie   Gérard est dans l'hérésie EmptyVen 24 Fév - 23:07

    Dans ce nouveau message,
    l'exalté intransigeant, plus dur que les durs de dur, a écrit:

    gabrielle a écrit:
    L'ennemi Ratzingher est en face et pendant ce temps, on perd du temps sur un mot, comme si la majorité des membres de Te Deum niait le Credo, tout cela est insensé.

    Si l'ennemi, c'est seulement Ratzinger et non pas l'église conciliaire, alors l'ami commun peut être MONSEIGNEUR LEFEBVRE qui a ordonné diacre légitimement dans l'Eglise catholique l'Abbé Zins et qui a été notre petit évêque bien catholique, sauveur du sacerdoce et de la Tradition pendant des dizaines d'années après le Concile ?.

    Est-ce que l'on perdrait son temps aussi de résoudre ce problème de fond ?


    Si tous les Évêques qui existaient sous Sa Sainteté le Pape Pie XII, comme Mgr Lefèbvre en l'occurrence, sont devenus des ennemis comme l'est manifestement “Ratzingher” (qui ne peut pas être, en l'état, formellement Pape), il n’y a plus, depuis belle lurette, d’Église enseignante !
    Et alors, la question se pose, à laquelle ce super surexcité n'a jamais répondu :
    « Où est, aujourd'hui, la succession apostolique indispensable pour rendre compte de la Note d'Apostolicité de la Sainte, Une et Catholique Église
     * ? »
    Hein, OÙ EST-ELLE ?


    Il faut répondre à cette question, positivement (non par d’autres questions ou/et des messages de dérobade selon cette détestable habitude qui consiste à dire « elle n’est pas là ou/ni pas ici »... Mais on peut légitimement distinguer, conformément à ce qu’en disent les théologiens qualifiés dont un saint Docteur de l’Église, entre la succession apostolique seulement matérielle et la succession apostolique formelle...).

    * : Pour ce qui est de l'Unité, de la Sainteté et de la Catholicité de l'Église, celles-ci sont sauvegardée lorsqu'on affirme que ceux qui sont actuellement assis, depuis le conciliabule vaticandeux, sur le Siège du Bienheureux Pierre, ne sont pas formellement Papes. Mais reste absolument à résoudre la question de l'Apostolicité qui ne peut être assurée par de simples quidams, charretiers dans leur langage, schismatiques pour se permettre de juger tous les véritables Papes et hérétiques pour proclamer implicitement la disparition complète de l'Église enseignante.
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