Tradition Catholique (Sede Vacante)
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 Evangile selon Saint Matthieu , chap 23 ; verset 23 - 24

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MessageSujet: Evangile selon Saint Matthieu , chap 23 ; verset 23 - 24   Evangile selon Saint Matthieu , chap 23 ; verset 23 - 24 EmptyVen 13 Déc - 15:37

Evangile selon Saint Matthieu , chap 23 ; verset 23 - 24

Citation :
Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous payez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin, et que vous négligez les points les plus graves de la Loi : la justice, la miséricorde et la foi ! Il fallait pratiquer ceci sans omettre cela.
Conducteurs aveugles, qui filtrez le moustique, et avalez le chameau !

http://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89vangile_selon_Saint_Matthieu_-_Crampon#Chapitre_23
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MessageSujet: Re: Evangile selon Saint Matthieu , chap 23 ; verset 23 - 24   Evangile selon Saint Matthieu , chap 23 ; verset 23 - 24 EmptyVen 13 Déc - 15:40

Commentaire par Saint Thomas d'Aquin.

Verset 23-24

http://docteurangelique.free.fr/index.html

Saint Jean Chrysostome :

(hom. 73.) Le Seigneur avait reproché plus haut aux scribes et aux pharisiens de lier des fardeaux pesants, et de les placer sur les épaules des autres, alors qu’eux-mêmes ne voulaient pas les remuer [du bout du doigt], il les accuse ici d’être d’une grande exactitude dans de petites choses, tandis qu’ils ne tenaient aucun compte des points les plus importants de la loi. « Malheur à vous, leur dit-il, scribes et pharisiens hypocrites qui payez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin ».

Saint Jérôme :

Laissant là pour le moment toute interprétation mystique, nous dirons que Dieu ayant ordonné à son peuple d’offrir dans le temple la dîme de tous ses biens pour l’entretien des prêtres et des lévites dont Dieu était le seul héritage, les pharisiens n’avaient d’autre préoccupation que de faire porter dans le temple ces bagatelles, tandis qu’ils abandonnaient complètement d’autres obligations bien plus importantes, comme Notre-Seigneur le leur reproche : « Et vous avez laissé ce qu’il y a de plus important dans la loi : la justice, la miséricorde et la foi.» Il leur reproche aussi, par là, leur avarice, eux qui exigeaient avec tant de soin la dîme des herbes les plus viles, et qui ne tenaient aucun cas des principaux commandements, comme d’observer la justice dans les différends des affaires, la miséricorde envers les pauvres, la foi en Dieu.

Saint Jean Chrysostome :

(sur S. Matth.) Ou bien dans un autre sens, les prêtres, pleins d’avarice, reprenaient sévèrement celui qui avait négligé de payer la dîme des plus petites choses, comme s’il avait commis un grand crime ; mais s’il avait fait tort à son prochain, s’il s’était rendu coupable d’offense envers Dieu, ils ne songeaient même pas à lui en faire un reproche, uniquement préoccupés de leurs intérêts et pleins d’indifférence pour la gloire de Dieu et le salut des hommes. Car c’est pour sa gloire que Dieu nous a fait un précepte d’observer la justice, de pratiquer la miséricorde, d’avoir la foi, tandis que la dîme n’a d’autre fin que l’utilité des prêtres, et Dieu l’a établie pour que les prêtres pussent se consacrer au service du peuple dans les choses spirituelles, et que les peuples leur fournissent de quoi subvenir à leurs besoins temporels. Mais il arrive que tous se montrent pleins de sollicitude pour leur propre honneur, tandis que l’honneur de Dieu les trouve tout à fait insensibles ; ils défendent leurs droits avec un zèle excessif, mais n’ont pas le moindre souci de rendre à l’Église les services dont ils lui sont redevables. Que le peuple néglige de payer les dîmes, vous les entendez tous murmurer ; mais qu’ils soient témoins de péché du peuple, pas un seul ne lui en fera le moindre reproche. Toutefois, comme parmi les scribes et les pharisiens auxquels Jésus s’adressait, il en était qui faisaient partie du peuple, il n’est pas inutile de donner une autre explication qui puisse s’appliquer à ceux qui payaient la dîme ; car l’expression décimer signifie à la fois celui qui reçoit la dîme et celui qui la paie. Dans ce sens, les scribes et les pharisiens payaient la dîme des moindres choses (Nb 18, 2 et suiv.) par ostentation de religion, tandis qu’ils étaient injustes dans leurs jugements, sans miséricorde pour leurs frères, et incrédules à l’égard de la vérité.

Origène :

Mais comme il pouvait arriver que quelques-uns, entendant le Seigneur s’exprimer de la sorte, négligeraient de payer la dîme des choses moins importantes, il ajoute avec sagesse : « Et il fallait observer ces choses, » c’est-à-dire la justice, la miséricorde, la foi, « et ne pas omettre les autres », c’est-à-dire la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin.

Saint Rémi :

Ces paroles de Notre-Seigneur nous apprennent qu’il faut accomplir avec la même fidélité tous les commandements de la loi, les plus grands comme les plus petits. Il condamne en même temps ceux qui s’imaginent que l’aumône qu’ils font des fruits de la terre, leur permet de pécher, tandis que ces aumônes leur serviront de rien, s’ils ne s’efforcent de mettre fin à leurs péchés.

Saint Hilaire :

C’était assurément une moindre faute d’omettre de payer la dîme d’une herbe quelconque que de manquer à un devoir de charité, aussi le Seigneur leur adresse ce reproche ironique : « Conducteurs aveugles, vous filtrez le moucheron, et vous avalez le chameau. »

Saint Jérôme :

Je pense que par le chameau, il faut entendre ici les grands préceptes, la justice, la miséricorde et la foi ; et par le moucheron, la dîme de la menthe, de l’aneth, du cumin et d’autres légumes de vil prix. Nous avalons pour ainsi parler, et nous négligeons les préceptes les plus importants, et sous prétexte de religion, nous déployons beaucoup de zèle pour les petites choses qui nous apportent du profit.

Origène :

Ou bien, ils filtrent le moucheron, c’est-à-dire qu’ils se gardent des moindres fautes que Notre-Seigneur compare à des moucherons, tandis qu’ils avalent le chameau en commettant les plus grands crimes qu’il compare à des chameaux, dont la difformité égale la grandeur. Les scribes, dans le sens moral, sont ceux qui ne veulent voir dans l’Écriture que ce que la lettre seule exprime, tandis que les pharisiens sont tous ceux qui se justifient eux-mêmes, et se séparent des autres en leur disant : « Ne m’approchez pas, car je suis pur. » La menthe, l’aneth et le cumin servent à assaisonner les aliments, mais ne peuvent tenir place des aliments essentiels, et c’est ainsi que dans la vie chrétienne, il est des choses nécessaires pour notre justification, comme la miséricorde, la justice et la foi, tandis qu’il en est d’autres qui sont comme l’assaisonnement de nos actions, et semblent leur donner un goût plus agréable, comme le fait de ne pas rire avec excès, le jeûne, les génuflexions et autres actes semblables. Or, comment ne pas considérer comme aveugles ceux qui ne voient pas ? Car que sert d’être comme un économe fidèle dans les petites choses, si on néglige les plus importantes. Les pharisiens trouvent donc leur condamnation dans les paroles du Seigneur qui ne défend pas d’être fidèle aux moindres observances, mais qui nous commande d’accomplir avec beaucoup plus de soin les points les plus importants de la loi.

Saint Grégoire :

(Moral., 1, 7.) Ou bien dans un autre sens, le moucheron pique en bourdonnant, et le chameau s’incline pour recevoir les fardeaux dont on veut le charger. Les Juifs passèrent le moucheron, lorsqu’ils demandèrent la grâce d’un voleur séditieux, et ils avalèrent le chameau en s’efforçant d’étouffer par leurs cris celui qui était descendu volontairement pour prendre sur lui les fardeaux de notre mortalité.
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