Tradition Catholique (Sede Vacante)
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Tradition Catholique (Sede Vacante)

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 Sermons de bons Prêtres

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JP B
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MessageSujet: Sermons de bons Prêtres   Sermons de bons Prêtres EmptyVen 15 Jan - 12:40

Dans ce message (https://foicatholique.1fr1.net/t2124p30-concile-vatican-ii#32427), très judicieusement,
admin a écrit:

Merci, cher Admin. !
Ce sermon est très éloquent. Mgr Sanborn y est remarquable comme à son ordinaire.

Il me semble que nous approchons effectivement de la fin et il ne reste plus que l’avènement de l’Antéchrist, même si, par la grâce de Dieu, il y aura une résurrection préalable de Son Église (ce que je crois) avant l’avènement proprement dit de l’Antéchrist qui disparaîtra avec le retour glorieux de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)


Dernière édition par JP B le Mer 1 Juin - 22:21, édité 3 fois (Raison : 1 : Correction d'une faute de frappe dans le titre [Ptêtre(s)] ; 2 : Suppression des entre-parenthèses pour les pluriels dans le titre ; 3 : Recherche de l'adresse URL.)
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MessageSujet: Re: Sermons de bons Prêtres   Sermons de bons Prêtres EmptySam 16 Jan - 0:23

Sermons du R.P Joseph-Marie, OSB, sur (entre autres) l’Infaillibilité pontificale et les positions de la FSSPX avec présentation du problème (http://prieure2bethleem.org/fsspx-et-canonisations/)

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)


Dernière édition par JP B le Jeu 6 Oct - 14:11, édité 2 fois (Raison : Recherches de l'adresse URL)
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MessageSujet: Re: Sermons de bons Prêtres   Sermons de bons Prêtres EmptyMer 20 Jan - 20:31

Sermon prononcé par M. l’abbé Cazalas
à la Maison-Saint-Joseph

pour la

Solennité de l’Épiphanie

Dimanche 10 janvier 2016


Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il !
Mes chers fidèles, nous célébrons donc aujourd’hui la solennité de l’Épiphanie.
En effet cette fête n’est malheureusement plus une fête d’obligation dans notre pays depuis deux siècles, depuis le concordat de 1801, et donc elle le reste, vous le savez sans doute, dans d’autres pays comme l’Italie.
L’Épiphanie, cependant est une fête, vous le savez sans aucun doute, très importante de l’année liturgique. Elle est dite “cardinale” car elle ouvre un temps liturgique qui lui est rattaché, qu’on appelle tout simplement « le temps de l’Épiphanie » qui comprend six dimanches. Cette fête est dotée d’une octave qui est privilégiée, cela vous montre l’importance de cette fête, et à la prière du Canon, la deuxième prière du Canon, le “communicantes”, cette prière est propre aujourd’hui : on appelle, dans cette prière, le jour de l’Épiphanie « un jour très saint », comme le jour de Pâques et de Noël.

Qui connaît encore l’histoire de cette fête, qui en connaît surtout la signification, c’est-à-dire le mystère qui nous est expliqué par la liturgie de l’Église Catholique ?
Aujourd’hui où l’on veut répudier toutes nos fêtes chrétiennes ; où on veut leur enlever le mystère qu’elles renferment ; dans notre pays qui a mille cinq cents ans de christianisme derrière lui, qui a été appelé par les Papes « la fille aînée de l’Église », on n’a plus le droit de parler publiquement de la signification des fêtes chrétiennes ! 1 On les met au même niveau, bien souvent, que les fêtes musulmanes, ou celles des Juifs, du judaïsme. Il y a peu de temps, le Président de l’Association des Maires de France, François BAROUIN, et son acolyte franc-maçon Christian ESTROSI, ont eu l’impudence, la honte, de parler, peut-être d’interdire, sans doute d’interdire de mettre des crèches, désormais, dans nos mairies, dans les mairies de France. Et comme le cœur de l’homme a besoin (c’est ainsi que le Bon Dieu a créé son cœur) de fêtes et de spectacles, de la même manière que son corps a besoin d’air et de pain pour vivre – puisqu’on a supprimé les fêtes de l’Église, qui satisfaisaient pleinement le cœur de l’homme et ne coûtaient rien – la franc-maçonnerie les a remplacées par des spectacles, qui sont malheureusement corrupteurs des âmes et des corps, qui passent par les multiples moyens audiovisuels – le dernier en date, paraît-il, est sorti pour la fête de la Nativité, c’est « Star wars » – c’est fait tout exprès, voyez-vous, pour débiliter, on pourrait dire dénaturer et déformer, notre jeunesse française.
Alors voyez-vous, l’Épiphanie signifie « la Manifestation » : c’est la Manifestation de Dieu. La fête de l’Épiphanie, c’est la Manifestation de la Divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ au monde et aux âmes.
L’Église, encore maintenant, est dans le cycle de la Nativité de Notre-Seigneur, toujours elle nous invite à aller au pied de la Crèche en esprit contempler le mystère du Fils de Dieu qui s’est fait Homme et qui est né dans une crèche, pauvre, dénué de tout, pour venir sauver nos âmes.
Et donc en cette fête, l’Église célèbre les premières manifestations de la Divinité de Jésus aux âmes, aux hommes. Ces trois mystères, vous le savez peut-être, nous sont rappelés dans l’antienne de “Magnificat” des vêpres d’aujourd’hui de la fête de l’Épiphanie : après la Naissance cachée de Notre-Seigneur Jésus-Christ justement dans une pauvre étable, les vêpres nous disent que la première Manifestation de Jésus fut l’adoration par trois rois mages, et ensuite, après sa vie cachée pendant trente ans où Jésus ne s’est pas fait connaître, il y a eu les deux autres Manifestations de la Divinité de Jésus qui sont le Baptême public de Jésus par St Jean-Baptiste sur le Jourdain et ensuite son premier miracle public où Il a prouvé Sa Divinité, vous le savez, aux noces de Cana où Il a changé l’eau dans le vin.
Et donc voyez-vous, ce mystère d’aujourd’hui, l’adoration des Rois Mages, c’est vraiment le plus cher à l’Église. Elle veut que nous méditions ce mystère parce que nous devons en tirer du fruit ; cette adoration des Rois Mages, donc, de l’Enfant Jésus par trois mages venus d’Orient.
Et en effet, ce mystère a été annoncé de longs siècles à l’avance. C’est un grand mystère ! Il est lui-même l’annonce, ce mystère que nous contemplons aujourd’hui, c’est les prémisses de la conversion de la gentilité. C’est-à-dire des Nations qui n’avaient pas connu la Révélation de Dieu. C’est l’annonce future de la vocation à la Foi des païens, de ceux qui n’avaient pas reçu jusque-là la véritable Révélation, pour ne former qu’un seul peuple, désormais, qui est la Sainte Église.
Et donc voilà que l’Église se réserve de célébrer les deux autres mystères de l’Épiphanie un peu plus tard : le Baptême de Notre-Seigneur Jésus-Christ, vous l’avez entendu aux annonces, sera célébré mercredi, le 13 janvier, c’est le jour octave de l’Épiphanie ; le premier miracle opéré par Jésus sera célébré le 2éme dimanche de l’Épiphanie. (Malheureusement, nous ne le célébrerons pas puisque dimanche prochain nous célébrerons la Sainte Famille ; cependant ce sera le dernier Évangile de dimanche prochain.)
Et cette histoire des Mages, l’Église veut même qu’elle devienne un peu notre histoire1. C’est-à-dire que les Mages sont notre exemple dans la vie chrétienne, dans la fidélité à Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Alors, qui étaient ces Mages ? Comment ont-ils connu la Divinité de Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
Nous savons beaucoup de choses par les prophéties de l’Ancien Testament ; par l’Évangile, donc le Nouveau Testament ; par les Pères de l’Église ; sur ces Mages ; beaucoup de choses qui sont très intéressantes et qui nous montrent la générosité de ces Mages.
Les pays d’Orient, où est né, vous le savez, le genre humain, où ont été créés Adam et Ève, gardaient d’antiques traditions qui, donc, conservaient des parties de la Révélation du Bon Dieu 1, et donc ces pays d’Orient savaient que, dans la Judée, viendrait un Dieu et qui serait un Libérateur et un Sauveur et qui serait le Roi du monde. Et spécialement, c’était les prêtres païens, qui étaient pourtant des prêtres de fausses religions dans les pays d’Orient, qui étaient appelés justement les “mages”, qui transmettaient ces prophéties de générations en générations.
Les mages, c’étaient justement les interprètes, pour ces païens, des mystères divins et humains. C’était des savants. Ils s’adonnaient aussi à regarder les astres, à étudier, donc, les astres. Et il y avait, parmi ces mages ou ces prêtres, trois catégories : il y avait les plus vénérables, qui s’éloignaient du peuple et qui vivaient sur des montagnes dans l’austérité et dans la pénitence ; il y en avait d’autres qui s’approchaient du peuple, des fidèles, pour les enseigner, autant qu’ils le pouvaient avec leurs fausses religions, malheureusement ! Et puis aussi, il y avait une troisième catégorie : c’était ces mages qui étaient vraiment des prêtres des faux dieux et qui, malheureusement ! invoquaient les démons. Comme dans toutes les fausses religions vous savez que, malheureusement ! il y en a, de ces prêtres qui invoquent le démon, qui invoquent Satan.
Eh bien ! ce qui est incroyable, c’est que les Pères de l’Église les plus anciens nous disent que les trois Rois Mages étaient de cette dernière catégorie : c’était des mages qui invoquaient le démon !
Et, voyez-vous, le Sauveur Jésus va chercher comme première conquête de sa Rédemption, des âmes, justement, qui sont les plus enfoncées dans l’idolâtrie ! Jésus va tout de suite combattre, on pourrait dire « de haute lutte ». Il va faire un coup d’éclat, comme un guerrier qui prend, comme on dit, le taureau par les cornes : Jésus va manifester tout de suite la puissance souveraine de sa grâce en convertissant ces rois mages et en en faisant les premiers Apôtres !
Et voilà que les prophéties de l’Ancien Testament nous disent beaucoup plus de choses sur ces adorateurs, premiers adorateurs de Jésus.
Ils venaient de l’Arabie. En effet, les Mages, quand ils arrivent à Jérusalem, peuvent dire « nous venons de l’Orient » 2, et l’Arabie est le pays juste à l’orient de Jérusalem et de la Palestine.
Dans l’Offertoire de la Messe d’aujourd’hui, vous l’entendrez chanter tout à l’heure, David dit ceci, il l’a prophétisé bien avant qu’arrive les Rois Mages : « Il y aura des rois des Arabes et de Saba qui apporteront des présents au Sauveur ». Et aussi Isaïe, dans l’Épître d’aujourd’hui, vous l’avez lu dans votre missel, dit que Jérusalem, un jour, « sera inondée de chameaux et de dromadaires qui viendront de Madian, d’Épha, de Saba ; ils auront de l’or et de l’encens sur leurs chameaux ; ils chanteront la gloire au Seigneur ».
Madian, nous le savons par la Sainte Écriture, est un fils d’Abraham ; Saba et Épha sont deux petits-enfants d’Abraham.
Abraham avait exclus de la terre promise tous ses enfants qui ne descendaient pas d’Isaac. Il les avait chargés de biens et il les avait fait s’installer en Arabie. Et là, nous dit la Sainte Écriture justement, il leur avait donné des présents. Et parmi ces présents, Abraham, éclairé par la Lumière de Dieu, prophétiquement leur avait donné de l’or, de la myrrhe et de l’encens ; il leur avait expliqué qu’un jour leurs descendants, les descendants d’Abraham qui vivaient en Arabie, devraient offrir ces présents au Messie les premiers.
Et voilà pourquoi, chers fidèles, dans la Sainte Écriture, vous vous en souvenez peut-être, dans l’Histoire Sainte, la petite-fille de Saba – justement petit-fils d’Abraham – qui s’appelle « la reine de Saba », est venue offrir au roi Salomon, qui était roi d’Israël, ces trois présents, de l’or, de la myrrhe et de l’encens, parce qu’elle savait qu’elle accomplissait alors en figure ce que ses descendants les Rois Mages allaient faire envers le Messie, envers Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et St Jérôme, un des plus grands Pères de l’Église, nous dit aussi que ces Rois Mages étaient les successeurs, étaient les confrères du mage Balaam, ce prophète de l’Ancien Testament qui, contre son gré, à la demande du roi des Moabites Balak, avait annoncé qu’une étoile se lèverait de Jacob, que le sceptre d’Israël sortirait justement de ce peuple, et il avait prophétisé devant le roi des païens, toutes les bénédictions de Dieu qui tomberaient sur Israël. Et donc la Tradition rapporte que les mages d’Arabie, tous les ans, se relayaient sur une montagne, la montagne de La Victoire, pour supplier le Bon Dieu de leur montrer cette étoile ; cette étoile que leur prédécesseur, le mage Balaam, avait, justement, prophétisée.
Et voilà que la nuit de Noël, apparut aux mages cette étoile sur la montagne de La Victoire. Elle était attendue et désirée depuis des siècles, et au moment même où les trois bergers à Bethléem voient l’Ange qui leur annonce que le Sauveur est né, les trois Mages, par une illumination surnaturelle, voient, donc, l’étoile dans le ciel, et éclairés par la grâce, donc par une illumination surnaturelle, ils reconnurent que cette étoile était celle annoncée par Balaam et par leurs ancêtres, et donc ils ont reconnu, ils ont compris que le Messie était né.
D’après aussi la Tradition nous savons, vous le savez aussi chers fidèles, que ces Mages étaient trois : ils s’appelaient, Gaspar – c’était le plus jeune –, Melchior le plus âgé, et Balthazar était celui d’âge mûr. Ils représentaient aussi toute l’humanité parce qu’ils étaient aussi des trois races principales de l’humanité. La Tradition dit qu’ils étaient rois, c’est-à-dire qu’ils étaient chefs d’une petite ville ou d’une petite contrée de ces pays-là, d’Arabie.

Et comment furent-ils appelés, donc, à cette grande grâce de la Foi ?
Eh bien les Pères de l’Église nous disent que cette étoile qu’ils ont vue dans le ciel n’était pas du tout une étoile comme les autres : c’était une étoile qui était miraculeuse. C’était une étoile que le Bon Dieu avait créée exprès pour indiquer la naissance du Sauveur, et donc elle était beaucoup plus voisine de la terre que les autres ; elle se déplaçait, elle s’arrêtait, suivant la Volonté du Bon Dieu ; et aussi elle faisait pâlir, par son éclat, tous les autres astres et même, quand elle éclairait durant le jour, même l’astre du soleil.
Et voilà donc tous les hommes qui étaient en Arabie, sans aucun doute, ont vu cette étoile mais il n’y a que les mages, qui ont réfléchi dans leur cœur et qui ont décidé, finalement, de suivre cette étoile.
Alors, ils ont préparé leur cortège, justement leurs chameaux et leurs dromadaires, et ils sont partis jusqu’à Jérusalem. Leur voyage a duré treize jours. Ils sont arrivés le 6 janvier. Là, l’étoile a disparu au-dessus de Jérusalem, et alors ils s’en sont allés voir le roi des Juifs, qui était Hérode, pour lui demander où était né le Roi des Juifs, pensant que tous les Juifs attendaient aussi la naissance de ce Messie et de ce Roi qui devait les sauver. Et vous connaissez l’histoire : Hérode fait demander aux prêtres, d’après les prophéties, où devait naître le Messie ; on lui répond qu’il naît à Bethléem et Hérode demande aux Mages de repasser à Jérusalem, quand ils l’auront trouvé, pour l’adorer, mais en fait, Hérode, dans sa méchanceté et sa jalousie, voulait tuer le Messie Notre-Seigneur Jésus-Christ. Mais les Rois Mages, quant à eux, ont suivi l’étoile miraculeuse : ils l’ont retrouvée à la sortie de Jérusalem, et ils ont pu adorer Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Les Rois Mages sont donc les premiers adorateurs de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; ils Lui ont offert de l’or, de la myrrhe et de l’encens.

Et dans cette merveilleuse histoire, on voit tout d’abord la Bonté et le Zèle du Bon Dieu pour le Salut des âmes.
Voyez-vous, le Bon Dieu proportionne les moyens de Salut à chacun : aux fidèles, à ceux qui ont déjà la Foi – c’était les bergers à ce moment-là – le Bon Dieu envoie des prophéties (pour leur indiquer ce qu’ils doivent faire) c’est-à-dire la Parole de Dieu ; Il indique à ceux qui ont la Foi ce qu’ils doivent faire, par la Parole de Dieu. Par contre, aux infidèles, le Bon Dieu donne des signes très certains pour les convertir, qui sont les miracles, et c’est ce que le Bon Dieu a fait tout d’abord pour les Rois Mages.

Et donc, nous aussi nous devons nous efforcer, à l’image en quelque sorte du Bon Dieu, de savoir attirer les âmes, par la Charité, bien sûr, mais aussi par la persuasion et par les arguments qui sont les plus appropriés pour amener les âmes jusqu’à la Foi en Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Voilà donc que ces Mages ont été les premiers des païens qui se sont convertis ; qui sont passés d’une fausse religion à la vraie Révélation et à la Foi en Notre-Seigneur Jésus-Christ. Alors, ces Mages sont pour nous un exemple parce que ils ont répondu à toutes les grâces du Bon Dieu avec une grande promptitude, avec une grande générosité, on peut dire, vraiment, une grande force, avec persévérance, à la grâce de la Foi.
Ils ne se sont jamais découragés, et donc, dès qu’ils savent que c’était Dieu qui s’était manifesté par cette étoile, ils n’ont pas hésité un seul instant, ils ont fait des grands sacrifices : ils ont quitté leur pays, ils ne savaient pas où ils allaient, où allait les mener cette étoile ; ils ont quitté leurs amis, ils ont quitté leurs parents, ils ne se sont pas arrêtés devant les difficultés ; même quand l’étoile a disparu ils ont encore recherché la volonté de Dieu pour rechercher où était, justement, né le Messie ; quand Hérode et les Juifs les déçoivent, eux ne se scandalisent pas, en ce sens qu’ils continuent à rechercher le Messie ; ils ont persévéré. Ils ont persévéré devant toutes les difficultés, et c’est pour cela que le Bon Dieu les a largement récompensés : ils ont pu les premiers, après les bergers, trouver l’Enfant Jésus, le Fils de Dieu fait Homme, trouver la Très Sainte Vierge Marie, et éclairés uniquement par la grâce de la Foi, la lumière de la Foi, ils ont adoré Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Vous savez que ces trois présents, qu’ils ont offerts à Notre-Seigneur Jésus-Christ, sont très significatifs pour les Orientaux.
En effet, l’encens, spécialement en Orient, était offert seulement à Dieu. Donc, là, ils nous rappellent un mystère de notre Foi, évidemment, c’est que Jésus est le Fils de Dieu ; ils ont reconnu que Jésus est le Fils de Dieu qui s’est incarné pour venir nous sauver.
Ils Lui ont offert de l’encens ; ils Lui ont offert de l’or, parce que l’or était offert aux rois, pour bien signifier à Notre-Seigneur Jésus-Christ qu’ils savaient que Jésus était le Roi des rois.
Et enfin ils Lui ont offert de la myrrhe parce que la myrrhe était un baume que l’on appliquait sur les morts.
Et donc ils ont bien témoigner à Notre-Seigneur Jésus-Christ qu’ils savaient qu’Il était non seulement Dieu, non seulement le Roi des rois, mais qu’Il était aussi le vrai Homme qui allait mourir sur la Croix pour nous racheter.

Et donc, les Pères de l’Église nous disent aussi que ces trois présents représentent les trois vertus principales que nous devons offrir à Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Qu’est-ce que nous devons offrir à Notre-Seigneur Jésus-Christ ?
Tout d’abord l’amour de notre cœur ! Nous devons aimer Notre-Seigneur Jésus-Christ par-dessus toutes choses parce que Jésus est Dieu. Saint Paul dit que « celui qui n’aime pas Notre-Seigneur Jésus-Christ, qu’il soit anathème ! » Nous devons, comme les Rois Mages, être prêts à faire des sacrifices pour Notre-Seigneur Jésus-Christ, et même de grands sacrifices.
A Jésus, nous devons Lui offrir l’encens de notre prière, tous les jours, comme les Rois Mages, et spécialement l’encens plus pur, plus recueilli, et plus long aussi, du dimanche ; de la sanctification du dimanche.
Et enfin nous devons offrir à Notre-Seigneur Jésus-Christ la myrrhe de notre mortification. C’est-à-dire, nous devons mortifier en nous nos défauts, le « vieil homme », nos mauvaises tendances, pour suivre Notre-Seigneur Jésus-Christ, pour pratiquer les vertus dont nous donne l’exemple de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Et voyez, donc, nous devons demander à ces trois saints Rois Mages de les imiter, justement, dans leur fidélité à suivre l’appel de la grâce du Bon Dieu. Nous tous, chers fidèles, nous avons aussi été appelés par l’étoile du Bon Dieu, qui était l’étoile de la Foi ; nous avons reçu la grâce de la Foi et donc nous devons avoir une grande gratitude envers Notre-Seigneur Jésus-Christ pour cette grâce de la Foi que tous n’ont pas reçue.
Et attention : il faut répondre à la grâce de Dieu ! Nous devons craindre de ne pas répondre à la grâce de Dieu ; nous devons être généreux, comme les Mages, pour répondre à cette grâce de Dieu, et toujours vivre en fidélité avec notre Foi avec l’aide de la grâce que nous trouvons dans la prière et dans les Sacrements.
Pour certains d’entre-nous, nous avons reçu la grâce de la Vocation.
Aujourd’hui vous le savez, c’est une des fêtes patronales de la Maison-Saint-Joseph des Sœurs du Christ-Roi. Et donc les Sœurs aussi ont reçu cette grâce de la Vocation.
La Vocation, c’est suivre de plus près Notre-Seigneur Jésus-Christ, en se sacrifiant plus pour Notre-Seigneur Jésus-Christ, en imitant plus Notre-Seigneur Jésus-Christ pour aider aussi plus Notre-Seigneur Jésus-Christ à sauver les âmes. C’est une grande grâce que celle de la Vocation ; c’est une grâce de sanctification, une grâce aussi de prédilection pour travailler avec Notre-Seigneur Jésus-Christ. Et nous devons donc aujourd’hui spécialement prier pour les Sœurs afin qu’elles soient toujours fidèles parfaitement à leur Vocation, prier aussi pour qu’elles aient d’autres vocations et puissent ainsi continuer à œuvrer pour le Salut des âmes et pour la Gloire de Dieu avec fruit, donc comme elles le font, donc avec persévérance.

Et puis, cet exemple des Mages, aussi, chers fidèles, je voudrais vous rappeler, est encore plus frappant quand ils retournent dans leur pays.
Ils sont admirables quand ils vont adorer Notre-Seigneur Jésus-Christ mais encore plus quand ils retournent dans leur pays. Parce que, là, ils commencent vraiment à suivre de plus près Notre-Seigneur Jésus-Christ, dans les privations et dans les souffrances, Jésus qui est né dans une crèche pour eux.
Ils retournent dans leur pays ; ils racontent ce qu’ils ont vu ; ils commencent à opérer des conversions ; mais ils ont attendu quarante-quatre ans semble-t-il, ou en tout cas trente-trois ans, avant qu’il y ait un Apôtre qui revienne dans leur pays en Arabie – c’était St Thomas qui passait par l’Arabie pour aller dans les Indes, pour prêcher l’Évangile dans les Indes – et St Thomas, trente-trois ans ou peut-être même quarante-quatre ans après d’après certains saints, les trouva toujours fidèles. Ils étaient devenus de vénérables vieillards mais toujours fidèles, ils avaient gardé la Foi, ils avaient été apôtres dans leur pays. Et donc St Thomas les a baptisés, sans doute qu’il les a même ordonnés Prêtres, il leur a confié, en tout cas, l’apostolat dans leur Nation, dans leur pays et, vous le savez, la Tradition nous dit qu’ils sont morts martyrs ; ils sont enterrés maintenant à Cologne et l’Église les vénère comme des Saints : St Gaspar, St Melchior et St Balthazar.
Ils ont persévéré dans la Foi malgré les difficultés.

Et donc, il me semble qu’en cette période difficile de l’Église que nous vivons aujourd’hui, ce Mages sont spécialement un exemple pour nous, chers fidèles.
Je voudrais faire un parallèle – je sais bien que « comparaison n’est pas raison » mais, voyez-vous, le Seigneur Jésus Lui-même prononçait des paraboles dans l’Évangile – comme les Mages ont attendu plus de trente ans, peut-être plus de quarante ans, la Mission de l’Église naissante, eh bien ! cette année c’est le triste anniversaire de la « “Déclaration” sur la liberté religieuse » qui a été faite par Paul VI, qui a sonné le glas, véritablement, de la vacance formelle 3 du Saint-Siège. C’est à cette date que Paul VI, il y a donc cinquante ans, a fait schisme d’avec Notre-Seigneur Jésus-Christ 1 – donc il y a comme cette éclipse, ce schisme dans l’Église – il a refusé l’assistance de Notre-Seigneur Jésus-Christ, cela fait cinquante ans que l’Église est privée d’Autorité pontificale ; que le Saint-Esprit n’est plus avec celui qui s’est séparé de Lui. 1 Et cependant, chers fidèles, voilà le parallèle : la Mission divine de l’Église continue ; elle est privée, c’est vrai, de la Hiérarchie de Juridiction qui ne continue plus que matériellement, comme un corps sans âme, comme un cadavre, car la Hiérarchie de Juridiction aujourd’hui est coupée du Chef mystique qu’est Notre-Seigneur Jésus-Christ 1 ; et donc la Mission continue mais diminuée 1 – nous le vivons tous les jours – affaiblie par cette privation violente d’Autorité de Juridiction dans l’Église et donc à cause, surtout, de la diffusion, toujours plus forte, du modernisme dans l’Église et voilà pourquoi les âmes se perdent en toujours plus grand nombre et malheureusement beaucoup de fidèles sont aussi désorientés.
Et, le 6 janvier dernier, François a publié une vidéo pour faire connaître l’intention de « “l’apostolat de la prière” pour janvier » et cette intention est « le dialogue sincère des religions afin qu’il produise des fruits de paix et de justice » ! C’est une vidéo qui est vraiment scandaleuse, qui prône l’indifférentisme, qui est prononcée par François lui-même, qui pousse à l’apostasie, où l’on voit un
[e] bouddhiste, un rabbin, un musulman et un “prêtre” qui se dit catholique, affirmer chacun à son tour croire, l’un[e] en Bouddha, l’autre en Dieu, l’autre en Allah et l’autre en Jésus-Christ, et chacun finit en disant, à son tour aussi, « je crois dans l’amour » ! Et donc chacun montre à ce moment-là, l’un[e] Bouddha, l’autre un “chapelet” (je ne sais pas comment on l’appelle) musulman, et l’autre le chandelier des Juifs, et le quatrième, le “prêtre”, l’Enfant Jésus.1
Et, voyez-vous, ce modernisme qui, de l’indifférentisme en matière de religion (qui a été condamné de multiples fois de façon infaillible par les Papes comme « un délire et un danger très grave pour les âmes ») tombe, petit à petit, même dans l’athéisme ! Car, même les athées, on peut dire, disent et prônent l’amour ! Cela ne veut absolument rien dire : l’amour, il peut être bon, il doit être bon, c’est l’Amour de Dieu et l’amour de notre prochain pour l’Amour de Dieu ; ou alors l’amour, il est mauvais, car tout péché, c’est aimé le mal. Et le pécheur, c’est celui qui aime le péché...

Et donc, comme les Rois Mages ont attendu la Mission naissante de l’Église, qu’ils ont continué à prêcher l’Évangile, à se sanctifier, qu’ils sont restés fidèles en attendant, justement, eh bien ! nous aussi nous devons faire la même chose : en attendant la résurrection de la Hiérarchie de Juridiction, si Dieu le permet, par la conversion de celle-ci 4 ; nous devons suivre leur exemple et persévérer toujours dans la Foi malgré les difficultés.1

Alors demandons à Notre-Seigneur Jésus-Christ, demandons à la Sainte Vierge Marie et aux saints Rois Mages, Gaspar, Melchior et Balthazar, de convertir les Nations, qu’elles reviennent à la vraie Foi, parce qu’avec la vraie Foi elles retrouveront aussi l’ordre et la tranquillité, et demandons aux saints Rois Mages, comme à leur exemple, d’être forts dans la Foi, prompts pour mettre en pratique cette Foi comme ils l’ont fait eux-mêmes, généreux pour surmonter les difficultés, persévérer dans les difficultés que nous rencontrons actuellement, et persévérants comme eux sans jamais nous décourager, de telle sorte que, ayant été fidèles à Notre-Seigneur Jésus-Christ et à Son Église par la Foi sur terre, nous puissions un jour aller Le contempler au ciel avec eux pour toute l’éternité.
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il !

___________________________________________________

Notes de JP B :
  • Hormis quelques très légères corrections, le style parlé de ce merveilleux sermon, très consolant et encourageant, a été en principe volontairement conservé.
  1. Souligné par JP B.

  2. Nous comprenons, là, tout l’odieux détournement que font les sectes occultistes – telle la franc-maçonnerie – des Saintes Écritures, quand ces sectes abominables parlent de « l’Orient » en disant dans leur langage hermétique, grandiloquent et ridicule mais blasphémateur : « A l’Orient de... » !

  3. Attention : Par cette expression selon laquelle la « “Déclaration sur la liberté religieuse [...] a sonné le glas [...] de la vacance formelle du Saint-Siège », Monsieur l’abbé – que je connais personnellement fort bien – ne veut pas parler d’un glas qui sonnerait la mort, la fin, de cette vacance, mais bien évidemment du glas qui ouvre cette période actuelle de vacance formelle du Saint-Siège et annonce la mort – momentanée soyons-en sûrs (sinon, les portes de l’enfer auraient prévalu contre l’Église hiérarchique telle que l’a fondée Notre-Seigneur Jésus-Christ qui lui a promis, justement, en St Matt. XVI 18, que « les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle ») – la mort momentanée de l’occupation légitime et formelle du Saint-Siège. (Précision sans doute inutile, mais qui m’a parue peut-être utile pour éviter toute interprétation frauduleusement déformée de ces paroles ! Cela se produit tellement souvent...)

  4. Il ne s’agit pas de la conversion précise de telle ou telle personne, comme celle de Jorge BERGOGLIO par exemple, mais de n’importe quel(s) membre(s) – fût-il assis ou non, matériellement sur le Siège de Pierre – permettant alors la convocation d’un conclave réellement catholique et, partant, pleinement légitime. Il n’y a pas d’autre solution et celle avancée par certains, selon laquelle une intervention (possible) du Ciel viendrait rétablir la Hiérarchie (ne venant, en fait, que désigner qui, parmi les membres de la hiérarchie « qui ne continue plus que matériellement, comme un corps sans âme, comme un cadavre, car la Hiérarchie de Juridiction aujourd’hui est coupée du Chef mystique qu’est Notre-Seigneur Jésus-Christ », est apte à constituer la Hiérarchie ressuscitée – car Dieu, qui « ne change pas » et qui ne saurait donc se contredire – qui a fondé l’Église hiérarchiquement, non seulement Sainte et Catholique mais aussi Une et Apostolique, ne coupera pas la Hiérarchie ressuscitée de celle qui a couru depuis St Pierre jusqu’à ce triste conciliabule vaticandeux exclus) cette solution d’une intervention (possible) du Ciel ne pourra, si cela se produit, que consister dans ladite désignation d’un (ou des) membre(s) de la hiérarchie juridictionnelle préexistante. Dieu ne se contredit pas ! Il n’établira pas une nouvelle hiérarchie coupée de celle qu’Il a Lui-même établie et doit trouver sa continuité dans la suite de celle de Pie XII.
    A noter qu’une conversion (qui est toujours un grand miracle nécessitant l’intervention du Ciel comme on le voit avec la conversion de ces mages – faux prêtres, ou plutôt prêtres d’une fausse religion, d’une religion démoniaque – qui sont devenus les saints Rois Mages, montrant qu’un faux prêtre peut toujours, avec le grâce de Dieu, devenir un grand saint) à noter qu’une conversion, dis-je, de quelque(s) membre(s) de la hiérarchie actuelle qui, pour l’heure, n’a plus rien de catholique, serait en effet une intervention miraculeuse de Dieu Lui-même...

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)


Dernière édition par JP B le Sam 4 Juin - 22:17, édité 2 fois (Raison : Corrections de fautes de frappe)
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MessageSujet: Re: Sermons de bons Prêtres   Sermons de bons Prêtres EmptySam 23 Jan - 1:37

Autres sermons du Révérend Père Joseph-Marie, O.S.B. : http://prieure2bethleem.org/sermons-audio/

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« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

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MessageSujet: Re: Sermons de bons Prêtres   Sermons de bons Prêtres EmptyDim 24 Jan - 2:23

A la suite de l’excellent sermon de Mgr Donald SANBORN que nous avons publié ici (https://foicatholique.1fr1.net/t2124p30-concile-vatican-ii#32427) et  (https://foicatholique.1fr1.net/t4760-sermons-de-bons-pretres#32428), M. l’abbé Xavier GROSSIN a écrit cette critique :
Citation :

Ce sermon tranche sur tout ce que l’on peut entendre ou lire du côté de la F$$PX. Sa fermeté et sa clarté réjouit les cœurs catholiques qui aiment la vérité et détestent les hérésies modernistes de Vatican II. Cela, c’est la première impression que l’on a si l’on ne creuse pas et que l’on ne cherche pas plus loin. Ce sermon satisfera 99% des catholiques “non una cum” qui le trouveront formidable.

Personnellement, il ne me satisfait pas et ce sur quoi je m’écarte de Mgr Sanborn réside dans Ce qu’il ne dit pas, alors que je suis complètement d’accord avec ce qu’il dit à 100 %.

Je m’explique.

Mgr Sanborn ne parle QUE et seulement QUE « des doctrines de la nouvelle religion ». Cela ne suffit pas et c’est pourquoi je suis très insatisfait : il ne parle JAMAIS de la nouvelle église ou secte conciliaire/noachide qui a été érigée juridiquement en 1983 et qui CACHE l’Église catholique dont il est un éminent membre et représentant. Il ne dénonce jamais, dans ce sermon, le noachisme qui est le vrai nom du modernisme, et qui rattache la secte Conciliaire à la synagogue de Satan. L’image de N.D. de la Salette est donc trompeuse, Mgr Sanborn ne parle jamais de l’éclipse de l’Église par la secte noachide.

Dans le même ordre d’idée, Mgr Sanborn compare les hérésies à des virus ou à des bactéries qui attaquent le corps humain. L’image est excellente et vraie, évidemment, et elle s’applique parfaitement à l’Église depuis la Pentecôte. L’Église rejette l’apostasie et les hérésies de toutes sortes par l’exercice du Magistère du Pape. Le problème, c’est que depuis 1958, nous n’avons plus de Magistère pour exercer cette fonction vitale de rejeter les hérésies et l’apostasie, donc presque tout le corps a été contaminé. Ne reste qu’une toute petite partie de fidèles et d’évêques qui ne soient pas contaminés DANS le corps de l’Église. Depuis 1983, tous les méchants, les hérétiques, les apostats, les noachides ont quitté officiellement l’Église, dont la constitution réside dans le Code de Droit Canon catholique de 1917, pour fonder une nouvelle SECTE, une nouvelle société religieuse juridiquement constituée pour damner le plus grand nombre possible d’âmes, une puissance d’erreur qui fait croire au mensonge tous ceux qui n’ont pas aimé la vérité. Mgr Sanborn parle bien de cette puissance d’erreur, mais il l’attribue SEULEMENT aux hérésies modernistes, c’est-à-dire aux doctrines, alors qu’il faut aussi dire que ces doctrines sont propagées et enseignées par un faux clergé, une fausse église, une secte noachide, rattachée à la synagogue.

Mgr Sanborn ne va pas jusqu’au bout de sa démonstration parce qu’il a produit une thèse théologique personnelle (qui n’est pas exactement celle du Père Guérard), et il demeure dans le domaine des idées, tel un intellectuel pur qui réfléchit en chambre ou en bibliothèque, et ne va pas jusqu’au concret juridique. Pour lui, les modernistes sont DANS l’Église catholique, c’est pourquoi les “papes conciliaires” sont « materialiter », sans Autorité, mais légalement élus DANS l’Église catholique.

Si je peux comprendre cette position de l’Église occupée jusqu’en 1983, je la refuse, la rejette et la nie absolument après 1983. Depuis 1983, l’Église est éclipsée par la secte noachide.

Nous ne le redirons jamais assez autour de nous !

(Souligné dans le texte d’où est tirée cette critique, texte qui n’est pas directement celui de M. l’abbé Xavier GROSSIN.)


Répondant très judicieusement à cette critique, un certain Abbé DUTERTRE a écrit:

Monsieur l’Abbé,

Avec tout le respect que je vous dois, je me permets de réagir, puisque je suis témoin d’une injustice et d’une accusation fausse qui pourrait passer pour vraie auprès de ceux qui ne sont pas avertis. Tout d’abord, je vous remercie de m’avoir donné l’occasion d’écouter cet excellent sermon, puisque je n’en avais pas connaissance, Mgr Sanborn l’ayant prêché lors de la visite à un de ses prêtres. Mgr en effet voyage assez souvent, visite ses prêtres, discute régulièrement avec des confrères qui ne partagent pas toujours les mêmes idées, et n’est pas confiné dans sa chambre ou dans sa bibliothèque, comme vous le laissez entendre.

Cette réaction n’engage que moi. Vu les circonstances présentes, et vu le contenu de votre réponse, je préfère ne même pas en parler à Mgr.

En effet, qui peut reprocher à un prêtre de ne pas tout dire en sermon ?1 Pourquoi alors ne pas aussi reprocher à Mgr de ne pas parler des nouveaux sacrements ? Leur invalidité est pourtant d’une importance capitale avec des conséquences énormes. Pourquoi aussi ne pas lui reprocher de ne pas parler du mystère de la Très Sainte Trinité, dont la connaissance est absolument nécessaire au salut, et est donc d’une importance suprême ?

Tout simplement l’occasion du sermon était le cinquantenaire de Vatican II, et non pas de la nouvelle messe, ni du nouveau code de droit canon.

Notre combat est d’abord et avant tout un combat pour la Foi.


D’ailleurs les erreurs de Vatican II sont en soi plus importantes que la nouvelle liturgie et le nouveau droit canon, puisque liturgie et droit canon appartiennent à la discipline de l’Église, discipline qui se base directement sur le Dogme. Il est ainsi évident que des erreurs touchant la Foi sont plus importantes que les erreurs pratiques qui en sont les conséquences logiques. C’est pourquoi on a répété sans cesse que notre combat n’est pas un combat pour la messe, mais d’abord et avant tout un combat pour la Foi. De même notre combat n’est pas un combat pour le code de droit canon, mais d’abord et avant tout un combat pour la Foi.2

Le Code de droit canon n’est pas la « Constitution » de l’Église.
L’Église ne date pas de 1917.


De plus, dire que la Constitution de l’Église réside dans le droit canon de 1917, ça sonne peut-être bien, mais c’est faux. L’Église est une société surnaturelle, d’institution divine, sa constitution est divine. La nature de l’Église est un mystère surnaturel et l’objet d’une branche de la théologie dogmatique qui s’appelle l’Ecclésiologie, comme vous le savez.2

Et, avant 1917, cette constitution, où était-elle ? dans le Décret de Gratien3, je suppose ? Sauf que toutes les lois canoniques sont postérieures (dans le temps) à l’institution de l’Église (institution faite par Notre Seigneur d’ailleurs, et non par un simple homme, fut-il Pape). Une constitution qui est postérieure à la société dont elle est censée être la base, c’est contradictoire.

Bien sûr le droit canon s’appuie directement sur les vérités de Foi, et en évoque même certaines quelquefois (surtout justement en ce qui concerne l’Ecclésiologie), mais il les reconnaît seulement, et ne les établit pas.2

Sans Lumen Gentium,
pas de nouveau code.


Et c’est là précisément le problème du nouveau code de 1983 : c’est qu’il reprend directement l’enseignement erroné de Vatican II concernant la nature de l’Église (objet de la théologie dogmatique, et plus précisément de l’Ecclésiologie). C’est d’ailleurs très clair, Wojtyla le dit lui même (si on me demande, je peux fournir les références exactes), le nouveau code de droit canon reprend l’enseignement de Lumen Gentium sur la collégialité, l’épiscopat, etc. Il dit encore que : pas de Vatican II, pas de nouveau code. Exactement comme : pas de Vatican II, pas de nouveaux sacrements, et notamment pas de nouveau rite de consécration épiscopale, qui ne se comprend qu’à la lumière de la doctrine erronée de Vatican II sur la nature de l’épiscopat.4 Les erreurs de Vatican II sont donc bien la source de tous les problèmes.

Le Code de 1917 fut élaboré pour organiser les lois disciplinaires de
l’Église Latine.


Le code de droit canon renferme donc des vérités de foi concernant la nature de l’Église, oui, bien sûr, mais seulement dans la mesure où c’est nécessaire. Le but premier de la création du code de 1917 (et là encore je peux donner les références précises des ordres donnés à la commission chargée de l’élaboration du code) fut l’organisation des lois disciplinaires de l’Église. Cela apparaît de façon très claire et évidente si on ne lit ne serait-ce que la préface du code de droit canon (de 1917 ou de 1983). Et si on prolongeait l’effort jusqu’à lire le premier canon, on trouverait là une confirmation de ce que je viens de dire. En effet le premier canon du code de 1983 (comme de 1917 d’ailleurs) précise que le code de droit canon ne concerne en soi que l’Église latine. Si le code ne concerne pas l’Église universelle, mais seulement l’Église latine (même si c’est la plus grande partie), c’est une preuve claire qu’il ne peut en être sa constitution.5

Le code de droit canon, pour faire une analogie avec la société civile, correspondrait, comme le dit le canoniste Naz, aux codes civils, code pénal (un livre du code porte d’ailleurs un titre équivalent), code du travail, etc.

Si on reste strictement sur le plan juridique, il est impossible de prouver l’existence d’un changement de religion.

D’un point de vue naturel, il est impossible de prouver la vacance du siège. Cela ne peut se faire qu’en se basant sur des principes de Foi.

Par ailleurs, vous dites que par le code de 1983, les « méchants » ont quitté officiellement l’Église. Je ne vois pas un endroit du nouveau code où il est dit que ce nouveau code était une constitution établissant une nouvelle église. Analogiquement, un nouveau code civil ne constitue pas un nouvel État. Bien au contraire, le nouveau code prétend seulement faire des modifications dans la discipline de l’Église (la vraie), ce que tout vrai Pape peut faire (mais pas Wojtyla), pour la mettre en accord avec la doctrine de Vatican II (Cf. ce que dit Wotjyla). Bref (et notez bien ce point important, qui est le principe central de mon raisonnement) : si on restait seulement sur le plan juridique, on ne pourrait pas dire que le novus ordo est une nouvelle religion, mais on ne peut arriver à cette conclusion qu’à partir de principes de Foi (ce qui d’ailleurs nous donne une certitude beaucoup plus forte, mais qui est beaucoup moins accessible aux sens). C’est la raison pour laquelle presque tout le monde a suivi Vatican II ! et c’est la raison pour laquelle la FSSPX n’arrive pas à s’en détacher complètement. Il faut toujours garder à l’esprit que le Pape est au-dessus du droit canon (comme le roi est au-dessus des lois qu’il promulgue). Il peut donc le changer.

Et de toute façon, la thèse du Père Guérard se contente du minimum : tant que perdure la désignation à la succession au siège de Pierre, la thèse est valide. Si un jour cette succession cesse, la thèse n’est plus valide.2

Finalement, qui ne va pas au bout de son raisonnement ?


Contrairement à ce qui est sous-entendu, Mgr n’est pas tendre avec la nouvelle religion. Non seulement il ne reconnaît pas le clergé novus ordo comme un clergé catholique, ni les sacrements novus ordo comme des sacrements catholiques, mais il dit aussi que l’on doit considérer les lieux de culte novus ordo (tels que, malheureusement, la magnifique cathédrale de Bourges) comme un lieu de culte non-catholique (formaliter), et dans lequel par conséquent on doit observer les règles propres à la visite des lieux de culte non-catholiques.

D’ailleurs, si vraiment le code de 1983 établissait juridiquement une nouvelle secte, il faudrait en découler quelques conséquences pratiques : les églises de cette nouvelle secte sont alors non seulement formaliter, mais même materialiter 6, et juridiquement des lieux de culte non catholiques ; les prêtres de la frat, qui font allégeance publique à cette hiérarchie, sont alors (il me semble), non seulement formaliter, mais encore materialiter 6, et juridiquement, des ministres non catholiques ; etc. etc. j’en passe, et des meilleures. Bref, je crois que, plutôt que Mgr, c’est vous qui n’allez pas au bout de votre raisonnement à cause d’une « thèse théologique personnelle ». Enfin je suis ravi de voir que vous reconnaissez la véracité de la thèse (au moins jusqu’en 1983). Le code de 1983 n’étant pas une nouvelle constitution, mais bien un nouveau code, il n’y a pas de raison de s’y arrêter.

Ainsi notre combat est d’abord et avant tout un combat pour la Foi, contre les erreurs de Vatican II.

Avec tous mes respects, Monsieur l’Abbé,

Abbé
DUTERTRE.

(Souligné dans le texte d’où est tirée cette très judicieuse réponse, texte qui n’est probablement pas directement celui de M. l’abbé DUTERTRE.)

Notes de JPB
 :
  1. Et comment un Prêtre pourrait-il « tout dire en sermon ? » Ce ne serait plus un sermon d’une demie heure mais de trois ou quatre heure...

  2. Ce paragraphe laisse clairement entendre, du moins c’est ce qui semble, que l’auteur de cette réponse à de M. l’abbé Xavier GROSSIN est bien lui-même un abbé quoiqu’en disent certains...

  3. Il en va de même pour cette référence : ce n’est pas un simple laïc, semble-t-il, qui peut écrire cela !

  4. C’est surtout visible avec tout ce passage : un simple laïc n’est pas assez rompu à ce genre de raisonnement pour avoir écrit cela.

  5. Voilà qui devient de plus en plus évident !...

  6. C’est-à-dire non seulement dans leur forme et dans la considération qu’ils constituent encore la matière prochaine possible, en puissance, de devenir ou redevenir ce qu’ils devraient être, mais encore (dans l’hypothèse avancée par M. l’abbé Xavier GROSSIN et que M. l’abbé DUTERTRE analyse) même dans cette possibilité de devenir ou redevenir ce qu’ils devraient être, et ainsi, ce n’est pas seulement formellement qu’ils sont « non catholiques » en acte mais la puissance de l’être (i.e. de le devenir ou le redevenir) leur est même retirée, totalement enlevée.
    Ceux qui, tel l’abbé Zins, voient dans ce raisonnement une “fou-thèse”, comme ils disent, sont, soit des incultes ne comprenant rien aux principes élémentaires de la philosophie et, en particulier, du thomisme, soit de fieffés malhonnêtes !...

Merci, Monsieur l’Abbé “DUTERTRE” !


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Les chiens aboient – la caravane de Cassiciacum passe...

« Les chiens » sont, bien sûr, autres que M. l’abbé Xavier GROSSIN ou l’abbé Vincent-Marie ZINS même si ce dernier parle sottement de “fou-thèse”,
mais ceux qui colportent, contre la Thèse du R.P. Michel-Louis GUÉRARD DES LAURIERS, leurs propositions erronées.
lol!

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Jean-Paul BONTEMPS
 
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« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
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MessageSujet: Re: Sermons de bons Prêtres   Sermons de bons Prêtres EmptyMar 24 Mai - 18:38

Sermon (de catholicité intégrale, d’actualité contrerévolutionnaire et anti-moderniste) [1]
prononcé par M. l’abbé Cazalas
à la Maison-Saint-Joseph

à l’occasion de la

Solennité de la fête de la Sainte Famille

Dimanche 17 janvier 2016


[1]
Précision du forum « Tradition Catholique (Sede Vacante) », initiateur de toutes les notes ajoutées à ce remarquable et magnifique sermon reproduisit ici avec l’aimable autorisation de son auteur.



Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il !

Chers fidèles, la fête de la Sainte Famille que nous solennisons aujourd’hui a été instituée il y a à peine un siècle, en 1922 par Benoît XV.
Mais ce fut un grand Pape, Léon XIII qui, à la fin du 19ème siècle, voyant les effets d’un processus qui durait depuis longtemps, la Révolution, s’efforça de propager la dévotion à la Sainte Famille de Nazareth. En 1892, dans la Lettre apostolique, Neminem fugit, il enseigna qu’il n’y a rien de plus salutaire, de plus efficace, pour les familles chrétiennes, que l’exemple de la Sainte Famille qui contient en effet toutes les vertus familiales de façon parfaite, leur exemple parfait.
Ce Pape fixa une prière de consécration des familles, à la Sainte Famille de Nazareth, et une autre prière, à réciter tous les jours, qu’il est bien de réciter tous les jours, pour les familles, devant l’image de la Sainte Famille. [2]
[2]
Cf. http://recherche-archives.vendee.fr/data/files/ad85.ligeo/FRAD085_4NUM278/FR/Ad85/4Num278/1894/02/4Num278_1894_02.pdf où, en page 4 nommée “346” (au bas de ladite page 4) il est écrit :
Citation :

5. La consécration des familles aura lieu suivant la formule approuvée et prescrite par le Souverain Pontife Léon XIII. Elle peut se faire en particulier par chaque famine, [...]

6. L'image de la Sainte Famille de Nazareth devra se trouver dans chacune des familles inscrites, et leurs membres prieront en commun devant cette image au moins une fois par jour, et autant que possible le soir. On recommande à cet effet la prière approuvée par le Souverain Pontife régnant et la triple invocation :

  • Jésus, Marie, Joseph, je vous donne mon cœur et ma vie.
  • Jésus, Marie, Joseph, assistez-moi à ma dernière agonie.
  • Jésus, Marie, Joseph, faites que j'expire en paix en votre compagnie (1).

(1) Indulgence toties quoties de 300 jours, pour les trois oraisons jaculatoires réunies, et do 100 jours pour chacune d'elles. (Pape Pie VII, 28 avri1,1807.)

7. L'image de la Sainte Emilie pourra être celle qui est mentionnée dans la lettre de Pie IX, en date du 5 janvier 1870, ou toute autre représentant Notre-Seigneur Jésus-Christ clans la vie cachée qu'il mena avec sa Mère la Bienheureuse Vierge Marie et avec Saint Joseph, son chaste époux. [...]

(Fin de la note [2].)

Au niveau de la société, la première attaque de la famille a été faite par le protestantisme pour lequel, à la suite de Luther et de Calvin, le mariage est une affaire purement civile, purement profane, qui n’est pas sacrée ; ce n’est donc pas un Sacrement — alors que vous savez que Jésus a élevé à la dignité de Sacrement le Mariage pour tous les baptisés. Et déjà, le Mariage a été institué, donc par Dieu Lui-même, dès Adam et Ève.

La deuxième attaque de la famille au niveau social, de la désagrégation de la famille, malgré la lutte, donc, forte, de Léon XIII, entre autres par de nombreux documents, et l’introduction par la franc-maçonnerie dans nos Pays catholiques – depuis, à ce moment là, quatorze siècles – du divorce, grande victoire de la Contre-Église ; destruction d’une colonne, véritablement, du christianisme, construite laborieusement dans la société et dans les Pays qui s’étaient convertis, justement, à la Foi en Notre-Seigneur Jésus-Christ. Même l’Italie après avoir résister un peu plus, donc plus d’un siècle après la France, céda en 1974 où elle instaura elle aussi, malheureusement ! cette loi inique du divorce.

Depuis peu et sous nos yeux, se déroule la troisième attaque contre le Mariage catholique.
C’est la reconnaissance légale et civile, par nos gouvernements malheureusement ! des tas de péchés qui crient vengeance contre Dieu : le péché contre-nature, la théorie, aussi, du “gender” qui a désormais déjà « pignon sur rue » dans nos Pays devenus laïques laïcisés. Et donc il ne s’agit pas moins que de RÉVOLTES, ici, CONTRE L’ORDRE NATUREL qui ont été fomentées directement par l’enfer.
Si St Paul dit « nec nominetur in vobis : n’en parlez même pas parmi vous », et cette Parole vaut toujours, chers fidèles, nous devons employer tous les moyens pour dénoncer, pour mettre en garde, évidemment pour lutter ouvertement contre ces abominations qui corrompent nos sociétés et aussi la jeunesse, évidemment !
Et ce qui est encore plus grave, vous le savez, c’est la trahison, ou plutôt la continuation et l’aggravation de la trahison lamentable et honteuse, de François et des conciliaires modernistes qui n’affirment plus les condamnations de la Morale catholique contre toutes ces abominations. Au contraire, ils discutent sur la possibilité d’admettre les pécheurs publiques, appelés trompeusement “divorcés-remariés”, à la réception des sacrements [3], à la confession [4].

[3]
Sacrements” des « conciliaires modernistes » qu’il faut considérer, heureusement là, comme étant INVALIDES !…

[4]
Et même à leur prétendue “communion”…


« Malheur à tous ceux qui n’annoncent plus l’Évangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ, mais le trahissent », pouvons-nous dire à la suite de l’Apôtre St Paul !

Alors, où chercher le remède ?
Le remède, eh bien ! la seule raison [5], voyez-vous, qui prouve cependant abondamment la nécessité absolue de l’indissolubilité, de l’unicité, du Mariage, à l’encontre de toutes ces attaques des ennemis de l’Église et aussi [de la part] [6] des passions humaines, cela ne peut pas suffire : il faut la grâce de Dieu. Et donc le remède, c’est le recours : à la Sainte Famille, à Jésus, à Marie, à Joseph ; la Sainte Famille est la cause et le modèle de toutes les vertus familiales, dit Léon XIII, c’est-à-dire c’est non seulement l’exemple de toutes ces vertus auxquelles nous devons puiser, mais c’est plus que cela : c’est la cause méritoire de toutes les grâces dont nous avons besoin pour pratiquer ces vertus et les faire connaître.

[5]
Entendons : uniquement la raison.

[6]
Précision du forum « Tradition Catholique (Sede Vacante) ».


En effet, Jésus, c’est Dieu qui s’est fait homme, et Il est venu sanctifier tout d’abord, la première chose qu’Il a restaurer, la première chose qu’Il a sanctifiée, c’est la société familiale, c’est la famille, « en pratiquant toutes les vertus, dit la Collecte de la Messe d’aujourd’hui que vous venez de lire dans votre missel, au sein de la Sainte Famille », vertus qui sont énumérées en partie dans l’Épître d’aujourd’hui : la Charité, la bonté, la miséricorde, l’humilité, la modestie et la patience, dit St Paul.
Et donc voyez-vous, dans l’œuvre de la Rédemption, la première œuvre de Jésus, c’est de restaurer et de sanctifier la famille.
Jésus a voulu naître au sein d’une famille, il a voulu rester dans l’obscurité de Nazareth durant 30 ans sur 33 ans de vie terrestre, pour y donner, justement, les exemples de toutes les vertus.

Et nous aussi, le Bon Dieu a voulu que tous, nous naissions dans une famille. Et vous savez que tous les hommes, même ceux, comme on dit, qui restent seuls au monde, c’est-à-dire qui n’ont plus de famille sur terre, ont toujours la grande famille de l’Église qui est une famille qui accueille maternellement tous ses enfants.

Et donc, que savons-nous, chers fidèles, par l’Évangile, de cette période si longue de la vie de Notre-Seigneur Jésus-Christ à Nazareth ?
Bien, l’Évangile que vous venez de lire dans votre missel dit une seule chose : « Il leur était soumis. » Soumis à Ses parents. C’est tout ! Pas un mot de plus.
Celui qui a tout créé, qui gouverne actuellement, continuellement en tant que Dieu, le Ciel et la terre, a obéit en tant qu’Homme, durant trente ans à Son père putatif et à Sa Mère la Très Sainte Vierge Marie.

Et aujourd’hui, on incite EXACTEMENT à l’opposé : les enfants, à l’indépendance vis-à-vis de leurs parents, et obéir plus à l’État qu’à leurs parents ; on soulève les femmes contre leur mari par le “féminisme” ou « émancipation sociale, économique et physiologique de la femme » condamnée par Pie XI dans les erreurs contre les enfants, dans Casti connubii [7] en 1930 ; et les hommes, enfin, contre Dieu, à ne pas respecter mais se révolter contre les Commandements de Dieu, et c’est pour cela qu’ils ont perdu toute autorité en quelque sorte.
[7]
Cf. https://bibliothequedecombat.files.wordpress.com/2013/05/1930-pie-xi-casti-connubii.pdf ou, pour le latin, à partir du bas de la page 27 de cet autre document : http://www.petruspapa2.org/bib/papae/pius-11/pius-11-casti-connubii-1930-la-fr.pdf.


Le premier exemple du Rédempteur, c’est donc l’obéissance, dans l’humilité, dans la simplicité.
Jésus, Dieu s’est fait homme, et il est mort par obéissance, pour obéir à Son Père.
Il a voulu obéir durant presque toute sa vie parce qu’Il veut que nous soyons tous, justement, obéissants pour pouvoir sauver éternellement notre âme. Et donc commençons par le commencement : les enfants, à leurs parents, aussi à leurs supérieurs ; la femme à son mari ; et le chef de famille, bien sûr, à Dieu, à Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Voyez-vous, si on enlève Dieu qui garantit l’obéissance de tous, tout s’écroule, toute obéissance aux hommes croule dans le même temps, et ceux qui devraient obéir, eh bien ! en quelque sorte, ils ne peuvent plus faire qu’une seule chose : c’est de se révolter [8] parce qu’il n’y a plus d’Autorité suprême et c’est la révolution. C’est ce qui se passe petit à petit dans les sociétés modernes !
[8]
Monsieur l’abbé Cazalas ne veut pas dire là qu’il serait normal, dans ces conditions, de se révolter : il ne veut nullement justifier le fait de se révolter mais il constate que, malheureusement ! c’est l’aboutissement regrettable de la révolte contre Dieu. Précision faite pour empêcher, autant que faire se peut (car ce n’est pas, malheureusement ! entièrement possible du fait de la mauvaise foi de certains…), toute mauvaise interprétation comme ce fut déjà le cas pour un autre sermon de l’abbé !

Pourquoi voyons-nous tant de désordre ? Tout simplement parce qu’a été rejeté la « pierre angulaire » sur laquelle les sociétés sont bâties, doivent être bâties en tout cas – c’est Jésus-Christ – comme l’Église elle-même est bâtie sur Jésus-Christ.

Et donc, voyez-vous, à chaque fois que St Paul parle de l’ordre à assurer dans les familles chrétiennes et des devoirs de chacun de leurs membres, il ramène TOUT, en définitive, à l’union au Christ : « maris, dit-il, aimez vos femmes comme le Christ a aimer l’Église ; femmes soyez soumises à vos maris comme il convient dans le Christ, dans le Seigneur et comme au Seigneur ; fils obéissez à vos parents en toutes choses car c’est agréable au Seigneur Jésus-Christ. »
Tout est centré sur le Christ : c’est le mystère du Christ qui revient continuellement dans la pensée de St Paul quand il parle de la famille, c’est là que se trouve la solution de tous les problèmes, le secret de toutes les attitudes normales dans une famille.

Et donc, Dieu a conçu toute chose sur un même plan : quand Il a créé Adam et Ève, quand Il a institué le premier mariage, le Bon Dieu pensait au Christ. Il dessinait en quelque sorte, Il figurait, l’union du Christ avec Son Église.

Le mari doit faire, vous le savez, c’est tout l’enseignement aussi de St Paul, pour sa femme ce que le Christ a fait pour l’Église. C’est-à-dire il doit l’aimer, il doit aimer sa famille, ses enfants, jusqu’au sacrifice.
L’épouse doit se soumettre à son mari comme l’Église est soumise au Christ.
Le Mariage est grand, dit St Paul, il tire toute se noblesse du fait d’être l’image, c’est de là que vient sa noblesse, ses lois et toutes ses prérogatives : il est l’image d’un très grand mystère, le plus grand qui soit, c’est le mystère qui unit le Christ Jésus avec Son Église sur terre. « Ce mystère est grand, dit St Paul, mais je le dis dans le Christ et dans l’Église. »

Et bien évidemment, dans chaque famille, chaque membre doit pratiquer plus particulièrement telle ou telle vertu.
Ainsi Léon XIII, dans la Lettre apostolique que je vous citais au début, dit que les pères de famille trouvent en St Joseph un modèle INCOMPARABLE de vigilance, de providence paternelle ; les mères ont, en la Sainte Vierge qui est la Mère de Dieu, un exemple PARFAIT d’obéissance, de fidélité, d’amour, de modestie ; les enfants ont en l’Enfant Jésus le modèle DIVIN de l’obéissance.
Et puis nous avons St Paul qui a développé ce sujet dans plusieurs de ses Épîtres, de nombreuses Épîtres : aux Corinthiens, aux Éphésiens, à Timothée, aux Colossiens. Et au sujet du père, il insiste, on pourrait presque dire “lourdement”, sur le fait que, bien que tous les Chrétiens sont enfants de Dieu par la grâce [9] du Christ et dans le Christ, que tous les Chrétiens ont une même noblesse, exactement la même, noblesse SURNATURELLE, cependant, il existe dans la famille une hiérarchie comme en toute chose : une hiérarchie instituée par Dieu.
[9]
Et non par la nature, non par une sorte de consubstantialité comme le voudraient les modernistes, partisans de l’immanentisme (cf. St Pie X, Pascendi Dominici gregis) et avec eux tous les hérétiques !…

« Je veux que vous sachiez que Dieu est le Chef du Christ, que le Christ, dit St Paul, est le Chef de l’homme, que l’homme est le chef de la femme » dit-il dans sa première Épître aux Corinthiens [10].
[10]
XI, 3.


Donc, voyez-vous, il y a bien une supériorité dans la famille ou, si on le voit de l’autre côté, une subordination, et il y a aussi, évidemment, une union, une union qui vient de celle du Christ, justement, et une influence de vie qui va de la tête, du chef, jusque dans le corps.
Alors, voyez-vous, d’une part St Paul, il est vrai, ne cesse de prêcher l’obéissance de la femme et, bien sûr, des enfants non seulement au père mais aussi à la mère, mais dans le même temps il affirme haut et clair que cette obéissance non seulement n’a rien de servile, rien d’un esclave, mais qu’elle est le fruit, au contraire, de la vigueur morale et de la vraie liberté chrétienne. « Il faut obéir, dit-il, dans la droiture du cœur qui est tournée vers Dieu » [11]. Exactement il dit ceci : « Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur, non pour les hommes, sachant que vous recevrez justement du Seigneur l’héritage pour récompense. Servez le Christ Seigneur » [12] en obéissant, les enfants à leurs parents ou la femme à son mari.

[11]
Colossiens, III, 22.

[12]
Colossiens, III, 23-24.


Donc, voyez-vous, pas question, en quelque sorte, pour St Paul, d’obéir par crainte, par terreur. Ce serait trop imparfait : c’est le propre de l’esclave. «N’obéissez pas à vos maîtres, dit-il ici aux serviteurs (cela s’applique aussi à la famille), seulement sous leurs yeux comme pour plaire aux hommes, à votre maître, mais dans la simplicité du cœur et en craignant Dieu » [11].

Donc, voyez-vous, pour l’Apôtre, nul n’est esclave que par sa faute.
Quand, par exemple, l’homme s’incline devant qui n’a pas de titre à le commander, c’est-à-dire devant une fausse autorité, alors là vraiment, il est esclave (vous savez que c’est notre profonde conviction, au sujet de François – car la Foi nous montre qu’il n’a pas l’Autorité du Christ ; c’est une fausse autorité – et il n’est pas formellement Pape) ou alors quand l’homme obéit à une autorité réelle mais dans des domaines où elle n’a pas le droit de commander ou encore que l’autorité demande quelque chose qu’on ne peut faire sans péché ou qui piétine des Droits sacrés qui viennent de Dieu.

Il y a cet exemple, que je vous donnerai, qui vous éclairera sur, justement, l’attitude du Catholique : c’est Pie XII, le grand Pape Pie XII en 1951, aux pères de famille.
Il leur dit explicitement « Vous avez comme devoir, de défendre vos droits sacrés, de pourvoir à la santé corporelle, intellectuelle, et surtout morale, spirituelle et religieuse de votre famille, et de remplir ce devoir sacré de remplir toutes vos obligations et les obligation de votre famille envers Dieu » [13].
[13]
Cf. https://w2.vatican.va/content/pius-xii/fr/speeches/1951/documents/hf_p-xii_spe_19510918_padri-francia.html, § 4, où l’on trouve substantiellement ce que Monsieur l’abbé dit là.

Évidemment je n’ai pas besoin de faire de longs discours pour appliquer ce principe : à l’heure actuelle, elle est obvie 14] cette application, et donc évidemment, chers fidèles, aux pères et aux mères catholiques, comme il y en a parmi vous, il est nécessaire, vous le savez, je ne vous apprends rien, plus que jamais, un sain esprit critique, plus exactement selon le terme de la théologie morale, « la vertu de discrétion » qui nous fait discerner ce qu’il faut faire ou ne pas faire – par exemple devant la mentalité laïque qui règne partout – donc pour protéger vos droits et les droits de votre famille de servir Dieu et de pourvoir au vrai « bien commun » de votre famille.
[14]
Patente, manifeste, clairement évidente – “obvie” : qui tombe sous le sens.


Par contre, il faut faire attention de ne pas nous laisser contaminer par l’esprit critique qui conteste l’autorité, même quand elle est dans son domaine et qu’elle ne va pas contre les Commandements de Dieu ou de l’Église ou gravement et continûment contre le bien commun. Je précise cela parce que je pense qu’il faut prendre garde à ce que nos enfants, à ce que VOS enfants, ne croient que l’autorité peut être contestée parce qu’ils nous voient nous-mêmes, il est vrai, contraints de dénoncer une FAUSSE autorité, par exemple dans l’Église, et de combattre et de résister aux FAUSSES lois qui s’opposent à Dieu, à la Foi et à la Morale de Dieu ; mais nous devons apprendre, nous devons inciter nos enfants à l’obéissance, à la docilité, à l’autorité et à leurs supérieurs, parce que le principe reste : « Toute autorité vient de Dieu.  »
Nous devons leur interdire la désobéissance, leur interdire la critique aux supérieurs, qui sont – donc, ces deux choses : la critique et la désobéissance – vraiment des caractéristiques de la révolution, des révolutionnaires, mais ce n’est pas une caractéristique du tout des Catholiques. Et donc l’enfant, voyez-vous, qui serait amené par un esprit [rebelle, factieux, d’origine infernale c’est-à-dire de l’enfer] [15] vraiment à se révolter contre ses supérieurs risque, un jour, même de se révolter contre ses propres parents. Alors, il faut bien enseigner à nos enfants qu’avoir une autorité c’est une terrible responsabilité, pour les parents aussi, pour tous ceux qui ont une responsabilité : c’est devoir rendre un compte à Dieu des personnes qui sont confiées à notre charge ; c’est faire tout pour le bien commun – par exemple de la famille – St Paul dit « jusqu’au don de la vie », rien pour son propre avantage personnel : Jésus l’a expliqué très bien dans l’Évangile, vous le savez, au sujet du « bon pasteur », des bons pasteurs qui ont cette lourde responsabilité devant Dieu.
[15]
Précisions ajoutées entre crochets par le forum « Tradition Catholique (Sede Vacante) ».

Jésus a tout d’abord donné l’exemple comme toujours en premier : Lui, c’est notre Roi ; Lui, c’est notre Maître et notre Seigneur ; eh bien il a donné Sa Vie pour nous sauver !... Il n’a jamais recherché ses avantages contrairement aux mercenaires, contre qui Il met en garde, qui fuient quand ils voient le danger et qui ne s’occupent des brebis, c’est-à-dire des personnes qui leur sont confiées, que dans la mesure où ils en retirent des avantages.

Alors, à la suite de Jésus, St Paul va développer ce thème dans ses Épîtres au sujet de l’autorité qui est en fait un service – celui qui a l’autorité, vous le savez, c’est « le serviteur des serviteurs », il sert le bien commun, par exemple de sa famille – eh bien St Paul explique que l’autorité doit se pratiquer, justement, comme Jésus-Christ (et c’est parfois bien difficile) en évitant, par exemple l’humeur exigeante, âpre et hautaine ; il invite même les pères à ne pas être trop sévères de peur de décourager, de peur d’exaspérer, les enfants par des exigences qui peuvent même parfois aller à être despotique, dit-il [16].
[16]
Colossiens, III, 19 (contre l’humeur – à l’égard, il est vrai, des épouses dans ce verset) et 21 (à propos des enfants qu’il ne faut pas exaspérer « de peur qu’ils ne se découragent ».).

Donc je pourrais continuer mais ce serait trop long et je vais m’arrêter.
Il y aurait bien d’autres enseignements qui sont trop peu connus, de St Pierre et de St Paul, sur la famille : de St Pierre, par exemple, sur l’ornement idéal que doivent rechercher les épouses chrétiennes, il dit « c’est celui de l’âme, c’est celui de l’homme intérieur, par la douceur, la modestie de l’âme, la soumission et la confiance en Dieu » [17] , propre en quelque sorte de la mère dans tous les évènements de la vie ; sur la tenue des femmes dans l’église, tenue « non-négligée », dit-il, même ornée mais toujours décente, modeste et simple, elles doivent toujours avoir la tête voilée à cause des anges présents [18] qui réprouvent toute attitude désordonnée car la chevelure longue est une gloire pour la femme et une honte pour l’homme [19] ; et sur les femmes âgées, aussi, St Paul parle de la gravité de la femme âgée qui a un rôle très important : qui éloigne la contestation, qui donne l’exemple de la sobriété, de l’amour du bien, de la douceur, spécialement pour apprendre à leur(s) fille(s) ou à leur(s) belle(s)-fille(s) et puis même aux autres, les vertus nécessaires dans une famille, le dévouement – c’est d’elles aussi que doit venir cet exemple –, la sagesse, l’affection pour le mari et la chasteté, l’amour du travail et la déférence envers les autres. [20]

[17]
Cf. St Pierre, 1ère Épître , III, 1 à 7.

[18]
Cf. St Paul, 1ère Épître aux Corinthiens, XI, 10.

[19]
Cf. St Paul, ibidem, XI, 14-15.

[20]
Cf. St Paul, Épître à Timothée, V, 2-13.



Alors je reviens, pour finir, à ce que je vous disais au début : dans une famille, chers fidèles, mais dans toute famille, au sens large aussi dans la famille de l’Église, dans les communautés religieuses, sacerdotales, tout dépend du fait que le Christ règne ou non dans cette famille.
La famille chrétienne est celle qui met au premier rang le Bon Dieu. C’est Lui qui rend facile ce qui est difficile.
Ce qui fait qu’une famille, voyez-vous, peut goûter, un petit peu évidemment, des douceurs du Ciel, que ce n’est pas un purgatoire sur terre que la famille, eh bien c’est uniquement l’Amour de Dieu ! Comment cela ? En obéissant aux Commandements de Dieu dans la famille, par la prière en famille, par l’assistance dominicale comme vous le faites aujourd’hui en famille et, quand on le peut, d’autres jours, par la fidélité à la foi intègre qui se transmet ensuite de générations en générations, et, dans les moments difficiles que traverse toute famille sans exception, nous devons, il faut, regarder le crucifix qui nous enseigne toujours ce qu’il faut faire pour maintenir la fidélité, pour maintenir l’harmonie, la parole donnée un jour solennellement devant l’Autel du Bon Dieu.

Aujourd’hui, voyez-vous chers fidèles, les gens n’ont plus cet esprit de sacrifice parce qu’ils n’ont plus de crucifix dans leur maison et rien ne se bâtit sans sacrifice. Et donc ils vivent pour le moment présent, éphémère, pour le plaisir du moment, sans penser au futur, à ce qui se construit en fait pour toujours, parce qu’il n’y a que la Foi qui nous fait vivre pour l’éternité, pour toujours.
Et nous, nous devons réagir, avec l’aide de Dieu, fortement, virilement, contre cette mentalité, penser sérieusement que nous devons vivre selon la Foi catholique, pourquoi ? pour construire quelque chose d’éternelle (et que nous avons vraiment une immense responsabilité de transmettre ce Don de la Foi, spécialement à vos enfants) et de la civilisation chrétienne.

Aujourd’hui prions pour toutes les familles, pour que toutes surmontent les difficultés inévitables de la vie, pour qui a pu subir aussi parfois un abandon injuste et non-voulu, pour les enfants qui en souffrent, pour qui aussi s’est trompé (cela arrive en prenant une voie gravement peccamineuse) afin de changer de cap.
Voyez-vous, ces situations qui durent risquent en effet d’être la parole définitive au sujet du Salut éternel, et, en tout cas, causent toujours d’immenses dommages…

Que Jésus, Marie, Joseph, protègent toujours les familles catholiques et vos familles de façon que, bien unies sur la terre, elles puissent rester unies dans le Ciel pour l’éternité !
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il.

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)


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MessageSujet: Re: Sermons de bons Prêtres   Sermons de bons Prêtres EmptyJeu 26 Mai - 12:09

Sermon prononcé par M. l’abbé Cazalas
à la Maison-Saint-Joseph

Pour le « Règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ par l’intercession de St Joseph »

à l’occasion de la

fête de saint Joseph Artisan

Dimanche 1er mai 2016



Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il !

Chers fidèles, aujourd’hui 1er mai nous célébrons donc la fête de saint Joseph Artisan.
C’est le Pape Pie XII qui institua cette fête en 1955.
Déjà Léon XIII, voyant les graves dérives et les injustices dans le monde du travail, avec, particulièrement, la montée de l’industrialisation dans les pays plus riches, avait donné St Joseph comme Patron à tous les travailleurs, mais c’est donc Pie XII qui a institué cette fête spécialement devant le renaissance du péril du danger communiste.
Donc Pie XII a voulu christianiser la fête socialo-communiste du 1er mai, donc la fête qui était dite « du travail », en donnant solennellement aux travailleurs comme Patron, St Joseph afin de faire régner le Christ, même dans le monde du travail ; de faire régner, donc, aussi la justice et la Charité entre les classes sociales ; de sanctifier le travail à l’exemple du Christ qui nous a montré comment associer dans notre vie, donc, prière et travail selon la devise des bénédictins qui disent « Ora et labora » : « prier et travailler ».

Alors mon propos aujourd’hui est de vous retracer l’origine de l’institution de cette fête qui faisait partie, qui est une suite, d’une action continue de l’Église dans le domaine sociale : ce qu’on appelait « les questions sociales » depuis de longues années, depuis plus d’un siècle quand Pie XII a institué cette fête ; c’est ce qu’on a appelé, ces questions liées au travail, « la question sociale ». Et donc cette fête, en quelque sorte, s’inscrit dans cette lutte pour « le bien commun » soit spirituel soit temporel de la société.
Alors évidemment je ne suis pas du tout un spécialiste de la question ; peut-être, certainement, certains de mes confrères le feraient mieux que moi ; aussi ce n’est pas l’objet d’un sermon de donner toute la doctrine sociale de l’Église ; je voudrais vous rappeler les grandes lignes, si vous voulez, de cette action de la doctrine de l’Église dans les questions liées au travail et donc surtout, par cette occasion, mettre en lumière le fait que l’Église n’a fait que continuer la Mission du Christ sur terre de passer partout en faisant du bien à tous.
Et donc évidemment c’est ce que nous devons continuer à faire malgré la corruption du monde dans lequel nous vivons : travailler chacun à notre place au Règne sociale du Christ en suivant les exemples et la doctrine multiséculaire de l’Église.

Quelle est l’origine de cette fête ?
De temps immémorial étaient fêtés les saints Apôtres Philippe et Jacques, deux Apôtres inscrits au Canon de la Messe. Le premier avait, on peut dire, une certaine intimité avec le Seigneur – on le voit bien dans l’Évangile – ; le deuxième était le cousin de Notre-Seigneur Jésus-Christ, premier Évêque de Jérusalem, premier Martyr [1] aussi, précipité par les Juifs du haut du temple.
[1]
Monsieur l’abbé veut dire : premier Apôtre martyr, car le tout premier Martyr chrétien fut St Etienne, diacre, appelé justement “protomartyr”. (Note de JP B.)

Et voilà donc que cette fête a été déplacée par Pie XII au 11 mai, et Pie IX avait institué déjà une deuxième fête de St Joseph en plus de celle du 19 mars ; c’était une fête relativement récente : en 1847, la fête qu’on appelait « du Patronage de St Joseph », le troisième dimanche de Pâques.
Pie IX, donc, devait affronter à ce moment-là une terrible attaque de la contre-Église des francs-maçons qui voulaient déposséder l’Église de ses États pontificaux qui s’étendaient sur une grande partie de l’Italie, en tout cas une bonne partie de l’Italie. Voilà que les ennemis de l’Église (il y avait parmi eux des Italiens de hauts grades en quelque sorte : Victor-Emmanuel, Cavour, Garibaldi ; du côté français, Napoléon III, ancien F... M... aussi) réussirent malheureusement à déposséder complètement l’Église de tout pouvoir temporel. En pénétrant dans Rome, les armées de Victor-Emmanuel, le 20 septembre 1870, par ce qu’on a appelé ensuite « la Brèche de Porta-Pia », ont pris possession de Rome, ces ennemis de l’Église ; la révolution menaçait toujours plus les Droits de l’Église (en Italie il y avait vraiment une persécution ouverte avec la prise de possession, le vol, des biens de l’Église, avec la laïcisation de toutes les institutions ; dans beaucoup d’écoles ont avait même plus le droit, en Italie même, de donner le catéchisme, de faire des cours de catéchisme) et voilà pourquoi, le 8 décembre suivant, Pie IX déclara St Joseph « Patron de l’Église universelle », le 8 décembre 1870.
Donc, « Patron de l’Église universelle » : St Joseph ; St Pie X a transféré cette fête au mercredi de la deuxième semaine de carême et lui a donné une octave parce que St Pie X à voulu libérer les dimanches de fêtes fixes de saints, et donc, étant donné la situation actuelle de l’Église (vous savez peut-être que l’Institut Mater Boni Consilii a voulu garder cette fête de St Joseph « Patron de l’Église universelle » et donc celle de St Philippe et St Jacques au 1er mai – ces différences ne touchent évidemment pas à la Foi et, dans les deux cas, que l’on fasse une chose ou l’autre, nous supplions et nous invoquons St Joseph pour le triomphe du Règne social du Christ, et en travaillant, autant que nous le pouvons, à procurer ce Règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ par l’intercession de St Joseph) l’action et le combat de l’Église pour le Règne social du Christ a continué après Pie IX dans de nouvelles difficulté sous St Pie X – après Pie IX, Léon XIII puis St Pie X – et donc un mouvement catholique est né, qu’on a appelé ensuite, parfois « le Catholicisme social », et donc ce « le Catholicisme social » a lutté contre l’État libéral, cet État libéral qui voulait, précisément, « la séparation de l’Église et de l’État » et qui se désintéressait complètement du problème religieux : il disait que l’État ne devait absolument pas se soucier du problème religieux [2] – ensuite il est allé plus loin puisqu’il a donc attaqué même l’Église – et donc ce « Catholicisme social » s’est opposé, tout d’abord au libéralisme de l’État qui voulait se séparer de l’Église, ensuite au libéralisme un peu dans tous les domaines : domaine social, domaine économique, après le domaine religieux et philosophique ; c’est-à-dire que l’Église a condamné, vous le savez, justement, cette indépendance dans la vie, des lois de l’Église c’est-à-dire des lois de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
[2]
Preuve que le fort juste combat pour le Règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ NE SUFFIT PAS ET QU’IL FAILLE Y ADJOINDRE LE RÈGNE POLITIQUE de Notre-Seigneur Jésus-Christ, autrement dit, militer et prier pour le Règne social ET politique de Notre-Seigneur Jésus-Christ !... (Note de JP B.)

Ce « Catholicisme social » s’est fait connaître surtout, ensuite, par son opposition tout d’abord au socialisme et ensuite au communisme. Et donc, tout d’abord il a commencé assez timidement à partir déjà des années 1820. Il y a eu Frédéric OZANAM que vous connaissez sans doute, qui a fondé la Société très connue des « œuvres de Saint-Vincent-de-Paul » ; puis il a pris une plus grande ampleur : qui ne connaît, par exemple, proche d’ici, les efforts pour procurer une meilleur condition de vie aux ouvriers de Pauline JARICOT et aussi du Père CHEVRIER à Lyon ? Et ce furent surtout, c’est à noter, des Catholiques dits “intransigeants” à cette époque, dits “intégraux”, qui ont développé le plus d’innombrables œuvres sociales pour cette amélioration du niveau de vie des ouvriers et des paysans. On peut citer quelques noms assez connus comme Albert DE MUN et René DE LA TOUR DU PIN qui ont été les initiateurs, véritablement, de bien des réformes sociales bienfaisantes qui, ensuite, ont été appliquées par la société, pourtant révolutionnaire : il y a eu la réglementation du travail des enfants et des femmes, l’arbitrage des conflits dans le travail, l’arrêt obligatoire pour les femmes enceinte de travailler, les caisses d’assurance, les syndicats, les syndicats mixtes, etc.. Et donc, voyez-vous, d’un côté ces Catholiques dits “intransigeants” parce qu’ils ne voulaient pas se séparer de la doctrine intègre, justement, de l’Église, se sont opposés à l’esprit moderne du monde qui voulait se séparer de l’Église et en fait de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de la Loi de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et d’un autre côté, ils ont été hardis, ils ont été donc innovants dans leurs idées sociale. Et plusieurs de leurs idées, de ces Catholiques dits “intégraux” ou, donc, “intransigeants”, ont été reprises par l’Église elle-même, spécialement (évidemment, elles ont été mises enforme, elles ont été précisées) dans l’Encyclique de Léon XIII Rerum novarum, en 1891. Il y a eu aussi pas seulement des laïcs : il y a eu des Prêtres et de grands Évêques comme Mgr MANNING et Mgr MERMILLOD.
Et voilà donc, cette Encyclique a vraiment été la chartre du travail qui a été fixée par l’Église : Rerum novarum, dans laquelle Léon XIII dénonce les idées socialistes et justifie le droit à la propriété – qui était déjà attaqué par le socialisme et combien plus après par le communisme – ; il veut affranchir les individus et surtout les ouvriers de la précarité, en demandant un juste salaire, il demande évidemment le repos dominical, le droit à constituer des associations professionnelles pour se protéger [3] en quelque sorte, protéger ses droits, les syndicats ; et donc il rappelle, cependant, que le capital doit toujours être ordonné au bien commun [4] et il légitime l’intervention de l’État dans l’économie dans plusieurs cas, justement par exemple sur des lois qui concernent le travail.

[3]
Il faut remarquer que de telles « associations professionnelles pour se protéger » existaient bien avant la Révolution : c’étaient les “Corporations” qui, trop respectueuses des lois naturelles et morales aux yeux des révolutionnaires parce que n’entrant pas dans « la lutte des classes » qu’ils avaient déjà en vue, les ont supprimées par la loi dite « LE CHAPELIER » du 17 juin 1791. Moyennant quoi, les ouvriers se sont trouvés sans défense devant la cupidité des bourgeois révolutionnaires qui les ont exploités au maximum jusque cette intervention des Catholiques “intégraux” – dits “intransigeants” – et de l’Église, dont parle là M. l’abbé dans son sermon. Et cette cupidité des bourgeois révolutionnaires, cette exploitation sans mesure des ouvriers – y compris des enfants et des femmes – menacés jusque dans leurs âmes par l’impiété de leur nouveaux maîtres aussi avides que pervers, exploitation sans mesure ni retenue de la part desdits bourgeois révolutionnaires, tout cela était, pour ces révolutionnaires, nécessaire pour établir cette « lutte des classes » mise à l’honneur par ce fils de grands bourgeois en question, Karl MARX, qui avait besoin pour justifier ladite « lutte des classes » de cette exploitation à dire vrai révoltante, précisément ! Comme quoi la Révolution, poursuivie par le marxisme, venait de loin et était donc programmée par les ancêtres desdits grands bourgeois, tous anti-catholiques et profondément démoniaques voire lucifériens talmudistes...
La Révolution ayant été triomphante et bien consolidée dans une certaine paix sociale par Napoléon Ier, les Catholiques, animés par la Charité, n’eurent plus d’autre possibilité pour défendre les faibles contre le pervers exploiteur bourgeois, que de créer, en effet, des syndicats puisque le retour aux anciennes institutions avec les Corporations était devenu impossible, du moins tant que la France resterait républicaine et, de ce fait, anti-catholique puisque la République, en France, est fondée sur l’anti-catholicisme.
Saint Louis roi de France, priez pour nous et préparez les troupes de la nouvelle et nécessaire croisade pour rétablir votre royaume ;
Sainte Jeanne d’Arc, priez pour nous, boutez hors de France tous ses ennemis et rétablissez le doux royaume, sur cette terre, du Roi du Ciel ;
Saint Michel-Archange, défendez-nous dans le combat ;
Notre-Dame de l’Assomption, Reine de France, priez pour nous et rétablissez votre royaume de prédilection sur cette terre, en vue du Salut de vos enfants ;
Seigneur-Jésus, Roi des rois, ayez pitié de nous et veuillez rétablir, s’il Vous plaît, Votre lieu-tenant pour la plus grande gloire de Votre Nom ;
Afin que la France montre encore au monde la voie du Salut par la défense de la Sainte Église, défense qui est sa Mission particulière !
(Note de JP B.)

[4]
« Bien commun » qui doit être non seulement temporel mais aussi spirituel et ne doit pas avoir, comme finalité, les biens matériels (avec le réfrigérateur bien rempli) mais, à l’aide du bien commun temporel qui ne doit être qu’un moyen (et non une fin en soi), la finalité ultime du bien suprême spirituel, savoir le salut des âmes et la béatitude éternelle. (Idem.)

Et donc voyez, l’Église a indiqué clairement la voie à suivre, la chartre du travail, et c’est toujours dans un juste milieu : d’un côté, on pourrait dire, il y a le capitalisme excessif, n’est-ce pas, et puis de l’autre côté il y a le socialisme, et pire encore, ensuite le communisme [3] que l’Église a condamné [5].
[5]
Par l’Encyclique Divini Redemptoris du  Pape Pie XI. (Note de JP B.)

Et encore une fois, voyez, l’Église a passé en faisant le bien, non seulement par des actions, mais en enseignant d’une manière très claire la doctrine sur les questions de société.
Et donc voilà que cette Encyclique, Rerum novarum, a stimulé encore plus l’action des « Catholiques sociaux » qui souvent, comme le vous l’ai dit, étaient classés comme “intransigeants” ! Et il s’agit, pour eux, de rechristianiser, en fait, la société qui s’était détachée de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; donc il fallait défendre, certes, les intérêts matériels mais aussi les intérêts moraux et spirituels des ouvriers, et donc procurer le rapprochement, au lieu de l’éloignement (de la lutte, donc), des classes sociales [6] qui s’étaient divisées, qui étaient irritées les unes contre les autres A CAUSE de la Révolution et aussi, il faut le dire, à cause des transformations économiques [7], et donc voilà que ce mouvement très fort, encouragé par l’Église, voulait promouvoir un ordre social chrétien entier [8] CONFORMÉMENT à la doctrine catholique. Et il est impressionnant, encore une fois, de voir toutes les initiatives qui sont venues de Catholiques [8], beaucoup de laïcs mais aussi de Prêtres parfois, dans le domaine social : on pourrait citer encore beaucoup d’autres choses qui sont très importantes, vous savez, comme les allocations familiales ; comme d’autres allocations, logement ou pour les études ; comme les associations des familles nombreuses ; les patronages paroissiaux qui ont été le début, par exemple, des colonies de vacances ; les jardins pour les ouvriers, et bien d’autres choses…

[6]
Rapprochement des classes sociales qui ne pourra être véritablement effectif qu’avec le retour aux anciennes institutions avec les Corporations dans une société chrétienne (cf. note [3]), et l’abandon du syndicalisme toujours essentiellement révolutionnaire comme les faits historiques nous le montrent de manière indéniable encore aujourd’hui après et malgré la charitable action des « Catholiques sociaux » et de l’enseignement très clair de « la doctrine sur les questions de société » avec l’Encyclique Rerum novarum qui n’ont fait qu’atténuer les effets pervers de la Révolution dans son aspect économique mais ne les a pas totalement anéantis, loin de là !... (Note de JP B.)

[7]
Transformations économiques dues, il faut le souligner, à la cupidité des grands bourgeois révolutionnaire qui, par ces transformations, ont contribué malgré eux, au développement économique qui s’en est suivi mais qui était préparé, en quelque sorte, par la christianisation antécédente de la société, laquelle christianisation, si elle n’avait pas existé, n’aurait pas permis ce développement dans un monde resté barbare ! Dieu se sert même des mauvais pour faire avancer le bien... (Idem.)

[8]
« Ordre social chrétien entier » qui, malgré « toutes les initiatives qui sont venues [de la part de tant] de Catholiques », n’est toujours pas institué en acte parce que cette société est toujours révolutionnaire dans son essence !... (Id.)


Et voilà que l’Église a aidé les personnes en difficulté, les personnes pauvres, les personnes nécessiteuses et les personnes malheureuses.
D’un autre côté, elle voulait les amener, autant que possible, à l’autonomie, non pas seulement à l’assistanat.

Et donc voilà que le démon, évidemment, fait son œuvre ; quand l’Église travaille, il y a aussi le démon qui travaille : il y a eu les courants libéraux qui ont entraîné parfois des gens de bonne foi, (évidemment quand on parle de libéralisme, il y a des degrés : le libéralisme qui a été condamné d’une manière très ferme par l’Église, et des libéralismes plus mitigés qui ont été infiltrés par LE libéralisme) mais il y a eu plusieurs courants qui ont essayé de saper, en quelque sorte, même sans le vouloir parfois [9], ce mouvement intègre de l’Église. Il y a eu Lamennais, Montalembert, même Lacordaire s’est laissé entraîner par ce courant en quelque sorte libéral. Et puis il y a eu des condamnations explicites comme, vous le savez sans doute, « Le Sillon » qui était un mouvement social catholique mais qui, ensuite, a dévié vers le modernisme et que St Pie X a condamné. On pourrait citer aussi les « prêtres-ouvriers » qui ont été interdits en 1953 par Pie XII.
[9]
Voir notes[6] et[8]. (Note de JP B.)

Pie XI va faire une deuxième Encyclique, c’est la dernière grande Encyclique sur les problèmes de l’équité sociale du travail, vous le savez c’est Quadragesimo anno [10], et là, il définit bien la condamnation encore plus explicite non seulement du communisme, qui commence à se développer, mais du socialisme [11] et du libéralisme, avec ses différents degrés ; il est plus indulgent, on pourrait dire, pour le capitalisme, c’est-à-dire qu’il rappelle la bonne utilisation qui doit être faite du capital pour le « bien commun » ; et donc il rappelle que TOUT repose en fait, dans le travail et dans la société, sur deux vertus chrétiennes qui sont LA JUSTICE et LA CHARITÉ, et donc il faut, pour améliorer les conditions de la société, aussi christianiser la vie sociale.

[10]
Lien (http://www.doctrine-sociale-catholique.fr/117-quadragesimo-anno) donné par JP B.

[11]
Cf. plus particulièrement,
  • sur une APPARENTE convergence (due à la peur des conséquences communistes) du socialisme vers la doctrine catholique : http://www.doctrine-sociale-catholique.fr/117-quadragesimo-anno#p122 ;

  • sur la réalité du fait que le socialisme est absolument contraire à la doctrine catholique : http://www.doctrine-sociale-catholique.fr/117-quadragesimo-anno#p130.
Il est évident, pour qui est honnête en son cœur et pense droitement, qu'on ne peut à la fois être socialiste et catholique, et qu'en conséquence, on peut pas voter socialiste (sans compter que, lorsqu'on appartient au Royaume de France, on ne peut pas voter ni pour des républicains ni au sein de cette crasse infecte, cette gueuse, qu'est la République française…) !
(Fin de la note
[11], de JP B.)


Et voilà donc que nous arrivons à Pie XII qui a dû lutter contre le communisme [12] lequel a repris une grande force à ce moment-là : des catholiques étaient attirés fortement, des ouvriers, par le courant politique communiste ; Pie XII a fait des discours aux ouvriers en rappelant que l’Église appelle et travaille à protéger les droits des ouvriers à avoir une vie digne de leur travail, et à la justice et à la charité entre les classes sociales, à sanctifier le travail, et donc il a institué cette fête de St Joseph.
[12]
Il a dû éloigner de Rome Giovanni-Battista MONTINI (le futur horrible Paul VI qui, entre autres, rétablira l'expérience des prêtres-ouvriers) qui fut, en mai 1923, affecté à la nonciature de Varsovie d’où « il suit la politique italienne et dénonce dans ses lettres le rapprochement de certains membres du PPI avec le parti de Mussolini », et qu’il expédia, en 1953, à Milan sans le nommer Cardinal – contrairement à la coutume qui voulait que le titulaire du Siège épiscopal de Milan fût Cardinal – pour éviter qu’il devînt Pape, parce qu’il était entré en contact « à l'insu du pape, avec les autorités soviétiques » (WIKIPÉDIA : https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_VI) par l’intermédiaire, paraît-il, de son secrétaire particulier qui aurait vendu aux soviets les noms de missionnaires tentant d’aller en URSS où, conséquemment, ils se faisaient arrêter et se retrouvaient au goulag ! Cette lutte contre le communisme explique suffisamment par elle-même le rapprochement de Sa Sainteté le Pape Pie XII dont on parle là, avec les alliés occidentaux, rapprochement que ne comprennent pas certains super surexcités agités du bocal, à moins qu’ils ne soient, au moins pour l’un d’entre eux qui souffre de T.O.C., procommunistes comme le laissent supposer certains des posts (cf. Jeu 19 Sep 2013, 13:50 ou 14:50 pour les non-inscrits : https://foicatholique.1fr1.net/t3412p180-la-france-sera-mahomete-et-athee et suivants) dudit toqué… (Note de JP B.)

En cette fête de St Joseph du 1er mai, qui est, malheureusement ! restée pour la plupart des gens une fête socialiste encore à l’heure actuelle, pour les Catholique il faut quand même rappeler que aujourd’hui c’est aussi et je dirai surtout, en tout cas aussi, le début du mois de Marie où nous prions la Très sainte Vierge Marie, donc pendant tout ce mois ; c’est le premier jour aussi du mois de Marie.

Voilà ! C’est un bref aperçu de l’action bienfaisante de l’Église depuis bientôt deux siècles qui nous montre, comme je vous l’ai dit, que l’Église a toujours procuré à l’humanité, à la société, de très grands avantages.
Il est très important de rappeler cela parce que, voyez-vous, vous le savez aussi bien que moi, le monde ne perd AUCUNE occasion pour traîner publiquement l’Église dans la boue et dans les calomnies, et donc il est vital de le rappeler, pour nous-mêmes et pour les autres, pour l’apostolat, n’est-ce pas !
L’Église n’a pas et n’a jamais été obscurantiste : l’Église a été pendant deux mille ans la lumière selon la demande de Notre-Seigneur Jésus-Christ sur le chandelier qui a éclairé le monde
 [13], le sel qui a donné goût à toutes les œuvres humaines ! Vous le savez tous, l’Église a promu la science contrairement à ce qu’on dit [14] ; elle est la seule puissance au monde qui a pris à cœur l’instruction des peuples, des petits, des pauvres : c’est l’Église qui a créé les écoles, l’Église qui a créé les Universités [15] qui sont une pure œuvre de l’Église ; et donc c’est une honte, ou une preuve d’ignorance, de taxer l’Église d’obscurantisme ! De tout temps, l’Église a favorisé la science ; de tout temps, l’Église a fourni de grands savants ; donc, à tous les siècles.

[13]
Cf. St Mat., V, 14-15. (Note de JP B.)

[14]
L’affaire “Galilée”, tant invoquée à ce propos, est particulièrement l’archétype, par la déformation qui est faite dans la présentation des faits, de cette calomnie que les ennemies de l’Église jettent sur elle et diffusent scandaleusement et, donc, mensongèrement. Cf. https://www.google.fr/?gws_rd=cr&ei=q_hFV82BBIbKgAaGsZrwDg#q=la+v%C3%A9rit%C3%A9+sur+l+affaire+galil%C3%A9e et, d’une manière générale concernant l’Église et les sciences au Moyen Age : https://archive.org/stream/histoirepartiale02guiruoft#page/460/mode/2up. On peut par ailleurs rechercher dans le bas de cette page (https://archive.org/details/histoirepartiale02guiruoft) des références irréfutables sur les bienfaits dispensés par notre Mère la Sainte Église au cours des siècles. (Idem.)

[15]
Que l’on pense, par exemple, à l’Université de Bologne fondée en 1088 ; à celle de Paris, crée en 1150 (https://fr.wikipedia.org/wiki/Universit%C3%A9_m%C3%A9di%C3%A9vale#Naissance_des_universit.C3.A9s) et fermée en 1793 ( !...) ; à celle de Montpellier, datant de 1289, également fermée en 1793, ou encore à celle d’Oxford, de 1116, etc. !... (Id.)


On pourrait rappeler aussi les innombrables autres bienfaits sociaux : on a parlé du travail, mais vous savez que,
  • l’esclavage : l’Église a lutté, a abolit l’esclavage, c’est grâce à l’Église que l’esclavage a été aboli, en très grande partie en tout cas ;

  • le relèvement des mœurs familiales : c’est l’Église qui a redonné sa dignité aux familles et aussi à la femme dans la famille.
Tout s’effondre quand l’Église recule : c’est ce qu’on voit à l’heure actuelle ; il n’y a pas besoin, je pense, de donner beaucoup plus de détails…

On a parlé aussi, donc des œuvres sociales, on pourrait parler des œuvres de bienfaisance que l’Église a faites dans TOUS les domaines : on pourrait rappeler que les ordres religieux ont pratiqué TOUTES les œuvres de bienfaisance au travers des siècles, en commençant évidemment par celles envers les malheureux, envers les pauvres, envers les malades spécialement ! Combien d’ordres religieux ont été des ordres hospitaliers pour soigner les malades… Les hôpitaux aussi ont été créés par l’Église bien sûr.

Et voilà donc que l’Église est comme Jésus : elle a passé son temps, on pourrait dire, depuis 2000 ans, depuis 20 siècles, pratiquement, à faire le bien.

On pourrait essayer de comprendre cela, si c’était possible, en rayant de l’histoire TOUT ce que l’Église a fait, durant donc 2000 ans, dans les trois domaines
  • du vrai, donc la science ;

  • du bien, dans tous les domaines ;

  • et du beau, donc les arts ;
et on pourrait constater, avec épouvante, l’énorme vide que l’absence de l’Église aurait fait durant 20 siècles dans le monde.

Alors, voyez-vous, aujourd’hui la première cause, nous le savons, nous devons nous le rappeler toujours plus en entendant parler dans le monde de tant de choses, de problèmes, n’est-ce pas, la première cause du malaise, des malheurs qui frappent le monde actuellement, ET notre Patrie la France, eh bien ! la première, c’est le rejet de la Foi catholique, c’est l’apostasie des Nations : on ne veut plus de Notre-Seigneur Jésus-Christ et de la doctrine de l’Église, et donc, les gouvernements se séparent du Règne du Christ ; ils ne veulent plus donc, la Foi et le décalogue, dans les individus, dans les familles et dans les Institutions c’est-à-dire le Gouvernement et même, vous le savez, ça va PLUS LOIN à l’heure actuelle (cela avait déjà commencé sous Pie IX) mais il y a une lutte, souvent il y a un COMBAT des lois impies CONTRE le Règne du Christ. On pourrait citer beaucoup de choses, en commençant par la séparation de l’Église et de l’État qui a tout de suite été condamnée, par exemple, par St Pie X ; la laïcisation de TOUTES les institutions (il faut que TOT soit laïque et ne considère jamais Dieu et la Loi de Dieu) ; la liberté des mœurs, la liberté de la Presse ; on pourrait citer tant de choses affreuse qui existent, malheureusement ! depuis un certain nombre d’années, comme l’avortement, le divorce et l’approbation maintenant des unions les plus immorales…

Alors, voilà, je reviens à ce que je disais au début : eh bien ! nous devons prier St Joseph, tous, évidemment St Joseph artisan, St Joseph Patron des travailleurs, St Joseph Patron de l’Église universelle, avec une grande foi et persévérance pour le retour, justement, du Règne social du Christ, pour Son triomphe.
Autant que vous le pouvez, étudiez la doctrine sociale du Christ, je pense spécialement aux pères de famille : il y a tant de choses importantes à savoir et approfondir ; déjà avec Pie IX, le Syllabus [16] par exemple ; ensuite Léon XIII, l’Encyclique que je vous ai citée [17] et d’autres comme Immortale Dei [18] ; et puis, donc, Pie XI avec Quadragesimo anno [19] et puis l’Encyclique bien connue sur la Royauté du Christ qui est Quas primas [20].

[16]
Lien (http://jesusmarie.free.fr/encyclique_syllabus_des_erreurs_modernes.html) donné par JP B.

[17]
Rerum novarum (http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_15051891_rerum-novarum.html) idem.

[18]
http://w2.vatican.va/content/leo-xiii/fr/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_01111885_immortale-dei.html (id.).

[19]
Lien déjà donné en note [10] : http://www.doctrine-sociale-catholique.fr/117-quadragesimo-anno (id.).

[20]
http://w2.vatican.va/content/pius-xi/fr/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_11121925_quas-primas.html (id.).


Et nous devons prendre en exemple, à notre petite place, tous ces Catholiques “intransigeants” comme on disait autrefois, donc “intégraux” du XIXe et du XXe siècle, qui, d’un côté étaient fidèles aux principes donnés par les Papes et, de l’autre côté, ont œuvré autant qu’ils ont pu chacun dans leurs domaines, chacun selon leurs devoirs d’état et leurs compétences pour le Règne du Christ.

Voilà ! Et que la grâce de la Confirmation nous aide à être les disciples du Christ, des disciples parfaits du Christ, à l’exemple de ceux qui nous ont précédés, et des témoins de la divinité de la doctrine de l’Église et de la morale, évidemment, de l’Église, dans le monde, de telle sorte que, quand nous comparaîtrons devant notre Roi, eh bien ! comme Jésus le dit dans l’Évangile, Il ne rougisse pas de nous parce que nous n’avons pas rougi de Lui, mais nous confesse devant Son Père et devant Ses Anges parce que nous L’aurons confessé durant notre vie et par notre vie.
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il.

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)


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MessageSujet: Re: Sermons de bons Prêtres   Sermons de bons Prêtres EmptyMar 31 Mai - 22:19

Sermon prononcé par M. l’abbé Cazalas
à la Maison-Saint-Joseph

à l’occasion de la

fête de la Très Sainte Trinité

Dimanche 22 mai 2016



Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il !

Chers fidèles, quand Dieu a créé le monde, Il S’est créé un immense temple ; quand le Bon Dieu a créé le temps, Il S’est consacré une fête perpétuelle où TOUTES les créatures doivent rendre gloire à Dieu, à la Très Sainte Trinité.
Vous le savez cela est marqué dans la Sainte Écriture : Dieu a fait toutes choses pour Lui-même. Toute créature appartient à Dieu ; toute créature est consacrée à son Créateur et doit Lui rendre gloire : c’est l’unique but, important en tout cas, pour lequel nous sommes sur terre.

Mais cette consécration de l’univers et du temps a été profanée, a été abîmée, a été violée par le péché [1] et spécialement par le paganisme, les fausse religions.
[1]
Le péché originel fut intrinsèquement sacrilège puisqu’il avait comme but (trompeur) de rendre l’homme « semblable à Dieu ». Par ce péché originel, l’homme (Adam, père de l’humanité) qui (parce que dans tout l’univers visible matériel l’homme est seul à posséder une âme spirituelle) était le roi de cet univers visible matériel, a entraîné, en tant que ce roi qu’il était, tout ledit univers visible matériel (animaux et êtres inanimés) dans sa chute à laquelle, par nos péchés actuels personnels, nous participons, par mes péchés actuels personnels, je participe, hélas !… Et ce n’est que Jésus-Christ qui, dans Sa nature humaine, par Son divin Sacrifice rétablissant cette royauté universelle de l’univers visible matériel d’où Adam était déchu par son péché, deviendra le très digne et très légitime nouveau Roi de l’univers. (Note de JP B, comme toutes celles de ce texte.)


Et voilà que Jésus-Christ est venu sur terre pour réparer toutes les suites du péché et rappeler toutes les créatures à leur institution primitive. Par Jésus-Christ, le seul Sauveur, les créatures, toutes les créatures et le temps, sont consacrées de nouveau à la gloire de la Trinité.
Les créatures intelligentes tout d’abord : le Verbe fait chair a ordonné que TOUTES les Nations, TOUTES les personnes sur terre, soient sanctifiées, régénérées, reconsacrées au Nom de la Sainte Trinité ; « Allez, instruisez, baptisez-les toutes, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » [2], c’est ce qu’a fait continuellement, vous le savez, l’Église au cours des siècles : elle a enseigné, elle a baptisé et combien de fois depuis notre berceau jusqu’à notre tombe l’Église fait sur nous le signe de la Sainte Trinité adorable, quand nous recevons les Sacrements, la Confirmation ; la Messe, à chaque Messe ; l’Extrême Onction ; toutes les bénédictions ; et vous savez que toutes les prières que nous faisons et spécialement les prières liturgiques, commencent et finissent au Nom de l’adorable Trinité.
[2]
St Matt., XXVIII, 19.

Il en est de même pour les créatures privées de raison. Elles sont sanctifiées au nom de la Trinité d’un bout à l’autre de l’univers : l’Église dégage, en quelque sorte, les animaux (comme n’importe quelle autre créature d’ailleurs qui n’a pas d’âme qui n’est pas animée, qui n’est pas vivante comme l’eau, comme les champs, comme les maisons, même les voitures) des influences malignes du démon et les rappelle à leur pureté première par la Croix et par l’invocation de la Trinité.
Et donc, voyez-vous, toute l’histoire du monde est comprise dans cette invocation de la Sainte Trinité et aussi dans le signe de la Croix.
On peut ajouter que le temps est consacré de nouveau aussi à la gloire de la Trinité. Quand un enfant est baptisé il devient le temple du Saint-Esprit : voilà que sa vie toute entière est consacrée à la gloire de la Trinité. Le matin nous offrons notre journée à la Sainte Trinité et l’Église enfin le fait spécialement dans sa sainte liturgie : tout le culte de la liturgie  de l’Église a comme fin dernière la Trinité. Même quand nous honorons les saints de chaque jour, nous honorons les membres de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Chef du Corps mystique, et quand nous honorons Notre-Seigneur Jésus-Christ, nous honorons la Trinité, parce que là où il y a une Personne de la Sainte Trinité, il y a aussi toutes les autres. Toutes les fêtes catholiques ne sont que des degrés par lesquels l’Église veut nous élever au but de notre vie qui est la Trinité qui est de louer, vous le savez, comme dit St Ignace, honorer et servir aussi la Sainte Trinité. Et donc, voyez-vous, quand il fut question, dans l’Église, d’instituer une fête particulière pour honorer la Sainte Trinité, beaucoup de théologiens, et de bons théologiens, s’y sont opposés, en tout cas ont fait des objections [3] parce qu’ils ont dit que cette fête devait être continuelle : ce n’est pas un seul jour dans l’année mais c’est tous les jours que nous devons rendre gloire à la Sainte Trinité. Et ce n’est qu’au 14ème siècle, finalement, que le Pape Jean XXI, pour l’Église universelle, a institué cette fête de la Sainte Trinité, et cependant vous pourrez remarquer que cette fête n’a qu’un rang secondaire par rapport à d’autres fêtes beaucoup plus importantes (comme, par exemple la fête de l’Eucharistie que nous célèbrerons dimanche prochain) pour ne pas nuire à cette fête perpétuelle, quotidienne, que nous devons rendre à la Sainte Trinité et pour montrer qu’il est impossible, en fait, de célébrer dignement la Très Sainte Trinité.
[3]
Par où l’on voit que ce n’est pas parce que des personnes ne sont pas d’accord dans deux positions différentes qu’il y a nécessairement une catégorie condamnable comme le voudraient certains super surexcités plus durs que les durs de dur ! Ce qui n’empêche pas ceux qui, dans une disputatio, sont certains d’être dans le vrai, de le dire, de le proclamer, surtout s’ils le démontrent, sans condamner pour autant les partisans d’une autre opinion tant que la question qui les oppose n’est pas trachée par l’Autorité et reste donc libre : dire et proclamer que telle position est seule à être intégralement catholique, parce que la chose est démontrée, n’est pas condamner ceux qui ne partagent pas ladite position et seuls des esprits obtus peuvent croire le contraire ! En revanche, sont nécessairement dans l’erreur ceux qui condamnent, souvent sans rien démonter ou, du moins, de manière non probante, cette position prouvée être, pourtant, intégralement catholique, et, par cette condamnation abusive, ils se condamnent eux-mêmes, surtout quand leur position à eux est clairement montrée être nécessairement erronée


La fête de la Trinité, vous l’avez remarqué, tombe à la fin du cycle pascal ; Jésus est remonté au Ciel, le Saint-Esprit a été envoyé à Ses Apôtres parce que nous devons comprendre, justement, que TOUTE la Mission de Jésus-Christ, TOUTE la vie de Jésus-Christ, est de nous amener, son but, c’est de nous amener à connaître, évidemment, que TOUS les hommes connaissent, mais aussi honorent et servent la Sainte Trinité. C’est l’achèvement de tout le cycle de l’année liturgique. Nous devons honorer, adorer, la Sainte Trinité, « en esprit et en vérité » [4].
[4]
St Jean., IV, 24.

Chers fidèles, vous savez
  • que notre simple raison, qui est tout-à-fait limitée, ne peut pas découvrir, ne peut pas trouver et ne peut certes rien démontrer (évidemment, du Bon Dieu, oui [il est non seulement raisonnable de croire en Son existence mais celle-ci se démontre logiquement par la seule raison, précisément, et la saine philosophie, mais nous ne pouvons pas Le connaître en Son intimité sans Sa Révélation] [5] ; et toute personne qui ne croit pas en Dieu est inexcusable : c’est St Paul qui le dit) de la Sainte Trinité après avoir connu Son existence ;
    [5]
    Entre-crochets de JP B.

  • que nous ne pourrions pas connaître les trois Personnes en Dieu, si Jésus-Christ Lui-même ne nous ne les avait pas révélées de façon explicite pour tous les hommes.
Bien plus, la raison ne peut pas même comprendre, quand elle L’a connue, pleinement et parfaitement la Sainte Trinité : c’est un mystère. Et d’ailleurs, c’est le Mystère principal de notre Foi, vous le savez. Mais la raison démontre d’une manière très certaine que non seulement il est raisonnable de croire à ce Mystère de la Sainte Trinité mais que nous devons y croire, que c’est une obligation d’y croire et qu’il n’y a rien de contradictoire et d’inadmissible dans ce Mystère que pourtant nous ne pouvons pas comprendre.

« Très Sainte Trinité » veut dire : Dieu unique.
Il n’y a qu’un seul Dieu ! Nous sommes, bien sûr, monothéistes.
Mais il y a trois Personnes distinctes en Dieu : le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
De même, voyez-vous que l’union en nous, dans chacun d’entre nous, l’union de l’âme et du corps, est un mystère (nous savons qu’ils sont unis mais nous ne savons pas comment) mais ce n’est pas une absurdité – nous y croyons très fermement – eh bien ! de même, nous ne pouvons pas comprendre, d’une part, parfaitement la Nature de Dieu et l’Essence de Dieu, sinon nous serions Dieu nous-mêmes, mais d’autre part, nous ne pouvons pas comprendre non plus ce qu’est une Personne de Dieu et en Dieu, donc nous ne pouvons pas comprendre comment ces deux choses, dans le Bon Dieu qui est au Ciel, peuvent s’unir, sont conciliables, c’est-à-dire l’unique Essence ou Nature divine et la triplicité, le fait que les Personnes soient triples, dans Dieu ; mais Dieu nous l’a révélé ; Il nous l’a révélé, donc à nous, et cela nous suffit amplement : la Parole de Dieu, qui nous a parlé, et à laquelle nous devons croire très certainement [nous suffit amplement] [5] ! Et celui qui n’y croirait pas, qui ne croirait au Mystère de la Sainte Trinité, c’est celui-là qui serait déraisonnable, qui ne suivrait pas sa raison ! Pourquoi ? Parce qu’il devrait nier en conséquence TOUS les miracles que Notre-seigneur Jésus-Christ a faits pour prouver Sa divinité, [pour prouver] [5] qu’Il est vraiment Dieu et qu’Il ne peut pas se tromper, et TOUS les miracles qu’il y a dans la Sainte Église et qu’il y a eu dans la Sainte Église parce que l’Église est divine et a prêché de tout temps, depuis 2000 ans, justement comme PREMIER Mystère pour se sauver (c’est le Mystère donc le plus indispensable pour se sauver) c’est la connaissance et, donc, l’acceptation, la Foi, dans le Mystère de la Sainte Trinité.

Il est vrai, vous le savez, que dans la création, Dieu a laissé uniquement des vestiges de la Trinité qui peuvent nous aider seulement à scruter un petit peu ce Mystère de la Sainte Trinité, à l’entrevoir un petit peu mieux, dans ce qu’on appelle « le “clair-obscur” de la Foi », c’est-à-dire en attendant la Lumière tout-à-fait claire, par-contre, parfaite, de la gloire dans le Ciel : on donne parfois l’image du triangle équilatéral [cf. https://foicatholique.1fr1.net/t3794-faut-il-croire-a-la-tres-sainte-trinite-pour-etre-sauve#32664] [5] ou du soleil (ce soleil qui produit soit la lumière soit la chaleur est une image, un vestige aussi, éloigné de la Sainte Trinité) mais l’image, le vestige le plus parfait de la Sainte Trinité, vous le savez, c’est l’âme humaine : l’âme humaine qui engendre les pensées, et ces pensées engendre l’amour dans la volonté.
Ainsi en Dieu, Dieu [le Père] [5] produit le Fils qui est Son Verbe ou Sa Parole, et le Père et le Fils Se connaissant, produisent le Saint-Esprit [6] qui est l’Amour du Père et du Fils.
[6]
Lequel "procède", donc, du Père et du Fils.

Dans l’Ancien-Testament, le Bon Dieu n’a pas révélé EXPLICITEMENT à tous les hommes le Mystère de la Sainte Trinité mais, cependant, il était figuré, il était indiqué déjà et les Patriarches, les saints personnages, les saints de l’Ancien-Testament l’ont connu par une grâce spéciale de Dieu : il convenait en effet que ce Mystère fût longuement préparé, parce que c’est le Mystère le plus haut dans lequel nous connaissons la vie intime de Dieu.

Dans le Nouveau-Testament, je vous l’ai dit, Jésus a révélé dans l’Évangile, explicitement le Mystère de la Sainte Trinité. Il a affirmé qu’Il était Dieu et que Son Père aussi était Dieu et qu’Il était distinct de Lui : « Mon Père et moi nous faisons UNE SEULE chose » [7] ; « Tout ce que le Père fait, moi aussi je le fais » [8], dit Notre-Seigneur Jésus-Christ, « et lorsque sera venu le Consolateur que je vous enverrai de la part du Père, Celui qui est l’Esprit de Vérité et qui procède éternellement du Père, rendra témoignage de moi » [9] ; c’est le Saint-Esprit. Et Jésus a ajouté « Baptisez, désormais, au Nom unique du Père et du Fils et du Saint-Esprit » [2] : il y a bien en Dieu (c’est révélé par Notre-Seigneur Jésus-Christ) dans ce SEUL Dieu, trois Personnes qui sont distinctes mais égales en toutes choses.

[7]
St Jean, X, 30.

[8]
St Jean, V, 19.

[9]
St Jean, XV, 26. Voir aussi St Jean, XIV, 26.


Cependant, il y a un ordre de procession dans les Personnes de la Sainte Trinité : le Père engendre de toute éternité le Fils, et, du Père et du Fils, procède de toute éternité, le Saint-Esprit.

Le catéchisme, dans l’explication sur la fête d’aujourd’hui, pose cette question qui intrigue en effet bien souvent les enfants – et pas seulement les enfants : parfois aussi les adultes – (en effet nous savons, c’est une vérité de Foi, et d’ailleurs cela est conforme à la raison, que Dieu est un pur esprit : il n’y a pas de matière en Dieu), alors « Pourquoi représenter la Sainte Trinité sous les formes visibles, des formes sensibles de créatures comme nous ? » Le catéchisme répond : c’est pour nous faire connaître certaines propriétés de ces Personnes, certaines actions que l’on attribue à ces Personnes divines, ou alors, tout simplement, c’est parce que ces Personnes divines Elles-mêmes ont voulu se manifester aux hommes sous l’apparence de ces créatures visibles.
Nous savons tous que Dieu le Père est représenté par un vieillard, parfois avec la barbe blanche n’est-ce pas, une longue barbe blanche pour nous rappeler que Dieu est éternel et que le Père est la PREMIÈRE Personne de la Sainte Trinité, qui engendre le Fils et d’où procède le Saint-Esprit de toute éternité ; le Fils est représenté sous la forme d’un homme parce qu’Il a pris véritablement et réellement cette fois-ci la nature humaine pour nous sauver et nous verrons Dieu le Fils, espérons-le, donc, tel qu’Il est en tant qu’homme aussi, et le Saint-Esprit, représenté par une colombe parce que Dieu a voulu descendre sous l’aspect de cette colombe : le Saint-Esprit, le jour du Baptême de Notre-Seigneur Jésus-Christ, S’est montré sous l’aspect de cette colombe au-dessus de la tête de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Alors chers fidèles, pour nous tous, si nous voulons être sauvés, nous devons croire dans le Mystère de la Sainte Trinité. C’est absolument indispensable ; ce n’est pas facultatif : « celui qui croira, dit Jésus, et sera baptisé, justement au Nom de la Sainte Trinité, sera sauvé ; celui qui ne croira pas sera condamné » [10].
[10]
St Marc, XVI, 16.

Est-ce que cela suffit ? Non !
Il ne suffit pas de croire ; il faut aussi IMITER la Sainte Trinité : c’est notre Modèle. C’est Jésus qui l’a dit : (même dans l’Ancien-Testament déjà le Bon Dieu l’avait dit) « Soyez saints comme mon Père est saint et comme je suis saint » [11] ; « Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » [12]. Nous devons donc imiter la Sainteté de Dieu, parce que nous avons été créés à la ressemblance de Dieu et nous sommes même devenus les membres de Jésus-Christ et les enfants du Bon Dieu, par le Baptême, et donc, chers fidèles, nous devons non seulement croire, mais nous devons travailler, tous les jours, à rétablir en nous l’ordre dans notre âme qui a été bouleversée par le péché ; donc en faisant RENAÎTRE, justement, en nous, l’HARMONIE parfaite qui, donc, caractérise la Très Sainte Trinité. C’est-à-dire : nous devons travailler à soumettre toujours plus notre corps à notre âme et notre âme au Bon Dieu avec l’aide de la grâce de Dieu, en un mot nous devons travailler TOUS les jours à vivre en état de grâce, à, même, augmenter la grâce de Dieu, la vie de Dieu, en nous, donc TOUS les jours par les moyens que Dieu nous donne, qui sont la prière, qui sont la Messe, l’assistance à la Messe, la fréquentation des Sacrements ; et nous savons que, SANS CES MOYENS, nous ne pouvons absolument rien faire. Mais par-contre, AVEC ces moyens, AVEC UN PETIT PEU DE BONNE VOLONTÉ, de persévérance dans l’effort pour avoir, justement, une vie de prière, une vie intérieure et non pas seulement extérieure, eh bien ! la vie de notre âme est transformée, facilement : on trouve des forces intérieures que nous n’avions pas avant, qui nous étaient insoupçonnées, pour nous vaincre nous-mêmes, pour vaincre le péché, pour nous sanctifier réellement et donc, c’est le but de notre vie, nous rapprocher toujours plus de la Sainteté de la Trinité.

[11]
Cf. Lev., XIX, 2.

[12]
St Matt., V, 48.



La Trinité c’est aussi le Modèle, non seulement de nos devoirs envers Dieu et envers nous-mêmes on pourrait dire, mais envers nos frères.
Dieu est Charité et nous devons L’imiter !
Il y a une union parfaite, une union sainte, vous le savez, entre les trois Personnes de la Sainte Trinité, eh bien ! nous devons imiter cette union entre nous : c’est l’union sainte entre les Chrétiens, entre les disciples du Christ, donc, cette union qui existait si parfaitement, justement, dans les premiers Chrétiens qui vivaient dans une société complètement païenne, pleine de haine et d’égoïsme ; et eux ils donnaient cet exemple de l’union entre eux qui est le fruit de la grâce et qui, en fait, était l’union de la Foi, catholique (ou chrétienne), et de la Charité.
Et cette union n’est pas seulement entre nous, vous le savez, elle est aussi – même si c’est d’une autre manière – envers les personnes aussi qui ne sont pas catholiques. « Faites du bien à tous » nous dit Jésus dans l’Évangile, comme le Bon Dieu fait du bien à tous : Il fait lever Son soleil tout les matins, Il fait pleuvoir, surtout sur les bons comme sur les méchants.
Et donc, voyez-vous, cette union entre les Catholiques et cette charité envers les Chrétiens non-catholiques, que nous devons pratiquer, eh bien ! n’a rien à voir, évidemment, avec l’œcuménisme [13], n’a rien à voir avec la « liberté religieuse » [14] et même, cette union et cette charité, est l’ennemie numéro 1 de ces deux choses, œcuménisme [13] et « liberté religieuse » [14], car l’union que nous prêche Jésus-Christ, que nous demande Jésus-Christ, eh bien ! œuvre, combat et prêche, justement, pour le Règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ [15].

[13]
Il s’agit là du faux œcuménisme moderniste qui veut et fait accepter toutes les religions en générale et n’importe laquelle en particulier, car il existe, en revanche, un véritable œcuménisme catholique qui consiste, lui, non a accepter ces fausses religions mais a tenter d’amener leurs partisans à la seule vraie Religion, la Religion catholique.

[14]
De même, il s’agit là de la fausse « liberté religieuse » du conciliabule vaticandeux alors que la vraie liberté religieuse est exclusivement celle accordée à la seule Église Catholique de pratiquer publiquement le culte catholique sans entrave et en toute sérénité, comme l’ont toujours comprise et enseignée tous les véritables Papes. Bien que l’on parle alors plutôt de « la liberté de l’Église », il faut malgré tout le souligner car les modernistes vaticandeux, passés maîtres en duplicité, entretiennent bien à leur avantage l’équivoque de cette expres​sion(liberté religieuse) pour faire avaler leurs erreurs empoisonnées !...

[15]
Voir le sermon du 1er mai 2016 de Monsieur l’abbé Cazalas (https://foicatholique.1fr1.net/t4760-sermons-de-bons-pretres#32890) ci-dessus et notamment la note [2] dudit sermon ci-dessus.


[Monsieur l’abbé CAZALAS, qui a donné son aimable autorisation pour la transcription de cet excellent sermon qui se poursuit ci-après, fait savoir que ce qui suit, donc, ci-dessous, et qui concerne, comme on le verra, la très grave responsabilité de "François"-BERGOGLIO dans la révolution triomphante, entre autres en Italie à propos des lois anti-chrétiennes récentes concernant le mariage, est tiré ou largement inspiré d’un article du 18 mai 2016 de M. l’abbé RICOSSA, L’apostasia delle nazioni: le ‘unioni civili’, paru dans la version italienne de Sodalitium : http://www.sodalitium.biz/lapostasia-delle-nazioni-le-unioni-civili/.]
 [5]

Ici je voudrais rajouter une chose, un évènement, donc, dernier, actuel, donc triste, mais c’est mon devoir de vous dire la vérité n’est-ce pas et j’espère ne choquer personne mais j’ai le devoir de dire la vérité (et donc je pense que c’est la pure vérité comme vous pourrez, justement, en juger par vous-mêmes) eh bien ! Jorge-Mario BERGOGLIO a déclarer, dans une interview, au quotidien soi-disant "catholique" « La Croix », qui a été publiée le 16 mai dernier donc il y a quelques jours, ceci : « Un État doit être laïque » [16] ! Tout État doit être laïque a dit "François" : « Les États confessionnels finissent mal. Cela va contre l’Histoire » [16] dit-il [avec un grand H !…] [5] ! C’est exactement le contraire qui est la vérité. C’est-à-dire que c’est l’État laïque qui finit mal [17].

[16]
Cf. http://www.la-croix.com/Religion/Pape/Le-pape-Francois-a-La-Croix-Un-Etat-doit-etre-laique-2016-05-16-1200760526, 1ère réponse.

[17]
Apparemment, en raison de la Révolution générale qui, actuellement – mais provisoirement, soyons-en sûrs – semble partout triomphante d’une manière universelle, entre autres parce que l’infâme Paul VI a obligé, à la suite du désastreux conciliabule vaticandeux, TOUS les États qui avaient encore une Constitution catholique (l’Espagne, le Québec, le Valais suisse, l’Irlande, etc.) à abandonner celle-ci (à l’instigation de Paul VI, la séparation de l’Église et de l’État fut décrétée en Colombie en 1973, au Portugal en 1975 et en Espagne en 1976 ; sur celle de Jean-Paul II, au Pérou en 1980 et en Italie en 1984), en raison de la Révolution générale, donc, il peut paraître que cette absurdité, scandaleuse pour tout véritable Catholique, qui voudrait que « Les États confessionnels finissent mal. Cela va contre l’Histoire », soit, mais en apparence seulement, non-inexacte. Cela est une absurdité car nous voyons aujourd’hui clairement – et en cela ces paroles de Bergoglio sont manifestement et absolument mensongères – que, comme veut le dire Monsieur l’abbé Cazalas, TOUS les États laïques finissent mal en sombrant incontestablement, par leurs lois contre-nature et mortifères, dans l’extinction à plus ou moins court terme de TOUTE la société : avortements et dénatalité, unions contre-nature et infertilité, etc., etc., sans parler des guerres civiles qui ne cessent de se développer ici ou là de manières de plus en plus graves, violentes, globalement mortelles et massivement destructrices, ou mondiale (avec les bombes atomiques que les USA n’ont pas hésité à employer par deux fois déjà en 1945…) qui ne cesse de menacer toujours plus précisément comme on le voit dans ce fil (https://foicatholique.1fr1.net/t3712-la-troisieme-guerre-mondiale-a-commence?highlight=guerre) de 247 messages à ce jour!


Je vous donnerai un dernier exemple, donc, qui date, justement, d’il y a quelques jours : l’État Italien vient de "légiférer" sur, malheureusement ! les unions civiles de personnes de même sexe et les couples, donc, « de fait » !
L’État Italien a dit que les premières unions acquièrent tous les droits appartenant au mariage (donc aussi au Mariage catholique !...) et les seconds, « les couples "de fait" », obtiennent beaucoup de droits, des droits du mariage !
Et voyez-vous, cette nouvelle discipline, qui a déjà été introduite, vous le savez, dans presque tous les Pays d’Europe, et malheureusement dans notre propre Pays [la France] [5], détruit complètement le droit naturel et le Droit divin c’est-à-dire va directement CONTRE les Commandements de Dieu au sujet du mariage !

Aucune civilisation, aucune communauté humaine, aucune législation, aucune religion, même dans les sociétés païennes où pourtant, vous le savez, parfois le vice contre-nature était admis, N’A JAMAIS, JAMAIS, IMAGINÉ DE TELS "MARIAGES" !


Donc, nous devons en conclure,
  • tout d’abord que ce ne sont pas des lois : ce sont des délires de la raison, ce sont des PERVERSIONS DE LA LOI ;

  • et aussi, eh bien ! nous devons en conclure qu’on peut légitimement se demander si de tels gouvernements peuvent être considérés comme légitimes à l’heure actuelle puisqu’ils ne procurent PLUS le « bien commun » le plus basique, on pourrait dire, de la société.

L’État laïque, aujourd’hui, refuse la Foi. Il aboutit, donc, à la perte, TOTALE, même de la raison – puisqu’il fait des "lois" qui vont directement contre la raison – ; il aboutit à l’instauration du règne social, non pas de Jésus-Christ, mais du règne social de Satan qui est menteur et homicide [18].
[18]
Cf. St Jean, VIII, 44.

Et donc, voyez-vous, ce qui est très triste aussi, c’est que ces lois sont passées avec la complicité d’hommes politiques soi-disant "catholiques" (par exemple en Italie donc, il y a Renzi [https://fr.wikipedia.org/wiki/Matteo_Renzi] [5] qui a dit, bien qu’il s’affiche comme catholique, qu’il a « juré sur la Constitution civile de l’État Italien mais non pas sur l’Évangile », ce qui est absolument faux !...) et aussi ces lois sont passées avec la complicité même du clergé dit "catholique", ou plus exactement au mieux de ces hérétiques modernistes qui occupent et usurpent, [au moins] [5] depuis 1965 et toujours plus, les Sièges épiscopaux et même le Siège apostolique.
Et, je voudrais vous le prouver, sous le climat favorable créé par les interventions continuelles, constantes, de "François" [qui a permis que passât cette loi horrible et impie] [5], [ou plutôt sans ce « climat favorable » créé par "François"-BERGOGLIO] [5] cette loi ne serait jamais passée en Italie : qui est-ce qui a dit qu’il ne pouvait pas juger ? c’est "François" ; qui est-ce qui a fait l’éloge, comme de ses « amis très chers », des responsables principaux de la guerre faite à Dieu et à l’Église, comme Scalfari [https://fr.wikipedia.org/wiki/Eugenio_Scalfari] [5] qui est le fondateur d’un journal très connu en Italie, un journal laïque, La Republica ? qui a reçu publiquement et amicalement des couples homosexuels et leur a démontré de la sympathie ? qui a dit ne pas vouloir s’immiscer dans la politique alors qu’il y avait ce débat terrible dans les parlements européens ? qui a laissé entrevoir un possible changement de morale ? C’est Jorge-Mario BERGOGLIO qui, de manière HABITUELLE, manifeste abandonner complètement le Troupeau du Christ et ne pas gouverner l’Église avec le Christ !

Chers fidèles, les Catholiques se sentent abandonnés et les Catholiques SONT véritablement abandonnés !
Qui est-ce qui est responsable ? Ce n’est pas seulement lui [Jorge-Mario BERGOGLIO][5] je dirai : [lui] [5], c’est le principal responsable, mais c’est tout ceux aussi qui ont ouvert la voie à la démolition du dogme, de la morale, de la discipline, de la liturgie, depuis Vatican II, et tous ceux aussi, même si c’est parfois indirectement, qui se déclarent et qui restent, malheureusement ! en communion [una cum, tels les Prêtres de la FSSPX] [5] et dans l’obéissance [19] à ces ENNEMIS, véritablement, de l’Église et de la Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
[19]
Tels, non seulement ceux qui se rattachent entièrement à l’Église officielle (laquelle n’est manifestement pas Catholique) mais également tous les ralliés (Fraternité Saint-Pierre, Institut du Bon-Pasteur et autres du même genre)…

Alors chers fidèles, il est temps, qu’avec la grâce de Dieu les Catholiques résistent d’une part, et se lèvent contre l’ennemi, SANS compromis [20] : il ne faut pas avoir peur des ennemis de l’Église ; il ne faut pas avoir honte, non plus. Il faut dresser l’étendard, non pas de la laïcité, mais du Règne social de Notre-Seigneur Jésus-Christ [16] ; de la seule Foi qui sauve, qui est la Foi dans la Sainte Trinité et en Notre-seigneur Jésus-Christ, pour redevenir, véritablement, « le sel de la terre » [cf. St Marc, IX, 49] [5] : les Catholiques doivent être « le sel de la terre » et « la lumière du monde » [cf. St Matt., V, 13-16] [5].
[20]
Voir ce message (https://foicatholique.1fr1.net/t4722-les-conditions-dune-guerre-juste#32894) ce que dit St Grégoire de Nazianze, Docteur de l’Église

Parce que, voyez-vous, ou la Sainte Trinité, la Foi dans la Sainte Trinité et dans le Christ, règneront, et donc le Christ règnera par les bienfaits de Sa présence et par Sa miséricorde, ou alors le Christ règnera mais non pas par Sa miséricorde mais par Sa justice et les conséquences de cet abandon qu’on Lui fait.

Et donc prions ! Et que Dieu nous préserve, justement, de malheurs ; que Dieu ait pitié de nous, qu’Il ait miséricorde de nous, et qu’Il ait pitié aussi des nouvelles générations qui montent actuellement…
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il.

[Rappelons que Monsieur l’abbé CAZALAS, qui a donné son aimable autorisation pour la transcription de cet excellent sermon, fait savoir que ce qui concerne la très grave responsabilité de "François"-BERGOGLIO dans la révolution triomphante, entre autres en Italie à propos des lois anti-chrétiennes récentes concernant le mariage, est tiré ou largement inspiré d’un article du 18 mai 2016 de M. l’abbé RICOSSA, L’apostasia delle nazioni: le ‘unioni civili’, paru dans la version italienne de Sodalitium : http://www.sodalitium.biz/lapostasia-delle-nazioni-le-unioni-civili/.]

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Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)


Dernière édition par JP B le Sam 4 Juin - 22:45, édité 2 fois (Raison : 1 : Modification de la note [1] ; 2 : Corrections de fautes de frappe.)
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MessageSujet: Re: Sermons de bons Prêtres   Sermons de bons Prêtres EmptySam 4 Juin - 13:29

Dans le sermon reproduit ci-dessus, Monsieur l’abbé Thomas CAZALAS a fort justement dit
Citation :

[…] l’État Italien vient de "légiférer" sur, malheureusement ! les unions civiles de personnes de même sexe et les couples, donc, « de fait » !
L’État Italien a dit que les premières unions acquièrent tous les droits appartenant au mariage (donc aussi au Mariage catholique !...) et les seconds, « les couples "de fait" », obtiennent beaucoup de droits, des droits du mariage !
Et voyez-vous, cette nouvelle discipline, qui a déjà été introduite, vous le savez, dans presque tous les Pays d’Europe, et malheureusement dans notre propre Pays [la France] [5], détruit complètement le droit naturel et le Droit divin c’est-à-dire va directement CONTRE les Commandements de Dieu au sujet du mariage !

Aucune civilisation, aucune communauté humaine, aucune législation, aucune religion, même dans les sociétés païennes où pourtant, vous le savez, parfois le vice contre-nature était admis, N’A JAMAIS, JAMAIS, IMAGINÉ DE TELS "MARIAGES" !


[…]

[…] ce qui est très triste aussi, c’est que […] ces lois sont passées avec la complicité même du clergé dit "catholique", ou plus exactement au mieux de ces hérétiques modernistes qui occupent et usurpent, [au moins] [5] depuis 1965 et toujours plus, les Sièges épiscopaux et même le Siège apostolique.
Et, je voudrais vous le prouver, sous le climat favorable créé par les interventions continuelles, constantes, de "François" [qui a permis que passât cette loi horrible et impie] [5], [ou plutôt sans ce « climat favorable » créé par "François"-BERGOGLIO] [5] cette loi ne serait jamais passée en Italie : qui est-ce qui a dit qu’il ne pouvait pas juger ? c’est "François" ; qui est-ce qui a fait l’éloge, comme de ses « amis très chers », des responsables principaux de la guerre faite à Dieu et à l’Église, comme Scalfari qui est le fondateur d’un journal très connu en Italie, un journal laïque, La Republica ? qui a reçu publiquement et amicalement des couples homosexuels et leur a démontré de la sympathie ? qui a dit ne pas vouloir s’immiscer dans la politique alors qu’il y avait ce débat terrible dans les parlements européens ? qui a laissé entrevoir un possible changement de morale ? C’est Jorge-Mario BERGOGLIO qui, de manière HABITUELLE, manifeste abandonner complètement le Troupeau du Christ et ne pas gouverner l’Église avec le Christ !
[5]
Entre-crochets de JP B.


En illustration, hélas ! de ces dénonciations judicieuses que Monsieur l’abbé Thomas CAZALAS fait à l’égard de "François"-BERGOGLIO, voici ce qu’on trouve, déjà le 25 mai 2014, à cet endroit (http://austremoine.org/jean-pierre-dickes-homosexualite-que-cherche-au-juste-le-pape/770 – attention, ce site est par ailleurs fort douteux : cf. https://foicatholique.1fr1.net/t4639-austremoine-sa-position-heretique), illustration qui vient, comme le désirait Monsieur l’abbé Thomas CAZALAS, prouver ses propos, et qui a justifié ce post de Gabrielle portant ce titre hélas ! éloquent : « Bergoglio célèbre sa cène avec un prêtre pro gay » dans lequel (http://messe.forumactif.org/t5673-bergoglio-celebre-sa-cene-avec-un-pretre-pro-gay#106583) donc
gabrielle a écrit:

Sermons de bons Prêtres Papre-11
Citation :
Le 6 mai dernier le pape, en s’inclinant, a embrassé la main d’un prêtre leader homosexuel activiste faisant campagne pour que l’Eglise change son enseignement sur l’homosexualité. Auparavant les deux hommes ont concélébré.

Ce prêtre est cofondateur d’une organisation gay appelée Agedo Foggia qui est opposée à la doctrine chrétienne sur ce sujet. Il se nomme Michele de Paolis. La concélébration a été effectuée à la maison sainte Marthe. Il était venu avec un cadeau constitué d’un calice et d’une patène en bois ; ainsi qu’un exemplaire de son récent livre : « Cher Don Michele : questions à un prêtre gênant ». Il y récusait l’idée que les « couples » homos n’aient pas de relations sexuelles.

Apparemment l’agent « bons offices » de cette incroyable rencontre aurait été la Communauté d’Emmaüs selon les dires du prêtre sur sa page Facebook. Celui qui visitera cette page comprendra – bien que le texte soit en italien – qu’on y trouve la « totale » du « catéchisme » des ennemis de l’Eglise, notamment des Francs-Maçons. Don Michele explique que le pape l’a serré dans ses bras après lui avoir affirmé que « tout est possible », si bien qu’il est sorti en pleurant.

Ceci pose d’emblée une question : tant ce prêtre qu’Agedo Foggia dont il est co-fondateur sont des figures emblématiques de la lutte en faveur de l’homosexualité. Ce pour quoi le site Lifesitenews s’est adressé au porte-parole du Vatican, le père Lombardi, afin d’obtenir une clarification sur la nature de cet entretien : il n’a pas reçu de réponse.

De Paolis a déclaré sur le site Agedo Lecce qu’il convenait de passer par-dessus les enseignements de la Bible sur la question et notamment parce que la deuxième Epître aux Corinthiens
(3/6) déclare que la lettre tue mais l’esprit vivifie. Selon lui la Bible contient des paroles de Dieu, mais n’est pas la parole de Dieu. « Au lieu de perdre de l’énergie dans des controverses sans fin, l’Eglise devrait viser à créer une spiritualité d’une acceptation joyeuse de soi-même et témoigner sa gratitude à Dieu dans le fait de savoir que l’amour est un cadeau de son amour ». La suite est de même tonneau. L’homosexualité ne se choisit pas ; elle est une orientation découverte par les garçons et les filles ; elle fait partie de leur personnalité. Ce n’est pas une maladie et pas une perversion, etc(...) Dr Jean-Pierre Dickès
[Souligné en gras par Gabrielle et d’un trait par JP B.]

Il peut aller main dans la main avec son pote...
Sermons de bons Prêtres Franci10


Et d’aucuns voudraient que ce type, horrible s’il en est, soit formellement Pape ! Suspect...

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Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
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MessageSujet: Re: Sermons de bons Prêtres   Sermons de bons Prêtres EmptyDim 5 Juin - 13:21

Extraits du sermon prononcé par M. l’abbé Cazalas
à la Maison-Saint-Joseph
(où avait lieu des Communions solennelles et une Communion privée)
 [1]

à l’occasion de la

Solennité de la Fête-Dieu

le dimanche 29 mai 2016



[1]
Cette Communion privée faisait l’objet des parties de ce sermon qui ne sont pas reproduites ici. (Note de JP B, comme toutes celles de ce texte.)


Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il !

Chers fidèles, l’Église célèbre aujourd’hui la Solennité de la Fête-Dieu.
En effet, le jeudi après la Sainte Trinité, l’Église célèbre cette grande fête du Saint-Sacrement, du Très Saint-Sacrement, qui est appelée dans certains Pays la fête du « Corpus Domini » [2] qu’en France on appelle « la Fête-Dieu » et qui solennisée en France le dimanche suivant.
[2]
C’est-à-dire fête du « Corps du Seigneur ».

Et donc pour nous, c’est une fête à double titre : d’abord, c’est la fête du Saint-Sacrement pour toute l’Église universelle, et c’est aussi (il y a un deuxième titre) pour nous de nous réjouir, de louer Dieu et de Le prier : ce sont ces Communions solennelles, ces dix Communions solennelles des jeunes qui vont renouveler les promesses de leur Baptême et aussi cette première Communion de la petite [Nom].

Cependant, avant de m’adresser directement à vous, chers enfants dans ce jour si important, il me faut donner quelques explications sur la fête que l’Église célèbre aujourd’hui :
Qu’est-ce c’est que cette Fête-Dieu ?
C’est la fête de l’Eucharistie.

Vous me direz : il y a déjà une fête de l’Eucharistie ; c’est le Jeudi-Saint.
C’est vrai ! Mais la fête du Jeudi-Saint est imprégnée de tristesse parce qu’on médite sur la Passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Aujourd’hui cette fête veut être pleine d’allégresse, d’une sainte allégresse et d’une sainte joie.
Et donc, surtout c’est le Bon-Dieu, qui est Providence, qui a voulu l’institution de cette fête : au IIIe siècle par la Sainte Église pour confirmer, pour fortifier, la foi des fidèles dans la Présence réelle de Notre-Seigneur Jésus-Christ dans l’Eucharistie.
En effet, le Bon-Dieu voyait (le Bon-Dieu sait tout) que bientôt allait s’abattre sur l’Église la grande épreuve de l’hérésie de Luther, le protestantisme, qui nierait la Présence réelle de Jésus dans le Sacrement de l’Eucharistie. Le Bon-Dieu voyait aussi que, ensuite, allait renaître, dans le monde moderne, un nouveau paganisme : le laïcisme qui est la plaie de notre société.

Et voilà donc que le Bon-Dieu a suscité une sainte, une simple religieuse Belge au IIIe siècle, Julienne de FALCONIERI : Jésus lui est apparu et lui a dit de s’adresser à l’Évêque de Liège et de lui demander que soit instituée dans l’Église une fête pour honorer uniquement le Saint-Sacrement et la Présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie.
Quarante ans après, le Pape Urbain IV, en 1364, instituait la fête du Saint-Sacrement.
L’Office que vous entendez chanter est sans aucun doute l’un des plus beaux de la liturgie de l’Église Catholique. Il a été composé par St Thomas d’Aquin.
Il fallait absolument dédommager le Sauveur Jésus des outrages et des injures de Ses ennemis, des ennemis de la Foi et de l’Église, des hérétiques et des nouveaux païens.
Il fallait ranimer, il fallait protéger même, la ferveur et le Foi et la dévotion des fidèles envers l’Adorable Saint-Sacrement ; il fallait honorer, adorer, rendre des hommages publiques au Fils-de-Dieu-fait-homme, Notre-Seigneur Jésus-Christ caché sous les Espèces sacramentelles, parce qu’Il nous a aimés « usque ad finem » dit l’Évangile : jusqu’au bout. Il a voulu donc rester avec nous, présent. Quel grand miracle ! Il est présent parmi nous, non pas comme une image, non pas comme un symbole, non pas comme une Relique comme il y en a sur l’autel maintenant, mais Il a voulu rester parmi nous par une Présence réelle et substantielle [3] : Jésus est présent au milieu de nous avec Son Corps, Son Sang, Son Âme et sa Divinité.
[3]
Rappelons que la substance est l’essence (matière – pour les êtres matériels – et forme – pour tous les êtres) ET l’existence. Cela implique que, Notre-Seigneur substantiellement présent dans la sainte Eucharistie, y EXISTE réellement.

Chers fidèles, comment une telle chose est-elle possible ?
C’est un Mystère qui dépasse, donc, le pouvoir de notre intelligence, de notre entendement. Mais le Bon-Dieu n’est-Il pas infiniment puissant, n’est-Il pas infiniment bon ?
Eh bien ! Jésus a parlé : « Magister dixit ». Jésus ne peut pas nous tromper ; Jésus ne peut pas Se tromper ; Jésus est la Vérité ! Et donc, Il a dit, en prenant du pain la veille de Sa Passion, le Jeudi-Saint, en tenant ce pain des Ses Mains et ensuite le Calice, « ceci est mon Corps » et ensuite « ceci est mon Sang », et Il a dit aux Apôtres, les premiers Prêtres, « faites ceci (ce que je viens de faire) vous aussi, en vous rappelant, en vous souvenant, de ce que j’ai fais moi-même la première fois ».
Et Jésus a fait encore une chose plus extraordinaire : Il a voulu rester non seulement parmi nous, mais Il a voulu rester parmi nous pour nourrir nos âmes.
Quand nous mangeons, eh bien nous changeons la nourriture en notre propre corps c’est-à-dire que nous assimilons la nourriture et nous la faisons nôtre.
Dans l’Eucharistie, par la sainte Communion, ce qui est admirable, ce qui est un autre Mystère, c’est qu’alors c’est le contraire qui arrive : quand nous mangeons le Corps de Jésus, eh bien c’est Jésus qui nous assimile à Lui, c’est-à-dire qu’Il nous fait vivre toujours plus de Sa Vie surnaturelle ! C’est un autre Mystère : par la Communion, c’est jésus qui vit en nous !
Et donc celui qui communie, s’il communie avec les dispositions requises dont la principale, vous le savez, est l’état de grâce, eh bien il a déjà la Vie éternelle en lui ! C’est un miracle !
Ce « Pain des anges », chers fidèles, c’est celui qui donne la force d’être, de rester un bon chrétien, un parfait chrétien ; c’est celui qui fait les vierges, c’est celui qui donne la force de pratiquer les vertus chrétiennes.
Comme il est avantageux, ne serait-ce que pour cela, d’aller se confesser pour pouvoir recevoir Jésus en état de grâce : quel bonheur !

La Fête-Dieu, chers fidèles, c’est le triomphe de l’Eucharistie.
Nous espérons, si Dieu nous le permet, cet après-midi, porter Jésus caché dans l’Ostie, solennellement en procession et publiquement.
Cela ne va pas dans le sens de la pensée actuelle, comme je vous le disais tout à l’heure, du laïcisme.


Depuis déjà fort longtemps, depuis plusieurs siècles, les ennemis de la Foi catholique ont prôné, ils ont imposé, à nos Pays « la séparation de l’Église et de l’État » : il ne fallait pas que l’Église se mêle des choses de la vie publique, de la vie sociale et de la vie quotidienne ; il fallait que le Prêtre « reste dans la sacristie » et donc il ne fallait pas que l’Évangile soit prêché sur les toits, comme Jésus l’a dit, à toute créature et à toute les Nations !
Mais qu’est-il arrivé, en fait, chers fidèles ?
Eh bien ! c’est Jésus, c’est Dieu Lui-même qu’on a voulu mettre à la sacristie ; on ne voulait plus que Jésus règne par la propagation de la Très Sainte Foi, par l’observation de la Loi de l’Évangile c’est-à-dire des dix Commandements, et donc, Il n’avait plus le Droit de régner dans la société !
Et vous savez que cela va si loin que, à l’heure actuelle, on n’a même plus le droit – pour vous dire COMBIEN LA SITUATION EST GRAVE – de porter un insigne, par exemple une croix donc un signe extérieur, donc voyant, de notre Foi dans les établissements publics de l’État, ce qui est absolument incroyable ! [4]
[4]
Cf. cette vidéo (https://www.youtube.com/watch?v=zGfhxkcstew) qui, bien qu’elle soit courte (2’ 22”) en dit fort long sur l’interdiction de porter, dans les lieux publiques en France à l’heure actuelle, quelque signe extérieur que ce soit, pourtant fort traditionnel en Europe et même dans le monde entier et qui, de soi, n’a rien à voir directement avec le catholicisme, pour peu que cela rappelle d’une manière ou d’une autre, de près ou de loin, le catholicisme ! (Il s’agit, en effet, de scoutisme qui est un mouvement véritablement international qui n’a pas été fondé par un Catholique mais par un Anglican, Lord Robert Stephenson Smyth Baden-Powell of Gilwell (https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Baden-Powell) probablement F... M... en raison du naturalisme essentiel mis en œuvre dans tout scoutisme, fût-il prétendument catholique…)

Et donc, il faut le dire clairement : TOUTES CES LOIS de notre société moderne, du laïcisme, ONT ÉTÉ FAITES PAR LES ENNEMIS DE L’ÉGLISE ET DONC PAR LES ENNEMIS DE DIEU ET DE JÉSUS-CHRIT LUI-MÊME.
Ces lois viennent, comme je vous l’ai dit, de l’esprit laïc.
On nous dit que nous ne devons pas “choquer” les non-croyants mais, voyez-vous, par-contre, nous n’avons pas le droit d’être choqués, de nous opposer à toute manifestation, que ce soit politique ou même les plus immorales ou contraires à la Loi de Dieu ou à la Foi, donc, de la Sainte Église !
Et ce qui est encore plus incroyable, ce qui est encore plus triste et grave, c’est que cet esprit laïc, ce laïcisme, est approuvé, est encouragé, par le modernisme, par les modernistes, qui disent « l’Église ne doit pas être “triomphaliste” » et donc elle doit rester « l’Église des pauvres » !…

Et donc nous devons nous rappeler, chers fidèles, que l’Église a des Droits auxquels elle ne peut pas renoncer SANS TRAHIR LA MISSION QUE NOTRE-SEIGNEUR JÉSUS-CHRIT LUI A CONFIÉE !
Ces Droits, ce sont les Droits de Dieu, les Droits de Notre-Seigneur Jésus-Christ de régner, non pas seulement dans les âmes des individus, mais dans les familles et dans la société.

Donc, ce sont ces Droits que l’Église ne peut pas abdiquer.

C’est le Doit de commander : l’Église a le Droit de commander, de faire des Lois ; elle a le Droit d’affirmer, de prêcher ce qui est vrai et bien, et, par-contre, de condamner ce qui est faux et mal ; l’Église a le Droit de circuler dans l’univers entier pour prêcher l’Évangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ.

Alors, chers fidèles, voilà ce qui très triste, eh bien ! c’est qu’aujourd’hui les hommes de notre temps ont perdu le sens de Dieu ! Ils ont oublié que Dieu est non seulement Notre Père qui veut notre bien, non seulement notre Ami, mais qu’Il est Notre Maître et qu’Il est Notre Seigneur et QU’IL A DES DROITS.
Aujourd’hui les hommes ont [prétendument] [5] des droits mais on ne veut pas que Dieu ait des Droits : Dieu n’a plus aucun droit dans la société actuelle.
Quelle tristesse !
[5]
Entre-crochets de JP B.

Alors, chers fidèles, pourquoi, s’étonner ensuite, en quelque sorte, que [presque toutes] [5] les choses aillent mal dans notre société ?
Jésus règne aujourd’hui par les méfaits que cause Son absence qui est voulue et organisée par les hommes !

A nous
, chers fidèles, par-contre, de Lui être fidèles, d’aider Jésus à régner, tout d’abord toujours plus dans notre âme, par la réception des Sacrements, par la Confession et par la Communion, d’aider Jésus à régner toujours plus dans nos familles, dans notre entourage, dans la société et ainsi de procurer à la société les bienfaits de Sa présence, les bienfaits de la présence de Notre-Seigneur Jésus-Christ.
Nous le ferons aujourd’hui en assistant avec foi aux honneurs que nous rendrons, donc, à Notre-Seigneur Jésus-Christ présent dans la Sainte Eucharistie.

[…]

[…] demandons-nous ce qu’il en est, pour chacun d’entre nous, de notre Communion solennelle, de la Profession de Foi que nous avons faite plusieurs années en arrière, de notre première Communion…
Jésus ne nous a-t-il pas dit « venez à moi et je vous referai » ?
Et, voyez-vous, que ce jour soit pour chacun d’entre nous un jour de grâces. Le Bon-Dieu, chers fidèles nous attend ; Il frappe à la porte notre âme, il faut Lui ouvrir : il faut regretter nos péchés ; s’il le faut, il faut se confesser ; il faut se convertir ; s’il le faut, il faut changer de vie, afin que nous aussi nous puissions avoir part aux Noces éternelles avec Jésus dans les siècles des siècles.
Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il.

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
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MessageSujet: Re: Sermons de bons Prêtres   Sermons de bons Prêtres EmptyLun 25 Juil - 14:04

Droit canonique & prêches des Prêtres traditionalistes actuels non-incardinés


Les quatre causes de l’existence du Codex Iuris Canonici (Code de Droit canonique) ou CIC


Nous savons par St Thomas d’Aquin (Principes de la réalité naturelle : http://www.documentacatholicaomnia.eu/03d/1225-1274,_Thomas_Aquinas,_Q-45-Les_Principes_de_La_Realite_Naturelle,_FR.pdf) que tout ce qui existe dans notre monde matériel doit son existence à quatre causes : deux causes intrinsèques (la cause matérielle et la cause formelle) et deux causes extrinsèques (la cause efficiente et, ce qui va nous intéresser ici plus particulièrement, la cause finale).

Les causes intrinsèques de l’existence du CIC :


Sa cause matérielle
est l’écriture des différents articles, ou Canons, rassemblés dans le Code.

Sa cause formelle
est l’esprit qui les anime (lequel est en relation avec la finalité du législateur qui les a rédigés, car « la forme est en vue de la fin »).

Les causes extrinsèques de l’existence du CIC :


Sa cause efficiente
est, bien sûr, le législateur, en l’occurrence, ici, Sa Sainteté le Pape Benoît XV, qui en a ordonné sa rédaction sous sa responsabilité, et qui l’a promulgué à la Pentecôte de 1917. (Remarquons que c’est la cause efficiente qui détermine la cause formelle de l’objet en question, en vue de la finalité – ou cause finale – laquelle dicte à cette cause efficiente de faire la chose.)

Sa cause finale
est la finalité qui a dicté à donc Benoît XV la nécessité de la rédaction dudit Code et qui est la véritable raison d’être de ce CIC.


Raison d’être (finalité) du Codex Iuris Canonici


En demandant aux instances habilitées et qualifiées pour ceci, de rédiger sous sa responsabilité le CIC, Benoît XV n’avait bien sûr pas comme finalité d’assouvir son bon plaisir pour son contentement personnel, mais le Pape avait évidemment en vue le bien des âmes que Dieu avait confiées à la diligence de sa fonction de Pasteur suprême.
Le bien des âmes, en vue de leur Salut éternel, est donc la cause finale (finalité) la raison d’être, de tout le Code de Droit canonique.


Conséquences dans la situation actuelle où l’Autorité dans l’Église, qui doit diriger les âmes, est formellement absente

De ce que le bien des âmes, en vue de leur Salut éternel, est la cause finale (finalité) la raison d’être, de tout le Code de Droit canonique, il s’ensuit que, dans des conditions particulières où certains Canons du Code qui ne sont pas de Droit divin mais seulement ecclésiastique (humain) présentent un obstacle à ce bien des âmes et à leur Salut éternel (appréciation faite en vertu de l’Épikie qui, pour être d’ordre subjectif, n’en est pas moins très souvent réaliste), les dits Canons de droit purement ecclésiastique peuvent, et même parfois doivent, être méconnus sous peine de devenir mortifères.


Conséquences plus particulière pour ce qui regarde les prêches des Prêtres traditionalistes actuels non-incardinés

Le Canon 1337 (http://catho.org/9.php?d=bo0#bvy) énonce que « Seul l’Ordinaire du lieu accorde pour son territoire la faculté de prêcher, soit aux clercs du clergé séculier, soit aux religieux non exempts » et, dans le Canon 1341 (ibidem ou http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-03/20-6/CIC17l3.html#_Toc509674677) il est édicté ceci
Citation :
§ 1 Les prêtres étrangers au diocèse, soit séculiers, soit religieux, ne doivent pas être invités à prêcher sans qu’ait été obtenue préalablement la permission de l’Ordinaire du lieu où la prédication doit être faite ; […]

§ 2 Le curé est tenu de demander dans les délais cette permission, s’il s’agit d’une église paroissiale ou d’une église sous sa dépendance ; le recteur de l’église, s’il s’agit d’une église indépendant de l’autorité du curé ; […]


Or, de nos jours, il n’y a formellement plus aucun Ordinaire de lieu !

Est-ce à dire que nos Prêtres traditionalistes, validement – et licitement autant que le permet la suppléance de Juridiction (et non, comme le pense à tort la FSSPX par exemple, une prétendue « Juridiction de suppléance  » qui ne peut jamais exister) suppléance de Juridiction de la part de l’Église prévue du reste par le CIC lui-même dans le Canon 209 (http://catho.org/9.php?d=bol#bb) qui stipule que « En cas d’erreur commune ou de doute positif et probable, sur un point de droit ou de fait, l’Eglise supplée la juridiction pour le for tant externe qu’interne », est-ce à dire, donc, que nos Prêtres traditionalistes, validement et licitement Ordonnés, qui peuvent, ainsi qu’il est reconnu par ailleurs (https://foicatholique.1fr1.net/t4772-suppleance-de-juridiction) entendre validement et licitement les confessions en vertu de ladite suppléance de Juridiction et absoudre tout aussi validement et licitement leurs pénitents, ne pourraient pas, en raison des Canons 1337 et 1341 cités ci-dessus, prêcher aux fidèles qui viennent assister à leurs Messe ?
Ce serait là priver lesdits fidèles des enseignements fort utiles, voire nécessaires, pour le salut de leurs âmes…

Au vu de ces considérations, il devient dès lors évident que, dans les circonstances dramatiques que nous connaissons actuellement (l’Église en état de privation de l’Autorité) les Canons 1337 et 1341 ne peuvent plus être observés et que nos Prêtres traditionalistes actuels, bien que non-incardinés, peuvent (et même doivent) prononcer les prêches recommandés par l’Église et temps ordinaires.
(N’en déplaise à certains forcenés du CIC, super surexcités, plus durs que les durs de dur, qui n’attachent d’importance qu’à la lettre [qui tue] au détriment de l’esprit [qui vivifie : cf. St Paul, IIe Corint., III, 6] de la Loi, sans charité pour les âmes désemparées, tel le clown  “Charlot”.Manifestement.Inverti. !…)

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« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
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MessageSujet: Re: Sermons de bons Prêtres   Sermons de bons Prêtres EmptyJeu 11 Aoû - 19:37

Sermon de Mgr Sanborn, du dimanche 31 juillet 2016 : Le Sacerdoce Catholique (http://www.etudesantimodernistes.fr/2016/08/sermon-le-sacerdoce-catholique.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail)


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« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
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MessageSujet: Re: Sermons de bons Prêtres   Sermons de bons Prêtres EmptyVen 19 Aoû - 14:30

Extrait (début) du sermon prononcé par M. l’abbé Cazalas
à la Maison-Saint-Joseph

pour la fête de

l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie

notre véritable fête nationale

le 15 août 2016


Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, ainsi soit-il !

Chers fidèles,
Voilà que l’Église célèbre aujourd’hui l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie c’est-à-dire la montée au Ciel en corps et en âme de la Très Sainte Vierge Marie, et son couronnement à la droite de son divin Fils.
C’est le 1er novembre 1950 que le Pape Pie XII, dans la Bulle Munificentissimus Deus [http://philippe.harambat.pagesperso-orange.fr/saintefamille/marie/dogme.htm] [1], a affirmé que cette vérité de l’Assomption de la Très Sainte Vierge est un dogme de Foi qui est indiqué, qui est fondé dans la Sainte Écriture c’est-à-dire dans la Parole de Dieu. C’est un dogme de Foi, dit le Pape, que l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours Vierge, à la fin de sa vie sur la terre, est montée à la gloire céleste en corps et en âme. Et donc le Pape explique aussi, il donne la raison – une raison très belle – de cette Assomption de la Sainte Vierge en corps et en âme, en disant : « il paraît impossible que le Christ, observateur très parfait de la loi de Dieu, n’ait pas honoré Sa Bien-aimée Mère en permettant que son corps reste séparé de son âme (qui est montée au Ciel jusqu’à la fin du monde) et ne soit pas, désormais, auprès de son Fils qu’elle a engendré. »

[1]
Lien donné par JP B.

Donc, la Sainte Vierge a été unie, dit le Pape, « en tout à son Fils » ; donc aussi à Sa victoire sur le péché, sur la mort, et elle resplendit maintenant à la droite de son divin Fils.

Évidemment, chers fidèles, vous savez que l’Assomption au Ciel de la Très Sainte Vierge Marie n’est pas la seule fête principale de la Très Sainte Vierge Marie. Tout Catholique, donc, sait qu’il y a une autre grande fête de la Sainte Vierge : c’est l’Immaculée Conception, c’est le 8 décembre.
Cependant, il n’en reste pas moins que celle-là [l’Assomption] [2] prime sur celle-ci [l’Immaculée Conception] [2] en France, tout d’abord parce que c’est une des quatre fêtes d’obligation (l’Assomption de la Très Sainte Vierge Marie) qui nous restent en France sur les dix dans l’Église universelle, mais surtout, vous le savez, parce que cette Assomption de la Sainte Vierge Marie est notre vraie fête patronale, c’est notre vraie fête nationale. [3]

[2]
Précision entre crochets de JP B, comme tous les entre crochets dans ce texte.

[3]
Souligné, ici en gras, de JP B, comme tous autres soulignés dans ce texte.

En effet, le 10 février 1638, le roi Louis XIII a voué, a consacré le Royaume de France, son Royaume, à la Très Sainte Vierge Marie et il a promis un nouvel autel en l’honneur de la Sainte Vierge à Notre-Dame de Paris à cette occasion où il a dit qu’il serait représenté offrant son Royaume à la Très Sainte Vierge Marie, et il a exprimé, vous le savez, le vœu qu’on commémorât chaque année cette consécration de son Royaume par une procession solennelle (que nous ferons cet après-midi, après vêpres) et donc c’est ce triple acte de Louis XIII qu’on appelle, justement, le vœu de Louis XIII. [4]

[4]
Note de JP B (comme toutes celles de ce texte, lesquelles n’engagent que votre serviteur qui les revendique et en assume toute la responsabilité) :
D’aucuns avancent, surtout des étrangers mais aussi quelques Français, que ce vœu de Louis XIII, par l’ordre que le roi donne à tous les diocèses de son Royaume de commémorer, par la dite procession solennelle, la consécration qu’il fit de son Royaume (voire cette consécration même) à la Très sainte Vierge Marie, est d’inspiration gallicane et qu’en conséquence cet ordre ne peut pas être, disent-ils, reçu légitimement dans l’Église car seul le Pape peut donner des ordres aux Évêques.
Il est vrai qu’en principe seul le Pape peut donner des ordres aux Évêques mais c’est oublier que, non seulement dans ce cas précis l’ordre donné par le roi n’allait aucunement contre la volonté du Pape, mais en plus, que le dit ordre royal s’adressait plus aux sujets du roi résidents dans les différents diocèses et paroisses de son royaume qu’aux Évêques et aux Curés eux-mêmes et que, si effectivement, en tout ce qui relève de la Religion, les Évêques n’ont à rendre compte qu’au seul Pape et à personne d’autre (et, toujours en matière de religion, les Curés aux Évêques), il n’empêche que les ouailles, dans un diocèse donné, restent sous l’autorité conjointement et simultanément et de l’Évêque et du pouvoir civil, ici le roi, dont lesdites ouailles sont les sujets !
C’est du reste pourquoi
  1. dans les concordats, le pouvoir civil propose (nomme) tel ou tel candidat pour devenir Ordinaire de lieu et c’est le Pape qui l’institue tel, qui lui donne l'investiture, en lui communicant autorité et Juridiction ecclésiastique ;

  2. dans les pays comme la France, où le concordat permet au pouvoir civil de tenir, entre autres, les registres des mariages, l’Église oblige, comme l’enseigne le catéchisme de St Pie X, les futurs époux à faire d’abord enregistrer leur mariage à la mairie (qui n’est qu’une simple formalité administrative et ne vaut pas, pour les Catholique, mariage véritable) avant de passer à l’église où, devant le Curé ou son représentant, ils se marient réellement.

C’est pourquoi nous (JP B) ne partageons pas cette opinion selon laquelle ce vœu de Louis XIII serait d’inspiration gallicane.
Le gallicanisme prétend à l’indépendance du roi de France par rapport au Pape, et, dans le vœu de Louis XIII, on ne trouve pas cette prétention d’indépendance… Il faudrait sans doute que certains, surtout du côté de Bordeaux ou/et de Bruxelles, cessent d’être aussi suspicieux à l’égard de « la fille aînée de l’Église » ainsi que Sa Sainteté le Pape Pie XI l’a lui-même appelée dans son Encyclique Galliam (https://bibliothequedecombat.files.wordpress.com/2013/10/1922-pie-xi-galliam-ecclesic3a6-filiam-primogenitam.pdf) ! Aussi, loin d’être condamnable, cette attitude de Louis XIII mérite à nos yeux d’être louée et c’est bien ainsi que l’a comprise Sa Sainteté Pie XI. C’est ainsi qu’un Chef véritablement catholique de l’État doit agir… Ce n’est point là usurper l’Autorité de l’Église, c’est y coopérer et la seconder ! C’est ainsi que le Président de la république de l’Équateur l’a compris et a agit en conséquence par la consécration qu’il fit de son pays au Sacré-Cœur, sainte action qui ne doit certes pas être décriée !…

(Fin de la note 4.)

Et ensuite l’Église a confirmé cela dans son Encyclique Galliam [dont le lien a été donné dans la note [4]] du 2 mars 1922 : Pie XI a ratifié, donc, cette consécration [5]. Il a déclaré solennellement que la Sainte Vierge, sous le titre de Notre-Dame de l’Assomption était la Patronne principale de notre patrie, de la France. En effet, Pie XI a précisé que « selon un ancien adage “le royaume de France” a été depuis très longtemps appelé le “royaume de Marie”, et cela à juste titre » dit-il ; « depuis les premiers siècles de l’Église, nombre de saints Docteurs français comme Irénée et Eucher à Lyon, comme Hilaire à Poitiers, comme Anselme, Bernard de Clairvaux et François de Salle, on célébré, en France d’une manière particulière, et contribué à promouvoir et à amplifier le culte envers la Très Sainte Vierge Marie. » Et donc le Pape dit que « la Vierge Mère en personne, qui est la trésorière auprès du Bon Dieu de toutes les grâces, a vraiment semblé approuver et confirmer cette dévotion du peuple français » par de très nombreuses apparitions. On pourrait en citer beaucoup : commençons dans l’ordre chronologique par Cotignac, Le Laus, L’Osier (tout près d’ici), Lourdes, la rue du Bac et aussi La Salette [6].

[5]
Si, comme le prétendent certains, le vœu de Louis XIII, eut été d’inspiration gallicane, Sa Sainteté le Pape Pie XI n’aurait certes pas « ratifié » dans cette Encyclique ledit vœu de Louis XIII, notamment par cette phrase : « Enfin Louis XIII consacre le royaume de France à Marie et ordonne que chaque année, en la fête de l’Assomption de la Vierge, on célèbre dans tous les diocèses de France de solennelles fonctions […] » ! (Mais il est vrai que ladite Encyclique proclame également Ste Jeanne d’Arc Patronne secondaire de la France et cela ne plaît pas particulièrement beaucoup à certains germanophiles qui n’aiment pas la France et qui voudraient rester Bourguignons et ne pas honorer Jeanne d’Arc comme sainte sous le prétexte, horreur ! qu’elle portait des habits d’homme… Pourtant, nos amis (Prêtres) Italiens eux-mêmes, à Raveau notamment, évidemment pas en Italie, célèbrent ces « solennelles fonctions » demandées par Louis XIII, et honorent, bien sûr, comme il se doit, Ste Jeanne d’Arc.)

[6]
Et encore Pontmain…

Et donc beaucoup de chefs de la Nation française se sont fait gloire, longtemps – hélas ! aujourd’hui, c’est tout le contraire qui nous arrive – de défendre cette dévotion à la Sainte Vierge : on peut penser à Clovis qui a été converti à la foi du Christ, à Charlemagne, bien sûr à St Louis, à Louis XI qui avait une très grande dévotion à la Très Sainte Vierge Marie, et comme je viens de vous le rappeler, aussi au roi Louis XIII.

Alors, chers fidèles, évidemment il faut l’affirmer clairement : Non ! la fête nationale de la France N’est PAS et NE POURRA JAMAIS ÊTRE le 14 juillet qui commémore la sinistre et mortifère « Révolution française » ; cette révolution qui a assassiné Louis XVI, le roi martyr, qui a abolit la monarchie française approuvée tant de fois directement par Dieu (par exemple par le miracle des écrouelles au Sacre des rois ou par la sainteté de Louis IX), elle qui a aussi détrôné – c’est vraiment le suprême sacrilège – le Christ comme Roi des nations et tout spécialement comme Roi des Francs depuis Clovis, par ce “dogme” qui véritablement sort directement de l’enfer : le “dogme” de la LAÏCITÉ ; et elle qui, criminelle et sanguinaire, a martyrisé, véritablement, nos ancêtres, les Prêtres, les religieux, les simples fidèles, pour leur seul “crime” de fidélité à la Foi de leurs pères, et elle qui a cherché à supprimer ni plus ni moins le peuple vendéen qui défendait tout simplement ses autels et son roi, et elle a failli y réussir ; elle, enfin, qui, véritable déicide, a voulu et veut supprimer Dieu dans le gouvernement, dans les institutions, les familles, dans les cœurs de nos enfants, par cette même laïcité ; et on pourrait croire que la « Révolution française » y a réussi…
Mais non, chers fidèles, la révolution NE REUSSIRA PAS parce que Chritus vincit ! : le Christ vainc, Il commande, Il règne ; et non ! la révolution NE REUSSIRA PAS parce que Jésus nous l’a promis ! Il a dit que « les portes de l’enfer ne prévaudraient pas contre le Roi éternel des nations et contre son Église » [7].

[7]
Cf. St Matt., XIV, 18.


Cependant, évidemment, à cause de tout ce qui se passe dans le monde, à cause de tout ce qui se passe dans l’Église, dans notre patrie aussi, on pourrait dire dans notre village, tout près de nous, il y a des moments très douloureux et difficiles pour nous, et il est facile, il faut le dire, de végéter à cause de toutes ces difficultés sur terre, en oubliant, justement, les splendeurs de la vie chrétienne que le Bon Dieu met miséricordieusement à notre disposition.
Alors, chers fidèles, voilà pourquoi nous devons nous tourner vers la Très Sainte Vierge Marie...

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
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MessageSujet: Re: Sermons de bons Prêtres   Sermons de bons Prêtres EmptyMer 5 Oct - 13:45

Les bases de la (sur)vie spirituelle (http://prieure2bethleem.org/predica/2016_09_11.mp3)

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Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
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