| | mon royaume n'est pas de ce monde ? | |
| | Auteur | Message |
---|
admin Admin
Nombre de messages : 19897 Localisation : La Nouvelle Jérusalem. Date d'inscription : 07/02/2006
| Sujet: mon royaume n'est pas de ce monde ? Lun 22 Déc - 23:15 | |
| S.E. Mgr Lefebvre au Rat-zinger, le 14 juillet.1987 - Citation :
- «Éminence… vous avez essayé de me prouver que N.S.J.C. ne peut pas et ne doit pas régner dans la société… Dans nos séminaires… on est tout tendu vers le Règne de N.S.J.C. …nous, nous sommes pour la christianisation; nous ne pouvons pas nous entendre.»
oui il n'est pas de ce monde, mais il est bel et bien dans le monde et le but des Chrétiens est de l'étendre encore et toujours. - Citation :
- Jésus répondit : « Mon royaume n’est pas de ce monde ; si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour que je ne fusse pas livré aux Juifs, mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas. »
(Évangile selon Saint Jean, Chapitre 18 verset 36)http://fr.wikisource.org/wiki/Évangile_selon_Saint_Jean_-_Crampon#Chapitre_18 une réponse aux conciliaires. CHAINE D’OR SUR L’ÉVANGILE DE SAINT JEAN, SAINT THOMAS D’AQUIN, Versets 33-38.S. Jean Chrysostome : (hom. 83 sur S. Jean). Pilate qui voulait arracher Jésus à la haine des Juifs, ne traîna pas le jugement en longueur : « Etant donc rentré dans le prétoire, il appela Jésus. » Il se le fait amener en particulier, parce qu'il entrevoyait dans le Sauveur quelque chose de grand, et il se proposait de tout examiner avec un soin scrupuleux après s'être mis en dehors de l'agitation tumultueuse des Juifs. Il lui dit donc : « Etes-vous roi des Juifs ? » Pilate fait voir ici que les Juifs avaient accusé Jésus de s'être dit roi des Juifs.S. Jean Chrysostome : Ou bien Pilate l'avait appris par le bruit public, et comme les Juifs n'avaient formulé contre lui aucune autre accusation, pour ne point prolonger inutilement cet interrogatoire, il lui fait connaître ce qu'ils lui reprochaient le plus habituellement. Jésus lui répondit : « Dites-vous cela, de vous-même, ou d'autres vous l'ont-ils dit de moi ? » Le Sauveur semble reprocher indirectement à Pilate de juger ici à la légère et sans discernement comme s'il lui disait : Si vous dites cela de vous-même, donnez les preuves de ma rébellion, et si d'autres vous l'ont dit de moi, faites une enquête dans les formes. S. Augustin : (Traité. 115 sur S. Jean). Jésus savait très-bien et ce qu'il demandait à Pilate et la réponse que celui-ci allait lui faire, cependant il veut qu'il lui fasse cette question, non pour se renseigner lui-même, mais pour que cette question fût conservée par écrit et parvînt ainsi à notre connaissance. S. Jean Chrysostome : Ce n'est donc point par ignorance qu'il interroge, mais pour faire condamner les Juifs par la bouche même de Pilate : « Pilate reprit : Est-ce que je suis juif ? » S. Augustin : Il se justifie du soupçon qu'il eut parlé ainsi de lui-même, et prouve que ce sont les Juifs qui ont accusé près de lui Jésus de cette prétention : « Votre nation et vos prêtres vous ont livré à moi. En ajoutant : Qu'avez-vous fait ? » il fait assez voir que c'était là le crime dont on l'accusait, et il semble lui dire : Si vous niez que vous ayez aspiré à la royauté, qu'avez-vous fait pour m'être livré ? Comme s'il n'était pas étonnant qu'on eût amené devant son tribunal pour être condamné un homme qui se disait roi.S. Jean Chrysostome : Le Sauveur cherche à relever les idées de Pilate qui n'était pas absolument mauvais, il veut lui prouver qu'il n'est pas simplement un homme, mais qu'il est en même temps Dieu et le Fils de Dieu; et il éloigne tout soupçon d'avoir aspiré à la royauté (ce qu'avait craint jusqu'à présent Pilate) : « Jésus répondit : Mon royaume n'est pas de ce monde, » etc. S. Augustin : Voilà ce que le bon maître a voulu nous apprendre, mais il fallait auparavant nous faire connaître la vaine opinion que les hommes, Gentils ou Juifs de qui Pilate l'avait apprise, s'étaient formée de sa royauté. Ils prétendaient qu'il méritait la mort pour avoir cherché à s'emparer injustement de la royauté. Ou bien encore comme ceux qui sont en possession du pouvoir voient ordinairement d'un œil jaloux ceux qui peuvent leur succéder, les Romains ou les Juifs pouvaient craindre que ce nouveau royaume ne fût oppose à leur domination. Si le Sauveur avait répondu aussitôt à la question de Pilate, il eût paru répondre exclusivement pour les Gentils qui avaient de lui cette opinion; mais après la réponse de Pilate, il répond d'une manière plus opportune et plus utile aux Juifs et aux Gentils, et tel est le sens de sa réponse : Ecoutez, Juifs et Gentils, je ne gêne en rien votre domination en ce monde, que voulez-vous davantage ? Venez prendre possession par la foi d'un royaume qui n'est pas de ce monde. En effet, de quoi se compose son royaume ? De ceux qui croient en lui. C'est à eux que Jésus dit : « Vous n'êtes pas de ce monde, » bien que sa volonté fût qu'ils demeurassent au milieu du monde. Aussi ne dit-il pas : Mon royaume n'est pas dans ce monde, mais : « Mon royaume n'est pas de ce monde. » Tout ce qui dans l'homme a été créé de Dieu il est vrai, mais qui a été engendré de la race corrompue d'Adam, est du monde, mais tout ce qui a été ensuite régénéré en Jésus-Christ fait partie de son royaume et n'est plus du monde. « C'est ainsi que Dieu nous a arrachés de la puissance des ténèbres, et nous a transférés dans le royaume de son Fils bien-aimé. » (Col 1, 13). S. Jean Chrysostome : Ou bien encore Notre Seigneur veut dire que sa royauté n' a pas la même origine que la royauté des princes de la terre, et qu'il tient d'en haut un pouvoir qui n'a rien d'humain, et qui est beaucoup plus grand et plus éclatant. C'est pour cela qu'il ajoute : « Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs combattraient pour que je ne fusse pas livré aux Juifs. » Il fait voir ici la faiblesse des royautés de la terre qui tirent leur force de leurs ministres et de leurs serviteurs; mais le royaume dont l'origine est toute céleste se suffit à lui-même, et n'a besoin d'aucun appui. Si telle est donc la puissance de ce royaume, c'est de sa pleine volonté qu'il s'est lui-même livré à ses ennemis.S. Augustin : Après avoir prouvé que son royaume n'était pas de ce monde, Jésus ajoute : « Mais mon royaume n'est pas d'ici. » Il ne dit pas : Mon royaume n'est pas ici, car il est vraiment sur la terre jusqu'à la fin du monde; l'ivraie s'y trouve mêlée avec le bon grain jusqu'à la moisson, et cependant il n'est pas de ce monde, parce qu'il est dans ce monde comme dans un lieu d'exil. Théophylactus : Ou bien encore, il ne dit pas : « Mon royaume n'est pas ici, » mais « il n'est pas d'ici, » parce qu'il règne dans le monde, que sa providence le gouverne, et qu'il y règle tout suivant sa volonté. Toutefois son royaume n'est pas composé d'éléments terrestres, mais son origine est céleste et il existe avant tous les siècles. S. Jean Chrysostome : Les hérétiques prennent de là occasion de dire que le Sauveur est étranger à la direction du monde. Mais de ce qu'il déclare que son royaume n'est pas d'ici, il ne s'ensuit nullement que le monde ne soit point gouverné par sa providence; ces paroles signifient donc simplement que son royaume n'est soumis ni aux lois du temps, ni aux imperfections de notre humanité.« Alors Pilate lui dit : Vous êtes donc roi ? Jésus répondit : Vous le dites, je suis roi. » Notre Seigneur ne craignait pas de déclarer qu'il fut roi, mais il répond de manière à ne point nier qu'il soit roi, et à ne point avouer qu'il l'est dans ce sens que son royaume fût de ce monde. En effet, que répond-il à Pilate ? « Vous le dites, » c'est-à-dire, vous êtes de la terre, et votre langage ne peut être que terrestre. Il ajoute : « Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. » Il ne faut point faire longue la syllabe de ce pronom hoc comme si le sens était : « Je suis né dans cette condition, » mais la faire brève de manière qu'elle présente cette signification : « Je suis né pour cela, » de même qu'il dit : « C'est pour cela que je suis venu au monde. » Il est donc évident que le Sauveur a voulu parler ici de sa naissance temporelle et de sa venue comme homme dans le monde, et non de sa naissance éternelle et sans commencement comme Dieu. Théophylactus : On peut dire encore que le Seigneur interrogé par Pilate s'il était roi lui répondit : « Je suis né pour cela, c'est-à-dire pour être roi, car par cela seul que je suis né d'un roi, j'affirme que je suis roi moi-même. S. Jean Chrysostome : (hom. 84 sur S. Jean). Mais s'il est né roi, il n'a donc, rien qu'il n'ait reçu. « Je suis venu, poursuit-il, pour rendre témoignage à la vérité, » c'est-à-dire pour persuader tous les hommes de la vérité. Considérez ici la grande douceur du Sauveur, tandis qu'on le traitait comme un malfaiteur, il a supporté cet outrage en silence; mais quand on l'interroge sur son royaume, alors il répond à Pilate, il cherche à l'instruire et à élever son esprit vers des idées plus hautes, et veut le convaincre que toute sa conduite a été exemple de subterfuges et d'artifices : « Je suis venu pour rendre témoignage à la vérité. » S. Augustin : Lorsque Jésus-Christ rend témoignage, à la vérité, il se rend témoignage à lui-même; car il a dit, en termes exprès : « Je suis la vérité. »
Mais comme la foi n'est pas le partage de tous, il ajoute : « Quiconque est de la vérité, entend ma voix. » Il l'entend avec les oreilles intérieures du cœur, c'est-à-dire il obéit à une voix, ou si vous voulez, il croit en moi. Par ces paroles : « Quiconque est de la vérité, » le Sauveur veut faire ressortir l'importance de la grâce, par laquelle il nous appelle selon son décret. (Rm 8 ) Si nous considérons la nature dans laquelle nous avons été créés, quel est celui qui n'est pas de la vérité, puisque c'est la vérité qui a créé tous les hommes ? Mais tous ne reçoivent pas de la vérité la grâce nécessaire pour obéir à la vérité. S'il avait dit : Quiconque entend ma voix est de la vérité, on pourrait croire qu'on est de la vérité, parce qu'on obéit à la vérité; mais il dit, au contraire : « Quiconque est de la vérité, entend ma voix. » Il entend, il est vrai; toutefois il n'est pas de la vérité, parce qu'il entend sa voix, mais il entend sa voix parce qu'il est de la vérité, et que la vérité lui a donné cette grâce. S. Jean Chrysostome : En parlant de la sorte, il attire à lui Pilate, et cherche à lui persuader de prêter l'oreille à ses paroles, et il l'amène, par ce peu de paroles, à lui demander ce que c'est que la vérité : « Pilate lui demanda : Qu'est-ce que la vérité ? » Théophylactus : La vérité avait presque disparu du milieu des hommes, et elle était comme inconnue à tous, à cause de leur incrédulité. http://docteurangelique.free.fr/index.html _________________ https://mostholytrinityseminary.org/contact/
http://www.traditionalmass.org/contact/
" Nihil Deo et angelis gratius animae conversione." " Rien n'est plus agréable à Dieu et aux Anges que la conversion d'une âme."
Saint Ambroise, évêque de Milan.
Dernière édition par Admin le Jeu 5 Nov - 18:54, édité 3 fois | |
| | | admin Admin
Nombre de messages : 19897 Localisation : La Nouvelle Jérusalem. Date d'inscription : 07/02/2006
| Sujet: Re: mon royaume n'est pas de ce monde ? Lun 22 Déc - 23:23 | |
| l' Oraison Dominicale nous dit: - Citation :
- Advéniat regnum tuum.Fiat volúntas tua,sicut in cælo,et
in terra. c'est à dire: - Citation :
- que votre règne arrive,que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel
- Citation :
- Au jugement final, le Christ accusera ceux qui l’ont expulsé de la vie publique et tirera de pareil outrage la plus terrible vengeance.
Sa Sainteté Pie XI - Citation :
- La véritable Sion spirituelle est donc l'Eglise, dans laquelle Jésus-Christ a été établi roi par Dieu le Père, et qui est dans le monde tout entier, ce qui n'est vrai que de la seule Eglise catholique.
Sa Sainteté Léon XIII, citant optat de milève, dans son encyclique satis cognitum - Citation :
- Les chefs d'Etat doivent tenir pour saint le nom de Dieu et mettre au nombre de leurs principaux devoirs celui de favoriser la religion, de la protéger de leur bienveillance, de la couvrir de l'autorité efficace des lois, et ne rien statuer ou décider qui soit contraire à son intégrité.
Sa Sainteté Léon XIII, Immortale Dei, P.I.N. 131 ; cf. aussi Libertas, P.I.N. 203.http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_01111885_immortale-dei_fr.html http://www.vatican.va/holy_father/leo_xiii/encyclicals/documents/hf_l-xiii_enc_20061888_libertas_fr.html - Citation :
- «Donc, puisque la fin de cette vie qui mérite ici-bas le nom de vie bonne est la béatitude céleste, il appartient à ce compte à la fonction royale (lisons «à l'Etat») de procurer la vie bonne de la multitude selon ce qu'il faut pour lui faire obtenir la béatitude céleste ; c'est-à-dire qu'il doit prescrire (dans son ordre qui est le temporel) ce qui y
conduit et, dans la mesure du possible, interdire ce qui y est contraire». (Saint Thomas d'Aquin, De Regimine Principum, L 1, ch. XV.) - Citation :
- «...L'Eglise, en tant que constituée par le Christ comme société parfaite, revendique, en vertu d'un droit naturel qu'elle ne peut abdiquer, pleine liberté et immunité de la part du pouvoir civil, dans l'exercice de la charge qui lui a été confiée d'enseigner, de diriger et de conduire à la béatitude éternelle tous ceux qui appartiennent au royaume du Christ...»
(Sa Sainteté Pie XI, Quas Primas, in fine.) - Citation :
- «Aux Etats, la célébration annuelle de cette fête (du Christ-Roi) rappellera
que les magistrats et les gouvernants sont tenus, tout comme les citoyens, de rendre au Christ un culte public et de lui obéir... Car Sa royauté exige que l'Etat tout entier se règle sur les commandements de Dieu et les principes chrétiens aussi bien dans la législation que dans la façon de rendre la justice et que dans la formation de la jeunesse à une doctrine saine et à une bonne discipline des mœurs». (Ibid. loc. cit.) - Citation :
- Il est de toute évidence que le nom et la puissance de roi, au sens propre du mot, doivent être attribués au Christ dans son humanité. C’est un dogme de foi catholique que le Christ..[a] un pouvoir législatif..judiciaire..exécutif..sur tous les hommes..les États..
(Ibid. loc. cit.)http://www.vatican.va/holy_father/pius_xi/encyclicals/documents/hf_p-xi_enc_11121925_quas-primas_fr.html - Citation :
- Les paroles de l'Evangile nous l'enseignent : en elle et en son pouvoir il y a deux glaives, le spirituel et le temporel Lc 22,38 Mt 26,52 .. Les deux sont donc au pouvoir de l'Eglise, le glaive spirituel et le glaive matériel. Cependant l'un doit être manié pour l'Eglise, l'autre par l'Eglise. L'autre par la main du prêtre, l'un par la main du roi et du soldat, mais au consentement et au gré du prêtre. Or il convient que le glaive soit sous le glaive, et que l'autorité temporelle soit soumise au pouvoir spirituel... Que le pouvoir spirituel doive l'emporter en dignité et en noblesse sur toute espèce de pouvoir terrestre, il nous faut le reconnaître d'autant plus nettement que les réalités spirituelles ont le pas sur les temporelles... Comme la Vérité l'atteste : il appartient au pouvoir spirituel d'établir le pouvoir terrestre, et de le juger s'il n'a pas été bon...
Bulle Unam Sanctam, Denzingerhttp://catho.org/9.php?d=bwk#c4l - Citation :
- «Scelesta turba clamitat
Regnare Christum nolumus, Te nos ovantes omnium Regem supernum dicimus. (St. 2) Te nationum praesides Honore tollant publico Colant magistri, judices Leges et artes exprimant. (St. 6) Submissa regum fulgeant Tibi dicata insignia, Mitique sceptro patriam Domosque subde civium». (St. 7)
«Une foule scélérate vocifère Du Règne du Christ nous ne voulons, Mais c'est Toi que nos ovations Proclament souverain Roi de tous. Qu'à Toi les chefs des nations Apportent public hommage ! Que T'honorent maîtres et juges Que lois et arts Te manifestent Que brillent par leur soumission Des rois les étendards à Toi consacrés Et qu'à Ton doux sceptre se soumettent Des citoyens la patrie et les foyers».
Strophes truquées ou supprimées intégralement de l'hymne des 1ères Vêpres de la Fête du Christ-Roi, dans «l'Office Divin». «Ex decreto sacrosancti oecumenici Concilii Vaticani II instauratum, auctoritate Pauli PP. VI promulgatum». _________________ https://mostholytrinityseminary.org/contact/
http://www.traditionalmass.org/contact/
" Nihil Deo et angelis gratius animae conversione." " Rien n'est plus agréable à Dieu et aux Anges que la conversion d'une âme."
Saint Ambroise, évêque de Milan.
| |
| | | admin Admin
Nombre de messages : 19897 Localisation : La Nouvelle Jérusalem. Date d'inscription : 07/02/2006
| Sujet: Re: mon royaume n'est pas de ce monde ? Mar 23 Déc - 0:06 | |
| - Citation :
- « Celui qui ne veut pas être le serviteur de la Charité, est nécessairement celui de l’Iniquité »
St Augustin Etude sur le Psaume 18
La Royauté sociale de Notre Seigneur Jésus-Christ (Cardinal Pie) - Citation :
«JESUS-CHRIST EST LA PIERRE ANGULAIRE DE TOUT L'EDIFICE SOCIAL. LUI DE MOINS, TOUT S'EBRANLE, TOUT SE DIVISE, TOUT PERIT...»
«METTEZ DONC AU CŒUR DE NOS CONTEMPORAINS, AU COEUR DE NOS HOMMES PUBLICS, CETTE CONVICTION PROFONDE QU'ILS NE POURRONT RIEN POUR LE RAFFERMISSEMENT DE LA PATRIE ET DE SES LIBERTES, TANT QU'ILS NE LUI DONNERONT PAS POUR BASE LA PIERRE QUI A ETE POSEE PAR LA MAIN DIVINE : PETRA AUTEM ERAT CHRISTUS ».
«JESUS-CHRIST, C'EST LA PIERRE ANGULAIRE DE NOTRE PAYS, LA RECAPITULATION DE NOTRE PAYS, LE SOMMAIRE DE NOTRE HISTOIRE, JESUS-CHRIST, C'EST TOUT NOTRE AVENIR... » (CARDINAL PIE : ŒUVRES , V, 333 ; VIII, 54 ; X, 493). NTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE : JÉSUS-CHRIST EST LE ROI DES NATIONS - LES NATIONS LUI DOIVENT OBÉISSANCE
DEUXIÈME PARTIE : L'APOSTASIE DES NATIONS MODERNES ET SES CONSÉQUENCES
TROISIÈME PARTIE : COMMENT RÉTABLIR LE RÈGNE SOCIAL DE JÉSUS CHRIST ?
QUATRIÈME PARTIE : COMMENT RÉTABLIR LE RÈGNE SOCIAL DE JÉSUS CHRIST ? http://www.christ-roi.net/index.php/La_Royauté_sociale_de_Notre_Seigneur_Jésus-Christ_(Cardinal_Pie) - Citation :
- Ils l'ont découronné par Monseigneur Lefebvre:
http://www.virgo-maria.org/Livres/Mgr_Lefebvre/Ils_l_ont_decouronne/Ils_l_ont-decouronne_table_glob.htm
Conférence Audio:
https://www.dailymotion.com/bookmarks/JCMD67/video/xzz36_mgr-lefebvre-ils-lont-decouronne _________________ https://mostholytrinityseminary.org/contact/
http://www.traditionalmass.org/contact/
" Nihil Deo et angelis gratius animae conversione." " Rien n'est plus agréable à Dieu et aux Anges que la conversion d'une âme."
Saint Ambroise, évêque de Milan.
| |
| | | admin Admin
Nombre de messages : 19897 Localisation : La Nouvelle Jérusalem. Date d'inscription : 07/02/2006
| Sujet: Re: mon royaume n'est pas de ce monde ? Mar 21 Avr - 18:02 | |
| Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.
https://www.dailymotion.com/user/JCMD67/video/x8wfiw_quant-a-mes-ennemis-amenezles-ici_people _________________ https://mostholytrinityseminary.org/contact/
http://www.traditionalmass.org/contact/
" Nihil Deo et angelis gratius animae conversione." " Rien n'est plus agréable à Dieu et aux Anges que la conversion d'une âme."
Saint Ambroise, évêque de Milan.
| |
| | | admin Admin
Nombre de messages : 19897 Localisation : La Nouvelle Jérusalem. Date d'inscription : 07/02/2006
| Sujet: Re: mon royaume n'est pas de ce monde ? Mar 27 Oct - 18:32 | |
| LA ROYAUTÉ SOCIALE DE N. S. JESUS-CHRIST D’APRÈS LE CARDINAL PIE
http://www.salve-regina.com/Chretiente/Royaute_sociale_Theotime_St_Just.htm _________________ https://mostholytrinityseminary.org/contact/
http://www.traditionalmass.org/contact/
" Nihil Deo et angelis gratius animae conversione." " Rien n'est plus agréable à Dieu et aux Anges que la conversion d'une âme."
Saint Ambroise, évêque de Milan.
| |
| | | admin Admin
Nombre de messages : 19897 Localisation : La Nouvelle Jérusalem. Date d'inscription : 07/02/2006
| Sujet: Re: mon royaume n'est pas de ce monde ? Lun 2 Nov - 1:05 | |
| «On ne bâtira pas la cité autrement que Dieu ne l'a bâtie ; on n'édifiera pas la société, si l'Eglise n'en jette les bases et ne dirige les travaux ; non, la civilisation n'est plus à inventer ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est ; c'est la civilisation chrétienne, c'est la cité catholique. Il ne s'agit que de l'instaurer et le restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l'utopie malsaine, de la révolte et de l'impiété : OMNIA INSTAURARE IN CHRISTO».
(S. Pie X, Lettre sur le Sillon)
«Les chefs d'Etat doivent tenir pour saint le nom de Dieu et mettre au nombre de leurs principaux devoirs celui de favoriser la religion, de la protéger de leur bienveillance, de la couvrir de l'autorité efficace des lois, et ne rien statuer ou décider qui soit contraire à son intégrité».
(Leon XIII, Immortale Dei ; cf. aussi Libertas)
«La société civile... doit, en favorisant la prospérité publique, pourvoir au bien de citoyens de façon non seulement à ne mettre aucun obstacle, mais à assurer toutes les facilités possibles à la poursuite et à l'acquisition de ce bien suprême et immuable auquel ils aspirent eux-mêmes. La première est de faire respecter la sainte et inviolable observance de la religion, dont les devoirs unissent l'homme à Dieu».
(Leon XIII, Immortale Dei)
«Or ce bien commun, c'est-à-dire l'établissement de conditions publiques normales et stables, telles qu'aux individus aussi bien qu'aux familles il ne soit pas difficile de mener une vie digne régulière, heureuse, selon la loi de Dieu, ce bien commun est la fin et la règle de l'Etat et de ses organes».
(Pie XII, Alloc. au Patriciat romain, du 8.1.1947)
«Aux Etats, la célébration annuelle de cette fête (du Christ-Roi) rappellera que les magistrats et les gouvernants sont tenus, tout comme les citoyens, de rendre au Christ un culte public et de lui obéir... Car Sa royauté exige que l'Etat tout entier se règle sur les commandements de Dieu et les principes chrétiens aussi bien dans la législation que dans la façon de rendre la justice et que dans la formation de la jeunesse à une doctrine saine et à une bonne discipline des mœurs».
(Pie XI, Quas Primas)
«Donc, puisque la fin de cette vie qui mérite ici-bas le nom de vie bonne est la béatitude céleste, il appartient à ce compte à la fonction royale (lisons «à l'Etat») de procurer la vie bonne de la multitude selon ce qu'il faut pour lui faire obtenir la béatitude céleste ; c'est-à-dire qu'il doit prescrire (dans son ordre qui est le temporel) ce qui y conduit et, dans la mesure du possible, interdire ce qui y est contraire».
(S.Thomas d'Aquin, De Regimine Principum, L 1, ch. XV.) _________________ https://mostholytrinityseminary.org/contact/
http://www.traditionalmass.org/contact/
" Nihil Deo et angelis gratius animae conversione." " Rien n'est plus agréable à Dieu et aux Anges que la conversion d'une âme."
Saint Ambroise, évêque de Milan.
| |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: mon royaume n'est pas de ce monde ? | |
| |
| | | | mon royaume n'est pas de ce monde ? | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |