Tradition Catholique (Sede Vacante)
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 Evangile selon Saint Jean , chap 10 ; verset 22 - 30

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Localisation : La Nouvelle Jérusalem.
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MessageSujet: Evangile selon Saint Jean , chap 10 ; verset 22 - 30   Evangile selon Saint Jean , chap 10 ; verset 22 - 30 EmptyMer 18 Fév - 3:02

Evangile selon Saint Jean , chap 10 ; verset 22 - 30

Citation :
On célébrait à Jérusalem la fête de la Dédicace ; c’était l’hiver ;
Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon.
Les Juifs l’entourèrent donc et lui dirent : « Jusques à quand tiendrez-vous notre esprit en suspens ? Si vous êtes le Christ dites-le-nous franchement. »
Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne me croyez pas : les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi ;
Mais vous ne me croyez point, parce que vous n’êtes pas de mes brebis.
Mes brebis entendent ma voix. Je les connais et elles me suivent.
Et je leur donne une vie éternelle, et elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main.
Mon Père qui me les a données, est plus grand que tous, et nul ne peut les ravir de la main de mon Père.
Mon père et moi nous sommes un. »

http://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89vangile_selon_Saint_Jean_-_Crampon#Chapitre_10
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MessageSujet: Re: Evangile selon Saint Jean , chap 10 ; verset 22 - 30   Evangile selon Saint Jean , chap 10 ; verset 22 - 30 EmptyMer 18 Fév - 3:13

Commentaire par Saint Thomas d'Aquin.

Versets 22-30.


http://docteurangelique.free.fr/index.html

Alcuin :

Nous avons entendu le récit de la patience du Seigneur, et comment les outrages dont il est l'objet ne peuvent interrompre pour lui le ministère de la prédication du salut, mais les Juifs, plus que jamais endurcis, cherchaient à le tenter plutôt qu'à lui obéir, voici dans quelles circonstances :

« Or, c'était à Jérusalem la fête de la Dédicace. »

S. Augustin :

(Traité 48 ). Le mot encœnia signifiait la fête de la Dédicace du temple, car le mot grec χαινόν veut dire nouveau, et on appelait encœnia, toute dédicace de chose nouvelle.

S. Jean Chrysostome :

(hom. 61). C'était l'anniversaire du jour où le temple fut de nouveau consacré, au retour des Juifs de la captivité de Babylone.

Théophylactus :

Ils célébraient cette fête avec une grande pompe, il leur semblait que la ville de Jérusalem avait recouvré tout son éclat après une si longue captivité.

Alcuin :

Ou bien encore, cette dédicace était l'anniversaire de celle qu'avait faite Judas le Machabée, car la première dédicace avait été faite par Salomon en automne, la seconde par Zorobabel et Jésus au printemps, et celle-ci avait lieu en hiver, comme le remarque l'Evangéliste : « Et c'était l'hiver. »

S. Bède :

Nous lisons en effet, qu'il fut établi sous Judas Machabée, que l'anniversaire de cette dédicace aurait lieu solennellement tous les ans.

S. Bède :

L'Evangéliste précise l'époque de cette fête qui avait lieu en hiver, pour nous faire comprendre que le temps de la passion était proche, car ce fut au printemps suivant qu'eut lieu la passion du Sauveur, et c'est pour cela qu'il se trouvait alors à Jérusalem.

S. Grégoire :

(2 Mor., 2). On bien encore, il fait mention de la saison d'hiver pour exprimer la froide méchanceté qui avait gagné les cœurs des Juifs.

S. Jean Chrysostome :

Notre Seigneur s'était rendu avec un grand empressement à cette solennité, et il restait d'ailleurs de préférence dans la Judée, parce que sa passion approchait :

« Et Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon. »

Alcuin :

On appelait portique de Salomon, celui où ce roi se tenait ordinairement pour la prière, et qui pour cette raison avait reçu son nom, car ces portiques qui entouraient le temple, tiraient leur nom de la partie du temple qu'ils entouraient. Or, si le Fils de Dieu a voulu fréquenter le temple où l'on n'offrait que la chair des animaux sans raison, combien plus aimera-t-il à visiter notre maison de prière où se fait la consécration de sou corps et de son sang.

Théophylactus :

Efforcez-vous aussi pendant la durée de l'hiver, c'est-à-dire, durant cette vie présente si souvent agitée par les tempêtes de l'iniquité, de célébrer la dédicace spirituelle de votre temple, en vous renouvelant sans cesse vous-même et en disposant dans votre cœur les degrés qui vous élèvent jusqu'à Dieu, alors Jésus viendra à votre rencontre sous le portique de Salomon, et vous fera jouir d'une paix assurée sous son propre toit. Mais dans la vie future, nous n'aurons plus à célébrer les fêtes solennelles de la dédicace.

S. Augustin :

Comme le feu de la charité s'était éteint dans le cœur des Juifs, et qu'ils brûlaient au contraire de l'ardeur de faire le mal, ce n'est point la foi qui les amenait à Jésus, c'est le désir de le persécuter :

« Les Juifs donc l'entourèrent et lui dirent : Jusques à quand tiendrez-vous notre esprit en suspens ?
Si vous êtes le Christ, dites-nous-le ouvertement. »

Ils lui font cette question, non qu'ils désirent connaître la vérité, mais pour trouver occasion de le calomnier.

S. Jean Chrysostome :

(hom. 61). Ils ne peuvent incriminer aucune de ses actions, ils désiraient donc trouver dans ses paroles un sujet d'accusation. Et voyez jusqu'où va leur perversité : lorsqu'il les enseigne par ses paroles, ils lui disent :

« Quel miracle faites-vous ? »

S'il fait des miracles pour démontrer sa divinité, ils viennent lui dire :

« Si vous êtes le Christ, dites-le nous ouvertement, »

tant ils sont dominés par l'esprit de contradiction. Remarquez encore quelle haine dans ces paroles :

« Si vous êtes le Christ, dites-le nous ouvertement. »

Mais Jésus parlait toujours en public, il assistait à toutes les grandes solennités, et ne disait rien en secret. Ils commencent toutefois par un langage plein de flatterie :

« Jusques à quand tiendrez vous notre âme en suspens ? »

pour le provoquer et le faire tomber dans un piège.

Alcuin :

Ils reprochent à celui qui était venu sauver les âmes de tenir leur âme en suspens et dans l'incertitude.

S. Augustin : Ils cherchaient à obtenir du Sauveur cet aveu :

« Je suis le Christ, »

et comme ils n'avaient du Christ que des idées tout humaines, et qu'ils ne comprenaient point sa divinité prédite par les prophètes, s'il leur avait répondu qu'il était le Christ, ils l'auraient accusé d'usurper la puissance royale d'après la croyance où ils étaient que le Christ devait sortir de la race de David.

Alcuin :

Ils pensaient donc à le livrer au gouverneur pour le faire punir comme usurpateur du pouvoir de l'empereur Auguste, mais Notre Seigneur leur répond de manière à fermer la bouche des calomniateurs, à faire connaître aux fidèles qu'il est vraiment le Christ, et à dévoiler les mystères de sa divinité à ceux qui ne l'interrogeaient que sur son humanité :

« Jésus leur répondit : Je vous parle et vous ne me croyez point. »

S. Jean Chrysostome :

(hom. 61). Comme ils paraissaient vouloir se rendre à l'évidence seule de ses paroles, eux que tant d'œuvres miraculeuses n'avaient pu persuader, il confond leur malice et semble leur dire :

Si vous ne croyez pas à mes œuvres, comment croirez-vous à mes paroles ?

et il leur fait connaître la raison de leur peu de foi :

« Mais vous ne croyez point, parce que vous n'êtes point de mes brebis. »

S. Augustin :

(Traité 48 ). Il leur tient ce langage, parce qu'il les voyait prédestinés à la mort éternelle et privés à jamais de la vie éternelle qu'il avait acquise par son sang, car ce qui fait les brebis c'est leur foi et leur obéissance à leur pasteur.

Théophylactus :

Après leur avoir déclaré qu'ils ne sont point de ses brebis, il les engage ensuite à le devenir, et leur en donne le moyen :

« Mes brebis, leur dit-il, entendent ma voix. »

Alcuin :

C'est-à-dire, elles obéissent de cœur à mes préceptes, « et je les connais, » c'est-à-dire, je les choisis, « et elles me suivent, » en marchant ici dans les voies de la douceur et de l'innocence, et en entrant ensuite dans les joies de la vie éternelle :

« Et je leur donne la vie éternelle. »

S. Augustin :

(Traité 48 ). Ce sont les pâturages dont il avait dit précédemment :

« Il trouvera des pâturages. »

Ce pâturage excellent, c'est la vie éternelle, où l'herbe, loin de se flétrir, conserve toute sa verdure, mais pour vous, vous cherchez à me calomnier, parce que vous ne songez qu'à la vie présente :

« Et elles ne périront pas à jamais; »

ajoutez ce qu'il sous-entend : Pour vous, vous périrez éternellement, parce que vous n'êtes pas de mes brebis.

théophylactus:

Mais comment Judas a-t-il péri ?

Parce qu'il n'a point persévéré jusqu'à la fin. Or, Jésus-Christ ne veut parler ici que de ceux qui persévèrent, car si quelques brebis se séparent du troupeau, et cessent de suivre le pasteur, elles s'exposent aussitôt aux plus grands dangers.

S. Augustin :

(Traité 48 ). Il explique ensuite pourquoi ses brebis ne périssent point; les brebis dont il est dit :

« Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui, » (2 Tm 2)

ni le loup ne les ravit, ni le voleur ne les enlève, ni le larron ne les égorge, celui qui sait le prix qu'elles lui ont coûté est assuré de n'en perdre aucune.

S. Hilaire :

(de la Trin., 7) Cette parole est le témoignage d'une puissance qui a conscience d'elle-même; mais comme tout en ayant la nature même de Dieu, il faut cependant admettre qu'il est né de lui; il ajoute :

« Ce que mon Père m'a donné est plus grand que toutes choses. »

Il ne dissimule point qu'il est né du Père, car ce qu'il a reçu du Père, il l'a reçu par sa naissance, et non dans la suite.

S. Augustin :

En effet, le Fils qui est né du Père, Dieu de Dieu, n'est point devenu son égal par un accroissement successif, il l'est par sa naissance seule. Voilà donc ce que mon Père m'a donné, et ce qui est plus grand que toutes choses, c'est que je suis son Verbe, son Fils unique, la splendeur de sa lumière. On ne peut donc ravir mes brebis d'entre mes mains, parce qu'on ne peut les ravir d'entre les mains de mon Père :

« Et nul ne peut ravir ce qui est entre les mains de mon Père. »

Si par la main nous entendons la puissance, le Père et le Fils ont une seule et même puissance, parce qu'ils ont une seule et même divinité; mais si par la main nous entendons le Fils, c'est le Fils qui est la main du Père, ce qui ne veut point dire que Dieu le Père ait des membres comme ceux du corps de l'homme, mais qu'il a tout fait par son Fils. (Jn 1, 3).

C'est ainsi que les hommes appellent leurs mains ceux de leurs semblables, qui sont les instruments de leurs volontés. Quelquefois même l'œuvre de l'homme est appelée sa main, parce qu'elle est le produit de sa main, c'est ainsi qu'on dit qu'un homme reconnaît sa main lorsqu'il reconnaît son écriture. Dans cet endroit la main doit s'entendre de la puissance du Père et du Fils, de peur qu'en appliquant exclusivement au Fils cette dénomination, une pensée toute charnelle ne nous fasse chercher le Fils du Fils.

S. Hilaire :

(de la Trin., 7) La main du Fils est ici appelée la main du Père, pour vous faire comprendre par une comparaison sensible, qu'ils ont une puissance de même nature, parce que la nature et la puissance du Père se trouvent également dans le Fils.

S. Jean Chrysostome :

Et afin que vous ne puissiez soupçonner que la puissance du Père vient au secours de la puissance du Fils, pour mettre les brebis en sûreté, Notre Seigneur ajoute :

« Mon Père et moi nous sommes un. »

S. Augustin :

(Traité 48 ). Comprenez bien ces deux mots :

« Un, » et : « Nous sommes, »

et vous ne tomberez ni dans Charybde, ni dans Scylla. En disant : « Un, » il vous délivre d'Arius, et en disant : « Nous sommes, » il vous débarrasse de Sabellius; s'il y a unité, il n'y a donc point de différence; si : « Nous sommes, » il y a donc Père et Fils.

S. Augustin :

(de la Trin., 6) Il a dit : « Nous sommes un, » ce qu'il est, je le suis moi-même, quant à la nature, non quant à la relation de personne à personne.

S. Hilaire :

(de la Trin., 8 ) Les hérétiques contraints d'avouer la vérité de ces paroles, s'efforcent de les dénaturer par leurs interprétations mensongères aussi ridicules qu'elles sont impies. Ils cherchent donc à les expliquer dans le sens d'unité parfaite de consentement; il y a, disent-ils, unité de volonté, mais non unité de nature, c'est-à-dire, que le Père et le Fils sont un, non par leur essence, mais par la conformité parfaite de leur volonté.

Ils sont un, non par le mystère d'une économie quelconque, mais par la génération de la nature divine, parce que la nature divine ne dégénère en aucune manière par cette génération. Ils sont un, en ce sens que ce qui ne peut être ravi d'entre les mains du Fils, ne peut être ravi d'entre les mains du Père; parce que le Père agit en lui et en même temps que lui; puisqu'il est dans le Père, et que le Père est en lui.

Ce n'est point là l'effet d'une création, mais de la naissance; ce n'est pas la volonté, mais la puissance qui agit ici, ce n'est point une simple unanimité de sentiments qui parle ici, c'est l'unité de nature. Nous ne nions donc pas l'unanimité de sentiments entre le Père et le Fils, ce que les hérétiques nous attribuent à tort en prétendant que nous n'admettons point cette unanimité entre le Père et le Fils, parce que nous voulons voir ici autre chose que l'unanimité.

Qu'ils comprennent donc dans quel sens nous affirmons cette unanimité; le Père et le Fils sont un en nature, en honneur, en puissance, et une même nature ne peut avoir des volontés différentes.
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