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 Epître aux Galates, chap 4 ; verset 24 - 27

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MessageSujet: Epître aux Galates, chap 4 ; verset 24 - 27   Epître aux Galates, chap 4 ; verset 24 - 27 EmptyLun 23 Mar - 0:10

Epître aux Galates, chap 4 ; verset 24 - 27

Citation :
Ces choses ont un sens allégorique ; car ces femmes sont deux alliances. L’une, du mont Sinaï, enfantant pour la servitude : c’est Agar,
— car Sinaï est une montagne en Arabie — elle correspond à la Jérusalem actuelle, laquelle est esclave, elle et ses enfants.
Mais la Jérusalem d’en haut est libre : c’est elle qui est notre mère ;
car il est écrit : « Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantais point ! Éclate en cris de joie et d’allégresse, toi qui ne connaissais pas les douleurs de l’enfantement ! Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que les enfants de celle qui avait l’époux. »

http://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89p%C3%AEtre_aux_Galates_-_Crampon#Chapitre_4
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Commentaire de l'épître de saint Paul aux Galates

PAR SAINT THOMAS D’AQUIN


http://docteurangelique.free.fr/index.html

L’Apôtre a indiqué plus haut le sens mystique, il manifeste ici le mystère. Et d’abord quant aux mères, ensuite quant aux fils (verset 28 ): "Nous sommes donc, mes frères, les enfants de la promesse." Par les deux mères, S. Paul entend les deux Testaments.

Citation :
I° Il expose donc la chose figurée;
II° il l’explique (verset 24): "La première a été établie sur le mont Sinaï, etc."

I° Il dit donc "ces femmes," à savoir les deux épouses, dont l’une est esclave et l'autre libre, (verset 24): "sont les deux alliances," l’ancien et le nouveau Testament (Jérémie XXX, 1): "Le temps vient, dans lequel je ferai une nouvelle alliance avec la maison d’Israël et la maison de Judas;" voici le nouveau Testament. "Non selon l’alliance que je fis avec leurs frères;" voilà l’ancien Testament. La femme libre figure le Testament nouveau; l’esclave figure l’ancien. Pour comprendre ce que c’est qu'un Testament, il faut remarquer qu’un testament est la même chose qu’un pacte ou un traité de choses qui sont confirmées par des témoins.

C’est de là que, dans l’Ecriture, au lieu de testament on emploie très souvent le terme d’alliance ou de pacte. Mais partout où il y a pacte on alliance, une promesse intervient; suivant donc la diversité des promesses, il y a diversité de testaments; deux sortes de biens nous ont été promis, à savoir, les biens du temps dans la Loi ancienne, et les biens de l’éternité dans la Loi nouvelle (Matth., V, 12): "Réjouissez-vous donc et tressaillez de joie, parce qu’une grande récompense vous est réservée dans les cieux." Ces deux sortes de promesses forment les deux Testaments.



II° Ce sont ces deux Testaments dont l’Apôtre explique la portée, quand il ajoute (verset 24): "Le premier a été établi sur le mont Sinaï, etc.,"

Citation :
I. quant à l’ancien Testament;
II. quant au nouveau (verset 26): "Au lieu que la Jérusalem d’en haut, etc."

I. Pour plus d’intelligence du sens littéral, il faut à l’égard du premier de ces points, savoir que tout citoyen d’une cité s’appelle l’enfant de cette cité et que la cité elle-même est regardée comme sa mère (Luc, XXIII, 2): "Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi;" (Lament., IV, 2): "Comment les enfants de Sion, qui étaient si éclatants, ont-ils été traités, etc." Par cela même que l’on est citoyen d’une cité, on devient son enfant. Or il y a une double cité de Dieu, l’une terrestre, c’est-à-dire la Jérusalem de la terre; l’autre spirituelle, c’est-à-dire, la Jérusalem céleste. Par l’ancien Testament, on devenait citoyen de la cité de la terre; par le nouveau, on le devient de la cité céleste. Partant de là, l’Apôtre 1° expose d’abord le mystère indiqué; 2° donne la raison de son application mystique (verset 25): "Car Sinaï est une montagne d’Arabie, etc."

1° Il dit donc L’allégorie marque les deux Testaments, l’ancien et le nouveau. Et sur cela:

A) il dit (verset 24): "Le premier a été établi sur ce mont Sinaï, etc.", indiquant d’abord le lieu où fut donné ce Testament. En effet, à la lettre, ce fut sur le mont Sinaï, comme il est rapporté au ch. XX, 1 de l’Exode; et, d’après la Glose, la raison mystique de ceci, c’est que Sinaï s’interprète Précepte.

Aussi l’ancien Testament est-il appelé par l’Apôtre (Ephés., II, 15): "La Loi des préceptes;" le terme "Mont," montagne, signifie: orgueil (Jéré., XIII, 16): "Avant que vos pieds se heurtent contre les montagnes couvertes de ténèbres." Par cette montagne sur laquelle fut donnée la Loi, on voit donc figurer le double orgueil des Juifs: l’un par lequel ils s’élevaient contre Dieu (Deuter., XXXI, 27): "Je sais quelle est votre obstination, et combien vous êtes durs et inflexibles;" l’autre par lequel ils s’élevaient contre les nations étrangères, abusant de ce qui est dit dans le Psalmiste (CXLVII, 20): "Il n’a pas traité de la sorte toutes les autres nations, et il ne leur a pas manifesté ses préceptes."

B) En second lieu, l’Apôtre explique la fin de ce Testament, qui n’est pas de donner des fils libres, mais des enfants d’une mère esclave (verset 24): "Il n’engendre que des esclaves; c’est Agar," c’est-à-dire, ce qui est figuré par Agar, qui n’engendre que des esclaves: c’est l’ancien Testament.

Agar le figure de trois manières, à savoir quant à l’affection, quant à l'intelligence et quant à l’effet. Quant à l’intelligence, par rapport à la connaissance à acquérir. Il y a, en effet, dans l’homme deux sortes de connaissances l’une libre, à savoir il connaît, telle qu’elle est en elle-même, la vérité des choses; l’autre esclave, à savoir quand cette vérité est comme en dépendance, sous le voile des figures. Or telle fut la connaissance obtenue sous l’ancien Testament.

Quant à l’affection, parce que la Loi nouvelle produit le sentiment de l’amour, qui appartient à la liberté, car celui qui aime se détermine de lui-même. La Loi ancienne, au contraire, n’engendre que le sentiment de la crainte, qui est le caractère de la servitude, car celui qui craint ne se détermine pas par lui-même, mais par autrui (Rom., VIII, 15): "Vous n’avez pas reçu l’esprit de servitude, qui vous retienne encore dans la crainte, mais vous avez reçu l’Esprit d’adoption des enfants." Enfin quant à l'effet, parce que la Loi nouvelle engendre des fils, auxquels est dû l’héritage, tandis qu’à ceux qu’engendrait l’ancienne Loi, on ne devait que les petites gratifications, qu’on donne à des serviteurs (Jean., VIII, 35): "Or, l’esclave ne demeure pas toujours dans la maison, mais le fils y demeure toujours."

2° Quand l’Apôtre ajoute (verset 25): "Car Sinaï est une montagne d’Arabie," il assigne la raison du mystère. Il s’élève ici d’abord une difficulté: c’est que Sinaï étant distant de Jérusalem d’environ vingt jours de marche, il ne paraît pas conforme à la vérité de dire que cette montagne est jointe à Jérusalem, comme le prétend S. Paul.

On donne dans la Glose à cette difficulté une solution tirée du sens mystique. La montagne de Sinaï est située en Arabie; or, le terme Arabie s’interprète par humilité, ou affection; et l’ancien Testament a été donné sur cette montagne, parce que sous ce Testament, les hommes regardés comme des étrangers et des esclaves, étaient durement assujettis aux observances charnelles (Actes XV, 10): "Un joug, que ni nos pères, ni nous, n’avons pu porter." - "Cette montagne" n'est pas "contiguë à Jérusalem" par la continuité de l’espace, mais par similitude (verset 25): "à celui qui est en Jérusalem," c’est-à-dire au peuple Juif, parce que comme ce peuple aime les choses de la terre, et pour obtenir les biens temporels, sert sous le péché, aussi cette montagne n’engendrait-elle que pour la servitude.

Mais cette interprétation ne parait pas répondre à la pensée de l’Apôtre. En effet, il veut établir, que l’ancien Testament qui fut donné sur le mont Sinaï, n’en gendre que pour la servitude, à raison même du lieu où régnait la servitude, parce que ce Testament était donné en Sinaï, sans que les enfants d’Israël y demeurassent cependant, puisqu’ils partaient pour la terre promise. Mais Jérusalem engendre aussi des enfants pour la servitude; par conséquent, sous ce rapport le mont Sinaï tient à Jérusalem.

Or c’est ce que dit S. Paul: "Qui est joint," à savoir par la continuation du chemin des Juifs qui se rendaient à Jérusalem. (Verset 25) avec cette Jérusalem qui existe maintenant, "et qui est esclave avec ses enfants," sous le joug des observances légales dont Jésus-Christ nous a délivrés, et sous le joug de divers péchés (Jean, VIII, 34): "Quiconque commet le péché est esclave du péché;" et encore, à la lettre, sous le joug des Romains qui les dominaient.

II. Lorsque l’Apôtre dit (verset 26): "Au lieu que la Jérusalem d’en haut, etc.", il explique le mystère de la femme libre. 1° Il l’expose; 2° il cite une prophétie (verset 27): "Car il est écrit: "Réjouissez-vous, stériles, qui n’enfantiez pas."

1° La première partie peut être entendue de deux manières, d’après le sens que l’on donnera au terme de mère, qui peut nous représenter, ou celle qui nous engendre, c’est-à-dire l’Eglise militante, ou celle pour laquelle nous sommes engendrés comme enfants, c’est-à-dire, l’Eglise triomphante (I Pierre, I, 3): "Selon la grandeur de sa miséricorde, il nous a régénérés pour nous donner une vive espérance, etc."

Ainsi donc nous sommes engendrés, dans la vie présente, au sein de l’Eglise militante, pour parvenir à l’Eglise triomphante. En comprenant ainsi ce passage, nous trouvons quatre caractères qui conviennent à notre mère. D’abord son élévation (verset 26): "D’en haut;" secondement son nom (verset 26): "Jérusalem;" troisièmement, son indépendance (verset 26): "Elle est libre;" enfin sa fécondité (verset 26): "Notre mère." L’Eglise est donc dans un état de grandeur par la vision complète et par la jouissance parfaite de Dieu; et ces dons appartiennent à l’Eglise triomphante (Isaïe, LX, 5): "Vous venez, et vous serez dans l’abondance votre coeur, étonnera et se répandra hors de lui-même, etc."; (Coloss., III, 2): "N’ayez de goût que pour les choses du ciel, etc."

Elle est telle encore par la foi et l’espérance; et ces vertus appartiennent à l’Eglise militante (Philipp., III, 20): "Mais pour nous, nous vivons déjà dans le ciel, etc."; (Cantiq., III, 6, et VIII, 5): "Qui est celle-ci qui monte du désert, remplie de délices, appuyée sur son bien-aimé?" L’Eglise est aussi pacifique, parce que son nom est Jérusalem, c’est-à-dire la vision de paix; ce qui convient à l’Eglise triomphante, qui possède une paix parfaite (Ps., CXLVII, 44): "Il fait régner la paix jusqu’à vos dernières limites;" (Isaïe, XXXII, 18 ): "Mon peuple se reposera dans la beauté de la paix, etc." Cette paix appartient aussi à l’Eglise militante, qui se repose en Jésus-Christ par qui elle a la paix (Jean, XVI, 33): "Je vous ai dit ceci, afin que vous trouviez la paix en moi." Elle est de plus libre (Rom., VIII, 21): "Les créatures elles-mêmes seront un jour délivrées de cet abaissement à la corruption."

Or cette liberté appartient soit à l’Eglise qui triomphe, soit à l’Eglise qui combat, comme il est dit (Apoc., XXI, 2): "Je vis la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, qui venant de Dieu, descendait du ciel, parée comme une épouse qui s’embellit pour son époux." Enfin elle est féconde, car elle est notre mère; l’Eglise militante, parce quelle nous engendre; l’Eglise triomphante, parce que nous sommes engendrés pour elle (Ps., LXXXVI, 5): "Ne dira-t-on pas à Sion: un grand nombre d’hommes sont nés dans son sein;" (Isaïe, LX, 4): "Vos fils vous viendront de bien loin, et vos filles viendront vous trouver de tous côtés."

2° (verset 27): "Il est écrit en effet," à savoir au ch. LIV, 1 d’Isaïe. (1) La prophétie est citée ici d’après les Septante, et l’Apôtre l’emploie pour prouver d’abord cette liberté dont jouit notre mère, ainsi qu’il a été dit; ensuite sa fécondité (verset 27): "Celle qui était délaissée a plus d’enfants, etc."

A) Sur la première partie, il faut remarquer que dans la femme devenue mère, il y a d’abord la tristesse de l’enfantement; puis la joie qui la suit, quand l’enfant a vu le jour, suivant cette parole de S. Jean (XVI, 21): "Une femme lorsqu’elle enfante, est dans la douleur, mais ensuite elle ne se souvient plus de tous ses maux, dans la joie d’avoir mis au monde, etc." Au contraire, la femme stérile, n’a ni à souffrir dans l’enfantement, ni à se réjouir de la maternité.

Il y a entre enfanter et donner le jour cette différence, qu’enfanter se dit des efforts pour donner le jour à un enfant tandis que donner le jour marque la sortie de l’enfant du sein de sa mère. La femme féconde éprouve donc dans l’enfantement de la douleur et de la joie quand cet enfantement est terminé. Mais la femme stérile n’éprouve ni la douleur de l’enfantement, ni la joie qui suit cet, enfantement; or le prophète lui annonce ces deux sentiments, en disant (verset 27): "Réjouissez-vous, stérile, etc.", désignant par ces paroles Jérusalem, qu’il appelle la cité libre, marquée par Sara stérile. L’Eglise, en effet, était stérile, je veux dire, l’Eglise militante avant la conversion de la Gentilité, elle qui n’offrait pas son fils à Dieu, mais à Satan.

C’est pourquoi il est dit à Babylone (Isaïe, XLVII, 9): "Ces deux maux, la stérilité et la viduité, viendront fondre sur vous tout d’un coup en un même jour." L’Eglise triomphante, avant la mort de Jésus-Christ, était également stérile, parce qu’on ne engendrait personne pour devenir son enfant par son entrée dans la gloire, si ce n’est en espérance: il y avait encore une épée à la porte du Paradis, afin que nul ne pût entrer. Il est donc dit aussi à cette stérile (verset 27): "Réjouissez-vous, stérile, qui n’enfantiez pas;" en d’autres termes, les femmes stériles, avons-nous dit, lie souffrent pas de l’enfantement; mais au contraire, souffrent de ce qu’elles n’enfantent pas (I Rois, I, 10): "Anne, qui avait le coeur plein d’amertume, vint prier le Seigneur, en répandant beaucoup de larmes;" mais vous, vous vous réjouirez dans la multitude de vos fils (Isaïe LX, 5): "Alors votre coeur s’étonnera et se répandra hors de lui-même, etc.", à savoir, en manifestant au dehors, la joie de l’âme.

Car dans l’enfantement on distingue deux choses, la douleur que la mère ressent de la rupture des liens qui retiennent l’enfant dans son sein, et le cri que lui fait pousser cette douleur. Voilà pourquoi l’Apôtre dit (verset 27): "Vous qui ne deveniez pas mère," c’est-à-dire, Eglise militante, qui ne faisiez aucun effort pour enfanter par vos désirs comme vous, Eglise triomphante, qui ne deveniez pas mère par la douleur, ou pour laquelle le temps n’était pas encore venu de recevoir des enfants, (verset 7): "poussez des cris de joie," c’est-à-dire, manifestez par vos transports extérieurs la joie que vous ressentez intérieurement; poussez des clameurs, et éclatez en louanges (Isaïe, LVII, 1): "Criez sans cesse, faites retentir votre voix comme une trompette." Ces deux manifestations, les cris de joie et les transports extérieurs sont des indices de liberté, ainsi se montre la liberté de la mère.

B) Vient ensuite sa fécondité (verset 27): "Parce que celle qui était délaissée a plus d’enfants que celle qui avait un mari." Toutefois, comme il a été dit plus haut que l’Eglise libre était figurée par Sara, on se demande si Sara fut délaissée. Il faut se rappeler que Sara fut délaissée par Abraham, comme il est dit en cet endroit, non par le divorce, mais quant au commerce charnel.

Abraham cherchait, non pas satisfaire la concupiscence, mais à avoir des enfants. Ayant la connaissance que Sara était stérile, il la délaissa, sans toutefois briser le lien conjugal; ruais comme il ne s’approchait pas d’elle, précisément en temps, Sara introduisit prés de lui sa servante. On donne par là à entendre que l’Eglise de la Gentilité était délaissée par Jésus-Christ, parce que Jésus-Christ n’était pas encore venu; et que l’Eglise mi était délaissée par les hommes, auxquels il n’était pas donné encore de parvenir jusqu’à elle.

C’est donc "cette délaissée," ou l’Eglise de la Gentilité, qui "a des enfants nombreux," c’est-à-dire plus nombreux "que celle" (la synagogue) "qui a un mari," à savoir, Moïse (I Rois, II, 5): "Celle qui était stérile, est devenue mère de beaucoup d’enfants, et celle qui avait beaucoup d’enfants, est tombée dans la défaillance." Il en a été ainsi à l’arrivée de l’Epoux, c’est-à-dire de Jésus Christ par qui elle avait été délaissée, non pas qu’il ne l’aimât plus, mais parce qu’il différait la naissance de ses enfants.
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