Tradition Catholique (Sede Vacante)
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 Evangile selon Saint Jean , chap 14 ; verset 5 - 7

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MessageSujet: Evangile selon Saint Jean , chap 14 ; verset 5 - 7   Evangile selon Saint Jean , chap 14 ; verset 5 - 7 EmptyJeu 16 Avr - 20:02

Evangile selon Saint Jean , chap 14 ; verset 5 - 7

Citation :
Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons où vous allez ; comment donc en saurions-nous le chemin ? »
Jésus lui dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi.
Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père… Dès à présent, vous le connaissez et vous l’avez vu. »

http://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89vangile_selon_Saint_Jean_-_Crampon#Chapitre_14
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MessageSujet: Re: Evangile selon Saint Jean , chap 14 ; verset 5 - 7   Evangile selon Saint Jean , chap 14 ; verset 5 - 7 EmptyJeu 16 Avr - 20:05

Commentaire par Saint Thomas d'Aquin.

Verset 5-7


http://docteurangelique.free.fr/index.html

S. Jean Chrysostome :

(horn. 73 sur S. Jean). Si les Juifs, qui ne demandaient pas mieux que de se séparer de Jésus-Christ, l'interrogeaient sur le lieu où il devait aller, combien plus les disciples qui ne voulaient pour rien en être séparés, désiraient savoir où il allait ? aussi lui font-ils cette question dans un sentiment mêlé d'amour et de crainte : « Thomas lui dit : Seigneur, nous ne savons où vous allez. »

S. Augustin :

(Traité 59 sur S. Jean). Notre Seigneur venait de leur dire qu'ils savaient où il allait, et qu'ils en savaient aussi la voie; Thomas, de son côté, déclare ignorer ces deux choses, mais le Fils de Dieu ne peut mentir; les Apôtres savaient donc, mais ils ignoraient qu'ils savaient, et Notre Seigneur leur prouve qu'ils savaient ce qu'ils croyaient ignorer : « Jésus lui dit : Je suis la voie, la vérité et la vie. »

S. Augustin :

(Serm. 34 sur les par. du Seign). C'est-à-dire, où voulez-vous aller ? je suis la voie; où voulez-vous aller ? je suis la vérité; où voulez-vous demeurer ? je suis la vie. Tout homme est capable de percevoir la vérité et la vie, mais tout homme ne trouve pas la voie qui y conduit. Que Dieu soit une certaine vie éternelle, et une vérité que l'on peut connaître, c'est ce que les philosophes de ce monde ont eux-mêmes compris, mais c'est le Verbe de Dieu qui, dans le sein du Père, est la vérité et la vie qui est devenu la voie en se revêtant de notre humanité. Marchez par cette humanité, et vous arriverez jusqu'à la divinité; car il vaut encore mieux marcher en boitant dans la voie, que de l'aire de grands pas hors de la voie.

S. Hilaire :

(de la Trin., 7) Celui qui est la voie ne vous conduira pas dans des chemins perdus et sans issue; celui qui est la vérité, ne peut vous tromper, et celui qui est la vie ne vous laissera pas dans l'erreur de la mort.

THEOPHYLACTUS:

Lorsque vous menez la vie active, Jésus-Christ est pour vous la voie, lorsque vous persévérez dans la vie contemplative, il devient pour vous la vérité. La vie est le fruit de l'action de la vie contemplative, car il faut nécessairement marcher et annoncer l'Evangile pour mériter la vie future et éternelle.

S. Augustin :

(Traité 69). Ils savaient donc la voie, parce qu'ils le connaissaient, lui qui est la voie. Mais qu'était-il besoin d'ajouter qu'il était la vérité et la vie, alors que la voie étant connue, il restait à savoir quel en était le terme, si ce n'est parce qu'il allait à la vérité et à la vie ? Il allait donc à lui-même par lui-même. Mais, Seigneur, est-ce que pour venir jusqu'à nous, vous vous étiez quitté vous-même ?

Je sais que vous avez pris la forme de serviteur, et que vous êtes venu dans une chair mortelle, tout en demeurant où vous étiez d'abord, et vous êtes retourné par cette même chair sans vous séparer de ceux vers lesquels vous étiez venu. Si donc c'est par cette chair que vous êtes venu et que vous êtes retourné, c'est par cette même chair aussi que vous êtes devenu tout à la fois la voie que nous devons prendre pour arriver jusqu'à vous, et la voie par laquelle vous êtes vous-même venu et retourné.

Or, lorsque vous êtes retourné vers la vie (qui n'est autre que vous-même), vous avez conduit cette même chair de la mort à la vie. Jésus-Christ est donc allé à la vie lorsque sa chair a passé de la mort à la vie. Et comme le Verbe est la vie, c'est à lui-même que le Christ est venu, car le Christ est un composé de ces deux choses, le Verbe et la chair dans une même personne. Dieu était venu par le moyen de la chair vers les hommes, la vérité était venue trouver le mensonge, car Dieu est la vérité, et tout homme est menteur. (Rm 3, 4).

Lors donc qu'il s'est dérobé aux regards des hommes, et qu'il a élevé sa chair vers ces hauteurs inaccessibles au mensonge. C’est le même Verbe fait chair qui, par lui-même, c'est-à-dire par sa chair, est retourné vers la vérité, qui n'est autre que lui-même; vérité qu'au milieu même des hommes de mensonge, il a conservée jusque dans la mort. Lorsque moi-même je vous tiens un langage que vous comprenez, je m'avance en quelque sorte vers vous, sans me quitter moi-même, et lorsque je cesse de parler, je reviens comme à moi-même, tout en demeurant avec vous, si vous retenez ce que vous avez entendu.

Or, si cela est possible à l'homme, image créée de Dieu, que ne peut point son image substantielle qu'il a engendrée ? Il va donc à lui-même par lui-même, et par lui-même au Père, et par lui, nous allons nous-mêmes à lui et au Père.

S. Jean Chrysostome :

Si j'ai le pouvoir de vous conduire au Père, vous ne pouvez manquer d'y arriver, car il n'est pas possible d'y arriver par un autre chemin. En rapprochant ce qu'il a dit précédemment : « Personne ne peut venir à moi, si mon Père ne l'attire, » de ce qu'il déclare ici que personne ne peut venir à son Père que par lui, il se proclame l’égal de celui qui l'a engendré. Mais comment après avoir dit : « Vous savez où je vais, et vous en savez la voie, » ajoute-t-il : « Si vous m'aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père, » c'est-à-dire, si vous connaissiez ma nature et ma dignité, vous connaîtriez aussi la nature et la dignité du Père.

Il n'y a point ici contradiction, car ils connaissaient, mais d'une connaissance imparfaite, il était réservé à l'Esprit saint de leur donner cette connaissance dans toute sa perfection. C'est pour cela qu'il ajoute : « Bientôt vous le connaîtrez (il veut parler d'une connaissance tout à fait spirituelle), et vous l'avez déjà vu (c'est-à-dire par moi); » il leur apprend ainsi que celui qui le voit, voit son Père, or, ils l'avaient vu, non dans sa nature divine, mais sous le voile de la chair dont il était revêtu.

S. Bède :

Il nous faut examiner maintenant comment Notre Seigneur a pu dire à ses disciples : « Si vous m'aviez connu, » etc. Après leur avoir dit précédemment : Là où je vais, vous le savez, et vous savez le chemin. La réponse à cette difficulté est que parmi les Apôtres, quelques-uns le savaient, et d'autres, du nombre desquels était Thomas, l'ignoraient.

S. Hilaire :

(de la Trin., 7) On peut encore rattacher ces paroles entre elles d'une autre manière. Comme on ne peut aller au Père que par le Fils, il faut examiner si c'est par renseignement de sa doctrine ou par la foi en sa nature divine. La réponse à cette question se trouve dans les paroles qui suivent : « Si vous m'aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père. » En effet, le Sauveur a suivi cet ordre dans le mystère de son incarnation, qui avait pour objet de confirmer lu nature divine de son Père, il a distingué le temps de la vision du temps de la connaissance; celui qu'ils doivent connaître bientôt, ils l'ont déjà vu et ils devaient recevoir par l'effet de la révélation l'intelligence de la nature divine qu'ils avaient déjà contemplée en lui.
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