Tradition Catholique (Sede Vacante)
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 réponse de l'Abbé Zins au rallié de Blignières

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MessageSujet: réponse de l'Abbé Zins au rallié de Blignières   réponse de l'Abbé Zins au rallié de Blignières EmptySam 28 Nov - 21:37

Honteuses échappatoires du "rallié" de Chéméré sur DH et... :


Le "rallié" de Chéméré a écrit:

jl d'André a écrit:
Condamnation infaillible de la Liberté Religieuse par Quanta Cura (2009-11-12 13:19:20)

Que dites-vous de la condamnation du bienheureux Pie IX dans Quanta Cura :

(....)

N'est-ce pas une condamnation sans appel du n° 2 de Dignitatis Humanae heureusement non infaillible :

"Le Concile du Vatican déclare que la personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes
doivent être soustraits à toute contrainte de la part soit des individus, soit des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu'en matière religieuse nul ne soit forcé d'agir contre sa conscience, ni empêché d'agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d'autres."

Réponse. 1. Pour « le fait » d’une éventuelle contradiction. Sur ce point, il y a une littérature infinie et souvent passionnée. J’ai cru aussi,
de 1975 à 1987, qu’il y avait contradiction. A la suite de Brian Harrison (qui avait tenu un temps aussi pour la contradiction), et avec le Père de Saint Laumer, je me suis rendu compte que cette contradiction n’était pas certaine (ce qui est requis pour suspendre son assentiment à un texte du magistère qui requiert au minimum « l’assentiment de l’intelligence et de la volonté ») et qu’il y avait une possibilité de conciliation.
Le Père Basile du Barroux, parti des mêmes prémisses que moi (il devait, sur la demande de Dom Gérard, entreprendre de me réfuter lorsque j’ai changé d’avis en 1988…), puis l’Abbé Lucien, sont arrivés par des voies différentes à la même conclusion. Il est serait capital que les discussions en cours à Rome permettent d’éclaircir la question, et qu’une interprétation authentique du Pape soit donnée sur ce point. Ayons confiance, car il est impensable que le magistère puisse, s’il y a contradiction (ce que je ne crois plus) la maintenir indéfiniment. Donc, M. d’André, si vous avez raison (dato non concesso), il y a aura tôt ou tard une rectification…

2. Pour le « comment », les positions d’Harrison sont résumées dans le n. 31 de Sedes sapientiæ, celles du Père de Saint Laumer dans le n. 25, celles de l’Abbé Lucien dans le n. 96 ; celles du Père Basile sont
disponibles au Barroux. Voici, à titre d’illustration, ce qu’écrit l’Abbé Lucien :

« Selon nous, la différence essentielle entre le droit affirmé par Dignitatis humanæ personæ et celui condamné par Grégoire XVI et Pie IX
consiste en ceci : – Dignitatis humanæ personæ affirme le droit naturel à la liberté [externe] d’agir, en matière religieuse, SELON SA CONSCIENCE ; – Les deux papes cités nient l’existence d’un droit
naturel à la liberté externe d’agir, en matière religieuse, COMME ON VEUT.
Or il est tout à fait possible, et malheureusement très fréquent, qu’un homme agisse comme il veut, sans agir selon sa conscience. Souvent en effet le pécheur agit contre sa conscience, bien que dans d’autres cas
il agisse selon sa conscience coupablement erronée... »


Il y aurait beaucoup à dire et à écrire sur ces échappatoires, en ce point et en d’autres.

Il convient de s’en tenir ici à signaler et souligner les plus
marquantes, avec les gros sophismes qui tentent de leur fournir quelque
apparence de logique intellectuelle.

Le "rallié" de Chéméré a écrit:
éventuelle contradiction... pas certaine... possibilité de conciliation... SELON SA CONSCIENCE... COMME ON VEUT... ai cru... s’il y a... crois plus...

Que d’énormes ficelles à taille de câbles ! pour des personnes ayant
démontré le contraire, et prétendant depuis ne plus savoir, douter, en
énonçant un gros sophisme pour tenter de faire avaler le morceau !

Il y a là, et ailleurs de multiples réductions.


Le "rallié" de Chéméré a écrit:

un théologien australien (Brian Harrisson) nous a ensuite mis sur la voie d’une autre solution, celle d’une conciliation du texte faisant
le plus difficulté (la liberté religieuse)
avec ceux du magistère antérieur : sans retirer les critiques faites aux déficiences de Vatican II, mais en affirmant qu’il n’y avait pas de rupture sur le point central.



Réductions :


1° De toute la révolution d’apostasie latente de V 2 à la seule licence en matière de religion.



Biffant implicitement tout le reste comme “secondaire”, notamment la profession de Montini-"P 6" adressée à


“vous, humanistes modernes, qui renoncez à la transcendance des choses suprêmes et sachez reconnaître notre nouvel humanisme : Nous aussi, nous plus que quiconque, nous avons le culte de l’homme." ( Discours final de V 2, du 7-12-1965)




concrétisant ainsi cet énorme blasphème et renversement doctrinal professé dans V2 :


"Tout sur terre doit être ordonné à l’homme comme à son centre et à son sommet." (Gaudium et Spes n° 12, 1)



Faudrait-il rappeler de façon précise, moins au "rallié de Chéméré"
qu’à ceux qui le suivent en son dévoiement actuel, toutes les
propositions opposées à la doctrine catholique relevées non seulement
en sa "lettre à quelques évêques" mais aussi en ses brochures sur "la doctrine de JP 2" ?

Propositions opposées, dont celle-ci.


(A suivre.)

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MessageSujet: Re: réponse de l'Abbé Zins au rallié de Blignières   réponse de l'Abbé Zins au rallié de Blignières EmptyMar 1 Déc - 0:36

Réductions, notamment aussi :

2° De l’affabulation sur la licence en matière de religion aux seuls
individus, biffant ainsi ce qui concerne les “communautés” ou “groupes” dits “religieux”, les devoirs de l’Etat autant que des individus d’obéir à Dieu et de L’honorer
, etc..

Réduction propre à faciliter la prise dans l’engrenage piégé de la notion de “liberté religieuse” individuelle.

http://www.gloria.tv/?media=40725

3° De l’affabulation sur la licence en matière de religion concernant les individus au seul cas de ne point violenter leur conscience, biffant ainsi les multiples distinctions à faire en la matière, se rapportant aux plans privé ou public, à l’état d’âme ou à l’enseignement ou la pratique de l’erreur et du vice, à ne pas être forcé de et être empêché de, etc..

En tant que prétendant à présent "légitime" notamment "JP 2", la demande

Le "rallié" de Chéméré a écrit:

qu’une interprétation authentique du Pape soit donnée sur ce point.

fait fi de multiples explicitations, dont celles-ci :


"La liberté de conscience et de religion, avec les éléments indiqués ci-dessous, est un droit primaire et inaliénable de la personne...” (La liberté religieuse, Actes de J.P. Il du 1-9-1980, n° 5)



Dernière édition par Admin le Mar 1 Déc - 18:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: réponse de l'Abbé Zins au rallié de Blignières   réponse de l'Abbé Zins au rallié de Blignières EmptyMar 1 Déc - 0:40

source (Abbé Zins):

http://www.phpbbserver.com/micael/viewtopic.php?t=2726&mforum=micael
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MessageSujet: Re: réponse de l'Abbé Zins au rallié de Blignières   réponse de l'Abbé Zins au rallié de Blignières EmptyMar 1 Déc - 16:34

Quant aux sophismes mis ici implicitement ou explicitement en avant, relevons :

1° Le passage accepté de fait de la notion de simple tolérance de
l’erreur et du vice, par impossibilité de changer par la seule
coercition la nature dépravée de l’homme affecté par les multiples
conséquences du péché originel et placé ici-bas pour un temps d’épreuve
ou de probation, avec un droit qui leur serait reconnu au nom d’une
conscience faussée et dépravée.

2° Le passage cousu de fil blanc et miroir aux alouettes de selon sa conscience à comme on veut, à l’opposé notamment de ceci :

« A partir de cette idée tout à fait fausse du gouvernement des sociétés, ils ne craignent pas de soutenir cette opinion erronée, funeste au maximum pour l’Eglise catholique, et le salut des âmes, que Notre prédécesseur Grégoire XVI, d’heureuse mémoire, qualifiait de délire :

La liberté de conscience et des cultes est un droit propre à chaque homme.

Ce droit doit être proclamé et garanti par la loi dans toute société bien organisée.» (Pie IX - Quanta Cura n° 5)

3° La réduction de la pratique publique de faux cultes à la non violation des consciences individuelles, etc..

Ce qui conduit non seulement à la prolifération publique et à
l’étalage sans vergogne des faux cultes, erreurs et vices sous prétexte
de "liberté de conscience", mais encore à la condamnation virtuelle ou effective de toute tentative de les réguler ou de les dénoncer pour ce qu’ils sont, à la soi-disant neutralité du laïcisme et en réalité à la neutralisation du Christianisme, etc..

Cela conduit même au paroxysme d’en arriver en terres ainsi
"neutralisées" à ce que font les États notamment islamistes les plus
radicaux :

destructions d’églises, arrachages des Croix et autres signes chrétiens
de "l’espace public", condamnations pour port de signes religieux, dont une croix au cou, comme l’ont montré entres autres les renvois
pour ce motif en Angleterre d’une hôtesse de l’air et d’une élève.
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MessageSujet: Re: réponse de l'Abbé Zins au rallié de Blignières   réponse de l'Abbé Zins au rallié de Blignières EmptyJeu 3 Déc - 17:50

Le "rallié" de Chéméré a écrit:

Nemo a écrit:Assistance au nouveau rite (2009-11-23 22:51:00)

Mon Père, On s'est beaucoup appuyé sur la lettre aux évêques qui accompagne le motu proprio Summorum Pontificum pour exiger la célébration du nouveau rite (soit seul soit en tant que concélébrant) des prêtres des communautés attachées à la liturgie traditionnelle.
Est-ce que le fait de ne pas exclure par principe la célébration du nouveau rite implique automatiquement sa célébration occasionnelle ?

Un curé peut-il s'étonner et fustiger ses fidèles qui négligent d'assister, même ponctuellement à une messe du nouveau rite, fut-elle célébrée par l'évêque du lieu, voire le Saint-Père lui-même, pour la raison qu'elle est célébrée justement dans ce rite ? Respectueusement.



Réponse. Je vous renvoie à l’article que
j’ai écrit avec le Prieur de Riaumont à ce sujet dans le n. 107 de Sedes Sapientiæ. Voici des extraits de la réponse à la question 3 :

« Aucun catholique, a fortiori aucun prêtre, ne peut « exclure totalement » aucun rite légitime de l’Église catholique. Il n’y a que des messes hérétiques ou sacrilèges qu’il faudrait exclure totalement.

Il y a peut-être des catholiques intégristes qui, blessés par les scandales liturgiques sans nombre, en sont venus à penser que le rite de Paul VI est une messe de cette sorte ?

Certains évêques semblent croire que beaucoup de traditionalistes sont dans cet état d’esprit effectivement détestable. C’est cet état d’esprit que vise à juste titre Benoit XVI. Ce n’est pas celui des communautés Ecclesia Dei. (…)

À l’heure où l’on donne aux signes une importance démesurée, l’adhésion à la norme de la foi et le respect de normes disciplinaires impératives (éléments essentiels de la communion catholique) sont problématiques chez un nombre notable de prêtres et de laïcs (engagés ou non)(…) :
« Jamais auparavant l’Église ne s’est présentée avec autant d’insistance comme une communauté. Et pourtant, jamais auparavant l’Église, du moins en Europe occidentale, n’avait offert aussi peu de véritable communion » (T. Radcliffe, Maître de l’OP). (…)
Retisser l’unité catholique sera long et difficile. La solution, en tous cas, n’est pas d’insister unilatéralement sur les signes de l’unité, ni a fortiori d’urger un signe non traditionnel comme la concélébration. Ce serait faire du signe un succédané de la réalité.
On peut se demander s’il n’y a pas là une sorte d’existentialisme pratique : on « pose le signe » ensemble, à défaut de s’interroger sur la nature réelle du signifié.
D’ailleurs, lorsqu’un prêtre ou un institut travaille dans un diocèse conformément aux directives de l’évêque du lieu, il y a là la réalité visible de la communion hiérarchique : quand la réalité est visible par elle-même, les « signes » ne sont plus une urgence.»




Quel mélange d’ambiguïtés, de ménagement de “susceptibilités” opposées, de portes de sorties en un sens ou en un autre.

Toutefois, la trahison totale potentielle est d’ores-et-déjà là !

On dirait que ces semis rêveurs dorment à demi éveillés. Qu’ils ne
voient point l’abattement des clochers et des croix, l’érection des
mosquées et minarets, temples et autres “centres cultuels ou
culturels”, au nom de la “licence religieuse”, de la “neutralité”, de
“l’ouverture d’esprit”, etc...

Quand ils seront bientôt sollicités de ne point continuer à refuser
les “concélébrations” ou “échanges interreligieux” ou “interculturels”,
de ne point bouder les réunions “pluriconfessionnelles” aux côtés des
rabbins, imans, ou brahmanes, ils auront à peine à changer, au moins en
un premier temps, leur ambigu discours présent :


“Aucun citoyen, a fortiori aucun “responsable religieux”, ne peut « exclure
totalement » aucun rite tenu pour légal par l’État laïc... D’ailleurs,
lorsqu’un “responsable religieux” ou un institut travaille dans un pays
ou une région conformément aux directives des autorités civiles du
lieu, il y a là la réalité visible de la coexistence et union patriotique : quand la réalité est visible par elle-même, les « signes » ne sont plus une urgence.”


Ce qui, d’une baissée de culotte à l’autre, finira pourtant par être urgé, volans nolens.

Reste à savoir où ces “ralliés” décideront devoir enfin s’arrêter en leur trahison par degrés descendants.
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MessageSujet: Re: réponse de l'Abbé Zins au rallié de Blignières   réponse de l'Abbé Zins au rallié de Blignières EmptyMar 8 Déc - 0:47

Le "rallié" de Chéméré a écrit:
Citation :
Luc Perrin a écrit:

la vernacularisation de la liturgie est-elle sans danger ? (2009-11-27 13:46:49)

Dans un fil récent sur le FC, Yves Daoudal s'est fait le défenseur de la vernacularisation de la liturgie, en excipant de deux arguments résumés dans cette phrase : "Il n'y a pas de notion de langue liturgique dans les Eglises orientales, de même qu'il n'y avait pas cette notion dans les premiers siècles du christianisme occidental."
(Y. Daoudal) Faut-il, selon vous, envisager une vernacularisation de la Messe romaine traditionnelle, à la manière dont les Églises orientales
catholiques en diaspora ont adopté, le plus souvent, la langue moderne du pays où elles se sont implantées ? Doit-on écarter les événements et
les débats qui ont présidé et suivi la traduction du Novus Ordo Missae et continuent à faire rage (cf. Liturgiam authenticam) ? L'exemple à suivre ne serait-il pas, à l'inverse, celui des Églises mères qui,
jusqu'à présent, ont refusé en majorité cette vernacularisation en raison des difficultés qu'elle entraîne ? Ces difficultés sont-elles aussi imaginaires et non fondées que le pense M. Daoudal, et les partisans - très majoritaires - du Novus Ordo célébré en langue vulgaire ? [Excusez cette question un peu longuement formulée !]

Réponse. Cher Luc, je nuancerais un peu les arguments de notre ami Yves Daoudal. Dans les Eglises orientales séparées, l'attachement à la langue liturgique originaire reste grand : le slavon chez les Russes, le grec chez les Melchites, le grabar chez les Arméniens. Les orientaux catholiques suivent encore largement cette pratique et même s'il y a
chez eux davantage de vernaculaire, la langue liturgique reste une référence utilisée au moins partiellement. Je pense au grec pour les Melchites.


Les débats sur les traductions du Novus Ordo Missae me semblent d'une importance capitale. J'en ai parlé plus haut. La plupart des catholiques subissent des traductions frelatées dénoncées même par des
non-tradis. Il est donc très important qu'ils puissent avoir accès à des versions qui ne trahissent pas l'original promulgué par Rome.
D'autant plus que c'est sur les editiones typicae que porte l'assistance du Saint-Esprit aux lois universelles de l'Eglise.

Je ne crois pas opportun de s'engager dans la voie d'une vernacularisation du rite traditionnel. Le vernaculaire est suffisamment représenté par le Novus Ordo Missae. L'important est qu'il
retrouve une pleine fidélité à l'original et si possible plus d'élégance littéraire.

"Le "rallié" de Chéméré" réduit donc la “vernacularisation” à une question d’opportunité !

De fait, c’est là une réponse d’opportuniste qui soit bafoue en
pratique soit ignore l’importance fondamentale et la gravité capitale
du mépris des langues sacrées.

Rappelons simplement ici à l’opposé

12 notes caractéristiques de l'hérésie antiliturgique :

8. Revendiquer l'usage de la langue vernaculaire dans la Liturgie :

« c’est là un des points les plus importants aux yeux des sectaires » etc...

Profonde importance de la langue sacrée et de l'arcane liturgique :

«On sait que les jansénistes furent les auteurs et les propagateurs de
cette révolution dans les églises de France, et que le but final de
cette manoeuvre de la secte était d'amener insensiblement le désir de
voir la langue vulgaire remplacer le latin dans la Liturgie.»

«Nous ne donnerons point ici l'histoire des efforts que firent les
sectaires du XVIe S. pour irriter les peuples contre l'usage des
langues non vulgaires à l'autel.»

«Ces nouveautés, Monsieur, sont des versions du Missel Romain en langue
vulgaire, contre la pratique de l'Église et la doctrine des Conciles et
des Pères, sous prétexte de l'instruction et de la consolation des
fidèles.»

etc...
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