Décret du Saint-Office, 24 juillet (2 août) 1929.
Masturbation directe
3684
Question : Une masturbation provoquée de façon directe afin d'obtenir du sperme permettant de détecter ainsi la maladie contagieuse appelée "blennoragie", et de la guérir autant que possible, est-elle licite ? - Réponse(confirmée par le souverain pontife le 26 juillet) Non.
http://catho.org/9.php?d=bxg#e4t
Réponse de la Sacrée
Pénitencerie, 10 mars 1886.
L'usage onaniste du mariage
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Exposé : De par une réponse donnée le 14
décembre 1876 par la Sacrée Pénitencerie au recteur d'une paroisse du
diocèse d'Angers, il est établi qu'il n'est pas permis de favoriser
l'erreur des pénitents que beaucoup appellent de bonne foi ; ni non plus
de susciter une telle bonne foi.
Il est établi également que ne
satisfont pas à leur charge les confesseurs qui, lorsqu'un pénitent
s'accuse seulement d'onanisme, gardent un silence noble, qui, la
confession des péchés terminée, l'exhortent par des paroles générales,
et qui, s'il affirme détester tout péché mortel, lui donnent la sainte
absolution.
Il est établi en outre que sont exempts de tout
reproche les confesseurs qui (dans les limites (de la décence)...
concernant les questions...) n'omettent pas de réprimander, comme pour
tout autre péché grave, tout pénitent qui, soit spontanément, soit à la
suite d'une interrogation prudente, a avoué l'onanisme,... et qui ne
l'absolvent pas s'il n'a pas montré par des signes suffisants qu'il
éprouve de la douleur pour ce qui s'est passé et qu'il est résolu à ne
plus agir de façon onaniste. - (Restent cependant les doutes Suivants )
3186
Questions : 1. Lorsqu'il existe un soupçon
fondé qu'un pénitent qui est totalement muet quant à l'onanisme
s'adonne à un tel crime, est-il permis alors au confesseur de s'abstenir
d'une interrogation prudente et discrète parce qu'il prévoit qu'un
grand nombre devraient être tirés de leur bonne foi et que beaucoup
déserteraient les sacrements ? - Ou au contraire le confesseur est-il
tenu d'interroger de façon prudente et discrète?
3187
2. Un confesseur qui constate soit à partir
d'une confession spontanée, soit à partir d'une interrogation prudente,
que le pénitent est un onaniste, est-il tenu de l'admonester au sujet
de la gravité de ce péché, tout comme au sujet des autres péchés
mortels..., et de ne lui donner l'absolution que s'il est établi par des
signes suffisants qu'il éprouve de la douleur pour ce qui s'est passé,
et qu'il est résolu de ne plus agir de façon onaniste ?
Réponse :
Pour 1. En règle générale oui pour la première partie, non pour la
seconde.- Pour 2. Oui, selon la doctrine des auteurs éprouvés.
http://catho.org/9.php?d=bxb#eug
L'observance des périodes
infécondes
Question : Est-il permis de n'user du mariage
qu'aux jours où une conception est plus difficile ?
Réponse : Des
conjoints qui font usage de la manière précitée ne doivent pas être
inquiétés, et le confesseur peut - avec précaution cependant - suggérer
ce dont il s'agit à des époux qu'il aura tenté vainement d'éloigner
d'une autre manière du crime détestable de l'onanisme.
http://catho.org/9.php?d=bxb#et0
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" Nihil Deo et angelis gratius animae conversione."
" Rien n'est plus agréable à Dieu et aux Anges que la conversion d'une âme."
Saint Ambroise, évêque de Milan.