Tradition Catholique (Sede Vacante)
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 Succession apostolique “formelle” et “matérielle”

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JP B
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MessageSujet: Re: Succession apostolique “formelle” et “matérielle”   Succession apostolique “formelle” et “matérielle” - Page 2 EmptyLun 30 Juil - 17:23

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JP B
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MessageSujet: Re: Succession apostolique “formelle” et “matérielle”   Succession apostolique “formelle” et “matérielle” - Page 2 EmptyVen 10 Aoû - 17:46

Dans un message de la page 1,
Luernos a écrit:

JP B a écrit:
Citation :



CARD. LUDOVICUS BILLOT, S.J.

De Ecclesia Christi, Roma Università Pontificia Gregoriana 1927.

Et ici notez qu’il est question de la succession formelle, distincte de la succession purement matérielle qui est compatible avec l’absence de l’apostolicité. La succession matérielle consiste en la nue occupation du siège par une série continue d’évêques. La succession formelle au contraire ajoute l’identité permanente de la même personne publique, de sorte que malgré la multiplicité des titulaires, un changement substantiel n’interviendra jamais dans l’exercice et dans l’attribution de l’autorité (p. 262).
(Remarquons au passage combien cela est contraire à la thèse de Mgr Lefebvre selon laquelle le Pape est Pape quand il énonce une doctrine réellement catholique, tandis qu’il ne l’est plus quand il énonce quelque erreur [ ! No…] et à celle, en tout identique, des rédacteurs du site « La Question », en tout cas du nommé “sixte” [zéro !…] qui déclare : « je crois très certaine la démonstration suivante, qui met en lumière ce qui distingue, […], la forme de la matière, abstractivement, chez le Pape, qui est né, constitué, d’une union d’une forme de juridiction dite “accidentelle” en raison de son élévation au pontificat, forme qui lui est attribuée tant qu’il proclame la doctrine du Christ, mais qui est séparée de lui lorsqu’il s’écarte de cette doctrine » – Et qui va dire, de manière sûre, quand le Pape énonce une doctrine réellement catholique [i. e. conforme à la Tradition] et quand il énonce quelque erreur ? Nous sommes en plein “libre arbitre” c’est-à-dire en plein protestantisme ! Rolling Eyes… – Note de JP B.)


(A suivre)

Cher Jean-Paul Bontemps,
Pourriez-vous ré-exposer clairement ce que dit Sixte du blog "La Question", avec ses termes thomistes mais aussi d'une manière simplifiée ?
Et par la même occasion vous pourriez résumer, en regard de la théorie aberrante de ces idéologues politiques dudit blog, – qui ne craignent pas de manipuler la philosophie, selon moi, pour mieux dévoyer la théologie ! – l'opinion du père Guérard.
En ce qui me concerne je ne suis pas en mesure d'expliquer simplement l'absurdité de leur sophisme en l'espèce, compte-tenu de leurs manigances scolastiques,  qui donneraient  presque raison aux philosophes des temps modernes qui ont bâti leur empire sur la dénonciation de telles dérives.
Ce que je crois comprendre cependant c'est que le pape infailliblement élu posséderait une identité certaine et permanente de pape matériel.
Comme ces sophistes récusent l'idée que cet élu puisse renoncer tacitement à l'identité réelle de Pape "réel", – ce qui implique  la réputation de démission d'office, et donc la vacance de plein droit... –
et comme  en outre, il est impossible de déposer l'élu, l'Eglise   risquerait d'en être réduite à être "gouvernée" par une suite d'Attila ou d'amazones, jusqu'à la fin des temps ;  
car l'unique  but  concret,  qui intéresse seul nos politiciens réactionnaires, de l'Incarnation, aurait été d'intrôniser un "pape sacré" nonobstant ce que l'individu  concerné ferait de la dignité concédée par  Dieu, quasiment victime d'une espèce de compétence liée dont il serait rendu prisonnier dès l'origine...
Ce pape matériel acquerrerait donc par intermittence (quoique d'une manière rarissime, puisque la cathèdre de Rome étant fort dédaignée par les occupants...) l'identité de "pape authentique", mais ces moments sublimes et bénis  ne seraient connus que de Dieu seul, puisque seul Dieu établit,  ou rétablit en fonction des fantaisies du "titulaire" l'union réelle entre la forme et la matière, matière et forme telles qu'elles sont prédéfinies par eux.
Bref, selon La Question, un élu serait pape matériel et, comme son identité réelle ne serait connue jalousement que de Dieu seul, quoiqu'il fasse ou dise jusqu'à la fin de ses jours,  il serait donc pape réel, et le demeurerait ainsi de suite après lui...


Par ailleurs, La Question cite à ce sujet continuellement – une dizaine de fois au fil de leurs articles, – une formule de Cajetan sur les trois composantes aristotéliciennes du pape (matière, forme, composé des deux) dont elle tire les conclusions que l'on sait !  




Vous remerciant de votre réponse.


+




Bonjour, cher Luernos !

Vous écriviez, il y a assez longtemps (veuillez bien m’excuser du retard que j’apporte à vous répondre plus précisément que je l’ai fait jusqu’ici sur ce problème du blog "La Question") ceci
Citation :
Pourriez-vous ré-exposer clairement ce que dit Sixte du blog "La Question", avec ses termes thomistes mais aussi d'une manière simplifiée ?
Et par la même occasion vous pourriez résumer, en regard de la théorie aberrante de ces idéologues politiques dudit blog, – qui ne craignent pas de manipuler la philosophie, selon moi, pour mieux dévoyer la théologie ! – l'opinion du père Guérard.

[...]


Ce pape matériel acquerrerait donc par intermittence (quoique d'une manière rarissime, puisque la cathèdre de Rome étant fort dédaignée par les occupants...) l'identité de "pape authentique", mais ces moments sublimes et bénis  ne seraient connus que de Dieu seul, puisque seul Dieu établit,  ou rétablit en fonction des fantaisies du "titulaire" l'union réelle entre la forme et la matière, matière et forme telles qu'elles sont prédéfinies par eux.
Bref, selon La Question, un élu serait pape matériel et, comme son identité réelle ne serait connue jalousement que de Dieu seul, quoiqu'il fasse ou dise jusqu'à la fin de ses jours,  il serait donc pape réel, et le demeurerait ainsi de suite après lui...


[...]

Pour cela, voyez, cher Luernos, ma réponse ici.


Vous ajoutez : « Ce que je crois comprendre cependant c'est que le pape infailliblement élu posséderait une identité certaine et permanente de pape matériel. »

A cela, je répondrai ceci :
  1. L’élection d’un conclave, quoiqu’étant un « fait dogmatique » après une véritable acceptation de l’élu qui, par là, devient formellement Pape, ne relève pas de l’infaillibilité.
    Celle-ci (l’infaillibilté) est : soit pontificale (et là, ce ne peut pas être le cas puisque lors de l’élection il n’y a pas encore de Pape) soit du Magistère universel qui est celui de l’ensemble du Pape et des Évêques (résidentiels) unis au Pape. Là encore, ce ne peut pas être le cas dans l’élection d’un conclave, même réalisée éventuellement par l’ensemble de tous les Évêques résidentiels, puisqu’il n’y a pas encore de Pape. Or, il n’y a pas d’autre infaillibilité que celle qui est soit pontificale soit du Magistère universel (avec le Pape) car toute infaillibilité provient du Pape, Vicaire de Jésus-Christ.
    Donc, l’élection d’un conclave ne relève jamais de l’infaillibilité.

  2. Il est vrai que l’élu d’un conclave (évidemment valide – tant du côté de l’élu que de celui du conclave lui-même) possède « une identité certaine et permanente de pape matériel », mais cela tant que les électeurs ne retirent pas à l’élu qui ne serait pas devenu formellement Pape le droit à bénéficier de leur élection... (Dans ce cas, ils peuvent, et même doivent, procéder à une nouvelle élection.)

vous écrivez encore, cher Luernos, ceci
Citation :
Comme ces sophistes récusent l'idée que cet élu puisse renoncer tacitement à l'identité réelle de Pape "réel", – ce qui implique  la réputation de démission d'office, et donc la vacance de plein droit... –
et comme  en outre, il est impossible de déposer l'élu, l'Eglise   risquerait d'en être réduite à être "gouvernée" par une suite d'Attila ou d'amazones, jusqu'à la fin des temps ;  
car l'unique  but  concret,  qui intéresse seul nos politiciens réactionnaires, de l'Incarnation, aurait été d'introniser un "pape sacré" nonobstant ce que l'individu  concerné ferait de la dignité concédée par  Dieu, quasiment victime d'une espèce de compétence liée dont il serait rendu prisonnier dès l'origine...
Dans cette extrait de citation, je reprendrai ce que j’ai souligné en gras ou/et d’un trait pour répondre ceci :

Quoi que fassent, disent ou pensent lesdits sophistes, ce n’est pas eux qui sont les maîtres de ce que devient la Sainte Église Catholique, a fortiori de ce qu’elle deviendra (pas même le Pape fût-il formaliter et à plus forte raison s’il le l’est pas) mais Notre-Seigneur Jésus-Christ qui en est le véritable Chef !

D’où il suit qu’il n’y a pas à s’inquiéter outre mesure (malgré les difficultés qui peuvent nous paraître parfois insurmontables) de ce que notre Mère, la Sainte Église Catholique, risque de devenir (« en en être réduite à être "gouvernée" par une suite d'Attila ou d'amazones, jusqu'à la fin des temps ») car Dieu Lui-même veille sur l’Église Son Épouse et (comme Il fit avec toutes les crises précédentes, que ce soit avec l’arianisme ou le Grand Schisme d’Occident par exemple) Il la sortira du bourbier où ses ennemis – qui sont Ses ennemis à lui – voudraient la voir s’enliser et mourir (ce qui est impossible).

Dieu, par un moyen que l’on ne connaît pas encore exactement, lui redonnera un digne Vicaire de Son Fils Jésus pour qu’« à la fin [le] Cœur immaculé [de Marie triomphe] » (Notre-Dame de Fatima) et que « les portes de l’enfer ne [prévalent] pas contre [l’Église de Jésus-Christ] » (St Matt., XVI, 18) !

Ce qu’il faut, pour notre part, c’est garder la Foi, l’Espérance et, autant que possible, avec la grâce de Dieu qui jamais ne nous manque quand on la lui demande correctement, la Charité, ce pour laquelle j’ose vous demander de prier aux intentions de votre humble et indigne serviteur qui vous assure également de ses prières.



Dernière édition par JP B le Mar 7 Mar - 16:04, édité 1 fois (Raison : Modification du début (Dans un message de la page 1) après suppression de plusieurs posts intermédiaires.)
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