Tradition Catholique (Sede Vacante)
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 Étrangeté de la distinction “materialiter” – “formaliter” ?

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JP B
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Étrangeté de la distinction “materialiter” – “formaliter” ? Empty
MessageSujet: Étrangeté de la distinction “materialiter” – “formaliter” ?   Étrangeté de la distinction “materialiter” – “formaliter” ? EmptyJeu 2 Fév - 20:27

On nous reproche, voire on nous accuse grossièrement avec, en plus, des calomnies répugnantes (dernier §), d’utiliser, à propos de la question du « Pape ou non-pape », la distinction entre « “pape” materialiter » et « Pape formaliter ».
C’est ainsi qu’un mariolle a pu écrire, dans ce message absurde, ceci : « les théologiens, les cardinaux (les seuls vrais, c'est à dire ceux qui ont existé avant Vatican II) n'ont pas, loin de là, été toujours parfaits, on n'a jamais vu parmi eux des clowns qui distinguent dans l'Eglise catholique, des papes formaliter et des papes materialiter. »

Qu’en est-il de cette prétendue nouveauté ?
Tel est l’objet de ce message et du fil qu’il initie.

La distinction entre la matière et la forme, pour tout objet non purement spirituel, est classique, surtout en philosophie scolastique et particulièrement thomiste, et remonte à Aristote.
Mais, pour ce qui est du Pape, nous trouvons cette distinction en particulier chez le Docteur de l’Église, saint Robert BELLARMIN, dans le chapitre 30 du livre II de son ouvrage De Romano Pontifice …cardinales dum pontificem creant, exercent suam auctoritatem, non supra pontificem quia nondum est, sed circa materiam, idest circa personam quam per electionem quodammodo disponunt, ut a Deo pontificatur formam recipiat ; … » traduit ici de cette manière : « en créant le Pontife, les Cardinaux n'exercent pas leur autorité sur le Pontife, puisqu'il n'existe pas encore, mais sur la matière, c'est-à-dire, sur la personne qui est disposée par l'élection à recevoir de Dieu la forme du Pontificat. »

Cependant, on nous reproche la nouveauté des expressions « “pape” materialiter » d’une part et « Pape formaliter » d’autre part, sous le fallacieux prétexte qu’elles seraient nouvelles dans la Sainte Église Catholique.
Mais voyons voir si la situation que nous vivons, d’avoir, depuis le désastreux conciliabule vaticandeux, des élus de conclaves apparemment (jusqu’à preuve du contraire) légitimes (il s’agit non seulement des conclaves eux-mêmes mais aussi, par voie de conséquence, des dits élus), élus qui, manifestement ne se comportent pas comme des Papes, à tel point qu’ils ne sauraient l’être, voyons voir si cette situation n’est pas elle-même entièrement nouvelle…
Et donc, comment, si cette situation est entièrement nouvelle, « les théologiens, les cardinaux (les seuls vrais, c'est à dire ceux qui ont existé avant Vatican II) » auraient-ils pu parler de tels élus, chose incroyable avant notre époque, comment auraient-ils pu imaginer une telle situation et créer le langage qui puisse lui correspondre ?

Quand saint Thomas d’Aquin, pour expliquer ce qui se passe lors de la consécration des Saintes Espèces au cours de la sainte Messe, parla de “transsubstantiation”, ce mot n’existait pas alors !
Et nos actuels ignares, dont nous somme toujours, à propos du sujet qui nous occupe ici, l’objet de la risée ridicule, ne pensent guère à reprocher au Docteur Angélique son néologisme…

Mais, à dire vrai, l’explication est à rechercher dans la haine de celui qui écrit sans aucun respect pour la Prêtrise de celui qu’il appelle vulgairement “Guérard” dans ladite calomnie citée au début du présent message, haine qui transpire dans ces lignes
Citation :

[…] votre maudit évêque et ce prétentieux Guérard vous ont persuadé du contraire, c'est à dire qu'ils ont reconnu eux-même que Rome avait perdu la foi et ils ont accusé Rome d'avoir perdu la foi, mais ils ont joué le jeu démoniaque d'affirmer, en pleine opposition avec la prophétie de la Vierge Marie que Rome, même après avoir perdu la foi, demeurait le Siège du Bienheureux Pierre. Ils ont réussi par leurs sophismes et leur
 [sic] faux raisonnements à vous convaincre que le Siège de l'Antechrist [sic] devait désormais être regardé comme l'Eglise infaillible et sanctifiante de Jésus-Christ !

En écrivant cela, ce calomniateur haineux s’il en est, confond ceux qui, depuis le conciliabule vaticandeux, sont matériellement désignés pour occuper le siège du Bienheureux Pierre d’une part, avec ledit Siège lui-même d’autre part.
Ce faisant, il fait disparaître purement et simplement l’Église enseignante, c’est-à-dire la Sainte Église militante tout entière, et il proclame ainsi la mort de l’Église ! Ce qui est une hérésie…

Cela n’est d’ailleurs pas étonnant quand on voit que ce personnage s’en prend même aux véritables Papes, voire à saint PieX lui-même, ainsi qu’il est montré dans les messages suivants :
Cela dit, pour en revenir à notre sujet, la Foi nous impose de croire notre Mère l’Église, Une, Sainte, Catholique et Apostolique.

Que l’on nous laisse, s’il vous plaît, nous expliquer :

  • En affirmant que ceux qui sont actuellement assis depuis le conciliabule vaticandeux sur le Siège du Bienheureux Pierre, ne sont pas formellement Papes (la démonstration se trouve par exemple ici), nous sauvegardons, dans notre position, l’Unité, la Sainteté et la Catholicité de notre Mère l’Église qui ne saurait avoir pour Vicaire de Notre-Seigneur Jésus-Christ des gens qui enseignent officiellement l’erreur.

  • Cependant, il ne suffit pas de sauvegarder l’Unité, la Sainteté et la Catholicité de notre Mère l’Église : il faut aussi sauvegarder son Apostolicité en lui assurant, en l’absence de véritables Papes, des électeurs du Pape avec la possibilité d’en élire un nouveau qui le sera, quand Dieu voudra, réellement Pape.
    On nous dira sans doute qu’il n’y a plus beaucoup d’électeurs du Pape dignes du nom d’électeur.
    Soit !
    Mais TOUS sont-ils absolument (formellement et matériellement) « hors de l’Église » pour fait de manque de Foi catholique ?

    Nous pensons que cela est impossible car, alors, l’Église enseignante aurait totalement disparu, en un mot, l’Église serait morte !
    Et si Dieu Lui-même venait pour la ressusciter, désigner, par un moyen ou par un autre, un nouveau vrai Pape, ce ne serait plus celle qui vient des Apôtres par une succession ininterrompue de Pasteurs, ce serait une seconde Église, et tant l’Unité que l’Apostolicité serait rompue, ce qui est impossible ! Dieu ne Se contredit pas…

    Il est donc très important que, non seulement l’Unité, la Sainteté et la Catholicité de notre Mère l’Église soit sauves, mais que son Apostolicité soit conservée.


Or, sachant que ledit calomniateur soutient qu’il n’y a plus, depuis belle lurette, d’Église enseignante mais une secte conciliaire, nous lui demandons solennellement UNE FOIS DE PLUS :
« Où est la succession apostolique puisqu’il dit qu’elle n’existe absolument plus chez les “conciliaires”, PAS MÊME EN PUISSANCE ? »

Hein, OÙ EST-ELLE ?


Il faut répondre, positivement (non par d’autres questions ou/et des messages de dérobade selon cette détestable habitude qui consiste à dire « elle n’est pas là ou/ni pas ici »… Mais on peut légitimement distinguer, conformément à ce qu’en disent les théologiens qualifiés dont un saint Docteur de l’Église, entre la succession apostolique seulement matérielle et la succession apostolique formelle…).

Cette question s’adresse audit calomniateur ;

Pour les autres lecteurs, honorables, eux, de ce forum, qui seraient tentés de penser que notre distinction entre « “pape” materialiter » et « Pape formaliterá» ne serait pas (de nos jours où nous voyons des élus de conclaves apparemment – jusqu’à preuve du contraire – légitimement désignés, qui, manifestement, ne se comportent pas comme des Papes à tel point qu’ils ne sauraient l’être) acceptable, nous leur demandons de nous montrer en quoi, exactement, cette distinction ne serait pas conforme à la doctrine catholique.
Une nommée “fabienne” a écrit
Citation :

[…]

A vous de prouver que la thèse est catholique.

Vous en êtes incapable. Basketball

Non seulement nous ne cessons de prouver que la thèse dite de Cassiciacum, basée sur notre distinction, est parfaitement catholique, mais, ainsi que nous répondions à cette “fabienne” trois messages plus bas : Quand bien même je serais incapable (ce qui est possible) de prouver que la thèse établie par un théologien habilité par Sa Sainteté le Pape Pie XII [au point d'en avoir fait son théologien particulier] et basée sur un texte de St Robert BELLARMIN, Docteur de l’Église, et sur la philosophie scolastique (de St Thomas d’Aquin) est catholique, cela ne la rendrait pas pour autant a-catholique.
Mais, ce n’est pas tout, car “fabienne” accuse implicitement ladite thèse de ne pas être catholique.
Or, son accusation, sans aucune preuve, est entièrement gratuite, et c’est pourtant à celui qui accuse de prouver le bien-fondé de son accusation.

Il s’ensuit qu’une réponse comme celle de “fabienne” n’en constitue pas une et ne saurait être recevable car ce qui s’affirme gratuitement se nie tout aussi gratuitement…

Que nos honorables contradicteurs éventuels se mettent donc à leurs claviers de manière réfléchie et posée, avec toute l’argumentation nécessaire ! Very Happy

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
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