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 La politique et le Pape (en acte) et le gallicanisme actuel

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JP B
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MessageSujet: La politique et le Pape (en acte) et le gallicanisme actuel   La politique et le Pape (en acte) et le gallicanisme actuel EmptyVen 22 Juin - 20:37





La papauté et la politique
 :


St Thomas enseigne, et c’est logique, que la politique est une partie de la morale.
La morale se divise en trois grandes parties :

  1. L’éthique, communément appelée “morale” par les modernes qui veulent absolument que l’Église ne s’occupe aucunement ni de politique, ni d’économie ;

  2. La POLITIQUE, précisément, qui, parce qu’elle comporte nécessairement des actes moraux (les responsables politiques doivent se conduire dans le domaine public, dans le cadre de leurs fonctions, de façon morale et ne pas faire n’importe quoi) relève effectivement de la morale ;

  3. La domestique, qui est la manière de gérer l’économie du domaine et qui, parce que cela comporte nécessairement aussi des actes moraux (les responsables économiques ne doivent pas faire non plus n’importe quoi car cela serait immoral) relève également de la morale.


Or, le Pape est infaillible dans l’enseignement des articles de Foi et des règles des mœurs.

Donc, la domestique (l’économie diraient les modernes) comme la POLITIQUE, domaines qui relèvent tous deux avec l’éthique, de LA MORALE, doivent, pour cette raison, répondre aux règles des mœurs édictées infailliblement par les Souverains Pontifes.

Il est donc fondamentalement faux de prétendre brutalement sans précision, comme on me l’a écrit tout récemment, « que les papes ne sont pas infaillibles en politique » car, dans le domaine POLITIQUE il y a des règles d’ordre moral qui doivent être observées.



Le fait est, toutefois, que la POLITIQUE ne comprend pas que des règles générales d’ordre moral (pour l’enseignement desquelles les Papes sont infaillibles).
Elle comprend aussi, et c’est généralement ce qu’on entend par le mot “politique”, des actes concrets, lesquels doivent néanmoins obéir aux règles morales édictées infailliblement par les Souverains Pontifes.

Dès lors que ces actes concrets respectent les règles morales édictées infailliblement par les Souverains Pontifes, il n’y a plus rien à dire quant à la moralité des choses.
En ce sens, on peut dire que le Pape n’a pas à s’occuper des affaires politiques et que, dans les décisions concrètes (pratiques) que doivent prendre les responsables politiques « sur le terrain », ceux-ci sont entièrement libres des choix qu’ils font dès lors que leurs décisions sont conformes aux règles morales édictées infailliblement par les Souverains Pontifes.
Le Pape n’a pas à s’occuper des actes concrets que posent les responsables politiques, sauf à dire si ces actes respectent ou non la morale et sauf si, pour le bien plus général que celui de tel responsable politique (chef d’État, par exemple), celui-ci doivent prendre, de l’avis du Pape qui règle, en principe, l’harmonie entre les différents pays, d’autres décisions pratiques que celles qu’il avait tout d’abord envisagées. En sens, là aussi, le Pape peut s’occuper de politique.

Il y a, en politique comme ailleurs,
  1. le domaine des principes, et là, l’enseignement des Papes est infaillible, même en politique ;
  2. et le domaine de la pratique, et là, si les principes sont respectés, ceux qui sont chargés de cette “pratique”, sont souverains dans leur ordre et les clercs, en tant que tels, n’ont pas à s’en mêler*.
    * Mais non en tant que citoyens qui, comme tous les citoyens (qu’ils soient clercs ou laïcs), ont également leur mot à dire en politique, surtout s’ils Chefs d’État comme les Princes-Évêques électeurs, tel, anciennement, celui de Liège par exemple, ou le Pape lui-même dans ses États.

En conclusion, on ne peut pas dire sans discernement ni distinctions indispensables, que le Pape ne peut pas s’occuper de politique et qu’il doit se cantonner uniquement dans le domaine de la Foi et des mœurs sur le seul plan religieux…

Je relève simplement en plus, l’incohérence fantastique dont font montre certains laïcs qui voudraient qu’à tout prix les clercs ne s’occupassent pas de leurs affaires temporelles et qui, parallèlement, s’inquiètent de savoir si tel Prêtre ou tel Évêque ne serait pas issu de telle branche décrétée arbitrairement, par lesdits laïcs, schismatique !…

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
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MessageSujet: Re: La politique et le Pape (en acte) et le gallicanisme actuel   La politique et le Pape (en acte) et le gallicanisme actuel EmptySam 23 Juin - 1:41





Le gallicanisme actuel, exemples
 :


Le gallicanisme, qui consiste à refuser de reconnaître l’autorité des Papes en matière de politique et leur prédominance sur les Princes, se manifeste de nos jours, même (et j’oserai dire surtout) dans nos milieux prétendument “traditionalistes”.

C’est ainsi que nous trouvons ici une attaque contre Sa Sainteté le Pape Pie XII en raison de ce qui n’était que son opposition au National-Socialisme (nazisme).

Cette erreur gallicane (il faudrait dire cette “hérésie” puisque le gallicanisme est condamné) se montre également dans ce message dans lequel EML Leod dénonce les prétendues « relations diplomatiques, leurs tenants et aboutissants et les "erreurs" d'appréciations », non seulement, là en particulier, mais de tout Pape (formaliter) en général, message confirmé par celui-ci.

Elle se manifeste encore (avec une certaine obstination, pour ne pas dire une obstination certaine) dans cet autre message qui n’est franchement pas reproductible, et dans ce dernier (pour l’instant…) où EML Leod a voulu écrire : «  Sauf qu’ici [dans ce fil contre Pie XII] il ne s’agit pas de jugement mais de constat .... de faits. A posteriori avec les éléments nécessaires [c’est-à-dire qui prouvent, selon notre actuel gallican, que les Papes ont tort en politique] », messages qui ont respectivement attiré de la part de l’Admin., que nous devons remercier, ce rappel et celui-ci !

Et je ne parle d’un message contre Sa Sainteté le Pape Pie XI que l’Admin. a dû supprimer…

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
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« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
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MessageSujet: Re: La politique et le Pape (en acte) et le gallicanisme actuel   La politique et le Pape (en acte) et le gallicanisme actuel EmptyDim 24 Juin - 10:52

Un ignare, incompétent, incapable de distinguer entre le droit à l’obéissance dans le silence respectueux d’une part et l’infaillibilité d’autre part (voir ce message), en un mot, un borné (au sens, à la fois de limité et d’obsédé : attaché à une borne…) voudrait (dans celui-ci) juger, non pas qu’un simple quidam, mais,
Citation :
[...] qu un pape dans le gouvernement de l Eglise s il a bien sur [sic] grace [sic] d Etat n est pas infaillible[...]
Exclamation (Je ne relève pas les apostrophes manquantes et remplacées par des espaces…)


Que pense son ami LHR de ce qu’un simple quidam juge qu’un Pape n’aurait pas autorité en matière politique ?
Car je connais LHR, et si je ne suis pas toujours d’accord avec lui sur plusieurs questions, je sais pertinemment que sur celle-ci, il tient une position intégralement catholique qui ne correspond aucunement à celle d’un Gérard Laurençon ou d’un EML Leod…
J’ai lu, apprécié, diffusé gratuitement dans ma famille et recommandé à mes amis, son livre « Vrais et faux principes et maîtres » dans lequel il expose et défend une position contraire à celle de ces anticléricaux indécrottables qui prétendent montrer « qu’un [ou plusieurs] Pape[s] dans le gouvernement de l’Eglise, s’il a [s’ils ont] bien sûr grâce d’Etat, n’est [ne sont] pas infaillible[s] » !

Et nous lisons bien : « un pape dans le gouvernement de l’Eglise […] n’est pas infaillible » !
Proposition HÉRÉTIQUE !

Elle fait mentir Notre-Seigneur qui a dit (St Matt., XXVIII) à Ses Apôtres : « 19 Allez donc, et instruisez* tous les peuples ; les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit ** ; 20 et leur apprenant à observer toutes les choses que je vous ai commandées***. Et assurez-vous que je serai toujours avec vous jusqu’à la consommation des siècles. » (Souligné par JP B.)
* : C’est là le Magistère d’enseignement, le pouvoir magistériel.
** : Voici le pouvoir d’Ordre, de sanctification.
*** : Pouvoir de Juridiction, de commandement, c’est-à-dire de “gouvernement” !…
(Cf. Cahiers de Cassiciacum N° 2 (novembre 1979), p. 85, § 1, et supplément au N° 5 (octobre 1980), p. 14 infra.)

Et à ce triple pouvoir, « dans […] l’Eglise » est attachée, pour le Souverain Pontife (en la personne du Bienheureux Pierre à qui Notre-Seigneur a dit « tout ce que tu lieras sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans le ciel », et à qui Il a commandé de paître tout le troupeau, agneaux et brebis) le charisme de l’infaillibilité en raison du fait que, « jusqu’à la consommation des siècles », Jésus est « toujours » avec les successeurs (formaliter) de Ses Apôtres.

EML Leod, avec Gérard Laurençon, VOUS ÊTES DANS L’HÉRÉSIE !
(je ne précise pas laquelle : puisque vous n’admettez ni l’un ni l’autre la distinction entre ce qui uniquement matériel et ce qui est formel, cela est inutile…)

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« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
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MessageSujet: Re: La politique et le Pape (en acte) et le gallicanisme actuel   La politique et le Pape (en acte) et le gallicanisme actuel EmptyJeu 12 Juil - 10:57

Voir ici et .

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