Tradition Catholique (Sede Vacante)
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 Evangile selon Saint Luc , chap 18 ; verset 18 - 23

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Localisation : La Nouvelle Jérusalem.
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MessageSujet: Evangile selon Saint Luc , chap 18 ; verset 18 - 23   Evangile selon Saint Luc , chap 18 ; verset 18 - 23 EmptyMer 11 Déc - 20:20

Evangile selon Saint Luc , chap 18 ; verset 18 - 23

Citation :
Et certain chef lui demanda : « Bon Maître, en quoi faisant entrerai-je en possession de la vie éternelle ? »
Jésus lui dit : « Pourquoi m’appelles-tu bon ? Nul n’est bon que Dieu seul.
Tu connais les commandements : Ne commets pas l’adultère, ne tue pas, ne dérobe pas, ne porte pas de faux témoignage, honore ton père et ta mère. »
Il dit : « J’ai observé tous ces (commandements) depuis ma jeunesse. »
Ayant entendu (cela), Jésus dit : « Une chose encore te fait défaut : vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux ; puis viens, et suis-moi. »
Lorsqu’il eut entendu cela, il devint tout triste, car il était fort riche.

http://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89vangile_selon_Saint_Luc_-_Crampon#Chapitre_18
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http://islamajesus.forumactif.com/forum.htm
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MessageSujet: Re: Evangile selon Saint Luc , chap 18 ; verset 18 - 23   Evangile selon Saint Luc , chap 18 ; verset 18 - 23 EmptyMer 11 Déc - 20:22

Commentaire par Saint Thomas d'Aquin.

Verset 18-23

http://docteurangelique.free.fr/index.html


S. Bède :

Un des principaux chefs du peuple avait entendu dire au Seigneur qu’on ne pouvait entrer dans le royaume de Dieu, si l’on ne devenait semblable aux enfants; il le prie donc de lui apprendre non en paraboles, mais ouvertement les oeuvres nécessaires pour mériter la vie éternelle : « Alors un jeune homme de qualité lui fit cette demande : Bon Maître, que dois-je faire pour entrer dans la vie éternelle ?»

S. Ambroise :

C’était pour tenter le Sauveur que cet homme l’appelle bon Maître, lui qui aurait dû l’appeler Dieu bon : car bien que la divinité soit inséparable de la bonté, comme la bonté de la divinité, cependant en l’appelant bon Maître, il ne confesse sa bonté que dans un sens non général, mais particulier, car Dieu est bon dans le sens le plus étendu de ce mot, tandis que l’homme ne l’est que d’une manière limitée.

S. Cyrille :

Cet homme s’imagina qu’il allait surprendre Jésus-Christ, qui [peut-être en lui répondant] jetterait le blâme sur la loi de Moise pour lui substituer ses propres commandements. Il s’approche donc du divin Maître, et en l’appelant bon maître, il lui dit qu’il vient dans l’intention de s’instruire, tandis qu’il ne venait que pour lui tendre un piége. Mais celui qui surprend les sages dans leur propre finesse (Jb 5, 13; 1 Co 3, 50), lui fait une réponse digne de lui : « Jésus lui dit : Pourquoi m’appelez-vous bon ? nul n’est bon que Dieu seul. »

S. Ambroise :

Il ne nie pas qu’il ne soit bon, mais il fait entrevoir qu’il est Dieu; car celui-là seul est bon qui a la plénitude de la bonté. Vous êtes impressionné de ces paroles : « Nul n’est bon, » mais faites donc attention à celles qui suivent : « si ce n’est Dieu. » Si vous ne pouvez concevoir Dieu sans son Fils, vous ne pouvez concevoir Jésus-Christ sans la bonté; car comment pourrait-il n’être pas bon, étant né de celui qui est la bonté par essence ? Car tout bon arbre produit de bons fruits. (Mt 7.) Comment pourrait-il n’être pas bon, puisque la substance de sa bonté qu’il a reçue du Père n’est point dégénérée dans le Fils, de même qu’elle n’est point dégénérée dans l’Esprit saint : « Votre bon Esprit, dit le Psalmiste, me conduira dans la terre de la justice. » (Ps 140.) Or, si l’Esprit est bon de la bonté qu’il a reçue du Fils, comment le Fils, qui est le principe de cette bonté, ne serait-il pas bon lui-même ? Mais comme celui qui venait pour tenter Jésus-Christ était un docteur de la loi, ainsi que nous l’avons démontré dans un autre livre, le Sauveur lui répond on ne peut plus à propos : « Nul n’est bon, si ce n’est Dieu, » afin de lui rappeler qu’il est écrit : « Vous ne tenterez point le Seigneur votre Dieu, » et de le porter à rendre gloire au Seigneur, parce qu’il est bon. (Ps 117; 135.)

S. Jean Chrysostome :

(Hom. 64 sur Matth.) Ou bien encore, je ne craindrai pas d’avancer que cet homme de qualité ne venait point pour surprendre Jésus-Christ, mais qu’il était avare (car le Sauveur lui en fait un reproche indirect.)

Tite de Bostr.

En faisant à Jésus-Christ cette question : « Bon maître, que dois-je faire pour posséder la vie éternelle ? » il semble lui dire : Vous êtes bon, daignez répondre à la question que je vous adresse : Je suis instruit de tout ce que contient l’Ancien Testament, mais je trouve vos enseignements supérieurs, car ce ne sont point les biens de la terre que vous promettez, c’est le royaume des cieux que vous annoncez; dites-moi donc, que ferai-je pour arriver à la vie éternelle ? Comme la foi est le chemin qui conduit aux oeuvres, le Sauveur, ne considérant que l’intention de cet homme et sans répondre à la question qu’il lui fait, l’amène à la connaissance de la foi. Il agit comme un médecin à qui son malade demanderait : Que dois-je manger ? et qui lui répondrait en lui prescrivant ce qu’il doit faire avant de prendre de la nourriture. Le Sauveur élève donc son esprit jusqu’à son Père, en lui disant : « Pourquoi m’appelez-vous bon ? » Ce n’est pas qu’il ne fût bon; car il était le bon fruit d’un bon arbre, bon fils d’un Dieu bon.

S. Augustin :

(Quest. évang., 1.) Le récit de saint Matthieu présente ici une différence (Mt 19); Notre Seigneur dit à cet homme : « Pourquoi m’interrogez-vous sur ce qui est bon ? » ce qui répond plus directement à cette question : « Quel bien dois-je faire ? », car ces paroles renferment une question qui a pour objet ce qui est bien. On peut donc parfaitement admettre que Notre Seigneur a fait ces deux réponses : « Pourquoi m’appelez-vous bon ? » et « pourquoi m’interrogez-vous sur ce qui est bon ? », deux choses, dont l’une revient à l’autre.

Tite de Bostr.

Après lui avoir donné la connaissance de la foi, le Sauveur ajoute : « Vous connaissez les commandements ? » comme s’il lui disait : Après avoir commencé par connaître Dieu, il est naturel que vous cherchiez à savoir ce que vous devez faire.

S. Cyrille :

Cet homme de qualité s’attendait à ce que Jésus lui dise : « Laissez les commandements de la loi de Moïse, et suivez les miens » ; mais au contraire, le Sauveur le renvoie aux préceptes de la loi : « Vous ne tuerez point, vous ne commettrez pas d’adultère, » etc.

Théophylacte :

La loi cherche d’abord à prévenir les fautes dans lesquelles nous tombons plus facilement, comme l’adultère, pour lesquels nous avons en nous un penchant naturel, et l’homicide, parce que la fureur fait de nous comme autant de bêtes féroces. Le vol et le faux témoignage sont des crimes que l’on commet plus rarement, et qui sont généralement moins graves que les précédentes. Aussi Notre Seigneur place en second lieu le vol et le faux témoignage, parce qu’ils sont de moindre gravité, et entraînent moins souvent les hommes.

« Vous ne déroberez point, vous ne ferez pas de faux témoignage. »

S. Basile :

(cf. Is 1, 23). Par voleurs, il ne faut pas seulement entendre les coupeurs de bourse, et ceux qui font métier de voler dans les bains, mais encore ceux qui sont placés à la tête des légions, ou préposés au gouvernement des villes et des provinces, les premiers volent furtivement, les seconds emploient la violence et la force ouverte.

Tite de Bost.

Remarquez ici que l’observation des préceptes consiste à s’abstenir; en effet, si vous ne commettez pas d’adultère, vous serez chaste; si vous ne dérobez point, vous serez honnête [et bon]; si vous ne faites point de faux témoignages, vous serez vrai dans votre conduite. Voyez comme la vertu nous est rendue facile par la bonté de celui qui nous en fait un devoir, il nous impose la fuite du mal, plutôt que la pratique du bien. Or, il est bien plus facile de s’abstenir du mal, que de pratiquer le plus petit acte de vertu.

Théophylacte :

L’outrage contre les parents est un grand crime, mais comme ce crime est peu fréquent, Notre Seigneur le place en dernier lieu : « Honorez votre père et votre mère. »

S. Ambroise :

Or, cet honneur ne consiste pas seulement dans le respect qu’on leur témoigne, mais dans l’assistance qu’on leur donne; car c’est leur rendre honneur que de les assister en reconnaissance de leurs bienfaits. Nourrissez votre père, nourrissez votre mère; et lorsque vous les aurez nourris, vous n’aurez pas encore payé les douleurs et les déchirements que votre mère a soufferts pour vous. Vous devez à votre père ce que vous avez, à votre mère ce que vous êtes. Quel jugement sévère vous attend si l’Église nourrit ceux que vous avez refusé de nourrir. Mais, direz-vous, je préfère donner à l’Église, ce que je donnerai à mes parents. Le Seigneur ne veut pas d’un don qui condamne vos parents à mourir de faim. Cependant, de même que l’Écriture fait un devoir de nourrir ses parents, ainsi elle commande de les quitter pour Dieu, s’ils sont un obstacle aux sentiments religieux de l’âme.

« Il répondit : J’ai gardé tous ces commandements depuis ma jeunesse. »

S. Jérôme :

(sur Mt 19.) Ce jeune homme fait ici un mensonge. En effet, s’il avait accompli le commandement suivant : « Vous aimerez le prochain comme vous-même, » il ne se serait pas retiré plein de tristesse en entendant ces paroles : « Allez, vendez tout ce que vous avez, et donnez-le aux pauvres. »

S. Bède :

On peut admettre aussi que sans faire de mensonge, il a simplement avoué quelle avait été sa vie extérieure, autrement saint Marc n’aurait pas ajouté que Jésus, ayant jeté les yeux sur lui, conçut pour lui de l’affection.

Tite de Bost.

Le Sauveur nous apprend ensuite qu’on n’est point parfait si on accomplit tout ce que commande l’Ancien Testament, mais qu’il faut encore suivre Jésus-Christ : « Ce qu’entendant, Jésus lui dit : Une chose vous manque encore, vendez tout ce que vous avez, et donnez-le aux pauvres ; et vous aurez un trésor dans les cieux. » C’est-à-dire : Vous me demandez comment vous pourrez arriver à la vie éternelle, distribuez vos biens aux pauvres, et vous la mériterez, ce que vous donnez est peu de chose, ce que vous recevrez est immense.

S. Athanase :

(Chronique des Pères grecs) Ne pensons pas, en effet, avoir fait un grand sacrifice en renonçant aux biens de ce monde; car la terre tout entière est bien petite en comparaison du ciel; fussions-nous donc maîtres de toute la terre, le sacrifice que nous en ferions ne serait rien en comparaison du royaume des cieux.

S. Bède :

Que celui donc qui veut être parfait, vende tous ses biens, non en partie, comme Ananie et Saphire, mais sans réserver rien absolument.



Théophylacte :

« Vendez tout ce que vous avez », le Sauveur conseille donc la pauvreté absolue, [si vous vous réservez quelque chose, ou] s’il vous reste quelque partie de votre bien, vous en êtes l’esclave.

S. Basile :

(règ. abrég., quest. 92.) Cependant si Notre Seigneur conseille à ce jeune homme de vendre ses biens, ce n’est pas qu’ils soient mauvais par leur nature, autrement ils ne seraient pas des créatures de Dieu. Le Sauveur ne lui conseille pas de les rejeter comme étant mauvais, mais de les distribuer aux pauvres, et ce que Dieu condamne dans quelques-uns, ce n’est pas la possession des richesses, mais le mauvais usage. Au contraire, en les distribuant aux pauvres selon le commandement de Dieu, on efface ses péchés et on mérite le royaume des cieux. C’est ce que Notre Seigneur indique par ces paroles : « Et donnez-le aux pauvres. »

S. Jean Chrysostome :

(hom. 22 sur la 1re Epit. aux Cor.) Dieu, sans doute, pouvait nourrir les pauvres sans l’intermédiaire de notre compassion pour eux, mais il a voulu établir des liens de charité entre ceux qui donnent et ceux qui reçoivent.

S. Basile :

(rég. développ., quest. 9.) Devant cette parole formelle du Sauveur : « Donnez-le aux pauvres, », j’estime que la négligence dans l’accomplissement de ce devoir n’est permise à personne, et chacun doit s’en acquitter avec le plus grand soin, par lui-même autant que cela est possible; ou s’il ne le peut, par celui dont la prudence et la fidélité lui sont connues; car : « Maudit est celui qui fait les oeuvres de Dieu avec négligence. » (Jr 48, 18.)

S. Jean Chrysostome :

(comme précéd.) Mais comment Jésus-Christ enseigne-t-il que la perfection consiste à distribuer tous ses biens aux pauvres, tandis que saint Paul déclare que sans la charité, c’est une oeuvre très imparfaite ? Les deux enseignements ne sont pas contradictoires : « Alors, venez et suivez-moi, » ce qui ne peut se faire que par un motif de charité; « car tous reconnaîtrons que vous êtes mes disciples, si vous avez la charité les uns pour les autres. » (Jn 17.)

Théophylacte :

Le chrétien doit joindre, en effet, à la pauvreté toutes les autres vertus, c’est pour cela que Jésus dit à ce jeune homme : « Et venez, et suivez-moi, » c’est-à-dire soyez mon disciple en tout, et suivez-moi constamment.

S. Cyrille :

Mais cet homme de qualité n’était point capable de contenir ce vin nouveau, il était comme ces outres trop vieilles [dont parle Notre Seigneur (Mt 9; Mc 2; Lc 5)], et il fut brisé par la tristesse : « Mais lui, entendant ces paroles, devint triste, parce qu’il était fort riche. »

S. Basile :

(hom. sur l’aum.) Le marchand ne s’attriste pas de dépenser son avoir dans les marchés publics pour acheter les choses dont il a besoin, et vous vous affligez de donner une misérable poussière pour acquérir la vie éternelle ?
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