Tradition Catholique (Sede Vacante)
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 Quand devons-nous professer extérieurement notre foi ?

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JP B
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MessageSujet: Quand devons-nous professer extérieurement notre foi ?   Quand devons-nous professer extérieurement notre foi ? EmptyMer 23 Aoû - 12:50

Le Cardinal Gasparri, dans son « Catéchisme catholique », a écrit:
Q. 520. Quand devons-nous professer extérieurement notre foi ?

R. Nous devons professer extérieurement notre foi, chaque fois que notre silence, nos détours ou notre manière de faire entraîneraient une négation implicite de la foi, un mépris de la religion, une injure pour Dieu ou un scandale pour le prochain (3).
_________________________________________________________

(3) Saint Paul, Ep. aux Rom., X, 10 ; 2e Ep. à Tim., II, 12 ; Code de droit can., can. 1325.
Canon1325 (http://catho.org/9.php?d=bo0#ga) § 1 : « Les fidèles du Christ sont tenus de professer ouvertement leur foi dans toutes les circonstances où leur silence, leurs hésitations ou leur attitude signifierait une négation implicite de la foi, un mépris de la religion, une injure à Dieu ou un scandale pour le prochain. »
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JP B
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MessageSujet: Re: Quand devons-nous professer extérieurement notre foi ?   Quand devons-nous professer extérieurement notre foi ? EmptyJeu 24 Aoû - 14:44

Il s’ensuit qu’on ne peut pas se contenter, surtout de nos jours où la notion de catholique revêt de multiples différences voire oppositions et même contradictions au point que le mot ne signifie plus grand chose, de dire, sans autre précision, qu’on est “catholique”, surtout si quelqu’un demande de préciser ce qu’on croit pour témoigner de sa foi.

Ainsi, par exemple, pourrait-il être nécessaire, surtout si on vous le demande, de répondre au genre de questions suivantes qui établissent indiscutablement le caractère catholique de la Foi :
  1. Croyez-vous en l’Unité d’un seul Dieu dans Son essence et, en même temps, en la Trinité, au sein du même et Unique Dieu, de trois Personnes distinctes et consubstantielles, existant de toute éternité et pour toute l’éternité ?

  2. Croyez-vous Que ce seul Dieu, qui est Trine, soit, dans le temps, le Créateur d’une part du monde visible (matériel, inanimé ou vivant) et d’autre part du monde invisible (uniquement spirituel) avec les saints Anges et les démons ?

  3. Croyez-vous que la deuxième Personne de la Très Sainte Trinité soit descendue du Ciel et se soit fait Homme dans le sein très pur de la Très Sainte Vierge Marie par l’opération du Saint-Esprit, cela, pour nous racheter de l’enfer que tous les hommes avaient mérité par le péché de nos premiers parents, Adam et Ève, qui, en châtiment ce premier péché, avaient été chassés du paradis terrestre (que nous ne retrouverons jamais) et avaient perdu la possibilité de gagner la béatitude éternelle (que leurs descendants ne pouvaient trouver d’eux-mêmes), et pour nous ouvrir, par Sa mort expiatrice, les portes du Ciel que, sans cette admirable Rédemption, nous ne pouvions espérer ?

  4. Croyez-vous que Jésus-Christ qui a ainsi opéré ladite Rédemption du genre humain, soit notre Unique Sauveur et Seigneur ?

  5. Croyez-vous que cette deuxième Personne de la Très Sainte Trinité, Jésus-Christ Notre-Seigneur, qui S’est donc fait Homme dans l’Incarnation il y a quelques 2000 ans, ait été engendré, de toute éternité par le Père, première Personne de la Très Sainte Trinité ?

  6. Croyez-vous que Notre-Seigneur Jésus-Christ soit, nonobstant le fait qu’Il soit véritablement homme, est également vrai Dieu, né de Dieu, vraie (et seule) Lumière née de La Lumière, et, qu’avec le Père et le Saint-Esprit, Il a tout créé hormis Dieu ?

  7. Croyez-vous que Sa Très Sainte Mère sur la terre l’ait engendré, en tant qu’Homme, sans intervention d’aucun homme, et qu’elle soit restée Vierge, avant, pendant et après l’Enfantement ?

  8. Croyez-vous qu’Elle-même ait été conçue, contrairement à tous les autres humains, sans le péché originel (ses conséquences) ce pourquoi nous l’appelons « L’Immaculée Conception » ?

  9. Croyez-vous qu’Elle soit monter, à la fin de sa vie terrestre, en corps (et en âme, bien sûr) au Ciel, retrouver Son divin Fils, où Elle a été couronnée Reine des Anges et de tout l’Univers ?

  10. Croyez-vous que Notre-Seigneur Jésus-Christ ait souffert Sa Très Sainte et très douloureuse Passion sous Ponce Pilate qui, cédant aux instances déicides des Juifs, l’a fait atrocement crucifier ; que ce même Seigneur soit ainsi mort dans Sa Nature humaine sur la Croix, qu’Il ait été enseveli dans le Saint Sépulcre, qu’Il soit descendu aux enfers manifester Sa Victoire sur Lucifer et surtout chercher les âmes des Justes de l’Ancien Testament morts avant Lui (et qui, avant Sa mort sur la Croix, ne pouvaient gagner le Ciel) pour les emmener avec Lui dans Son Paradis ?

  11. Croyez-vous que le troisième jour suivant Sa crucifixion Il soit ressuscité des morts et que, 40 jours plus tard, Il soit monté aux cieux avec Son Âme et Son Corps glorieux, où Il est assis « à la droite du Père » en l’Unité du Saint-Esprit, trônant comme Roi de tout l’Univers (visible des hommes et invisible des Anges), Royauté qu’Il possède par Nature (depuis toute éternité puisqu’Il est Dieu et depuis Son Incarnation par l’Union Hypostatique) et par Droit (ayant été consacré Roi d’avance par tous les Prophètes) et qu’Il a acquise par conquête sur la Croix ?

  12. Croyez-vous que cette Royauté doit également s’exercer ici-bas sur tous les êtres humains, non seulement quant à leurs convictions et leur vie privée, mais aussi en toutes leurs manifestations sociales et politiques ?

  13. Croyez-vous qu’à la fin de ce monde Il reviendra dans la gloire, manifester à tous (Ses amis comme Ses ennemis) Son triomphe, et qu’alors Il  jugera « les vivants (les Saints, pour déclarer, devant tous, leur récompense éternelle) et les morts (les damnés pour déclarer publiquement leur damnation) », et que Son Règne, alors complet et général, n’aura point de fin ?

  14. Croyez-vous que le Saint-Esprit, troisième Personne de la Très Sainte Trinité, procède de toute éternité (autrement dit, qu’Il n’a pas été créé mais existe de toute éternité) du Père et du Fils (le Verbe de Dieu) et qu’Il leur est consubstantiel et que, partageant avec Eux la même gloire, Il est pareillement adoré ?

  15. Croyez-vous que ce même Saint-Esprit soit La Source efficiente de la cause formelle de tout vivant, et qu’il ait parlé par les Prophètes de l’Ancien Testament et les Auteurs (Apôtres et Évangélistes) du Nouveau Testament ?

  16. Croyez-vous en la Sainte et Unique Église universelle (Catholique) et Apostolique fondée (elle seule, la Catholique Église) par Notre-Seigneur Jésus-Christ, dont la Hiérarchie, dans au moins un de ses membres ayant le pouvoir de Juridiction tel que défini dans le Canon 108 § 3 (http://catho.org/9.php?d=bok#v), durera sans interruption jusqu’à la consommation des siècles, Sainte et Unique Église Catholique (universelle) et Apostolique dont la Hiérarchie nous enseigne infailliblement dans son Magistère tant de manière ordinaire (lorsque les Évêques qui sont en union avec le Pape – véritable – sont dispersés dans tout l’univers – par toute la terre – d’où le nom de ce Magistère dit « ordinaire et universel », infaillibilité reconnue de tout temps dans l’Église Catholique et conforme à la définition donnée par la Constitution Apostolique Dei Filius (http://avancezaularge.free.fr/vatican1_dei_filius.htm), chapitre III, De la Foi, § 4, du Concile du Vatican, le 24 avril 1870) que de manière solennelle (lorsque les Évêques sont réunis en union avec le Pape lors d’un Concile œcuménique) conformément à ladite définition donnée par la Constitution apostolique Dei Filius, ibidem et idem, tout comme dans le Magistère pontifical seul, en particulier tel que défini dans la Constitution Apostolique Pastor Æternus (http://nouvl.evangelisation.free.fr/pastor_aeternus.htm), avant-dernier §, proclamée par le Concile du Vatican le 18 juillet 1870, et croyez-vous que cette Unique, Sainte, Catholique et Apostolique Église fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ nous donne, par les Sacrements, tous les secours et aide, en vertu des mérites acquis par notre Divin Sauveur, pour qu’avec la grâce de Dieu nous atteignions la Béatitude éternelle ?

  17. Croyez-vous ce que l’Unique, Sainte, Catholique et Apostolique Église, fondée par Notre-Seigneur Jésus-Christ, appelle « la Communion des Saints » ?

  18. Enfin, croyez-vous à la rémission des péchés, à la résurrection de toute chair après la fin du monde, et à la vie éternelle ?

Mais en plus, d’autant plus si on vous le demande, il convient dans la situation actuelle que subit notre Mère la Sainte Église Catholique, surtout au temps de Jorge-Mario BERGOGLIO alias “François” avec qui « il ne se passe pas une semaine sans qu’il profère une hérésie » (sermon de M. l’abbé Thomas Cazalas le dimanche 18 décembre 2016 à Serre-Nerpol), de répondre à ces autres quelques questions élémentaires dans ladite situation actuelle pour préciser exactement ce qu’on croit et ne pas manquer au témoignage de la Foi :
  • A). Que pensez-vous du “concile” dit de « Vatican II » ?
    C’est-à-dire :
    1. Est-ce un Concile catholique œcuménique ?
    2. Tout, dans ce “concile” dit de « Vatican II », est-il acceptable au point de vue intégralement catholique ?
    3. Si non, qu’est-ce qui n’est pas acceptable ?

  • B). Ceux qui ont promulgué ledit “concile” de « Vatican II » (voire celui qui l’a convoqué) et ceux qui l’ont appliqué et continuent de l’appliquer, sont-ils (étaient-ils) de véritables Papes ?

  • C). Que pensez-vous de Jorge-Mario BERGOGLIO alias “François” ?
    C’est-à-dire :
    1. Est-il, si pour vous il est un véritable Pape, un bon ou un mauvais “pape” ?
    2. Lui arrive-t-il (à Jorge-Mario BERGOGLIO alias “François”) de proférer ou non des hérésies ?

  • D). Si vous êtes traditionaliste, quel groupe fréquentez-vous pour la Messe, par exemple, ou autre pratique religieuse ?

  • E). Si vous êtes catholique traditionnel et ne fréquentez aucune chapelle, pour quelle(s) raison(s) vous en abstenez-vous ?

  • F). Si vous fréquentez (ou voudriez le faire si vous en êtes empêché) une chapelle traditionaliste, celle ci est-elle « non-“una cum” » ou les célébrations y sont-elles faites « en union avec notre Pape François, [pro Ecclesia tua sancta catholica] […] une avec notre Pape François » (première prière, Te igitur, du Canon de la Messe) ?

Toutes ces questions sont, de nos jours, entièrement légitimes et, si on vous les pose et que vous n’y répondez pas, vous ne pouvez honnêtement pas vous prétendre catholique.

Cela dit, il y a plusieurs manières d’être catholique et les deux principales sont soit d’appartenir à l’Église Catholique formellement (c’est-à-dire appartenir à son corps ET À SON ÂME) soit de n’y appartenir que matériellement (seulement à son corps) et nous verrons plus tard comment on peut appartenir à l’âme de l’Église et comment on peut n’appartenir qu’à son corps.
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MessageSujet: Re: Quand devons-nous professer extérieurement notre foi ?   Quand devons-nous professer extérieurement notre foi ? EmptyVen 25 Aoû - 10:09

  • Appartenance au corps de l’Église :


      Pour appartenir au corps de l’Église, il suffit d’avoir été baptisé et de ne pas être excommunié ou ne pas ni s’être « [éloigné] totalement de la foi catholique » (sinon on est “apostat”) ni « [refusé] de se soumettre au Souverain Pontife et de rester en communion avec les membres de l'Eglise qui lui sont soumis» (sinon on est “schismatique”).
      (Cf. le Canon 1325, § 2 : http://catho.org/9.php?d=bo0#ga. Souligné en gras par JP B.)

      Dans le cas d’apostasie (formelle comme défini audit Canon 1325, § 2) ou/et de schisme, on est, comme tous les excommuniés (réellement excommuniés et non pas seulement estimés tels par quelques-uns qui, n’ayant aucune autorité, ne peuvent rien prouver hors leurs appréciations personnelles), hors de l’Église.



  • Appartenance à l’âme de l’Église :


      Pour appartenir à l’âme de l’Église, il faut non seulement appartenir à son corps, bien évidemment, mais aussi  être en état de grâce et donc, nécessairement professer intégralement la Foi catholique et ne pas être en contradiction consciente avec l’un de ses dogmes.
      Si l’on se trouve en contradiction involontaire (inconsciente) avec un (ou plusieurs) dogme(s) catholique(s) et que, malgré cette opposition (involontaire ou inconsciente) à la doctrine catholique, on reste dans la volonté d’adhérer à tous les dogmes de la Foi catholique, et qu’en plus on n’est pas en état de péché mortel, on appartient toujours à l’âme de l’Église.
      (Des circonstances peuvent faire que quelqu’un soit publiquement mais inconsciemment en contradiction – involontaire – avec la doctrine catholique, et donc être aux yeux de l’Église, en raison du caractère public, tenu pour excommunié ipso facto [l’excommunication explicite et officielle exclut, de soi, bien évidemment, toute inconscience du contrevenant et donc le caractère involontaire de sa situation qui est alors peccamineuse], cela conformément au Canon 2217 [http://catho.org/9.php?d=bpf#lj], § 1, 2°, 1ère partie [« La peine est dite : […] 2° ‘Latae sententiae’ si elle est déterminée par la loi ou le précepte de façon à être encourue par le fait qu’on commet un délit » – nous verrons dans un autre post que cela ne s’applique pas aux membres de la hiérarchie actuelle de l’Église officielle], mais ne point l’être aux yeux de Dieu et, donc, toujours appartenir, en réalité, à l’âme de l’Église. Telle peut, de nos jours, être la situation de certains membres hiérarchiques de l’Église officielle qui, appartenant déjà toujours au corps de l’Église et, à ce titre, assurant encore la succession apostolique matérielle, peuvent également appartenir, encore, même à l’âme de l’Église. Dieu le sait…)

      Si, tout en étant baptisé et en professant intégralement la doctrine catholique, on a le malheur d’être en état de péché mortel, on fait toujours partie, certes, du corps de l’Église, mais comme « membre mort » et, donc, étant mort, on n’appartient plus à l’âme de l’Église.



    • Profession intégrale de la doctrine catholique nécessaire pour avoir la Foi et appartenir à l’âme de l’Église :


        Pour professer intégralement la Foi catholique, il faut répondre affirmativement à toute la série de questions du post précédent numérotées de 1 à 18.

        Bien que les questions de la seconde série soient, de nos jours, entièrement légitimes pour préciser sa position personnelle sur ce forum
        , leurs réponses, en raison de la pagaille actuelle engendrée par la situation présente dans l’Église en état de privation de l’autorité, peuvent  varier, sauf pour celles des titres “A)” (1ère et 2ème, la 3ème devant être précisée plus en détail), “B)” et pour la 1ère du titre “C)” dont les réponse doivent impérativement être négatives (la seconde du titre “C)” devant malheureusement être affirmative), les autres étant, dans l’état actuel des choses, laissées à l’appréciation de chacun.

    Voilà ce que nous pouvions dire, dans les temps actuels, de l’appartenance à l’Église.
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MessageSujet: Re: Quand devons-nous professer extérieurement notre foi ?   Quand devons-nous professer extérieurement notre foi ? EmptySam 26 Aoû - 14:23

Dans le précédent post, il a été question, dans une longue parenthèse, de ce qui s’appelle « la peine latæ sententiæ » définie au Canon 2217 (http://catho.org/9.php?d=bpf#lj)(*), § 1, 2°, lequel précise en sa 1ère partie : « La peine est dite : […] 2° ‘Latae sententiae’ si elle est déterminée par la loi ou le précepte de façon à être encourue par le fait qu’on commet un délit », et nous avions ajouté que cela ne s’applique pas aux membres de la hiérarchie actuelle de l’Église officielle.
(* : tous les autres Canons cités dans le présent post, hormis le Can. 1557 cité entre parenthèses dans le point “Quatrièmement” ci-dessous et dont le lien y est précisé, sont tous accessibles sur les pages données par ces deux liens. Dans les citations de tous les Canons sans exception, tous les soulignés, en gras et/ou d’un trait, sont de JP B.)

Il faut, pour être complet, remarquer que la seconde partie de ce Canon 2217, § 1, 2°, précise que « La peine est dite : […] 2° […] ; ‘ferendae sententiae’ si elle doit être infligée par le juge ou le supérieur. »

Or,
  • Premièrement, ce même Canon 2217 stipule, en son § 2 (dernier) que « La peine est toujours comprise comme ‘ferendae sententiae’ à moins qu’il ne soit dit expressément qu’elle est ‘latae sententiae’, qu’elle est contractée ‘ipso facto’ ou ‘ipso jure’ ou que ne soient employés d’autres termes de même nature. »
    La question se pose donc, avant de dire que les membres de la hiérarchie actuelle de l’Église officielle tombent tous sous le coup d’une peine « latæ sententiæ », de savoir si leurs déviances en matière de Foi ont été définies comme faisant encourir ladite peine « latæ sententiæ ». Et là, il semble bien que non…

  • Deuxièmement, le Canon 2219, § 1, impose ceci : « Dans les peines il faut choisir l’interprétation la plus bénigne. »
    De plus, son § 2 parle expressément du « supérieur compétent » pour infliger une peine.
    On voit donc que l’on est loin d’invoquer quelque(s) peine(s) que ce soit pour un membre de la hiérarchie actuelle de l’Église officielle, surtout pour celui qui se présente (indûment il est vrai) comme étant le Souverain pontife, quand on a soi-même aucune autorité…

  • Troisièmement, le paragraphe 4 du Canon 2223 énonce que « Déclarer une peine ‘latae sententiae’ est généralement laissé à la prudence du supérieur ; mais une sentence déclaratoire s’impose soit à la demande de l’intéressé, soit si le bien commun l’exige. »
    Cela renforce ce qui vient d’être dit dans le point précédent.

  • Quatrièmement, le Canon 2227 est ainsi rédigé :

    • « § 1 Le Souverain pontife peut seul infliger ou déclarer une peine, quand il s’agit de personnes mentionnées au Can. 1557 § 1. »
        (Le Can. 1557, § 1 [http://catho.org/9.php?d=bo3#b2t] dit que « Il appartient au seul Pontife Romain de juger :
        1. Ceux qui exercent le pouvoir suprême sur les peuples, leurs fils et leurs filles, leurs successeurs immédiats dans la souveraineté ;
        2. Les cardinaux ;
        3. Les légats du Siège apostolique et les évêques, même titulaires, en matière criminelle. »)

    • « § 2 [du Can. 2227] A moins d’être expressément nommés, les cardinaux ne sont compris sous aucune loi pénale, ni les évêques sous les peines ‘latae sententiae’ de suspense ou d’interdit. »

    On voit donc clairement que les simples “minores” qui voudraient juger et condamner tous les cardinaux, légats du Siège apostolique et évêques, ne font que s’occuper de choses qui ne les regardent pas et se mettre hors de leurs propres compétences !

  • Cinquièmement, le Canon 2232 prévoit, en son premier §, que « La peine ‘latae sententiae’ médicinale ou vindicative, atteint par le fait même, aux deux fors, le délinquant qui a conscience de son délit ; […] »
    La questions se pose donc de savoir
    • si les membres de la hiérarchie de l’Église qui, au moment du conciliabule vaticandeux, avaient l’habitude de regarder celui qu’ils considéraient comme le Pape (Paul VI) comme étant infaillible dans la promulgation des actes d’un Concile œcuménique (ainsi qu’ils pensaient qu’était ledit conciliabule vaticandeux) avaient bien TOUS conscience que ces actes renfermaient des hérésies ou s’ils ne se pliaient pas plutôt aux exigences de soumission qu’impose l’infaillibilité ;
    • si les membres de la nouvelle génération de la hiérarchie actuelle de l’Église officielle, qui ont baigné dès leur plus jeune âge dans les hérésies vaticandeuses, ont bien TOUS conscience qu’il s’agit d’hérésies ;
    • si les membres de la génération intermédiaire de la hiérarchie de l’Église officielle, qui ont été éduqués, et cela depuis longtemps, avec une mauvaise philosophie (non thomiste) et une théologie douteuse, à qui l’on a fait croire que Paul VI était Pape, etc., avaient ou ont bien TOUS conscience que les actes du conciliabule vaticandeux renferment des hérésies…
    Dès lors, si la réponse est négative (et elle ne peut pas ne pas être positive pour TOUS ces membres de la hiérarchie de l’Église officielle) « La peine ‘latae sententiae’ médicinale ou vindicative » N’atteint PAS au for interne ces membres qui n’ont pas suffisamment conscience de la chose, ils sont toujours catholiques et peuvent donc assurer, au moins matériellement la succession apostolique.
    Pour les autres, non seulement les Canons 2217 et 2219 § 1, mais surtout 2223 § 4, 2227, et1557 § 1, déjà cités, et les Canons 2241 § 2, 2242 § 2 et 2254 que nous verrons plus bas, s’appliquent nécessairement.

  • Sixièmement, le Canon 2241, § 2, stipule que « Les censures, surtout ‘latae sententiae’, et principalement l’excommunication, ne doivent être infligées que sobrement et avec une grande circonspection. »
    Que penser, dès lors, desdits simples “minores” qui voudraient infliger « ipso facto » à tous les membres de la hiérarchie de l’Église officielle, des excommunications à tour de bras ?

  • Septièmement, le Canon 2242 précise en son § 2, seconde (dernière) partie, que « pour encourir une censure ‘latae sententiae’, il suffit de transgresser la loi ou le précepte auquel est attachée cette censure, à moins que le coupable n’en soit excusé par une cause légitime. » (Voir ci-dessus le points “Premièrement” pour la partie soulignée d’un trait, et “Cinquièmement” pour celle soulignée en gras, de ce Canon.)

  • Huitièmement, le Canon 2254 énonce ceci :
    • « § 1 Dans les cas les plus urgents, c'est-à-dire si les censures 'latae sententiae' ne peuvent être observées extérieurement sans danger de grave scandale ou d'infamie, ou s'il est dur au pénitent de rester en état de péché mortel pendant le temps nécessaire pour que le pouvoir supérieur pourvoie à la situation, alors tout confesseur peut absoudre au for sacramentel des mêmes censures, de quelque manière qu'elles soient réservées ; […] »
    • « § 2 Si le pénitent, même après avoir reçu l’absolution conformément au Par.1, a recouru au supérieur, rien ne l’empêche de s’adresser à un autre confesseur muni du pouvoir nécessaire et de lui renouveler son accusation, au moins l’accusation du délit censuré ; après avoir obtenu l’absolution, il recevra les ordres de ce confesseur, sans être tenu par la suite d’observer ceux qui lui parviendraient du supérieur auquel il avait recouru. »
    • « § 3 Si dans un cas exceptionnel, le recours au supérieur est moralement impossible, le confesseur […] peut accorder l’absolution sans imposer l’obligation de recourir, mais en prescrivant ce que de droit et en imposant une pénitence suffisante et une satisfaction pour la censure […] » (Voir aussi le Can. 2237.)

    On voit donc que, pour le Code de Droit Canonique (Codex Iuris CanoniciCIC) lui-même, qui prévoit ces censures que certain(s), se basant exclusivement sur le CIC, voudrai(en)t voir être appliquées à n’importe qui, l’application desdites censures n’est pas aussi évidente qu’ils veulent bien le croire ou le faire croire..

Il est donc clair que, contrairement à ce qu’affirme implicitement un Clown.Monstrueusement.Inquisiteur., à cause de qui le présent post a été expressément rédige, les censures « latæ sententiæ » ne s’appliquent pas de manière évidente aux membres de la hiérarchie actuelle de l’Église officielle, surtout de la part de qui n’est pas leur supérieur et ne possède aucune autorité mais ne fait que l’usurper en cherchant à appliquer de soi-même lesdites censures.

Cela n’empêche en rien de considérer avec juste raison que lesdits membres de la hiérarchie actuelle de l’Église officielle ne possèdent pas formellement l’autorité, même si, matériellement, ils sont désignés pour cet office.
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