Tradition Catholique (Sede Vacante)
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Tradition Catholique (Sede Vacante)

Bienvenue à vous tous et qui que vous soyez!
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 LHR contre IMBC

Aller en bas 
AuteurMessage
JP B
Baptisé
JP B


Nombre de messages : 5496
Age : 77
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/11/2010

LHR contre IMBC Empty
MessageSujet: LHR contre IMBC   LHR contre IMBC EmptyMer 22 Jan - 20:21


Affaire Denoyelle c/ Père Guérard

Il circule actuellement au sein de notre milieux sédévacantiste formaliter, le courrier suivant :

Citation :

Un assez gros buzz agite, en ce début d’année 2020 et depuis la fin décembre 2019, nos milieux sédévacantistes à propos d’un certain petit mot non daté que le Révérend Père (sacré Évêque en 1981) Michel-Louis G
UÉRARD DES LAURIERS (décédé en 1988) aurait écrit, il y a donc au moins 32 ans (on peut se demander pourquoi nous n’en avons pas entendu parler plus tôt…) dans lequel le célèbre dominicain, auteur de la non moins célèbre thèse dite « de “Cassiciacum” » (mais ce n’est bien sûr pas la seule thèse qu’il ait écrite…) aurait (si ledit mot est bien de sa main) affirmé que sa thèse (qui n’est pas précisée dans le petit mot en question) « [contiendrait] des erreurs théologiques énormes ».

Ce buzz a pour origine le combat de M. Louis-Hubert R
ÉMY, qui (remarquez la cohérence) affirme que ceux qui se disent Papes depuis le conciliabule vaticandeux ne le sont pas (ce qui est formellement vrai) et qu’en conséquence le Siège apostolique est vacant, mais qui refuse d’être appelé “sédévacantiste” ! [Souligné par JP B.]
Peut-être devrait-il préciser, s’il n’est pas sédévacantiste, qui donc pour lui est formellement Pape…
Or, nous connaissons bien Louis-Hubert R
ÉMY et nous pouvons témoigner que, pour lui, ceux qui occupe[nt] donc actuellement le Saint-Siège à Rome ne sont nullement Papes. Comprenne qui pourra cette contradiction !…

Mais venons-en au nœud de l’affaire :

Depuis le 22 décembre 2019, Louis-Hubert R
ÉMY exhibe ce petit mot manuscrit de Mgr GUÉRARD DES LAURIERS que, dit-il avec d’autres personnes, celui-ci aurait écrit « Quelques mois avant sa mort (survenue le 27 février 1988) » :
LHR contre IMBC Rzotra11

Si donc ce mot est véritablement de la main du Père G
UÉRARD et n’est pas une photocopie trafiquée avec retouches, en voici le texte dactylographié :
Citation :
Cher Monsieur,
J'ai trouvé, en arrivant ici, votre envoi et votre lettre. MERCI.
Je conserve donc, au moins provisoirement (vous me direz), l'étude de A. Denoyelle.
En ce qui me concerne personnellement, je souscris à toutes ses conclusions.
Son étude est excellente ! Maintenant, je crois que ma thèse contient des erreurs théologiques énormes.
En fervente union, au service de la Vérité et dans la prière.
M. L. G. des Lauriers, O.P.

Ce mot a été repris par Louis-Hubert R
ÉMY dans un article non daté (le lien a été supprimé) de M. Alfred DENOYELLE dans lequel celui-ci, méprisant totalement les arguments qui nous font ne pas fréquenter les célébrations « una cum » (en union avec) ceux qui ne cessent de propager les hérésies vaticandeuses alors qu’ils devraient être Papes et, pour cette raison, ne le sont pas formellement, présente ainsi, de manière faussée et absolument tendancieuse, lesdits arguments :
Citation :
On arrive au même constat avec le baratin scandaleux de ces ecclésiastiques au sujet de leurs confrères non alignés sur d'autres points de leur "thèse". En fait, il ne s'agit pas d'une thèse académique, mais d'un ensemble de prises de position auquel ils ont donné ce titre grandiloquent et globalement abusif, probablement pour épater la galerie en se distinguant de façon publicitaire. Ainsi, à les en croire, en citant au Canon de la Messe un évêque ou un pape libéral et indigne, hostile ou trop peu favorable à la Tradition catholique, le prêtre célébrant adopterait une attitude "hérético-schismatique" (la mention faite étant équipollée à embrasser par la même occasion les erreurs dénoncées). Quant aux assisants (fidèles ou autres), ils en deviendraient complices par le fait même, encourant ainsi une excommunication automatique pour s'être souillés la conscience dans le déroulement de la liturgie et avoir surtout, à l'instar du prêtre célébrant, souillé « l'oblation pure » (la Messe).

Ici également, on est amené à constater de l'arrogance pédante chez des ecclésiastiques, en l'occurrence non seulement en matière historique, mais encore en matière théologique et même proprement dogmatique, puisque selon l'enseignement constant de l'Église catholique, la sainte Messe est le renouvellement (non-sanglant, mais sacramentel) du Sacrifice du Calvaire « et cette oblation pure est assurément celle qui ne peut être souillée par aucune indignité ou malice de ceux qui offrent » ainsi que l'a précisé le concile oecuménique de Trente […] [1]. --- Au lieu de faire la leçon aux autres avec un air inspiré, ces prêtres renifleurs d'hérésie feraient bien de balayer devant leur porte ! [2]
  1. Alfred DENOYELLE fait là totalement abstraction du fait que, pour être licite, la célébration de la messe doit impérativement être faite en union avec (“una cum”, mention [qui] DOIT être faite dans la première prière – « Te igitur » – du Canon) le Souverain Pontife EN ACTE, pas en union avec quelqu’un qui ne l’est pas formellement (qui ne l’est qu’en puissance) et qu’en conséquence il ne faut absolument pas nommer les occupants vaticandeux actuels du Saint-Siège. C’est pourquoi, tout comme pendant la vacance du Siège entre la mort du dernier Pape et l’élévation au Pontificat suprême de son successeurs, il ne faut nommer aucun nom à ce moment de l’“una cum” du « Te igitur ».
    On voit là comment, tel un imposteur, Alfred DENOYELLE déforme ce grave problème en faussant les données… *
    * Et en caricaturant outrageusement et scandaleusement la position de nos Prêtres à l’égard de ce problème et de l’attitude que les fidèles doivent adoptée !… (Précision complémentaire de JP B.)

    Et c’est sur un tel personnage, qui présente de telles études, que Louis-Hubert RÉMY se base pour venir, au moins 38 ans trop tard, prétendre que Mgr GUÉRARD aurait, dans les derniers mois de sa vie, réfuté la thèse dite « de “Cassiciacum” » qu’il a passé sa vie à défendre !

  2. On appréciera à sa juste valeur le vocabulaire employé par un “minore”, Alfred DENOYELLE, si diplômé soit-il, à l’égard des Prêtres qui ne partagent pas ses opinions toutes personnelles…

Pour présenter ledit mot prétendu de Mgr G
UÉRARD, Alfred DENOYELLE a écrit ceci, repris, donc, par Louis-Hubert RÉMY :
« Quelques mois avant sa mort (survenue le 27 février 1988), ayant reçu de ma part (aux bons soins d'un ami suisse) une étude fouillée démontrant ses aberrations, l'intéressé reconnut expressément : [suit le mot manuscrit en question] »

Nous aurions bien aimé, pour pouvoir suivre de manière précise le développement de l’argumentation, cette « étude fouillée démontrant [les] aberrations [du R.P. G
UÉRARD DES LAURIERS] » mais le texte de Monsieur DENOYELLE, présenté par Louis-Hubert RÉMY, n’en donne pas même le lien !…


Toutefois, il a été joint à cela, du fait de Louis-Hubert R
ÉMY, la reproduction d’une lettre non datée écrite paraît-il par Alfred DENOYELLE et adressée à une mystérieuse dame, nécessairement après mai 2019 puisque ce mois est évoqué, dans le point N° 5 de cette lettre, comme étant précédent à ladite lettre dans laquelle il est fait mention, dans les points 7 et suivants, du fameux mot manuscrit de Mgr GUÉRARD DES LAURIERS.
À cette lettre était annexé une « Citation d’un Docteur en philosophie et en théologie » ainsi rédigée :
Citation :
Dans un ouvrage remarquable publié en 1908 avec comme titre significatif « Matière et forme », Mgr Albert Farges (1848-1926), Docteur en philosophie et en théologie, Lauréat de l’Académie française, directeur au Séminaire de Saint-Sulpice et à l’Institut catholique de Paris, Docteur honoris causa de l’Université de Louvain et auteur ayant reçu les !louanges du pape Benoît XV, constatait l’erreur grossière où sont ceux qui n’ont pas compris que la distinction qu’un esprit est amené à faire dans les choses qu’il perçoit n’est pas l’affirmation d’une séparation physique dans ces choses, à l’instar des éléments séparables et transposables dont on fait usage dans un théorème mathématique. Il faisait observer à ce propos :
Citation :
Nous n’hésitons pas à conclure qu’il y a là un malentendu regrettable et que la pensée de S. Thomas ou d’Aristote n’a pas été saisie. En affirmant que la Matière est réellement distincte de la Forme ils n’ont pas voulu dire que ces deux éléments sont physiquement séparables [3], et qu’ils ont une existence distincte, mais seulement qu’ils ont une essence distincte : ce qui est bien différent. “Forma, nous dit Aristote, ratione separabilis est” (= la forme est séparable par la raison)… Il ne s’agit donc nullement d’une distinction réelle d’existence, mais d’une distinction réelle d’essence… Est-il possible de concevoir deux choses réellement différentes par leurs essences et n’ayant qu’une seule et même existence ? Nous répondrons qu’il est en effet impossible de les voir des yeux du corps ou de l’imagination ; mais qu’il n’est pas bien difficile de les concevoir par une abstraction de l’esprit. Il suffit qu’elles aient une essence différente pour les concevoir à part, et qu’en même temps elles soient chacune si incomplète qu’elles aient besoin pour exister de se soutenir mutuellement, ou de se subordonner dans une dépendance mutuelle. La vitesse peut-elle exister sans une direction ? Nullement. Une direction du mouvement peut-elle exister sans une vitesse ? Pas davantage. Et cependant la direction n’est pas la vitesse. Un enfant est capable de se faire une idée de l’une ou de l’autre séparément, parce qu’elles ont deux essences distinctes, quoique réunies de fait dans une même existence. Ainsi en est-il de la Matière et de la Forme : inséparable quant à l’existence [4], elles sont séparables par abstraction en deux essences réelles profondément dissemblables.
    3. Mais précisément, tous ceux qui rejettent la distinction de la thèse dite « de “Cassiciacum” » faite par le R.P. GUÉRARD DES LAURIERS, s’imaginent que pour lui et pour ces disciples, la matière (la personne) de l’élu du conclave serait physiquement distincte de la forme du Pontificat dans le Pape. Or, il n’en est rien et ce n’est là qu’une distinction de raison, conséquence du fait que l’élu du conclave peut fort bien ne pas donner un réel assentiment à sa désignation et donc ne pas recevoir de Dieu la forme du Pontificat alors que tout le monde croit qu’il est véritablement Pape pour avoir donné un assentiment qui n’est qu’apparent ou qui, pour une raison ou pour une autre, est suffisamment vicié pour l’empêcher de recevoir la grâce divine qui le ferait formellement Pape.
    Ainsi, on reproche au P. GUÉRARD et à ses disciples ce que ces personnes qui leur sont opposées n’ont pas compris de la pensée du théologien dominicain… Inversement pervers !
    Ce que ces personnes n’ont pas compris, c’est qu’il ne faut pas envisager l’élu du conclave comme une matière prime ni la forme du Pontificat comme la forme substantielle du Pontife, mais comme la matière seconde ayant déjà sa forme substantielle (la personne élue par le conclave) qui doit recevoir de Dieu la forme accidentelle du Pontificat.

    4. Il s’agit là de la matière prime et de la forme substantielle, la première ne pouvant en effet absolument pas exister dans la réalité sans l’autre. Mais lorsqu’il s’agit d’une matière seconde, ayant déjà sa forme substantielle (par exemple une tôle d’acier inoxydable) disposée en vue de recevoir la forme accidentelle d’une casserole ou d’une passoire, cette tôle d’acier inoxydable existe bien très réellement même si elle n’a pas encore reçue, pour une raison ou pour une autre, la forme accidentelle d’une casserole ou d’une passoire.

On ne peut donc soutenir l’existence [5] d’un pape « materialiter » qui ne serait pas en même temps pape « formaliter ».
« Une distinction faite par l’esprit ne génère pas une existence dans le réalité ! » [5]
    5. Souligné dans le texte.

Ce qui n’a pas été compris par Alfred D
ENOYELLE, apparemment auteur de cette annexe comportant cette excellente citation de Mgr Albert FARGES, c’est que, tant pour le R.P. GUÉRARD DES LAURIERS (que nous avons personnellement bien connu) que pour ses disciples dont nous sommes, ce qu’il appelait « pape “materialiter” » n’avait absolument pas d’existence en tant que “pape” et n’est que le simple élu du conclave qui, pour une raison ou pour une autre, n’a pas (encore) reçu de Dieu la forme du Pontificat. Et c’est exactement pour cela que ces élus de conclave qui n’ont manifestement pas reçu de Dieu la forme du Pontificat n’ont AUCUNE Autorité dans l’Église qui ne relève que du Droit divin ! (Mais ils conservent néanmoins, en tant que choisis par leurs pairs, l’autorité de choisis conforme au droit “ecclésiastique”, c’est- à dire selon le droit humain…)
Il n’a jamais existé dans la réalité, ni pour lui ni pour nous, de « pape “materialiter” » mais seulement une distinction entre, d’une part, l’essence de l’élu du conclave qui n’a pas encore reçu de Dieu la forme du Pontificat et, d’autre part, l’essence du véritable Pape (“formaliter”) qui a effectivement reçu de Dieu la forme du Pontificat.

La seule différence, à ce sujet, entre le célèbre théologien dominicain et ses disciples actuels, c’est qu’il n’avait pas envisagé les suites théologiques de la présente situation où le Siège apostolique reste formellement vacant depuis plus d’un demi-siècle, alors que nous considérons que l’élu du conclave qui n’a pas reçu de Dieu la forme du Pontificat peut, en tant qu’élu du conclave, désigner les nouveaux électeurs du pape pour remplacer les disparus, cela, pour éviter que le Saint-Siège tombe en déshérence.


Conclusion

S’il est bien vrai qu’“une même chose ne peut pas, en même temps et sous le même rapport, être et ne pas être”, CE N’EST PAS sous le même rapport que l’on envisage, d’une part le Pape EN ACTE (ou “formaliter”) qui a effectivement reçu de Dieu la forme du Pontificat, et d’autre part l’élu du conclave qui n’a pas encore reçu de Dieu la forme du Pontificat et que, pour cette raison, nous le disons “pape” EN PUISSANCE (ou “materialiter”) car, pour le premier, nous l’affirmons Pape EN ACTE sous le rapport du Droit Divin et de la Foi qu’il manifeste possédée et mettre en œuvre, tandis que pour le second, nous le disons “pape” EN PUISSANCE (ou non-Pape “formaliter”) parce que, s’il ne manifeste pas, en effet, avoir la Foi et la mettre en œuvre, c’est sous le rapport du droit humain (ecclésiastique) que nous continuons à le reconnaître le chef des ses pairs, lesquels l’ont élu, et qu’à ce titre il possède toujours (tant que ses pairs ne reconnaissent pas qu’il est déchu, pour une raison ou pour une autre, de leur élection) le pouvoir de désigner leurs successeurs. (C’est d’ailleurs là le seul pouvoir qu’il ait.)

Cela dit, il est particulièrement stupéfiant de voir un Louis-Hubert R
ÉMY se référer à un adversaire du sédévacantisme actuel, alors que lui-même affirme que les occupants matériels contemporains du Saint-Siège, depuis le conciliabule vaticandeux, qui adhèrent et mettent en application ledit conciliabule, ne sont papes d’aucune manière (et que, conséquemment le Siège apostolique est vacant alors qu’il affirme ne pas être sédévacantiste – comprenne qui pourra…), je veux dire qu’il s’abrite derrière un Alfred DENOYELLE avec qui il est en complète opposition, pour tenter de détruire la position de Mgr GUÉRARD DES LAURIERS (envers qui il proteste d’être toujours fidèle !…) et la nôtre, on se demande pourquoi !
Un tel aveuglement n’est certes pas d’ordre naturel…

C’est d’ailleurs le même aveuglement qui le conduit, dans sa dernière production écrite, à comparer ses propres aventures et considérations extravagantes sur cette affaire aux mystères joyeux, douloureux et glorieux de la méditation du saint rosaire comme si lui-même vivait ce que le Christ Notre-Seigneur a vécu !

Pauvre Monsieur R
ÉMY ! Réveillez-vous avant qu’il ne soit trop tard…


À suivre : Motivations de LHR (Louis-Hubert RÉMY) tirées de son dernier document « l'acte 2 (douloureux) »

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
Revenir en haut Aller en bas
JP B
Baptisé
JP B


Nombre de messages : 5496
Age : 77
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/11/2010

LHR contre IMBC Empty
MessageSujet: Re: LHR contre IMBC   LHR contre IMBC EmptyVen 24 Jan - 3:27


Motivations de LHR


On peut légitimement se demander ce qui pousse LHR à s’abriter ainsi derrière Alfred DENOYELLE
(farouche adversaire du sédévacantisme actuel au point d’en arriver à utiliser des méthodes de faussaire et d’argumentations malhonnêtes) avec qui il est en complète opposition, en affirmant, par exemple, que Benoît XVI est, formellement s’entend, apostat 1 (comme si quelqu’un avait officiellement constaté que Benoît XVI « [s’est éloigné] totalement de la foi chrétienne » 2) pour tenter de détruire la position de Mgr GUÉRARD DES LAURIERS (envers qui il proteste d’être toujours fidèle !…) et la nôtre…

    1. Cf. http://www.a-c-r-f.com/documents/LHR_abbe_Le_Gal,_Belmont,_Grossin.pdf, document dans lequel LHR s’occupe de théologie tel un éléphant dans un magasin de porcelaine…

    2. Canon1325, §2 (http://catho.org/9.php?d=bo0#ga)


Dans sa dernière production matinale (5:46, le 18 janvier 2020) Louis-Hubert RÉMY présente ainsi ses dernières démêlées avec l’Istituto Mater Boni Consilii (l’IMBC) :
LHR a écrit:

Il y a eu l'acte 1 (joyeux) […]


puis l'acte 2 (douloureux) : la réponse de l'abbé Ricossa :
http://blog.catholicapedia.net/wp-content/uploads/2020/01/2019-12-30_LdD_Fausses-r%C3%A9tractations-et-faux-amis.pdf

et ma réponse :http://blog.catholicapedia.net/2020/01/13/disputatio-reponse-a-labbe-ricossasur-la-retractation-de-mgr-guerardconcernant-sa-these-dite-de-cassiciacum/#more-8860


voici ci-joint l'acte 3 (glorieux)

[…]

On admirera la manière avec laquelle LHR compare, comme il a été dit à la fin de la lettre reproduite dans le post précédent, « ses propres aventures et considérations extravagantes sur cette affaire aux mystères joyeux, douloureux et glorieux de la méditation du saint rosaire comme si lui-même vivait ce que le Christ Notre-Seigneur a vécu ! »…

Cela dit, c’est dans le document dont le lien est en gras, sa réponse dans l'acte 2 (douloureux), cher lecteur, que nous rechercherons les motivations qui poussent LHR à s’abriter ainsi derrière Alfred DENOYELLE pour tenter de détruire la position de Mgr GUÉRARD DES LAURIERS (envers qui il proteste d’être toujours fidèle !…) et la nôtre.

Dans ledit document, après une brève présentation qui n’apporte rien de nouveau, Louis-Hubert RÉMY expose sa « CONCLUSION FINALE » dans laquelle parle du « Docteur en Histoire avec distinction après des études gréco-latines complètes et la licence obtenue avec grande distinction à la Faculté de Philosophie et Lettres de la “KatholiekeUniversiteit Leuven” », Alfred DENOYELLE, en citant un texte de celui-ci qui traite de la formation historique des prétendus « nouveaux sacrements” » vaticandeux, et par lequel le lecteur se perd en considérations vaines et quelque peu (ou prou) inutiles 3.
    3. En effet, pourquoi chercher midi à 14 heures avec de longues études historiques ou liturgiques pour tenter de démontrer l’invalidité desdits prétendus « nouveaux sacrements” » montiniens, alors que, si Paul VI est (était) formellement Pape (comme l’estime manifestement le grand Dr Alfred DENOYELLE) il avait alors TOUT POUVOIR pour instituer ces « nouveaux sacrements », assuré qu’il était de bénéficier de l’assistance divine en la matière
    Dès lors, si Paul VI était formellement Pape, discuter de la possible invalidité de ce qu’il a institué et promulgué officiellement pour TOUTE l’Église Catholique, relève d’une démarche pour le moins schismatique voire même hérétique !

    Et si, d’autre part, Montini n’était pas formellement Pape, il n’avait AUCUNE AUTORITÉ pour instituer et promulguer quoi que ce soit et, par conséquent, ses prétendus « nouveaux sacrements” » sont NÉCESSAIREMENT invalides.
    C’est pourquoi, dans les deux cas, il n’y a absolument pas lieu de chercher À TOUT PRIX (sauf, dans le second cas qui veut que Montini n’ait pas été formellement Pape et qui n’est pas l’avis du grand Dr Alfred DENOYELLE, pour les spécialistes dont, tout comme LHR, nous ne sommes pas) pour quelles raisons, soit historiques soit liturgiques, ses prétendus « nouveaux sacrements” » sont invalides…

Cependant, LHR se fonde sur l’invalidité desdits prétendus « nouveaux sacrements” » institués et promulgués officiellement pour TOUTE l’Église Catholique par « Montini-Paul VI » pour déclarer :
« Il s’ensuit également que l’engagement par le dit “Paul VI” de sa prétendue infaillibilité pontificale dans ce texte où il affirme que ce rite serait “encore en usage”, ce que les scientifiques démentent, relève du mensonge. Cette déclaration aventureuse de Montini se retourne au contraire contre lui en montrant qu’il est anti-Pape imposteur, démuni de l’infaillibilité pontificale. »

Or, l’infaillibilité d’un Pape ne porte que sur son enseignement officiel de la doctrine de la Foi et des mœurs et non sur la véracité de ses références historiques ! L’argument de LHR est donc là fortement déficient…

Toutefois, LHR attache beaucoup d’importance à sa tentative de démonstration de l’invalidité des prétendus « nouveaux sacrements” » montiniens, car il a dépensé beaucoup d’énergie pour faire établir l’étude, qui va dans son sens, Rore Sanctifica, alors que « Aucun clerc [4] ne put réfuter ces travaux primordiaux et ne prit le relais des travaux de Rore Sanctifica. Les ont-ils même étudiés ? Seul l’abbé Cekada [5] en fit un résumé et en parla à Radio-Courtoisie à notre invitation. »
    4. En particulier pas les Prêtres de l’IMBC visés ici expressément par LHR…

    5. Qui par ailleurs a refusé de suivre LHR dans sa bataille contre les Prêtres de l’IMBC à propos de leur indifférence apparente (et toute relative) à l’égard de cette fameuse étude Rore Sanctifica !

Voilà la première raison
, dans ce document http://blog.catholicapedia.net/2020/01/13/disputatio-reponse-a-labbe-ricossasur-la-retractation-de-mgr-guerardconcernant-sa-these-dite-de-cassiciacum/#more-8860 si ce n’est chronologiquement et peut-être plus personnelle encore, de l’antagonisme systématique de LHR à l’égard des Prêtres de l’IMBC.

Voilà pourquoi, à la suite de la dernière citation qui vient d’être faite de lui, LHR a écrit:
Alors que penser de ces clercs qui font la leçon à tout le monde, discréditant ceux qui, avant eux, ont combattu, les ont aidés à leur départ et ont dû subir, comme Écône l’a fait partout : ôte-toi de là que je m’y mette mais qui n’ont pas su transmettre les travaux pénibles des laïcs.


Ensuite, sous le titre « B) Fidélité à Mgr Guérard », LHR reproche à M. l’abbé Ricossa, Supérieur de l’IMBC, que celui-ci « ne [voudrait] pas du message de La Salette pour expliquer la crise. »

Or, s’il est relativement exact que M. l’abbé Ricossa ne veut pas dudit message pour expliquer la crise, c’est parce que celle-ci NE DOIT, NE PEUT, être expliquée QUE pour et par des motifs de Foi, alors que le message dit « de La Salette », qui n’appartient qu’à l’espèce des révélations privées (lesquelles, contrairement à La Révélation divine proprement dite qui est éteinte avec la mort du dernier Apôtre, St Jean l’évangéliste, ne sont JAMAIS de Foi même si elles sont, comme c’est précisément le cas, reconnues comme authentiques par la Sainte Église Catholique) ce message dit « de La Salette », ne peut donc pas être « de Foi » même si l’on admet qu’il a été effectivement délivré par la Très Sainte Mère de Dieu et qu’en conséquence, il est fort dangereux de le négliger. (Mais il serait faux de dire que M. l’abbé Ricossa et les autres Prêtres de l’IMBC le négligent…)
Autrement, il faudrait dire que La Révélation divine proprement dite, n’est pas éteinte avec la mort du dernier Apôtre, St Jean, mais qu’elle se complète avec (entre autres peut-être…) le message dit « de La Salette », ce qui ne serait rien d’autre qu’une hérésie car il est de Foi divine et catholique (de Foi divine car découlant de La Révélation, et de Foi catholique car clairement défini dogmatiquement) que La Révélation divine proprement dite EST ÉTEINTE depuis la mort de St Jean l’évangéliste.

Donc, la démarche, à ce sujet, de LHR, est totalement A-CATHOLIQUE !…

Cela dit, il tombe dans le ridicule quand il affirme péremptoirement et mensongèrement que la thèse dite « de “Cassiciacum” » (à laquelle M. l’abbé Ricossa, les autres Prêtres de l’IMBC et tous ceux qui suivent leur revue Sodalitium comme votre serviteur, adhèrent) « n’a plus rien à voir avec celle de Mgr Guérard » et qu’il ponctue d’un grandiloquent « Quel blasphème ! »…

Le problème, c’est que LHR, depuis le décès de Mgr GUÉRARD qu’il a totalement quitté d’esprit pour se rapprocher de la FSSPX, ne veut surtout pas, pour cette raison, entendre parler de ladite thèse et préfère, toujours pour cette même raison, se raccrocher à sa tendance, on pourrait dire innée en tout cas récurrente, apparitioniste.
C’est là la deuxième raison de l’antagonisme systématique de LHR à l’égard des Prêtres de l’IMBC.



Il en existe manifestement au moins une troisième mais, étant par trop personnelle, nous ne l’aborderons pas ici.

Toutefois, et pour terminer (si possible…) l’analyse de cette partie de son galimatias dans la dernière citation qui vient d’en être faite, LHR accuse calomnieusement que « L’abbé Ricossa […] impose donc sa Thèse, qui n’a plus rien à voir avec celle de Mgr Guérard : l’église Conciliaire est matériellement l’Église catholique ! Quel blasphème ! »
Or, JAMAIS, NULLE PART, ni M. l’abbé Ricossa, ni aucun autre Prêtre de l’IMBC, ni même aucun fidèle qui les suit, n’a dit ou écrit, d’une manière ou d’une autre que « l’église Conciliaire [sic] est matériellement l’Église catholique » !
LHR n’est qu’un MENTEUR, et un imposteur…

Ce que nous avons toujours admis, JUSQU’À PREUVE DU CONTRAIRE, c’est que, au moins certains MEMBRES (non pas « l’église Conciliaire » en tant que telle, c’est-à-dire en tant qu’institution, de personne morale ; mais les personnes physiques qui ne sont, jusqu’à ce jour, non excommuniées) font encore partie du CORPS de l’Église catholique au moins en tant que membres morts.
Il y a donc, de la part de LHR, un sophisme qui le fait glisser de la notion de membres (personnes physiques) à celle d’Église (en bon français, sans majuscule, ce mot désigne une construction architecturale) en tant qu’institution (personne morale – et là, en bon français, le mot prend toujours une majuscule comme, autre exemple, l’institution de l’État, auquel LHR ne mettrait sans doute pas de majuscule parce qu’il n’apprécie pas… l’État ! Laughing) sophisme qui lui permet de concevoir cette calomnie d’imposteur.

LHR (qui ne fait aucune distinction entre être matériellement hérétique, être hérétique formel devant Dieu et être juridiquement – canoniquement – hérétique formel devant l’Église *) viendra peut-être dire que lesdites personnes physiques appartiennent nécessairement toutes à la personne morale qu’est l’Église conciliaire (sans majuscule, Louis-Hubert, je t’en prie !…) et qu’en conséquence, puisque M. l’abbé Ricossa maintient que les membres de la hiérarchie officielle (et il n’y en a pas d’autre) sont matériellement la hiérarchie de l’Église Catholique, cela revient exactement au même.
Par pure hypothèse de travail
, nous admettrons cette dernière argumentation.
Or donc, si les membres de la hiérarchie officielle, de TOUS les membres s’entend puisque LHR passe de ceux-ci à l’institution elle-même qu’ils sont censés composer, et puisque, manifestement, il n’existe pas, comme il vient d’être dit, d’autre hiérarchie, la question se pose de savoir ce qu’est devenue la Hiérarchie sacrée de l’Église Catholique…
Conséquemment, LHR DOIT préciser ce que, pour lui, est devenue la Hiérarchie sacrée de l’Église Catholique qui doit demeurer, en vertu de la divine promesse en St Matthieu, XXVIII, 20 in fine, « usque ad consummationem sæculi » !



À suivre : « L’initié Roca » et Mme Céline Favre-Bessonnet alias « Francis André »…

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
Revenir en haut Aller en bas
JP B
Baptisé
JP B


Nombre de messages : 5496
Age : 77
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/11/2010

LHR contre IMBC Empty
MessageSujet: Re: LHR contre IMBC   LHR contre IMBC EmptyVen 24 Jan - 23:11


« L’initié Roca » OU Mme Céline Favre-Bessonnet alias « Francis André » ?


Dans le document que LHR a appelé « ma réponse :http://blog.catholicapedia.net/2020/01/13/disputatio-reponse-a-labbe-ricossasur-la-retractation-de-mgr-guerardconcernant-sa-these-dite-de-cassiciacum/#more-8860 » dont il a déjà été question dans le dernier post ci-dessus, sous le titre « C) Calomnies »,
cet imposteur calomniateur a écrit:

Recevoir des injures fait partie du paquetage des combattants.
[…]

L’Initié Roca dans un livre fameux Le Glorieux centenaire, dont j’avais une édition originale décrivait comment détruire la sainte Église Catholique. C’est ce que nous fîmes connaître dans le livre L’Église Éclipsée dont voici le passage essentiel :
Citation :
(…) Les lucifériens aussi avaient prévu que la révolution dans l’Église engendrerait l’opposition entre deux camps : celui de la tradition apostolique — qu’ils appellent les rétrogrades, ou ultramontains, ou intégristes, ou traditionalistes, qui sont, tout simplement, les catholiques — et le camp des progressistes qui sont les Humanitaristes. À ce sujet, l’initié Roca, après avoir annoncé ce que serait Vatican II, définissait ces camps. Il prophétisait il y a plus de cent ans :
« … Ils
(les catholiques) forment en ce moment un anneau qui se rompra par le milieu et chacune de ces deux moitiés formera un autre anneau. Cette scission va se faire ; il y aura l’anneau des rétrogrades et l’anneau des modernistes (ou progressistes) » (Le Glorieux centenaire, p. 452).
Selon lui, donc selon la Contre-Église, dont il est ici le porte-parole, la révolution conciliaire devait nécessairement provoquer une réaction et, en effet, celle-ci n’a pas manqué de surgir après le Concile Vatican II et ses réformes.
Cette nouvelle « église conciliaire » doit, selon la logique révolutionnaire, non seulement construire la nouvelle religion de l’Humanité mais aussi détruire ou, au moins, orienter la réaction. Bref, « l’anneau des modernistes » doit contrôler, neutraliser et détruire « l’anneau des rétrogrades » [1] […]
    [1 À ceci près qu’il ne s’agit pas d’une institution naturelle mais divine qui a les promesses de demeurer « usque ad consummationem sæculi » (St Matthieu, XXVIII, 20 in fine) !… (Note de JP B.)]

Ne serait-on pas légitimement — face à son comportement surprenant —, amené naturellement à penser que M. l’abbé Ricossa accomplit aujourd’hui cette prophétie de l’apostat ex-Chanoine Roca, laquelle n’a pu échapper à sa belle érudition ?

Tous les soulignés (gras, en couleur ou d’un trait) sont d’origine dans ce document http://blog.catholicapedia.net/2020/01/13/disputatio-reponse-a-labbe-ricossasur-la-retractation-de-mgr-guerardconcernant-sa-these-dite-de-cassiciacum/#more-8860 de LHR.

« Ne serait-on pas légitimement — face à son comportement surprenant —, amené naturellement à penser que M. l’abbé Ricossa accomplit aujourd’hui cette prophétie de l’apostat ex-Chanoine Roca, laquelle n’a pu échapper à sa belle érudition ? »

Il faut avouer que LHR a bien choisi le titre de cette section : « Calomnies » !…
Surtout si on lit son paragraphe suivant dans lequel il insiste : « […] M. l’abbé Ricossa a organisé le camp des opposants pour l’envoyer dans une impasse : refuser de constater que la Rome conciliaire est désormais devenue une secte et ne saurait en aucun cas être restée aujourd’hui la Rome catholique. Grande gueule il a imposé, par sa Thèse, sa manière de voir à quelques prêtres et même évêques, qu’il tient d’une main de fer. […] »

Or, M. l’abbé Ricossa
  1. N’A JAMAIS « [refusé, ni pour lui ni pour personne] de constater que la Rome conciliaire est désormais devenue une secte » mais avant d’y jeter tous ses membres sans exception comme le fait, sans distinction ni considération élémentaires, le bulldozer LHR, M. l’abbé Ricossa, avec grande et judicieuse sagesse, demande des preuves pour dire que tel ou tel membre est réellement hors de l’Église Catholique et appartient de corps à ladite secte conciliaire, preuves qui ne peuvent venir que d’une autorité ayant juridiction ou de l’aveu de l’intéressé lui-même ;

  2. N’A JAMAIS prétendu « que la Rome conciliaire [est] restée [ou reste] aujourd’hui la Rome catholique » ! Il y a là un, voire plusieurs, grossier(s) sophisme(s) engendrant (involontairement, consciemment ?…) la confusion des notions, le désordre intellectuel et le trouble des jugements, de la part de LHR qui fait malhonnêtement l’amalgame entre les membres (qui, répétons-le, n’ont été exclus, ni par aucune autorité compétente, ni par leur reniement formel dans une déclaration personnelle, de l’Église Catholique) et l’organisation sectaire qui règne actuellement à Rome.

Il y a donc bel et bien « Calomnies », oui, mais DE LA PART DE LHR QUI PRÉSENTE LÀ UN BEL EXEMPLE D’HYPOCRISIE…


Or donc, LHR compare M. l’abbé Ricossa à « L’initié Roca » (“Ne serait-on pas légitimement — face à son comportement surprenant —, amené naturellement à penser que M. l’abbé Ricossa accomplit aujourd’hui cette prophétie de l’apostat ex-Chanoine Roca, laquelle n’a pu échapper à sa belle érudition ?”) TANDIS QUE LUI-MÊME, comme nous venons de l’apprendre par les Éditions de Chiré, fait la publicité d’un « livre de l’inquiétante figure de Céline Favre-Bessonnet », sur son site « Les Amis du Christ-Roi de France » qui l’a d’ailleurs publié et en assure la vente, dont le titre est « Jeanne d’Arc tertiaire de saint François » pour lequel le « bulletin littéraire contrerévolutionnaire », Lecture et Tradition (B.P. 70001, 86190 Chiré-en-Montreuil [les Éditions de Chiré]) fait, dans son N° 104 de décembre 2019, une sérieuse mise en garde dans un article (du nom du livre en question) de François Dulys où, avec Christian Lagrave dans l’article Le Sacré-Cœur, le Hiéron du Val d’Or, le baron de Sarachaga et Mme Bessonet-Favre, il dénonce ce qu’ils appellent l’“ésotérisme chrétien” et le risque d’infiltrations de cette pensée hétérodoxe dans les rangs des catholiques fidèles comme l’écrit M. l’abbé Le Gal !

Après avoir cité les articles de François Dulys et de Christian Lagrave parus dans le N° 104 (décembre 2019) de « Lecture et Tradition », M. l’abbé Le Gal a écrit:
Le lien entre les deux articles se trouve dans l’inquiétante figure de Céline Favre-Bessonnet (1858-1920), une ésotériste connue sous le pseudonyme de Francis André, fille d’un autre ésotériste connu, le docteur Henri Favre (1827-1916), lié aux milieux occultistes les plus ténébreux, […]

[Ce livre de Céline Favre-Bessonnet, Jeanne d’Arc tertiaire de saint François, est publié, donc, par LHR qui le vend] avec un “Avertissement” daté du 21 janvier 2019, dans lequel, au point 4, on nie que Mme Bessonnet-Favre soit l’ésotériste Francis André : les deux articles de Lecture et Tradition démontrent au contraire, de manière irréfutable, qu’il s’agit de la même personne, comme l’a déclaré, entre autres, René Guénon lui-même.

Mais qui a mis à disposition des lecteurs catholiques, à l’adresse des ACRF, le livre de la fille du docteur Favre ?
L’association “Les Amis du Christ Roi de France”.

Qui est le fondateur de cette association ?
Louis-Hubert Remy, qui se présente comme un grand expert de l’“école antilibérale” et des infiltrations maçonniques dans l’Église.

Qui en a fait la recension ?
Le blog Catholicapedia, qui soutient toutes les initiatives de Louis-Hubert Remy :
C. Bessonnet-Favre | LE CATHOLICAPEDIA BLOG ² [https://blog.catholicapedia.net/tag/c-bessonnet-favre/ (Précision du lien par JP B.)]

[…]


Ainsi, alors qu’il accuse calomnieusement M. l’abbé Ricossa d’accomplir l’œuvre « de l’initié apostat ex-Chanoine Roca », LHR fait la promotion de disciples de… René Guénon !



À suivre : « l'acte 3 (gloriux) » de LHR dans son prétendu « dernier acte »

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
Revenir en haut Aller en bas
JP B
Baptisé
JP B


Nombre de messages : 5496
Age : 77
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/11/2010

LHR contre IMBC Empty
MessageSujet: Re: LHR contre IMBC   LHR contre IMBC EmptySam 25 Jan - 16:45

Avant de voir la suite, revenons un instant sur cette accusation de LHR portée contre M. l’abbé Ricossa, selon laquelle celui-ci aurait prétendu, insinué (on ne sait quel verbe employer puisque LHR ne précise rien à ce sujet) « que la Rome conciliaire [est] restée [ou reste] aujourd’hui la Rome catholique », traitée en partie dans la seconde négation écrite dans le précédent post.
On peut déjà en trouver l’explication dans les derniers § de l’avant-dernier post dans lesquels votre serviteur a écrit:
Toutefois, et pour terminer (si possible…) l’analyse de cette partie de son galimatias dans la dernière citation qui vient d’en être faite, LHR accuse calomnieusement que « L’abbé Ricossa […] impose donc sa Thèse, qui n’a plus rien à voir avec celle de Mgr Guérard : l’église Conciliaire est matériellement l’Église catholique ! Quel blasphème !»
Or, JAMAIS, NULLE PART, ni M. l’abbé Ricossa, ni aucun autre Prêtre de l’IMBC, ni même aucun fidèle qui les suit, n’a dit ou écrit, d’une manière ou d’une autre que « l’église Conciliaire[sic] est matériellement l’Église catholique » !
LHR n’est qu’un MENTEUR, et un imposteur…

Ce que nous avons toujours admis, JUSQU’À PREUVE DU CONTRAIRE, c’est que, au moins certains MEMBRES (non pas « l’église Conciliaire » en tant que telle, c’est-à-dire en tant qu’institution, de personne morale ; mais les personnes physiques qui ne sont, jusqu’à ce jour, non excommuniées) font encore partie du CORPS de l’Église catholique au moins en tant que membres morts.
Il y a donc, de la part de LHR, un sophisme qui le fait glisser de la notion de membres (personnes physiques) à celle d’Église (en bon français, sans majuscule, ce mot désigne une construction architecturale) en tant qu’institution (personne morale – et là, en bon français, le mot prend toujours une majuscule comme, autre exemple, l’institution de l’État, auquel LHR ne mettrait sans doute pas de majuscule parce qu’il n’apprécie pas… l’État ! Laughing) sophisme qui lui permet de concevoir cette calomnie d’imposteur.

LHR (qui ne fait aucune distinction entre être matériellement hérétique, être hérétique formel devant Dieu et être juridiquement – canoniquement – hérétique formel devant l’Église *) viendra peut-être dire que lesdites personnes physiques appartiennent nécessairement toutes à la personne morale qu’est l’Église conciliaire (sans majuscule, Louis-Hubert, je t’en prie !…) et qu’en conséquence, puisque M. l’abbé Ricossa maintient que les membres de la hiérarchie officielle (et il n’y en a pas d’autre) sont matériellement la hiérarchie de l’Église Catholique, cela revient exactement au même.

Ce manque (inconscient ou volontaire ?…) de distinctions entre d’une part les personnes et d’autre part les institutions, entre d’une part les institutions formellement constituées et d’autre part celles que, par commodité, nous concevons intellectuellement comme existantes mais qui ne sont juridiquement pas constituées et n’existent donc pas réellement, entre d’une part les personnes qui appartiennent à l’âme de l’Église et d’autre part celles qui n’appartiennent encore seulement qu’à son corps, entre être matériellement hérétique, être hérétique formel devant Dieu et être juridiquement – canoniquement – hérétique formel devant l’Église, entre ce qui n’est qu’EN PUISSANCE (la matière, surtout, dans notre cas, SECONDE ayant déjà sa forme substantielle) et ce qui est EN ACTE (avec, dans notre cas, la substance possédant une forme ACCIDENTELLE) ce manque de distinctions, donc, manifesté chez LHR amène celui-ci (inconsciemment ou volontairement ?…) à glisser subrepticement, de manière sophistique et malhonnête, de la notion de « hiérarchie MATÉRIELLE de l’Église Catholique » (que nous disons existante actuellement à Rome) à celle de « hiérarchie FORMELLE de la secte conciliaire » qu’il nous accuse calomnieusement de reconnaître comme celle de l’Église Catholique !
Voilà pour l’explication de l’erreur (inconsciente ou volontaire ?…) qu’il commet.

Maintenant, comme cela lui a été demandé dans l’avant-dernier § de l’avant-dernier post ci-dessus, « si les membres de la hiérarchie officielle, de TOUS les membres s’entend puisque LHR passe de ceux-ci à l’institution elle-même qu’ils sont censés composer, et puisque, manifestement, il n’existe pas, […], d’autre hiérarchie, la question se pose de savoir ce qu’est devenue la Hiérarchie sacrée de l’Église Catholique » et donc il doit répondre à cette question : qu’est devenue la Hiérarchie sacrée de l’Église Catholique qui doit demeurer, en vertu de la divine promesse en St Matthieu, XXVIII, 20 in fine, « usque ad consummationem sæculi » ?

Il répondra peut-être « elle est éclipsée », mais ce ne serait là que reculer pour mieux sauter car, si elle est éclipsée, c’est qu’elle existe toujours (certes, de manière invisible)…
Et c’est ce que nous ne cessons de dire : la Hiérarchie sacrée de l’Église Catholique enseignante qui devrait exister formellement (EN ACTE) est éclipsée par celle, toujours existante MATÉRIELLEMENT (EN PUISSANCE) ! Mais ça, LHR refuse de le comprendre…

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
Revenir en haut Aller en bas
JP B
Baptisé
JP B


Nombre de messages : 5496
Age : 77
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/11/2010

LHR contre IMBC Empty
MessageSujet: Re: LHR contre IMBC   LHR contre IMBC EmptySam 25 Jan - 19:11


« L'acte 3 (glorieux) » de LHR dans son prétendu « dernier acte »


Dans ce (provisoire) dernier document de LHR, celui-ci fait part d’un échange de courriers qu’il a eu avec Alfred DENOYELLE qui ne nous apprend rien de nouveau puisque ce dernier dit ne pas avoir « gardé copie [de la « petite étude » que son « correspondant suisse » aurait reçu de lui], parce qu’il s’agissait simplement de références ou de citations scolastiques […] » et qui aurait « permis à Mgr Guérard de voir clair » !

Toutefois, Alfred DENOYELLE revient, en rappel, sur la lettre qu’il aurait “récemment” adressée en réponse à une mystérieuse dame, nécessairement après mai 2019 puisque ce mois est évoqué, dans le point N° 5 de cette lettre, comme étant précédent à ladite lettre dans laquelle il est fait mention, dans le point N° 7, de ce que le fameux mot manuscrit censé avoir été écrit de la main de Mgr GUÉRARD DES LAURIERS comme étant « bel et bien authentique ».
Mais AUCUNE preuve n’est apportée pour confirmer que « 7) Ce mot du P. Guérard est bel et bien authentique » !
Seul est précisé que ledit mot « était adressé à [ce] correspondant suisse qui me l’a transmis […] » sans même que l’on puisse savoir de qui il s’agit…
De plus, dans sont point N° 12, Alfred DENOYELLE atteste être « le récepteur [de ce mot], par un tiers »… mystérieux !
Autrement dit, tout cela est fort flou et ne se résume qu’à une affirmation entièrement gratuite !…


Cependant, sous le titre « Leçons à tirer » de ce prétendu dernier document, LHR n’en affirme pas moins :
«1° Le document est bien authentique et irréfutable. Mgr Guérard s’est bien rétracté, par écrit, peu de temps avant sa mort (28 février 1988) [soit 32 ans avant l’apparition de ce que LHR appelle un “document” « authentique et irréfutable » !…] »
Puis il ajoute « 2° Tous ces théoriciens […] actuels […] sont de prétentieux fumistes (mystificateurs) qui depuis plus de trente ans savent la Vérité ou auraient dû la savoir. »
De sa part, lui qui vient de découvrir la dite “Vérité” (avec une majuscule, s’il vous plaît Laughing), ça ne manque pas de sel !

Ça suffit ! Tout le reste n’est que du baratin flou et inconsistant, et LHR n’est qu’un prétentieux fumiste, un calomniateur et un imposteur, un menteur invétéré et un apparitioniste irréaliste, dangereux, sournois et obstiné.

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)


Dernière édition par JP B le Jeu 6 Fév - 18:14, édité 1 fois (Raison : Correction de balises)
Revenir en haut Aller en bas
JP B
Baptisé
JP B


Nombre de messages : 5496
Age : 77
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/11/2010

LHR contre IMBC Empty
MessageSujet: Re: LHR contre IMBC   LHR contre IMBC EmptyMar 28 Jan - 20:11


L’“objectivité” de Louis-Hubert R
ÉMY


Il a été traité jusqu’à présent dans le présent fil, de la prétendue « Rétractation de MONSEIGNEUR GUÉRARD sur la THÈSE DE CASSISIACUM » fondée à l’origine sur le document http://blog.catholicapedia.net/2019/12/22/la-retractation-de-monseigneur-guerard-sur-lathese-de-cassisiacum/ du 22 décembre 2019, qui, dans le document final http://blog.catholicapedia.net/ du 18 janvier, est celui qui y est appelé « L'acte 1 (joyeux) ».
L’affaire se termine donc provisoirement par ce document http://blog.catholicapedia.net/ du 18 janvier qui reproduit (entre autres) le premier document http://blog.catholicapedia.net/2019/12/22/la-retractation-de-monseigneur-guerard-sur-lathese-de-cassisiacum/ du 22 décembre 2019 sans y apporter apparemment de modification.

Dans ce premier document, et dans sa reproduction comme il est dit ci-dessus, sous le titre « LES COURRIERS DE MARC WINCKLER SUR LE RÉSEAU RAMPOLLA », LHR a écrit:

[…]

Quand M. l’abbé Ricossa parla d’Église materialiter ce fut le comble ! (3) […]

[3] http://www.a-c-r-f.com/documents/Abbe_RICOSSA_Le-Pape-du-Concile.pdf


Or, dans ce document PDF non daté, de 163 pages, intitulé « LE PAPE DU CONCILE PAR M. L'ABBÉ FRANCESCO RICOSSA » (“PRÉSENTATION ET RÉFLEXIONS DE L-H REMY”) auquel celui-ci se réfère donc pour affirmer que « M. l’abbé Ricossa parla d’Église materialiter », ON NE TROUVE, COMME PREUVE DE CE PRÉTENDU DIRE DE M. L'ABBÉ RICOSSA, QUE CET AVANT-DERNIER § DE LA NOTE 4 AU BAS DE LA PAGE 2, DE LA MAIN DE LHR LUI-MÊME : « Pour M. l’abbé Ricossa, il semble que la valeur des actes d’un "pape materialiter" soit efficace, puisque la "thèse", cinquante ans après les événements, est toujours d’actualité. Elle a même évolué puisque du "pape materialiter", elle passe à "l’église materialiter". Si la secte conciliaire est matériellement l'Eglise Catholique. Alors ? Nous, que sommes-nous ?»
Autrement dit LA PREUVE DE LHR EST CE QUE LHR ÉCRIT LUI-MÊME
 ! Suspect

Car, comme il a déjà été dit dans les derniers § de ce post (https://foicatholique.1fr1.net/t4890-lhr-contre-imbc#35073) d’ailleurs rappelés dans la citation de celui-ci (https://foicatholique.1fr1.net/t4890-lhr-contre-imbc#35075), « […] JAMAIS, NULLE PART, ni M. l’abbé Ricossa, ni aucun autre Prêtre de l’IMBC, ni même aucun fidèle qui les suit, n’a dit ou écrit, d’une manière ou d’une autre que “l’église Conciliaire[sic] est matériellement l’Église catholique ! »

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
Revenir en haut Aller en bas
JP B
Baptisé
JP B


Nombre de messages : 5496
Age : 77
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/11/2010

LHR contre IMBC Empty
MessageSujet: Re: LHR contre IMBC   LHR contre IMBC EmptyJeu 30 Jan - 17:38


L’avis de Monsieur l’abbé Hervé B
ELMONT

Mis en ligne le 27 janvier 2020 (cf. https://www.quicumque.com/)


Sur son blog “Quicumque”, Monsieur l’abbé Hervé BELMONT a écrit:

R
ÉTRACTATION ? ET ALORS ?…


Il était une fois un homme qui découvrit le soleil à midi. Il fut si fier de sa trouvaille qu’il en vint à sous-entendre dans toutes ses vanteries que le soleil ne serait rien sans lui.
Et ses admirateurs, peu avares de grossièreté, de répandre la bonne nouvelle.

[…]

Le Père Guérard a élaboré sa thèse en prenant son temps (au moins de 1975 à 1978), dans la paix de l’oraison et l’indépendance de la réflexion, soumettant l’état de ses travaux à quelques disciples aptes à lui présenter des objections, des critiques ou des demandes d’éclaircissement.

À l’inverse, sa rétractation semble bien limitée et ténue, faite sous on ne sait quelle pression (il est bien connu qu’il y était devenu extrêmement sensible).

On ne peut s’empêcher de penser à la fameuse « rétractation » du Cardinal Ottaviani, censé retirer sa signature de la présentation du Bref examen critique du nouvel ordo missæ de Paul VI. En son temps, Jean Madiran fit bonne justice de ces fausses allégations sans fondement (Supplément à Itinéraires n. 142, février 1970).

Quoi qu’il en soit, les raisons qui sous-tendent la « thèse de Cassiciacum » sont toujours présentes, et les faits sur lesquels elle se fonde perdurent.

Plus encore, les principes qu’elle met en œuvre sont toujours aussi impérieux et fondamentaux : nécessité de demeurer à l’intérieur de l’acte de foi, et de ne pas énoncer une conclusion qui aille au-delà de ses prémisses ; refus d’affirmer une rupture dans l’apostolicité de l’Église, laquelle n’est pas simplement une propriété de l’Église, mais en est une note qui permet de la reconnaître ; tenir un compte exact de l’absence d’autorité qui rend le discernement (ecclésialement communicable) de l’hérésie difficile voire impossible ; parti pris de prouver moins, mais avec une certitude plus grande qui entraîne l’assentiment de l’esprit et fonde une attitude vraie et justifiée à l’égard des prétendues « autorités romaines ».

La lettre du Père Guérard des Lauriers n’énonce et n’explique aucune raison proportionnée de changer d’avis.

*
N’appartenant pas à une des deux catégories dignes d’attention et de créance (les clercs décédés et les « laïcs compétents »), n’étant point millésimé « docteur en histoire », je crains que les lignes écrites ci-dessus n’atteignent pas (au sens propre ou au sens figuré) ceux qu’elles pourraient peut-être aider à réfléchir.

La vie de la foi n’est pas un appel à se rallier au panache blanc de quelques tapageurs, mais un amour de la vérité révélée et de la doctrine de l’Église, lequel requiert prière, étude des documents du Magistère et réflexion.


Abbé Hervé B
ELMONT

P
OST SCRIPTUM

À cette occasion, on ressort les vieilles incompréhensions ridicules et l’on fait assaut d’univocisme, montrant une incapacité à penser selon l’analogie.

Si j’affirme que deux enfants sont comme chien et chat, je ne prétends pas que l’un aboie et que l’autre miaule. Je veux simplement signifier qu’il y a entre eux un climat de querelle qui est semblable à celui qui existe entre un chien et un chat vivant sous le même toit : ils sont antagonistes perpétuels, rivaux et pourtant inséparables.

La distinction materialiter/formaliter appliquée au pape signifie simplement qu’il y a entre le sujet du pontificat et l’autorité du pontife une distinction, une tension, qui ressemble à celle qui existe entre la matière et la forme.

Cette ressemblance concerne trois aspects : ad (ordination de la matière à la forme), unité du « composé », nécessité d’une ultime disposition qui se tient du côté de la matière mais qui est produite par la forme.

Ce n’est en rien affirmer qu’il y a deux principes substantiels dans le souverain Pontificat, et autres fariboles de ce genre. L’univocisme a encore frappé !

Recourir à l’ouvrage de Mgr Farges Matière et forme relève de la mauvaise plaisanterie.
[…] Mais, à l’évidence quand on consulte la table des matières, il s’agit d’un livre de philosophie de la nature (avec l’incursion en métaphysique qu’elle postule) ; nulle part il n’est traité ex professo de l’utilisation analogique de la distinction matière/forme, et encore moins de la distinction materialiter/formaliter.

Ceux qui s’en vont répétant qu’il n’y a pas de matière sans forme (ce qui est vrai de la constitution intime de l’univers matériel) ne font que manifester leur inaptitude à rejoindre la réalité en dehors de leur univers mental.

Diront-ils pareillement que leurs péchés matériels (actes objectivement mauvais commis par maladresse, par ignorance non-imputable, par erreur innocente ou illusion indétectable) sont tous des péchés formels ? Non, évidemment ! Et pourtant, dans leur logique, ils devraient : Allez ! Ouste ! au confessionnal sans tarder !

Ceux qui veulent s’informer à meilleure source pourront toujours se procurer le n. 1 des Cahiers de Cassiciacum, en vente :
https://librairiedamase.com/produit/cahiers-de-cassiciacum-n-1/7,
ou bien à défaut (voire comme complément) consulter :
https://quicumque.com/La-these-de-Cassiciacum.html


(https://www.quicumque.com/Retractation-Et-alors.html)

Dans cet excellent article, nous remarquerons particulièrement les phrases ou groupes de phrases suivants :

« [(…) la] rétractation [du Père Guérard] semble bien limitée et ténue, faite sous on ne sait quelle pression (il est bien connu qu’il y était devenu extrêmement sensible). »

« Quoi qu’il en soit, les raisons qui sous-tendent la « thèse de Cassiciacum » sont toujours présentes, et les faits sur lesquels elle se fonde perdurent. »
« Plus encore, les principes qu’elle met en œuvre sont toujours aussi impérieux et fondamentaux : nécessité de demeurer à l’intérieur de l’acte de foi, et de ne pas énoncer une conclusion qui aille au-delà de ses prémisses ; refus d’affirmer une rupture dans l’apostolicité de l’Église, laquelle n’est pas simplement une propriété de l’Église, mais en est une note qui permet de la reconnaître ; tenir un compte exact de l’absence d’autorité qui rend le discernement (ecclésialement communicable) de l’hérésie difficile voire impossible ; parti pris de prouver moins, mais avec une certitude plus grande qui entraîne l’assentiment de l’esprit et fonde une attitude vraie et justifiée à l’égard des prétendues “autorités romaines”. »

« on ressort les vieilles incompréhensions ridicules et l’on fait assaut d’univocisme, montrant une incapacité à penser selon l’analogie. »

« La distinction materialiter/formaliter appliquée au pape signifie simplement qu’il y a entre le sujet du pontificat et l’autorité du pontife une distinction, […], qui ressemble à celle qui existe entre la matière et la forme. »
« Cette ressemblance concerne trois aspects : ad (ordination de la matière à la forme), unité du “composé”, nécessité d’une ultime disposition qui se tient du côté de la matière mais qui est produite par la forme. »
« Ce n’est en rien affirmer qu’il y a deux principes substantiels dans le souverain Pontificat, et autres fariboles de ce genre. L’univocisme a encore frappé ! »

« Ceux qui s’en vont répétant qu’il n’y a pas de matière sans forme (ce qui est vrai de la constitution intime de l’univers matériel) ne font que manifester leur inaptitude à rejoindre la réalité en dehors de leur univers mental. »

Merci, Monsieur l’abbé Belmont !

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
Revenir en haut Aller en bas
JP B
Baptisé
JP B


Nombre de messages : 5496
Age : 77
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/11/2010

LHR contre IMBC Empty
MessageSujet: Re: LHR contre IMBC   LHR contre IMBC EmptyVen 31 Jan - 22:58


La question du « non-una-cum » selon Alfred D
ENOYELLE

rapportée par Louis-Hubert R
ÉMY qui ose s’en servir contre l’I.M.B.C.


Il a été fait allusion dans le courrier reproduit en premier post du présent fil (https://foicatholique.1fr1.net/t4890-lhr-contre-imbc#35072) sous la reproduction du prétendu mot de rétractation de Mgr GUÉRARD DES LAURIERS, d’un article repris par Louis-Hubert RÉMY (suite dans la citation ci-dessous)
Citation :
[…] non daté (le lien a été supprimé) de M. Alfred DENOYELLE dans lequel celui-ci, méprisant totalement les arguments qui nous font ne pas fréquenter les célébrations « una cum » (en union avec) ceux qui ne cessent de propager les hérésies vaticandeuses alors qu’ils devraient être Papes et, pour cette raison, ne le sont pas formellement, présente ainsi, de manière faussée et absolument tendancieuse, lesdits arguments :
Citation :
On arrive au même constat avec le baratin scandaleux de ces ecclésiastiques au sujet de leurs confrères non alignés sur d'autres points de leur "thèse". En fait, il ne s'agit pas d'une thèse académique, mais d'un ensemble de prises de position auquel ils ont donné ce titre grandiloquent et globalement abusif, probablement pour épater la galerie en se distinguant de façon publicitaire. Ainsi, à les en croire, en citant au Canon de la Messe un évêque ou un pape libéral et indigne, hostile ou trop peu favorable à la Tradition catholique, le prêtre célébrant adopterait une attitude "hérético-schismatique" (la mention faite étant équipollée à embrasser par la même occasion les erreurs dénoncées). Quant aux assisants (fidèles ou autres), ils en deviendraient complices par le fait même, encourant ainsi une excommunication automatique pour s'être souillés la conscience dans le déroulement de la liturgie et avoir surtout, à l'instar du prêtre célébrant, souillé « l'oblation pure » (la Messe).

Ici également, on est amené à constater de l'arrogance pédante chez des ecclésiastiques, en l'occurrence non seulement en matière historique, mais encore en matière théologique et même proprement dogmatique, puisque selon l'enseignement constant de l'Église catholique, la sainte Messe est le renouvellement (non-sanglant, mais sacramentel) du Sacrifice du Calvaire « et cette oblation pure est assurément celle qui ne peut être souillée par aucune indignité ou malice de ceux qui offrent » ainsi que l'a précisé le concile oecuménique de Trente […] [1]. --- Au lieu de faire la leçon aux autres avec un air inspiré, ces prêtres renifleurs d'hérésie feraient bien de balayer devant leur porte ! [2]
  1. Alfred DENOYELLE fait là totalement abstraction du fait que, pour être licite, la célébration de la messe doit impérativement être faite en union avec (“una cum”, mention [qui] DOIT être faite dans la première prière – « Te igitur » – du Canon) le Souverain Pontife EN ACTE, pas en union avec quelqu’un qui ne l’est pas formellement (qui ne l’est qu’en puissance) et qu’en conséquence il ne faut absolument pas nommer les occupants vaticandeux actuels du Saint-Siège. C’est pourquoi, tout comme pendant la vacance du Siège entre la mort du dernier Pape et l’élévation au Pontificat suprême de son successeurs, il ne faut nommer aucun nom à ce moment de l’“una cum” du « Te igitur ».
    On voit là comment, tel un imposteur, Alfred DENOYELLE déforme ce grave problème en faussant les données… *
    * Et en caricaturant outrageusement et scandaleusement la position de nos Prêtres à l’égard de ce problème et de l’attitude que les fidèles doivent adoptée !… (Précision complémentaire de JP B.)

    Et c’est sur un tel personnage, qui présente de telles études, que Louis-Hubert RÉMY se base pour venir, au moins 38 ans trop tard, prétendre que Mgr GUÉRARD aurait, dans les derniers mois de sa vie, réfuté la thèse dite « de “Cassiciacum” » qu’il a passé sa vie à défendre !

  2. On appréciera à sa juste valeur le vocabulaire employé par un “minore”, Alfred Denoyelle, si diplômé soit-il, à l’égard des Prêtres qui ne partagent pas ses opinions toutes personnelles…



Il ne s’agit en effet nullement d’“un évêque ou un pape libéral et indigne, hostile ou trop peu favorable à la Tradition catholiquemais de quelqu’un qui n’est pas formellement Pape (non-Pape EN ACTE) en raison de ses hérésies publiques et officielles IMPOSSIBLES chez un véritable Souverain Pontife!…


Cela dit, on trouve sur le site officiel de l’Istituto Mater Boni Consilii, http://www.sodalitium.eu/, un article intitulé « Le problème de l’“Una Cum” : un cas de conscience » dont voici la
Citation :


(Extrait de Sodalitium n° 41)


Nous avons reçu à la rédaction une lettre qui, du fait de l’importance de la question qu’elle pose, mérite d’être publiée avec une réponse appropriée. Si nos lecteurs désirent soumettre à la revue d’autres questions intéressantes, sur la foi ou la morale, nous serons heureux d’y répondre, dans les limites des possibilités offertes par notre bulletin.

Sodalitium

_______________________________________________________________________________________________________________________________


“A la rédaction de Sodalitium,
J’ai lu avec attention la “Note liturgique sur l’Una Cum…” (publiée sur le numéro 35 de votre revue) et je dois dire qu’elle m’a paru convaincante : si Jean-Paul II n’est pas Pape formaliter, comme vous dites, on ne peut célébrer la Messe (ou assister à la Messe célébrée) en union avec lui. Mais il me reste un doute, auquel je ne suis pas capable de donner une réponse : j’espère que vous pourrez me dire quelque chose à ce sujet…
Ce n’est un mystère pour personne que de nombreux prêtres, qui officiellement reconnaissent la légitimité de Jean-Paul II, en réalité sont d’un tout autre avis, et ne citent pas son nom au canon de la Messe. Le cas est surtout fréquent parmi les prêtres de Mgr Lefebvre, qui ne peuvent manifester publiquement leur opinion sans avoir des problèmes avec les supérieurs. Dans ce cas, la Messe est célébrée “non una cum” : Peut-on assister sans scrupule de conscience à leurs Messes ? Qu’en pense votre Institut ? Sincèrement, dans ce cas, je n’arrive pas à voir la différence qu’il y a entre ces Messes et celles que vous célébrez !
Le problème, pour moi, n’est pas seulement théorique, parce que, pour des raisons familiales, il m’est beaucoup plus facile d’assister à une Messe de ce genre…
Dans l’attente de votre réponse, veuillez agréer mes salutations distinguées”.
Suit la signature.


Réponse de Sodalitium à notre lecteur (et à tous les lecteurs intéressés)


Je vous félicite tout d’abord pour votre accord de principe sur la question de l’una cum. Cela m’évitera de revenir sur les termes du problème, sur lesquels vous vous déclarez convaincu ; si d’autres lecteurs, au contraire, n’en avaient pas eu connaissance, je les invite à se reporter à l’article cité.

Avant de répondre à votre question, il est nécessaire de donner (ou de rappeler) quelques précisions. A la lecture de votre lettre il apparaît presque qu’il s’agit d’une question personnelle entre nous et les autres prêtres qui, bien que célébrant la Sainte Messe avec le rite romain promulgué par Saint Pie V, se disent, au canon de la Messe, en communion avec Jean-Paul II. Vous me donnez ainsi l’occasion de préciser, s’il en était besoin, qu’il ne s’agit pas d’une question personnelle, mais doctrinale. D’un côté, nous ne pensons nullement juger les consciences ou nier l’éventuelle bonne foi des prêtres qui croient bien (tout en se trompant) de citer l’una cum [3]. D’autre part, nous ne prétendons certes pas être les seuls à célébrer la Messe sans nommer Jean-Paul II comme Souverain Pontife. Comme vous l’écrivez vous-même ils sont nombreux (du moins en France) à le faire, et nous ne prétendons certainement pas avoir un monopole en la matière ! Au contraire, fasse le Ciel que soient toujours plus nombreuses les Messes et les prêtres cohérents sur ce point si important…

Ceci dit, je vous donne ma réponse, qui peut-être vous décevra : non, le cas des prêtres qui de manière cachée ne citent pas Jean-Paul II au canon de la Messe, n’est pas substantiellement différent, quant à l’acte pratique, de celui de ceux qui le citent. En d’autres termes, leur position n’est pas licite, et les fidèles qui se rendent compte de ce problème doivent s’abstenir d’assister à leurs célébrations, surtout s’ils y assistent de manière active [4].

Naturellement, vous désirez savoir aussi le pourquoi de cette réponse, qui, je m’en rends compte, n’est pas du tout évidente.

Ici aussi, il est nécessaire de donner d’abord une précision qui s’impose. La simple omission du nom de Jean-Paul II au Te igitur n’est pas, en elle-même, une garantie d’orthodoxie ! (Même, si – je dis bien : “si” – Jean-Paul II était ou devenait formellement Pape, se serait un acte schismatique). En effet, de nombreux hérétiques et schismatiques qui se sont séparés de l’Eglise catholique (par exemple, les orientaux soi-disant “orthodoxes”) ne citent pas le nom de Jean-Paul II dans leur liturgie, mais pour des motifs opposés aux nôtres (c’est-à-dire, parce qu’ils ne reconnaissent pas le primat de Pierre). Pour pouvoir assister à une Messe, même si elle est célébrée non una cum, il faut qu’elle soit célébrée par un prêtre catholique.

Vous me direz que les prêtres dont on parle dans le cas que vous soulevez sont catholiques, et certainement pas “orthodoxes”. Admettons cette hypothèse. Reste le problème, tout d’abord, de leur grave comportement. Profitant du fait que le canon de la Messe est récité à voix basse, ils omettent le nom de Jean-Paul II, alors que leurs supérieurs et la majorité de leurs fidèles croient le contraire. Il s’agit, donc, d’une tromperie. Qui plus est. Ces prêtres manquent à leur devoir, qui est de droit divin, de manifester leur propre foi ; or, la légitimité ou non d’un Pontife est un fait dogmatique qui implique la reconnaissance, ou pas, du magistère de cette personne comme règle vivante et prochaine de notre foi. Les soutenir dans cette façon de faire signifie coopérer au mal qu’ils commettent, ce qui n’est pas permis sans un motif proportionnellement grave.

C’est donc permis en certains cas ? Non. Et ce, en vertu d’autres considérations. Jusqu’ici, nous avons tenu pour sûr que ces prêtres sont, en réalité, non una cum. Bien. Mais qui nous assure qu’ils ne sont pas una cum puisqu’ils n’en parlent jamais ? Au contraire, non seulement ils n’en parlent jamais, mais ils disent explicitement le contraire ! Dans le cas des prêtres de la Fraternité Saint Pie X, par exemple (mais le cas vaut aussi, et n’est pas purement hypothétique, pour ceux qui ont demandé et obtenu l’“indult”), même en ne nommant pas Jean-Paul II au canon, ils ont fait la promesse solennelle ou le serment de se comporter de la manière opposée. Officiellement, donc, par le seul fait qu’il s’agit d’un prêtre de la Fraternité Saint Pie X, par exemple, on doit présumer qu’il est fidèle à la ligne de la Fraternité elle-même, aux injonctions de ses supérieurs et aux promesses faites ; le simple fait de supposer le contraire équivaut à traiter ce prêtre de menteur. Mais, me direz-vous, ce sont eux-mêmes qui implicitement se qualifient ainsi, quand ils me disent en privé (ou me laissent entendre) qu’ils ne sont pas una cum Joanne Paolo. Justement : comment peut-on croire un menteur reconnu ? Ce prêtre admet avec vous de mentir à ses supérieurs et à la majeure partie de ses fidèles ; comment être sûrs qu’il ne vous ment pas aussi (peut-être pour avoir… un fidèle de plus ? ). Encore une fois, nous devons présumer qu’il est… ce qu’il déclare officiellement être : c’est-à-dire, en communion avec Jean-Paul II (qui, dans de nombreux cas, lui interdit de célébrer la Messe et le déclare excommunié ! Mais cela relève d’un autre discours, et constitue une autre incohérence). Souvent, d’autre part, il en est vraiment ainsi, parce que le prêtre en question est réellement una cum (il s’agissait seulement de rumeurs, et pas toujours innocentes). D’autres fois non, mais le problème demeure.

Une dernière objection : que dire, dans le cas où j’ai la certitude morale que, en réalité, le prêtre en question n’est pas una cum (malgré les apparences). Même dans ce cas, cela reste un problème, et non seulement pour l’encouragement que l’on donne à une forme inacceptable de nicomédisme (je dirais presque de “marranisme”), puisque la coopération matérielle au mal d’autrui peut, pour de graves motifs, être permise. Permise, oui, mais à condition d’éviter le scandale (qui est un péché contre la charité, conduisant les autres au péché). Puisque, par définition, cet hypothétique prêtre est non una cum seulement de manière occulte, la majeure partie des personnes ignore sa position, et est même convaincue du contraire. En vous voyant assister à sa Messe, on se convaincra qu’il est licite d’assister à la Messe una cum, en ignorant qu’en réalité cette Messe est – de manière occulte – non una cum. Plus vous êtes connu et estimé pour vos opinions, plus vous courez le risque de faire scandale ; a fortiori si à votre place il s’agit d’un religieux, d’une religieuse, d’un prêtre ou d’une communauté entière bien connue pour s’opposer à la Messe una cum… Comme vous voyez, bien rares sont les cas dans lesquels le facteur-scandale n’intervient pas, et bien rares, d’autre part, sont les cas où il y a de très graves motifs pour coopérer à l’attitude en elle-même objectivement mauvaise de ces prêtres. Prêtres qui, par tant de points de vue, sont moins excusables que leurs confrères qui, de bonne foi, croient que Jean-Paul II est formellement Pape et, par conséquent, le citent au canon (mais ils devraient alors logiquement s’abstenir de célébrer la Messe traditionnelle sans indult, parce qu’autrement comment peuvent-ils s’excuser de désobéir au Pape en matière grave, comme il en est du rite de la célébration de la Messe ? ).

Je ne veux pas nier, je le répète, que dans de nombreux cas prêtres et fidèles… ne savent pas ce qu’ils font ! Dieu seul juge les cœurs… Ma réponse, peut-être peu agréable mais pour le moins franche (plus franche que ces prêtres dont on me parle), concerne seulement le problème objectif pour les personnes qui, comme vous, admettent le principe selon lequel Jean-Paul II est seulement matériellement, mais non formellement Pape. Dieu vous accorde la vertu de force, pour être témoin cohérent de votre foi dans toutes les circonstances de la vie.


(Source : http://www.sodalitium.eu/probleme-una-cum-cas-conscience/)

Notes de JP B
 :
    [3] On remarquera « le baratin scandaleux de ces ecclésiastiques au sujet de leurs confrères non alignés » dont parle Alfred DENOYELLE qui les accuse calomnieusement de considérer que « le prêtre célébrant [una cum (“en union avec”) quelqu’un qui n’est pas Pape EN ACTE (qui ne l’est qu’en puissance) c’est-à-dire non-formellement] adopterait une attitude "hérético-schismatique" » !…

    [4] C’est-à-dire, principalement en y communiant.

Comme nous le voyons, nous sommes loin de l’accusation CALOMNIEUSE portée par Alfred DENOYELLE contre ces Prêtres de l’Istituto Mater Boni Consilii, qui ont rédigé cet article reproduit ci-dessus, dont Alfred DENOYELLE voudrait
  1. qu’ils considèrent que les « assistants (fidèles ou autres), en deviendraient complices par le fait même, encourant ainsi une excommunication automatique pour s'être souillés la conscience dans le déroulement de la liturgie et avoir surtout, à l'instar du prêtre célébrant, souillé “l'oblation pure” (la Messe) » ;

  2. être « amené à constater de l'arrogance pédante chez des ecclésiastiques, en l'occurrence […] en matière théologique et même proprement dogmatique, […] » !

Et c’est sur un tel personnage que Louis-Hubert RÉMY se base pour combattre les disciples de Mgr GUÉRARD DES LAURIERS à qui il se prétend toujours fidèle !…

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)


Dernière édition par JP B le Jeu 6 Fév - 18:07, édité 1 fois (Raison : Correction de balises)
Revenir en haut Aller en bas
JP B
Baptisé
JP B


Nombre de messages : 5496
Age : 77
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/11/2010

LHR contre IMBC Empty
MessageSujet: Re: LHR contre IMBC   LHR contre IMBC EmptyMar 4 Fév - 2:12

Merci à LHR : http://www.sodalitium.eu/merci-monsieur-louis-hubert-remy/ ! lol!

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
Revenir en haut Aller en bas
JP B
Baptisé
JP B


Nombre de messages : 5496
Age : 77
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/11/2010

LHR contre IMBC Empty
MessageSujet: Re: LHR contre IMBC   LHR contre IMBC EmptyMer 5 Fév - 16:07

Le 4 février 2020, dans sa « Liste de Diffusion », l’Institut “Mater Boni Consilii” a écrit:

[…]

Dans sa réponse à notre Institut, au sujet de la pseudo-rétractation de sa Thèse par Mgr Guérard des Lauriers, M. Louis-Hubert Remy a écrit:
Je peux préciser aussi que dans les dernières années de sa vie Mgr (Guérard des Lauriers) ne parlait pratiquement plus de la thèse.


Et pourtant, M. Remy n’ignore pas l’interview accordé par Mgr Guérard à notre revue et publiée dans Sodalitium n. 13 (édition italienne de mai 1987 ; édition française mars 1988). Nous la publions à nouveau afin que ceux qui ne la connaissent pas, puissent juger d’eux-mêmes si, “quelques mois avant sa mort” survenue en février 1988, Mgr Guérard ne parlait plus de sa thèse ou l’avait même rétractée. Le 25 novembre, avant de procéder à sa dernière consécration épiscopale, Mgr Guérard rappelait encore, dans une déclaration solennelle, que cette consécration était accomplie sans mandat romain du fait de “la vacance formelle du Siège Apostolique”, sans quoi cet acte aurait été “schismatique et entaché de sacrilège”.

Au lecteur de juger du sérieux des propos de M. Remy & Cie.




Tout lire
 : http://www.sodalitium.eu/interview-de-monseigneur-guerard-lauriers/…

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
Revenir en haut Aller en bas
JP B
Baptisé
JP B


Nombre de messages : 5496
Age : 77
Localisation : En France
Date d'inscription : 04/11/2010

LHR contre IMBC Empty
MessageSujet: Re: LHR contre IMBC   LHR contre IMBC EmptyJeu 6 Fév - 17:47

Tandis que dans ce document inepte (http://blog.catholicapedia.net/2020/01/13/disputatio-reponse-a-labbe-ricossasur-la-retractation-de-mgr-guerardconcernant-sa-these-dite-de-cassiciacum/#more-8860) Louis-Hubert RÉMY
  • dit, de M. l’abbé Francesco RICOSSA, « Bien sûr, il ne répond jamais à la question : Quelle est la valeur des actes d’un pape materialiter ?…! » alors que la réponse de l’abbé est bien connue (tout le monde sait, sauf APPAREMMENT LHR, que pour l’abbé RICOSSA comme pour nous tous y compris, du reste, pour M. l’abbé Hervé BELMONT, les actes d’un « “pape” materialiter[/i] » sont absolument nuls pour ce qui ressortit au Droit divin mais, ayant été désigné par les hommes [les cardinaux] pour être leur chef, il est capable, selon le droit humain – ecclésiastique – et pour ces hommes qui l’ont désigné à cet effet, d’assurer leur renouvellement [celui des cardinaux] puisque celui-ci ne ressortit pas au Droit divin mais est uniquement ecclésiastique, ce qui explique que la thèse dite « de Cassiciacum » soit toujours d’actualité) ;

  • qu’ailleurs il somme le même abbé de spécifier si oui on non les prétendus « nouveaux “sacrements” » sont invalides (alors que la réponse de l’abbé est tout aussi bien connue mais LHR joue les coupeurs de cheveux en quatre dans le sens de l’épaisseur en prétendant lui imposer de « PARLER PUBLIQUEMENT DE l’INVALIDITÉ ONTOLOGIQUE (ET NON PAS SIMPLEMENT CANONIQUE) DU NOUVEAU SACRE DES ÉVÊQUES » tandis que ce détail ne change rien puisque, de toute manière, il faut tenir, comme nous le faisons tous avec l’abbé RICOSSA, lesdits prétendus « nouveaux “sacrements” » pour invalides !…) ;

  • qu’en plus maintenant, usurpant la place de l’Autorité dans l’Église, il décrète que tel ou tel (en l’occurrence Jean XXIII dont l’appartenance à la franc-maçonnerie reste cependant hypothétique) « était membre de [ce qu’il appelle – non sans raison, il faut le dire] la Contre-Église » (qui n’a néanmoins pas d’existence légale aux yeux de l’Église Catholique !…) et, s’appuyant sur ce décret de cette “autorité” qu’il s’est ainsi octroyée, il prétend obliger les abbés à répondre à cette question inutile car elle ne change rien : « Comment un membre de la Contre-Église peut-il être Vicaire de Jésus-Christ ? » ; et ose poser également celle-ci, ignoble pour un soi-disant “fidèle” du Père GUÉRARD : « N’est-ce pas l’OBEX que Mgr Guérard n’a pas vu ? » comme si celui-ci n’avait pas suffisamment expliqué ce qu’il fallait comprendre par ce mot ( !…) ;
LHR est incapable, lui, de préciser, et il ne l’a jamais fait (et pour cause…), ce que, pour lui, puisque, selon sa position, TOUS les membres de la hiérarchie officielle forment une secte (l’“église” conciliaire qui ÉCLIPSE la Sainte Église Catholique) et sont donc « hors de l’Église », est devenue la Hiérarchie sacrée de l’Église Catholique qui doit demeurer, en vertu de la divine promesse en St Matthieu, XXVIII, 20 in fine, « usque ad consummationem sæculi » !

Louis-Hubert, NOUS ATTENDONS TA RÉPONSE : qu’est devenue, pour toi, la Hiérarchie sacrée de l’Église Catholique qui doit demeurer, en vertu de la divine promesse en St Matthieu, XXVIII, 20 in fine, « usque ad consummationem sæculi » ?

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





LHR contre IMBC Empty
MessageSujet: Re: LHR contre IMBC   LHR contre IMBC Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
LHR contre IMBC
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Contre la christianophobie
» Contre la dépression
» Arguments contre les Sédévacantistes
» Contre une thèse de soi blasphématoire et hérétique
» St Curé d'Ars contre les conciliaires

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Tradition Catholique (Sede Vacante) :: La Sainte Liturgie :: Le coin de JP B-
Sauter vers: