Tradition Catholique (Sede Vacante)
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Tradition Catholique (Sede Vacante)

Bienvenue à vous tous et qui que vous soyez!
 
AccueilAccueil  PortailPortail  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal
-29%
Le deal à ne pas rater :
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 – 16 Go / 512Go (CDAV : ...
499.99 € 699.99 €
Voir le deal

 

 cantique des cantiques, et mahomet?

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
admin
Admin
admin


Nombre de messages : 19893
Localisation : La Nouvelle Jérusalem.
Date d'inscription : 07/02/2006

cantique des cantiques, et mahomet? Empty
MessageSujet: cantique des cantiques, et mahomet?   cantique des cantiques, et mahomet? EmptySam 21 Mar - 18:09

cantique des cantiques; chap 5, verset 16

Citation :
Son palais n’est que douceur, et toute sa personne n’est que charme.
Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem.

http://fr.wikisource.org/wiki/Cantique_des_cantiques_-_Crampon#Chapitre_5

texte grec de la septante:

Citation :
φάρυγξ αὐτοῦ γλυκασμοὶ καὶ ὅλος ἐπιθυμία· οὗτος ἀδελφιδός μου, καὶ οὗτος πλησίον μου, θυγατέρες Ιερουσαλημ.

texte hébreu, issu du texte grec, avec voyelles:

Citation :
טז חִכּוֹ, מַמְתַקִּים, וְכֻלּוֹ, מַחֲמַדִּים; זֶה דוֹדִי וְזֶה רֵעִי, בְּנוֹת יְרוּשָׁלִָם.

le Cantique des Cantiques dit de l'aimé :

koulo ma'hamadim, "il n'est que douceur (ou charme)".

il n'est donc pas question ici du mahomet, ma'hamadim n'étant pas un nom propre, mais une qualité, un nom commun, d'autant plus que ce mot est ici utilisé au pluriel.

"il n'est que douceur (ou charme)."

en clair, les infidèles se servent d'une phonétique, qui n'a absolument rien à voir avec leur mahomet, pour faire croire que celui-ci fut prophétisé.

bref, toutes leurs bouffoneries sont détruites, et leur ignorance n'a d'égal que leur mensonge.

nous citons Mizanu'l Haqq de Karl PFANDER, texte qui sur cette question nous parait pertinent, et priant pour sa conversion:

Citation :
7. Certains musulmans rapportent le verset 16 du chapitre 5 du Cantique des Cantiques [[« Son palais n’est que douceur, et toute sa personne n’est que charme »]] à Muhammad, pour la simple raison que, en hébreu, le mot mahamaddim, « délices », « douceur » que l’on y lit provient de la même racine.

Mais nous constatons que, en hébreu, ce mot est un nom commun et non pas un nom propre, comme le montre ici son usage au pluriel. Nous retrouvons ce même mot employé comme un nom commun en Osée 9, 6. 16 ; 1 Rois 20, 6 ; Lamentations 1, 10-11 ; 2, 4 ; Joël 4, 5 ; Isaïe 44, 6 ; 2 Chroniques 36, 19 ; Ézéchiel 24, 16. 21. 25. Dans ce dernier passage (Ézéchiel 24, 16 : « les délices de tes yeux » [[traduction de La Bible hébreu-français, traduit du texte original (version massorétique) par les membres du rabbinat français]]), il s'applique à une femme, la femme d’Ézéchiel (comparer verset 18 ) et au fils et aux filles des Juifs idolâtre (verset 25).

Il serait tout aussi logique d'appliquer ce mot à Muhammad ici que dans le Cantique des Cantiques. En arabe, la même racine حمد a donné de nombreux mots, mais qui ne se rapportent pas pour autant à Muhammad. Un musulman ignorant pourrait tout aussi bien affirmer qu'on retrouve le nom de Muhammad dans la sourate 1, Al Fatihah, verset 1 : Al hamdo lillahi Rabbi 'lalamin (« Louange à Dieu, maître de l’univers » [[MK]]).

Semblablement, un Hindou pourrait affirmer que les noms de Ram et de quelques autres de ses divinités sont mentionnés dans le Coran parce que, dans la sourate 30, Ar Rum, verset 1, nous lisons غُلِبَتِ الْرّوُمُ – « les Romains ont été vaincus », du fait que les dictionnaires arabes présentent le mot Rum comme dérivant de la racine ram. Ce genre d'argument n'est pas digne d'hommes instruits et pondérés.

http://facealislam.free.fr/Karl%20PFANDER_Partie3_Chapitre2.htm

Sainte Eglise Catholique contre secte de mahomet

https://foicatholique.1fr1.net/questions-reponses-f20/sainte-eglise-catholique-contre-secte-de-mahomet-t2141.htm
Revenir en haut Aller en bas
http://islamajesus.forumactif.com/forum.htm
admin
Admin
admin


Nombre de messages : 19893
Localisation : La Nouvelle Jérusalem.
Date d'inscription : 07/02/2006

cantique des cantiques, et mahomet? Empty
MessageSujet: Re: cantique des cantiques, et mahomet?   cantique des cantiques, et mahomet? EmptyLun 28 Sep - 21:07

Cantique des Cantiques

Chapitre 5


Citation :
1. L’ÉPOUX. Je suis entré dans mon jardin, ma sœur fiancée, j’ai cueilli ma myrrhe avec mon baume ; j’ai mangé mon rayon avec mon miel, j’ai bu mon vin avec mon lait ! Mangez, amis, buvez, enivrez-vous, mes bien-aimés.
2. L’ÉPOUSE. Je dors mais mon cœur veille. C’est la,voix de mon bien-aimé ! Il frappe : « Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, mon immaculée ; car ma tête est couverte de rosée ; les boucles de mes cheveux sont trempées des gouttes de la nuit. »
3. J’ai ôté ma tunique, comment la remettre ? J’ai lavé mes pieds, comment les salirais-je ?
4. Mon bien-aimé a passé la main par le trou de la serrure, et mes entrailles se sont émues sur lui.
5. Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, et de mes mains a dégoutté la myrrhe, de mes doigts la myrrhe exquise, sur la poignée du verrou.
6. J’ouvre à mon bien-aimé ; mais mon bien-aimé avait disparu, il avait fui. J’étais hors de moi quand il me parlait. Je l’ai cherché, et ne l’ai pas trouvé ; je l’ai appelé, il ne m’a pas répondu. Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville ; ils m’ont frappée, ils m’ont meurtrie ;
7. Ils m’ont enlevé mon manteau, ceux qui gardent la muraille.
8. Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis malade d’amour !
9. LE CHŒUR. Qu’a donc ton bien-aimé de plus qu’un autre bien-aimé, ô la plus belle des femmes ? Qu’a donc ton bien-aimé de plus qu’un autre bien-aimé, pour que tu nous conjures de la sorte ?
10. L’EPOUSE. Mon bien-aimé est frais et vermeil ; il se distingue entre dix mille.
11. Sa tête est de l’or pur, ses boucles de cheveux, flexibles comme des palmes, sont noires comme le corbeau.
12. Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, se baignant dans le lait, posées sur les rives.
13. Ses joues sont comme des parterres de baumiers, des carrés de plantes odorantes ; ses lèvres sont des lis, d’où découle la myrrhe la plus pure.
14. Ses mains sont des cylindres d’or, émaillés de pierres de Tharsis ; son sein est un chef-d’œuvre d’ivoire, couvert de saphirs.
15. Ses jambes sont des colonnes d’albâtre, posées sur des bases d’or pur. Son aspect est celui du Liban, élégant comme le cèdre.
16. Son palais n’est que douceur, et toute sa personne n’est que charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem.

http://fr.wikisource.org/wiki/Cantique_des_cantiques_-_Crampon#Chapitre_5


COMMENTAIRE





DU CANTIQUE DES CANTIQUES





PAR DE SAINT BERNARD




ABBÉ DE CLAIRVAUX

SERMON 40. Que mon bien-aimé vienne dans son
jardin pour y manger du fruit de ses arbres. Venez dans mon jardin, ô soeur mon
épouse. J'ai récolté la myrrhe, etc. (Cantique V, 1.) 532


SERMON 41. J’ai moissonné ma myrrhe avec mes
plantes aromatiques, etc., (Cantique V, 1.) 537


SERMON 42. Je dors et mon cœur veille. Voici la
voix de l'époux qui frappe: ouvrez-moi, ma soeur, etc., parce que ma tête,
etc., (Cantique V, 5.) 542


SERMON 43. Ouvrez-moi, ma soeur, etc. Ma tête
est pleine de rosée. J'ai posé ma tunique, comment la reprendrais-je? etc. Il a
fait passer sa main par la porte. etc. (Cantique V, 2 et suiv.) 547


SERMON 44. J'ai tiré le verrou de ma porte
pour introduire le bien-aimé: mais il avait disparu et il était parti. Mon âme
s'est liquéfiée dès qu'il a parlé. (Cantique V, 6.) 552


SERMON 45. Je l'ai cherché, et ne l'ai pas
trouvé: je l'ai appelé et il ne m'a pas répondu. Les gardes de la cité m'ont
rencontrée, ils m'ont frappée, et m'ont blessée; ils ont enlevé mon manteau.
(Cantique V, 6 et 7.) 557


SERMON 46. Je vous en conjure, ô filles de
Jérusalem, si vous rencontrez celui que j'aime, annoncez-lui que je languis
d'amour, etc. (Cantique V, 8.) 561


SERMON 47. Quel est votre bien-aimé issu d'un
bien-aimé. etc. (Cantique V, 9.) 565

SERMON 48. Mon bien-aimé est, blanc et rouge,
etc. (Cantique V, 10.)

http://docteurangelique.free.fr/index.html

Sermonssur le Cantiques des Cantiques série 1
Sermonssur le Cantiques des Cantiques série 2
Sermonssur le Cantiques des Cantiques série 3
Sermonssur le Cantiques des Cantiques série 4


Dernière édition par admin le Jeu 7 Oct - 23:24, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
http://islamajesus.forumactif.com/forum.htm
Mista
Invité




cantique des cantiques, et mahomet? Empty
MessageSujet: Re: cantique des cantiques, et mahomet?   cantique des cantiques, et mahomet? EmptyMer 7 Oct - 11:46

modération:

bravo!

personne d'intelligent ne peut adhèrer à la secte de mahomet:

coran : paradis mahometan

https://foicatholique.1fr1.net/questions-reponses-f20/coran-paradis-mahometan-t2091.htm

infidèle mahometan, serais-tu à ce point sans intelligence pour croire que nous pronons cette peste qu'est la "liberté" d'expression qui n'est autre que la "liberté" à l'erreur?

Hors de l'Eglise, personne n'est sauvé.
Revenir en haut Aller en bas
admin
Admin
admin


Nombre de messages : 19893
Localisation : La Nouvelle Jérusalem.
Date d'inscription : 07/02/2006

cantique des cantiques, et mahomet? Empty
MessageSujet: Re: cantique des cantiques, et mahomet?   cantique des cantiques, et mahomet? EmptyMer 7 Oct - 18:15

Oeuvres complètes de Bossuet

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/frame.html

EXPLICATION.



1. Que mon bien-aimé vienne en son jardin : l'Epouse, comparée à un jardin dans le chapitre précédent, prend occasion de décrire la beauté et la netteté des jardins; et elle y invite l'Epoux, afin de s'entre-donner les témoignages les plus tendres de leur amour. Du fruit de ses arbres : l'hébreu porte : « Du fruit de ses douceurs; » c'est-à-dire des fruits très-doux. Je suis venu dans mon jardin : j'ai mangé un rayon de miel : je suis venu dans mon jardin, où j'ai invité mes amis à souper. Remarquez combien ces mets sont simples, puisqu'il ne faut pas même les acheter. Enivrez-vous, mes amis : c'est-à-dire faites bonne chère, dans le style de l'Ecriture, qui ne désapprouve pas la gaieté dans les festins, pourvu qu'on garde la modération convenable, en mêlant de bons entretiens avec le vin. Le souper et le soir marquent assez la fin du troisième jour; c'est pourquoi l'Epouse se retire et va prendre son repos, sa modestie ne lui permettant pas d'assister à un festin de jeunes gens, qui dure bien avant dans la nuit.


RÉFLEXION.



Si nous élevons nos esprits à la vraie intelligence de ces figures, nous verrons que Jésus-Christ prononce au ch. IV, vers. 7, que l'Epouse, victorieuse des



1 Hebr. : « Ses joues sont des parterres.»



648



cupidités et éprouvée par la tentation, est maintenant toute belle et parfaite, puisqu'il la fait paraître devant lui « pleine de gloire, n'ayant ni tache ni ride, mais étant toute sainte et irrépréhensible (1) : » digne des éloges de Dieu même dans Ezéchiel : « Vous êtes devenue très-belle ; vous êtes accomplie par la beauté que j'ai mise en vous, dit le Seigneur Dieu (2). » Alors donc touché de sa beauté et ne pouvant résister à sa douce invitation, il se donne à elle sans réserve : il aime et ne cesse de louer cette beauté dont il est l'auteur, et son ouvrage fait toutes ses délices. Il nous retrace ensuite les joies et les inquiétudes qu'elle a eues successivement, lorsqu'il la rappelle des campagnes fertiles et agréables, ou des déserts affreux et des retraites des bêtes sauvages, au ch. II, vers. 8, où nous est aussi marqué le temps des persécutions, suivant l'explication de Philon de Carpathe et des autres, qui par les lions entendent les rois persécuteurs, et par les léopards les hérétiques couverts des différentes taches de leurs erreurs et de leurs vices. Leurs scandales font souffrir aux âmes pieuses une dure persécution, qui tourne à la fin à leur avancement, selon ce que dit Isaïe : « La vexation seule donne de l'intelligence (3). » Il faut encore rapporter ici le vers. 10 du ch. IV : « Lève-toi, aquilon, » où il exprime par la violence des vents, les soins et les peines de l'Epouse, qui servent à répandre au loin l'odeur de ses vertus. L'Eglise a éprouvé la même chose, lorsqu'agitée comme par des tourbillons de vents impétueux sous les persécuteurs , elle devenait plus glorieuse et plus florissante par les victoires des martyrs : où l'on voyait se renouveler ce qu'avait dit saint Paul : « Ce qui m'est arrivé, loin de nuire, a servi plutôt à l'avancement de l'Evangile, en sorte que mes liens sont devenus célèbres dans toute la cour de l'Empereur (4), à la gloire de Jésus-Christ (4). » Ainsi l'éclat de tant de sang versé par les martyrs a rassemblé les élus des quatre coins du monde, comme s'ils eussent ouï les quatre vents souffler à la fois pour les appeler, en accomplissant cette parole : «Lève-toi, aquilon, viens, zéphire: soufflez dans mon jardin, et que les parfums s'exhalent. » Car, dit saint Ambroise, l'odeur de la sainte religion s'est fait sentir dans toutes les parties de l'univers (5). Saint Bernard, expliquant les parfums mentionnés en ce chapitre et ailleurs, remarque que l'Epouse a ses parfums aussi bien que l'Epoux : les parfums des pieds, qui sont ceux de la pénitence (6); les parfums répandus sur la tête, qui signifient la piété dans le ressouvenir des bienfaits de Dieu (7); et les parfums employés à embaumer le corps de Notre-Seigneur dans le sépulcre (8 ), symbole de la charité fraternelle, occupée au soulagement des membres de Jésus-Christ (9). On peut aussi rapporter à l'âme les parties du corps dont on voit une description si exacte aux chapitres IV et V, en cette manière : L'œil, c'est la prudence ou la simplicité



1 Ephes., V, 27. — 2 Ezech., XVI, 13, 14. — 3 Is., XXVIII, 19. — 4 Philipp., 1, 13, 14. — 5 Liv. de Virgin. — 6 Luc, VII, 38. — 7 Matth., XXI, 7. — 8 Joan., XIX, 39, 40. — 9 S. Bern., Serm. X et XII in Cant.



649



et la droiture de l'intention, suivant cette parole : « Si votre œil est simple (1) ;» et de là les yeux de l'Epoux et de l'Epouse sont comparés à ceux des colombes, ch. IV, vers. 1, et ch. V, vers. 12. Les lèvres signifient la prédication de la parole de Dieu, qui surpasse toute beauté et toutes délices : aussi est-il dit des lèvres : « Vos lèvres sont comme un ruban d'écarlate, et votre parole est douce, » ch. IV, vers. 3; et vers. 11 : «Vos lèvres, mon épouse, c'est un rayon de miel. » Ce rayon de miel recueilli sur les fleurs les plus pures, nous marque la prière de l'Eglise, annonçant la parole divine tirée des prophètes et des écrits des apôtres. Les mamelles, c'est la charité même qui donne le lait aux petits enfants, ch. IV, vers. 5; et les dents, les enfants de l'Eglise les plus forts, qui n'ont plus besoin de lait, mais d'une nourriture solide, vers. 2; et sous cette figure, purifiés par les eaux du baptême, ils sortent comme des brebis du lavoir, qui ne sont point stériles, puisqu'ils sont pleins de bonnes œuvres et chargés des fruits de la double charité. D'autres, par les dents, entendent les prédicateurs : car il leur est ordonné en la personne de saint Pierre de manger des animaux immondes et d'incorporer les Gentils dans l'Eglise (2) : et à cause de cette fonction, ils sont aussi comparés à des brebis qui portent. Les cheveux, au verset 1, représentent la multitude des fidèles, figurée pour cette raison par un riche et gras troupeau (3). Les joues teintes de rouge, sont les marques de la pudeur. Le cou abaissé sous le joug du Seigneur, signifie l'obéissance ; la taille haute et droite marque un esprit qui goûte les choses d'en haut; où il faut rapporter : « Votre cou ressemble à la tour de David, » au ch. IV, vers. 4, parce qu'une tour bâtie sur de hautes montagnes, « surpasse non-seulement les lieux les plus bas d'alentour, mais même les plus élevés (4). » Au reste, cette tour est très-forte, parce qu'elle est l'ouvrage de David, roi très-belliqueux, bâtie par ses soins avec de très-bonnes fortifications et munie des armes de vaillans hommes, qui sont les superbes du siècle abattus aux pieds de l'Eglise (5).

Les beautés de l'Epouse qu'on ne peut exprimer, ch. IV, vers. 1, 3, ce sont ses vertus que son humilité et sa modestie tiennent cachées, afin qu'il soit vrai de dire que « toute la gloire de la fille du roi est au-dedans (6) : » car encore, que l'Epoux se plaise aux pratiques extérieures des vertus auxquelles l'Epouse s'exerce pour l'exemple et pour l'édification, il aime encore mieux celles qu'elle cache aux yeux des hommes. C'est pourquoi il loue tant de fois ces beautés cachées, ch. IV, vers. 1, 3; ch. VI, vers. 6; et il se plaît tant à conduire l'Epouse où il réserve son vin et dans les lieux les plus secrets, ch. II, vers. 4. Il aime qu'elle-même l'introduise dans les cabinets les plus retirés, ch. III, vers. 4 ; ch. VIII, vers. 2 : tant cette parole est véritable : « Entrez dans votre



1 Matth., VI, 22.— 2 Act., IX, 12,13, 14. — 3 S. Greg., Apon., S. Thom. — 4 S. Ambr., Serm. IV in Ps. CXVIII, — 5 S. Ambr., ibid.— 6 Ps. XLIV, 14. — 7 Matth., VI, 6.



650



chambre ; priez en secret (7), » parce que tout ce qui est caché en est plus agréable à l'Epoux qui voit ce qui se passe au-dedans. Aussi l'Epouse fait-elle ses délices de la solitude, ch. vu, vers. 11, 12, et des fentes des rochers, ch. h, vers. 14, et des retraites des bêtes féroces, ch. IV, vers. 8; et de là vient qu'elle est appelée un «jardin fermé et une fontaine scellée, » vers. 12. Tout est donc clos à ceux de dehors, afin que tout soit ouvert à l'Epoux seul : il n'y a plus d'entretiens ni d'assemblées; mais de toutes parts c'est des lieux solitaires, des ombres et un silence profond.

L'Eglise est aussi, en un sens très-véritable, le jardin fermé et la fontaine scellée d'où toute erreur est bannie : de même que l'âme élevée, où les mauvais désirs n'ont point d'accès; et encore la véritable Jérusalem, cette cité où il n'entre rien de « souillé ni aucun incirconcis (1).» La merveilleuse fertilité de ce jardin et ses fruits répandus par toute la terre, regarde aussi l'Eglise, parce que les saintes âmes y apportent la fécondité par leurs gémissements, auxquels Dieu se laissant fléchir, verse sur elle l'Esprit sanctificateur qui lui donne de nouveaux enfants (2). Les eaux, c'est la doctrine du salut, vers. 15 : car il semble que par sa profondeur elle est cachée, comme l'eau au fond du puits ; mais par l'efficacité céleste dont elle est accompagnée, elle se répand comme ces eaux abondantes qui se précipitent du haut du Liban.

Les habits de l'Epouse sont les bonnes œuvres; car il est dit dans l'Apocalypse : « Les noces de l'Agneau sont venues, et son Epouse s'est préparée, et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant et blanc, et ce fin lin sont les bonnes œuvres des saints (3) : » au contraire, dans Isaïe, des œuvres imparfaites : «Leurs toiles ne leur pourront servir de vêtements, et leurs œuvres ne les couvriront point (4). »

Au reste, on voit ici clairement le banquet où le Seigneur nourrit ses convives, ch. V, vers. 1, et ce lait raisonnable et sans tromperie que les âmes innocentes désirent avec tant d'ardeur, et ce vin excellent et cette ivresse spirituelle, qui est le ravissement de l'esprit en Dieu (5). Mais il ne faut pas oublier que Jésus-Christ, ce bon convive, se nourrit lui-même en nourrissant les autres, puisqu'il a sa nourriture, comme il l'appelle : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m'a envoyé, et d'achever son ouvrage, » qui est le salut des hommes (6). Il se nourrit donc de notre salut, en nous faisant passer en lui, en nous incorporant en lui : c'est là son miel, dit saint Ambroise, qui étant composé des fleurs de toutes les vertus et recueilli par le travail unanime de ces abeilles mystiques, qui prêchent la sagesse, il est ensuite gardé par la sainte Eglise, partagé en plusieurs rayons, pour être la nourriture de Jésus-Christ (7). Le miel est encore la doctrine salutaire de Notre-Seigneur, cette rosée très-pure du ciel qui est la douceur même.



1 Is., LII, 1. — 2 S. August., passim. — 3 Apoc., XIX, 7, 8. — 4 Is., LIX, 6. — 5 I Petr., II, 2. — 6 Joan., IV, 34. — 7 S. Ambr., liv. III de Virgin.



651


EXPLICATION.
QUATRIÈME JOUR.




2. Je dors, et mon cœur veille. Au commencement du quatrième jour, l'Epouse reçue dans le lit nuptial et s'y reposant, abandonne ses sens au sommeil et tient son esprit attentif à l'Epoux. Au premier coup qu'il frappe, elle s'éveille. Mais parce qu'il revient fort tard, étant demeuré à table avec ses amis bien avant dans la nuit, elle le fait un peu attendre, comme si elle était fâchée. Cependant l'Epoux irrité, s'enfuit. C'est un petit sujet de fâcherie que l'amour seul apaisera, comme il l'a fait naître, afin que les époux sentent la joie de la réconciliation après leur petit différend. Voilà l'abrégé de cette journée; venons au détail. Ouvrez-moi, ma sœur : ainsi parle l'Epouse au ch. VIII, vers. 1 : « Que n'êtes-vous pour moi comme mon jeune frère : » l'amour se plaît à tout ce qui sert à entretenir l'amitié. Car ma tête est pleine de la rosée de la nuit : afin qu'elle ouvre sans tarder, autant par pitié que par amour, et qu'elle croie qu'il revient de la campagne sans s'être arrêté en aucun lieu.

3. J'ai quitté ma tunique ; je me suis lavé les pieds : vain prétexte d'une délicatesse excessive, mais qui sera d'une grande instruction aux saintes âmes.

4. Mon bien-aimé a passé ses doigts par l'ouverture : les Septante traduisent : «Il s'est avancé par en haut, par la fenêtre, prêt à sauter dedans. » Il vaut mieux entendre qu'il a passé la main par l'ouverture de la serrure, tâchant d'ouvrir avec le doigt. Les serrures et les clefs des anciens étaient bien différentes des nôtres : les serrures avoient une grande ouverture, et les clefs étaient si pesantes, qu'il fallait les porter sur les épaules (1). Mes entrailles se sont émues à ce bruit : lorsqu'il frappait à la porte et qu'il essayait d'entrer, je me suis troublée en moi-même à cause de lui : l'hébreu, les Septante : « a l'abord de l'Epoux. »

5, 6. La myrrhe dégouttait de mes mains : les femmes couchaient toutes parfumées, leur lit même étant arrosé d'essences, comme dit celle des Proverbes : « J'ai répandu dans mon lit de la myrrhe, de l'aloès et de la cannelle (2). » Mes doigts étaient parfumés de la myrrhe la plus exquise; j'ai tiré le verrou : les Septante : « Mes doigts ont fait couler une abondance de myrrhe sur le manche du verrou : » l'hébreu : « La myrrhe dégouttant sur le manche du verrou, j'ai ouvert à mon bien-aimé : » le verrou même était trempé de la myrrhe dont j'avais les mains parfumées : car je ne m'essuyai pas les doigts, tant j'étais empressée. Mon âme s'est fondue : elle est sortie; l'hébreu et les Septante.



1 Is., XXII, 22.— 2 Prov., VII, 17.



652



Dès qu'il a parlé, il m'a ravie toute en lui avec mon amour et mes désirs : ce n'était donc pas mépris de ce qu'elle avait fait attendre l'Epoux, mais un peu de paresse et d'indignation de ce qu'il revenait si tard, peut-être aussi à dessein de l'éprouver (1).

7. Les gardes de la ville m'ont rencontrée : elle cherche encore l'Epoux dans les places publiques, comme au ch. III, vers. 2; mais elle éprouve l'insolence des gardes, qui, à la faveur de la nuit, la maltraitent encore plus qu'auparavant. Ainsi elle s'expose volontairement à toutes sortes de périls pour trouver son bien-aimé. Mon voile : les Septante : « Un habit léger et d'été; » Philon de Carpalhe : « Un habillement de tête; » et saint Ambroise : « Une longue robe qui la couvrait de la tête aux pieds (2). »

8. Je vous conjure : après avoir été dépouillée et battue, elle ne sent point le mal qu'on lui fait, tant elle es transportée d'amour; et elle s'en consolera aisément, pourvu que l'Epoux sache qu'elle l'aime : ce qu'elle voudrait lui faire savoir par tout ce qu'elle trouve en son chemin. Si vous rencontrez mon bien-aimé, dites-lui : d'autres traduisent sur l'hébreu, avec les Septante : « Si vous rencontrez mon bien-aimé, que lui direz-vous? » Que je suis malade d'amour : que je suis cette femme blessée de son amour : ce tour est très-élégant et fort passionné.

9. Quel est donc votre bien-aimé? Votre bien-aimé qui vous est plus cher qu'aucun ami; hébreu : « Celui qui vous est très-cher. »

10. Mon bien-aimé est blanc et vermeil : l'Epouse souvent emportée aux mouvements de son amour, n'entreprend néanmoins que cette fois de décrire la beauté de l'Epoux, pour satisfaire la curiosité de ses compagnes. Choisi entre mille : « Entre des milliers » hébreu : on le reconnaîtrait aisément entre mille, tant il est distingué par sa beauté.

11. Sa tête est un or très-pur : les choses les plus belles et les plus précieuses sont souvent comparées à l'or. Ses cheveux sont des branches de palmier: «Ses cheveux sont frisés» (hébr.). Le mot grec signifie un rejeton de palmier, ce qui peut-être a donné lieu à notre version Vulgate. Au reste, les cheveux de l'Epoux sont comparés aux branches des arbres, suivant la métaphore par laquelle on appelle la tête et la chevelure des arbres, leurs branches mêmes chargées d'un beau feuillage.

12. Ses yeux sont comme des colombes : comme les yeux des colombes, qu'on aurait lavées dans du lait : des colombes si pures et si blanches, qu'elles semblent avoir été trempées dans un bain de lait, et dont les yeux sont très-beaux et très-doux. Qui s'arrêtent au bord des eaux : « au bord des sources abondantes » (hébr. ) : de très-belles colombes, qui se rassemblent dans des lieux fertiles et arrosés de beaucoup d'eau,



1 S. Ambr.— 2 S. Ambr., de Isaac, VI.



653



13. Ses joues sont comme des parterres de plantes odoriférantes : « Ses joues sont des parterres de parfum et des fleurs de bonne odeur » (hébreu) : des parterres semés de fleurs et de plantes odorantes : pour exprimer les parfums de l'Epoux qui coulent de ses cheveux sur ses joues. Ses lèvres sont des lis : il y a des lis de couleur de pourpre; mais les lèvres leur ressemblent mieux par le rapport qu'elles ont au calice que cette fleur figure, quand elle est tout à fait épanouie, et à cause de la douceur de son odeur : c'est donc comme un vase précieux, d'où se distille une myrrhe très-excellente.

14. Ses mains sont de l'or tourné: « Ses mains sont des anneaux d'or »(hébr.), à cause de ses doigts pleins et ronds, plus beaux que l'or. Chargées de pierreries, qui sont de couleur de violette : des mains très-unies, où paraissent de petites veines. Son corps est d'ivoire : «C'est la blancheur de l'ivoire» hébreu. Semé de saphirs : en haut à l'ouverture de la tunique et partout, parce qu'elle est très-déliée, on voit paraître la blancheur de corps de l'Epoux, dont l'éclat se mêle avec le brillant des pierreries semées sur son habit:

15. Ses jambes, ou ce qui en paraît au défaut de la tunique, sont des colonnes de marbre : par leur blancheur et leur force : posées sur des bases d'or : c'est sa chaussure garnie d'or. Le Liban et les cèdres marquent la hauteur et la majesté de sa taille.

16. Sa voix est très-douce : avec le beau son de sa voix, c'est encore la douceur de son haleine et la politesse de son discours. Il est tout désirable : « C'est tous mes désirs » (hebr. et Sept.) : comme si elle disait : Pourquoi tout raconter? à quoi bon faire une description si exacte de toutes les parties de son corps? Il est tout aimable : c'est l'amour même ; saint Thomas.
Revenir en haut Aller en bas
http://islamajesus.forumactif.com/forum.htm
admin
Admin
admin


Nombre de messages : 19893
Localisation : La Nouvelle Jérusalem.
Date d'inscription : 07/02/2006

cantique des cantiques, et mahomet? Empty
MessageSujet: Re: cantique des cantiques, et mahomet?   cantique des cantiques, et mahomet? EmptyJeu 14 Jan - 23:54

l'islam mène en enfer, comme toutes les fausses religions.

http://sites.google.com/site/catholicismedefieislam/

https://foicatholique.1fr1.net/questions-reponses-f20/sainte-eglise-catholique-contre-secte-de-mahomet-t2141.htm
Revenir en haut Aller en bas
http://islamajesus.forumactif.com/forum.htm
admin
Admin
admin


Nombre de messages : 19893
Localisation : La Nouvelle Jérusalem.
Date d'inscription : 07/02/2006

cantique des cantiques, et mahomet? Empty
MessageSujet: Re: cantique des cantiques, et mahomet?   cantique des cantiques, et mahomet? EmptyJeu 3 Mar - 14:53

Voir également ici:

Cantique des cantiques ?
Revenir en haut Aller en bas
http://islamajesus.forumactif.com/forum.htm
unami
Invité




cantique des cantiques, et mahomet? Empty
MessageSujet: que pensez vous de cela ?   cantique des cantiques, et mahomet? EmptyJeu 23 Juin - 14:54

bonjour à tous
je suis tombé sur votre forum car le sujet abordé ici me "turlupinait" pour ainsi dire et je suis tombé sur pas mal de site dont en voici un : et d'autres videos qui apportent des arguments qui viennent contre balancer les votres et d'une façon peut être plus pertinente (à mon sens)
j'aimerais aussi vous faire part d'un documentaire qui laisse perplexe (un documentaire qui semble être fait de façon neutre sans l'influence d'une autre religion)
si vous pouviez m'éclairer la desus en argumentant please

Revenir en haut Aller en bas
unami
Invité




cantique des cantiques, et mahomet? Empty
MessageSujet: oups !   cantique des cantiques, et mahomet? EmptyJeu 23 Juin - 14:58

malheureusement mes liens postés ne sont pas passés
je vous met le titre de la video faute de vous présenter le lien d'un des sites en question
le titre c'est :"qui était jesus christ" sur youtube c'est un doc de la chaine planete ...
salut à tous
Revenir en haut Aller en bas
Pèlerin
Invité




cantique des cantiques, et mahomet? Empty
MessageSujet: Re: cantique des cantiques, et mahomet?   cantique des cantiques, et mahomet? EmptyLun 1 Aoû - 7:01

bla bla bla...

Avez-vous ne serait-ce ouvert le Coran ???
Avez-vous ne serait-ce discuté avec nos frères Musulman ???

Seuls Les Ignorants et les Incultes on ce genre de propos...

C'est ce genre de discours qui mène en Enfer...

Et Vous vous dites Chrétien ???

Relisez la Bible, vous en avez besoin !!!
Et par la même occasion, lisez le Coran !!!
Revenir en haut Aller en bas
Tonino
Baptisé
Tonino


Nombre de messages : 977
Date d'inscription : 14/04/2009

cantique des cantiques, et mahomet? Empty
MessageSujet: Re: cantique des cantiques, et mahomet?   cantique des cantiques, et mahomet? EmptyLun 1 Aoû - 10:09

Pèlerin a écrit:

Avez-vous ne serait-ce ouvert le Coran ???
Avez-vous ne serait-ce discuté avec nos frères Musulman ???

Seuls Les Ignorants et les Incultes on ce genre de propos...

C'est ce genre de discours qui mène en Enfer...

Et Vous vous dites Chrétien ???

Relisez la Bible, vous en avez besoin !!!
Et par la même occasion, lisez le Coran !!!


Deo Gratias l'Admin de ce forum est un muslim converti. Smile
Revenir en haut Aller en bas
http://www.blogcatholique.fr/
admin
Admin
admin


Nombre de messages : 19893
Localisation : La Nouvelle Jérusalem.
Date d'inscription : 07/02/2006

cantique des cantiques, et mahomet? Empty
MessageSujet: Re: cantique des cantiques, et mahomet?   cantique des cantiques, et mahomet? EmptyLun 1 Aoû - 12:00

Beaucoup de musulmans choisissent de suivre Notre Seigneur Jésus-Christ le seul vrai Dieu, principalement dans les pays sous domination islamique, et ce au péril de leur vie.

Ces conversions m'inspirent un profond respect.

S'ils se convertissent au péril de leur vie c'est parce qu'ils savent très bien que celui qui rejette Notre Seigneur Jésus-Christ se damne, que pour être sauvé il faut faire partie de son unique Eglise.

Qu'un "Chrétien" ose nier cela me fait frémir... et à dire les choses si un tel énergumène (un soi-disant Chrétien) me soutenait cela (cette prose de l'Antéchrist) en face, je lui casserai sa bouche.

Pour ma part vivant en occident (autrefois chrétien) je n'ai aucun mérite.

Pour le reste:

https://sites.google.com/site/catholicismerefuteislam/
Revenir en haut Aller en bas
http://islamajesus.forumactif.com/forum.htm
Contenu sponsorisé





cantique des cantiques, et mahomet? Empty
MessageSujet: Re: cantique des cantiques, et mahomet?   cantique des cantiques, et mahomet? Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
cantique des cantiques, et mahomet?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» mahomet et le butin
» Historicité de mahomet et du coran ?
» (mahomet)allah le malfaisant
» Saint Jean Damascène et la secte de mahomet
» Sainte Eglise Catholique contre secte de mahomet

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Tradition Catholique (Sede Vacante) :: La Sainte Liturgie :: Questions/Réponses-
Sauter vers: