Tradition Catholique (Sede Vacante)
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 Evangile selon Saint Matthieu , chap 3 ; verset 17

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Date d'inscription : 07/02/2006

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MessageSujet: Evangile selon Saint Matthieu , chap 3 ; verset 17   Evangile selon Saint Matthieu , chap 3 ; verset 17 EmptyMer 8 Avr - 20:49

Evangile selon Saint Matthieu , chap 3 ; verset 17

Citation :
Et voilà que des cieux une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis mes complaisances. »

http://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89vangile_selon_Saint_Matthieu_-_Crampon#Chapitre_3
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MessageSujet: Re: Evangile selon Saint Matthieu , chap 3 ; verset 17   Evangile selon Saint Matthieu , chap 3 ; verset 17 EmptyMer 8 Avr - 20:52

Commentaire par Saint Thomas d'Aquin.

Verset 17


http://docteurangelique.free.fr/index.html

S. Augustin :

(serm, sur l’Epiph.) Ce n’est plus comme autrefois par Moïse, ou par les prophètes, par des figures ou par des images que Dieu le Père nous annonce l’avènement futur de son Fils dans la chair, il nous le montre à découvert au milieu de nous en nous disant: « Celui-ci est mon Fils. »

S. Hilaire :

Ou bien ce qui avait lieu dans la personne du Christ, nous apprenait qu’après le bain de la régénération, l’Esprit saint descend sur nous des portes ouvertes du ciel, nous sommes inondés de l’onction de la gloire céleste, et nous devenons enfants de Dieu par l’adoption de sa voix paternelle.

S. Jérôme :

Le mystère de la Trinité nous est révélé dans le baptême de Jésus-Christ, le Fils qui est baptisé, l’Esprit saint qui descend sous la forme d’une colombe, le Père dont la voix rend témoignage à son Fils.

S. Augustin :

(serm. sur l’Epiph.) Qu’y a-t-il d’étonnant que le mystère de la Trinité ait été révélé au baptême de Jésus-Christ, puisque l’invocation de ce mystère rend parfait notre baptême, car le Seigneur à voulu d’abord accomplir dans sa personne ce qu’il devait exiger du genre humain tout entier.

S. Augustin :

(de la foi de Pierre, 9.) Quoique le Père, le Fils et l’Esprit saint n’aient qu’une seule et même nature, cependant vous devez croire très fermement qu’ils forment trois personnes distinctes, que le Père est le seul qui fait entendre ces paroles: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé; » le Fils, le seul sur lequel a retenti la voix du Père; et l’Esprit saint, le seul qui soit descendu sur le Christ après son baptême sous la forme d’une colombe.

S. Augustin :

(liv. 4 de la Trinité, chap. 21.) Ces œuvres appartiennent à la Trinité tout entière; dans leur nature le Père, le Fils et le Saint-Esprit ne sont qu’un, sans aucune séparation de temps ou de lieu. Ils sont séparés au contraire dans nos paroles, qui ne peuvent prononcer à la fois le Père, le Fils et l’Esprit Saint. Il en est ainsi dans l’Écriture, où ces noms divers occupent des places différentes; car on comprend très bien par comparaison que la Trinité qui est indivisible en elle-même ne puisse être révélée qu’à l’aide d’objets extérieurs et d’expressions distinctes, Que la voix soit seulement la voix du Père, nous en avons la preuve dans ces paroles: « Celui-ci est mon Fils. »

S. Hilaire :

(Liv, de la Trinité.) Ce n’est pas seulement par le nom qu’il lui donne que le Père atteste qu’il est son Fils, mais par la propriété qu’il lui attribue. En effet, nous sommes un nombre considérable d’enfants de Dieu; mais ce Fils est bien différent de nous, car il est son propre Fils, son Fils véritable d’origine et non d’adoption, dans la réalité et non pas seulement par le nom qu’il porte, par naissance et non par création.

S. Augustin :

(Traité 14 sur S. Jean.) Le Père aime son Fils, non pas comme un maître aime son serviteur, mais comme un père aime son enfant; comme un père aime son fils unique et non pas comme on aime un fils d’adoption, et c’est pour cela qu’il ajoute: « En qui j’ai mis mes complaisances. »

S. Rémi :

Si l’on rapporte ces paroles à l’humanité du Christ, et qu’on lise: « En qui j’ai mis mes complaisances, » le sens sera: en qui je me suis complu, parce que je l’ai trouvé seul juste et sans péché. Si au contraire on lit: « dans lequel il m’a plu »; il faut sous-entendre: de placer ma volonté, de faire par lui ce que je devais faire, c’est-à-dire de racheter le genre humain.

S. Augustin :

(de l’accord des Evang., liv, 2, chap. 14.) Deux autres évangélistes, saint Marc et saint Luc, rapportent ces paroles d’une manière semblable; mais leur récit varie sur celles qui se firent entendre du haut du ciel, bien que le sens soit le même. Ainsi, au lieu qu’on lit dans saint Matthieu: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé; » saint Marc et saint Luc ont écrit: « Vous êtes mon Fils bien-aimé. » Mais ces deux versions reviennent au même. La voix du Ciel a nécessairement employé l’une de ces deux locutions; mais l’Évangéliste a voulu faire comprendre que ce qui avait été dit revenait à cette manière de s’expliquer: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, » pour bien faire connaître à ceux qui étaient présents qu’il était vraiment le Fils de Dieu.

C’est pour cela qu’il a rendu cette locution: « Vous êtes mon Fils bien-aimé, » par cette autre: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. » Car cette voix n’avait pas polir but d’apprendre au Christ ce qu’il savait, mais d’instruire ceux qui étaient présents. Quant aux autres variantes que présentent les Évangélistes, l’un: « Dans lequel j’ai mis mes complaisances; » l’autre: « J’ai mis en vous mes complaisances; » un autre: « C’est en vous qu’il m’a plu » (Lc 3, 23; Mt 3, 17; Mc 1, 12); si vous me demandez quelle est celle que la voix céleste a fait entendre, je répondrai que vous pouvez choisir celle que vous voudrez, pourvu que vous compreniez que le sens reste le même dans toutes ces locutions différentes.

Ces paroles: « J’ai mis en vous mes complaisances, » nous montrent le Père plaçant toutes ses complaisances dans son Fils; ces autres: « Il m’a plu en vous, » nous apprennent que le Père a été agréable aux hommes dans son Fils. Il est donc facile de comprendre que ces différentes manières de s’exprimer des Évangélistes reviennent à dire: J’ai placé en vous mon bon plaisir, c’est-à-dire: j’ai résolu d’accomplir par vous ce qui m’est agréable.
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