Tradition Catholique (Sede Vacante)
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Tradition Catholique (Sede Vacante)

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 Abbé Basilio Méramo

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Tonino
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Tonino


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MessageSujet: Abbé Basilio Méramo   Abbé Basilio Méramo EmptyDim 22 Nov - 0:40

Abbé Basilio Méramo Meramo


Site de l’abbé Basilio Méramo
: http://www.meramo.net


L’abbé Méramo Excommunié de la FSSPX par Mgr Fellay


http://catholique.over-blog.fr/article-sermon-de-l-abbe-basilio-meramo-a-paris-39796972.html

Deuxième messe non una cum à Paris par M. l'abbé Méramo:


http://www.catholique-sedevacantiste.com/article-35757132.html

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http://www.blogcatholique.com/
Notre Dame de la Salette prédit l'éclipse de l'Eglise et l'apparition de la secte conciliaire issue de Vatican II (1848) :
"Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'antéchrist... L'Eglise sera éclipsée, le monde sera dans la consternation."
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Tonino
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Tonino


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MessageSujet: Re: Abbé Basilio Méramo   Abbé Basilio Méramo EmptyMar 15 Déc - 18:17

Abbé Basilio Méramo :La grande tragédie qui passe inaperçue

http://fr.gloria.tv/?media=42273

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Notre Dame de la Salette prédit l'éclipse de l'Eglise et l'apparition de la secte conciliaire issue de Vatican II (1848) :
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Lucie
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Lucie


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MessageSujet: Re: Abbé Basilio Méramo   Abbé Basilio Méramo EmptyMer 16 Déc - 20:01

Il y a quand même un problème avec l'Abbé Méramo, c'est sur l'infaillibilité papale.

A priori, ce qu'il dit est en total désaccord avec l'encyclique du Pape Pie XII dans Humani generis...

Citation :
http://www.meramo.net/AmigosdeMeramo/Francais_files/Fralinfaetlema.pdf

Citation :

Magistère et infaillibilité mal compris
Nous citerons quelques textes de ceux qui confondent les trois modalités du magistère infaillible de l'Eglise.
Certains, comme le P. Barbará par exemple, en arrivent à confondre le magistère Ordinaire Universel de
l'Eglise avec le magistère ordinaire du Pape, et l'affirment en mutilant un texte de l'encyclique de Pío XI «
Mortalium animos » : « Le magistère de l'Eglise, établi ici bas selon le plan de Dieu pour conserver
perpétuellement intact le dépôt des vérités révélées et pour en assurer la transmission aux hommes, est exercé
chaque jour par le pontife Romain...». (La Bergerie du Christ et le Loup dans la Bergerie, p. 176).
3
A cette citation, il manque : « ...et les évêques en communion avec lui. » Si bien que le texte complet de
l'encyclique se réfère au Magistère Ordinaire Universel de l'Eglise et non pas comme le pense de façon
erronée le P. Barbará qui se réfère au magistère ordinaire du Pape, le rendant infaillible.

Ex cathedra, c'est-à-dire comme pasteur de tous les fidèles, soit dans tous les actes de son Pontificat, y compris ordinaire...

L'infaillibilité des évêques découle du pape.

L'infaillibilité pontificale préfigurée par la chaire de Moïse
Pour commencer, précisons qu’il ne fait pas confondre « infaillibilité » et « impeccabilité ».
Les docteurs de la Synagogue ancienne furent certes corrompus, mais néanmoins infaillibles. De même qu’il y a eu, sous l’Ancien Testament, des préfigurations du Christ, de même il y a eu une préfiguration de l’infaillibilité pontificale. La chaire de Pierre est en effet préfigurée par la « chaire de Moïse ».
La « chaire de Moïse » de l’ancienne Synagogue était infaillible. Lorsqu’une question relevant de la religion ou de la morale était disputée ou pas assez claire, les juifs devaient soumettre leurs différends ou leurs doutes au verdict de la chaire de Moïse. La chaire de Moïse était un tribunal, qui tranchait avec une autorité souveraine et infaillible les questions religieuses ou morales. Les scribes et pharisiens assis sur la chaire de Moïse interprétaient la Loi, et ce sans aucune possibilité d’erreur.
« Alors Jésus s’adressant au peuple et à ses disciples leur dit: «Les scribes et les pharisiens sont assis sur la chaire de Moïse. Observez donc tout ce qu’ils vous disent, mais ne faites pas ce qu’ils font. Car, ils disent bien ce qu’il faut faire, mais ne le font point» » (Matthieu XXIII, 2 - 3).
Commentaire de St Jean Chrysostome (Homélie71, citée par St. Thomas d’Aquin dans sa Chaîne d’or): « Afin que personne ne pût excuser sa négligence pour les bonnes oeuvres par les vices de celui qui enseigne, le Sauveur détruit ce prétexte en ajoutant: «Faites tout ce qu’ils vous diront » etc.. Car ce n’est pas leur propre doctrine qu’ils enseignent, mais les vérités divines dont Dieu a composé la loi qu’il a donnée par Moïse. »
Commentaire de St Augustin (Contre Fauste XVI, 29): « Dans ces paroles du Seigneur, il y a deux choses à observer, d’abord l’honneur qu’il rend à la doctrine de Moïse, dans la chaire de qui les méchants même ne peuvent s’asseoir sans être CONTRAINTS d’enseigner le bien, puisque les prosélytes devenaient enfants de l’enfer non point en écoutant les paroles de la loi, de la bouche des pharisiens, mais en imitant leur conduite ».
Commentaire de St Augustin (De la doctrine chrétienne IV, 27): « Le vrai et le juste peut être prêchés avec un cœur pervers et hypocrite. Cette chaire donc, qui n’était pas à eux mais à Moïse, les FORCAIT à enseigner le bien, même quand ils ne le faisaient pas. Ils suivaient ainsi leurs propres maximes dans leur conduite; mais une chaire qui leur était étrangère, ne leur permettait pas de les enseigner [... ]. Ils sont nombreux ceux qui cherchent la justification de leurs désordres dans la conduite de ceux qui sont préposés pour les instruire, se disant intérieurement et parfois même s’écriant en public: « Pourquoi me commandes-tu ce que tu ne fais pas toi-même?». Il arrive ainsi qu’ils [... ] méprisent à la fois LA PAROLE DE DIEU et le prédicateur qui la leur prêche ».
St. François de Sales (1576 - 1622) raisonnait ainsi: si déjà la chaire de Moïse était infaillible quand elle enseignait sur la foi ou les mœurs, à plus forte raison la chaire de Pierre ne saurait errer. Ce docteur de l’Église composa un livre remarquable sur l’infaillibilité, où l’on, peut lire ceci: « L’Eglise a toujours besoin d’un confirmateur infaillible[2] auquel on puisse s’adresser, d’un fondement que les portes de l’enfer, et principalement l’erreur, ne puissent renverser, et que son pasteur ne puisse conduire à l’erreur ses enfants: les successeurs de saint Pierre ont donc tous ces mêmes privilèges, qui ne suivent pas la personne, mais la dignité et la charge publique ».
St Bernard (De consideratione, livre II, ch. 8) appelle le pape un autre «Moïse en autorité »: or, combien grande fut l’autorité de Moïse il n’y a personne qui l’ignore car il s’assit et jugea de tous les différends qui étaient parmi le peuple et de toutes les difficultés qui survenaient au service de Dieu. Ainsi donc le suprême pasteur de l’Église est pour nous un juge compétent et suffisant en toutes nos plus grandes difficultés, autrement nous serions de pire condition que cet ancien peuple qui avait un tribunal auquel il pouvait s’adresser pour la résolution de ses doutes spécialement en matière de religion » (St. François de Sales : Les controverses, partie III, ch. 6 art. 14, in: Œuvre de saint François de Sales, Annecy 1892, t. 1, p. 305. orthographe française modernisée par nos soins)
Le grand prêtre des juifs portait sur la poitrine un morceau d’étoffe carré appelé « rational ». Sur ce rational était écrit « doctrine et vérité » (Exode XXVIII, 30). « La raison pour laquelle le grand prêtre avait un rational sur sa poitrine « la doctrine et la vérité », était sans- doute [...] «la vérité de son jugement» (Deutéronome XVII, 9) [...] Je vous prie, si en l’ombre il y avait des illuminations de doctrine et des perfections de vérité en la poitrine du prêtre, pour en repaître et raffermir le peuple, qu’est ce que notre grand prêtre n’aura pas? De nous, dis-je, qui sommes au jour et au soleil levé? Le grand prêtre ancien [...] présidait à la nuit, par ses illuminations, et le nôtre préside au jour, par ses instructions » (St François de Sales. p. 307).

B. Les Évangiles
Sous l’ancien testament celui qui refusait d’obéir au grand prêtre devait être mis à mort. « Adressez-vous aux prêtres de la race de Lévi, et à celui qui [enqualité de grand prêtre] aura été établi en ce temps-là le Juge du peuple. Vous les consulterez, et ils vous découvriront la vérité [...] et vous suivrez leur avis, sans vous détourner ni à droite ni à gauche. Mais celui qui, s’enflant d’orgueil, ne voudra point obéir, au commandement du pontife sera puni de mort » (Deutéronome XVII, 12).
Sous le Nouveau Testament, Jésus-Christ lui-même ordonne: « Celui qui refuse d’écouter l’Église doit être considéré comme un païen et un publicain » (Matthieu XVIII, 17).
Cette obligation si stricte d’obéir à l’Eglise implique que l’Église ne peut se tromper ni nous tromper. Si Dieu nous oblige à écouter le magistère avec confiance et soumission, c’est bien parce que l’Eglise romaine est à l’abri de l’erreur. « Jésus-Christ a institué dans l’Église un magistère vivant, authentique et, de plus, perpétuel [...], et il a voulu et très sévèrement ordonné que les enseignements doctrinaux de ce magistère fussent reçus comme les siens propres. [... si l’enseignement de l’Église] pouvait en quelque manière être faux, il s’ensuivrait, ce qui est évidemment absurde, que Dieu lui-même serait l’auteur de l’erreur des hommes » (Léon XIII: encyclique Salis cognitum, 29 juin 1896).
Notre Seigneur fit une promesse solennelle à saint Pierre: « Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le froment, mais j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille pas. Toi donc, quand tu seras converti, affermis tes frères » (Luc XXII, 32). Saint. Pierre reçut ainsi la promesse formelle qu’il ne pourrait jamais perdre la foi. Cette fermeté inébranlable était vitale pour la survie de l’Église, car Pierre allait être établi docteur de toute l’Église, chargé d’affermir la foi de ses frères et de dissiper d’éventuelles erreurs pouvant surgir à l’avenir.
En une autre occasion, le Sauveur dit à saint Pierre: « Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église et les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle » (Matthieu, XVI, 18). Là encore, le Fils de Dieu assura à Pierre que sa foi allait être à toute épreuve, puisqu’il l’assimila à la stabilité immuable d’une pierre.
D’après ces deux textes, un Pape est toujours infaillible. Car si un pontife déviait de la foi ne serait-ce qu’une petite minute en privé, le Christ aurait menti. D’autre part, c’est tronquer le texte que de dire que cette promesse ne s’étend qu’aux définitions solennelles, mais non à la vie de tous les jours. Si tel était le cas, Jésus l’aurait précisé, lui qui ne prononce aucune parole au hasard et pèse chaque mot. Aucun théologien ou exégète n’a le droit d’ajouter de son propre chef une restriction mentale à la parole du Fils de Dieu!
Que le pape (ainsi que l’épiscopat) soit assisté quotidiennement par le Saint-Esprit ressort encore plus nettement d’une autre promesse de Notre Seigneur: « Allez enseigner toutes les nations [...]. Je suis avec vous TOUS LES JOURS, jusqu’à la consommation des siècles » (Matthieu XXVIII. 19 - 20).

L’Église enseignante (pape plus évêques) bénéficie d’une assistance permanente du Saint-Esprit. « Si vous m’aimez, vous observerez mes commandements. Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur, pour qu’il demeure ÉTERNELLEMENT avec vous. C’est l’Esprit de Vérité » (Jean XIV, 15 - 17).
C. Les Pères de l'Eglise
St. Irénée de Lyon, (v.130 - v. 208) loua « l’Église très grande, très ancienne et connue de tous, que les deux très glorieux apôtres Pierre et Paul fondèrent et établirent à Rome [...]. La tradition qu’elle tient des Apôtres et la foi qu’elle annonce aux hommes sont parvenues jusqu’à nous par des successions d’évêques [...]. Avec cette Église, en raison de son origine plus excellente, doit nécessairement s’accorder toute l’Église, c’est-à-dire les fidèles de partout » (Contre les Hérésies III, 3, 2). Saint Irénée enjoignait donc aux fidèles d’aligner leur foi sur celle du pontife romain, parce que ce dernier transmettait intacte la tradition venue des apôtres.
St. Cyprien(v. 200 - 258) défendit l’autorité et l’infaillibilité pontificale dans son célèbre traité Sur 1’unité de l’Église. « Celui qui ne garde pas l’unité de l’Église, croit-il qu’il garde la foi? Celui qui s’oppose à l’Église, qui abandonne la chaire de Pierre sur laquelle est fondée l’Église, peut-il se flatter d’être encore dans l’Église ? » (De unitate Ecclesiae, ch. 4). « La chaire de Pierre est cette Église principale d’où est sortie 1’unité sacerdotale auprès de laquelle l’erreur ne peut avoir d’accès » (Lettre 40 et 55).
St. Athanase (v. 295 - 373) se servit d’une lettre d’un pape pour lutter contre les hérétiques ariens. Le pape St Denys avait écrit, vers l’an 260, une lettre doctrinale à Denis, l’évêque d’Alexandrie, où il condamna l’hérésie des sabelliens, qui devait être reprise plus tard par les ariens. C’est pourquoi saint Athanase reprocha aux ariens d’avoir déjà été condamnés depuis longtemps par un jugement définitif, ce qui prouve qu’il croyait en l’infaillibilité pontificale (De sententia Dionysii). Dans une lettre à Félix, il écrivit cette phrase mémorable: « l’Église romaine conserve toujours la vraie doctrine sur Dieu »
St. Éphrem (v. 300 - 373), le grand docteur de l’Église syriaque, célébra la grandeur de l’enseignement pontifical, continuellement assisté par le Saint-Esprit: « Salut, ô sel de la terre, sel qui ne peut jamais s’affadir ! Salut, ô lumière du monde, paraissant à l’Orient et partout resplendissante, illuminant ceux qui étaient accablés sous les ténèbres, et brûlant toujours sans être renouvelée. Cette lumière, c’est le Christ; son chandelier c’est Pierre ; la source de son huile, c’est l’Esprit-Saint » (Enconium in Petrum et Paulum et Andream, etc.)
St. Épiphane (v. 315 - 403) interpréta Matthieu XVI,18. Il affirma qu’il était impossible que l’Eglise Romaine fût vaincue par les portes de l’enfer, c’est-à-dire par les hérésies, parce qu’elle était appuyée sur la foi solide de Pierre, auprès de qui on trouvait la bonne réponse à toutes les questions, doctrinale. « À Pierre, le Père manifeste son propre Fils, et c’est pour cela qu’il est appelé bienheureux. Pierre à son tour manifeste le Saint-Esprit [dans son discours aux juifs, le jour de la Pentecôte], ainsi qu’il convenait à celui qui était le premier entre les apôtres, à celui qui était la pierre inébranlable sur laquelle l’Église de Dieu est fondée, et contre laquelle les portes de l’enfer ne prévaudront pas. Par ces portes de l’enfer il faut entendre les hérésies et les auteurs, des hérésies. En toutes manières, la foi est fondée solidement en lui: il a reçu les clefs du ciel, il délie et lie surla terre et au ciel. en lui se résolvent les questions de la foi les ardues » (Anchoratus. Ch. 9)
St. Basile (329 - 379) informa son ami saint Athanase qu’il avait l’intention de demander au souverain pontife d’exercer son autorité pour exterminer l’hérésie de Marcel d’Ancyre (Lettre 69). « La lettre de saint Basile, mentionnant cette demande d’intervention de l’évêque de Rome comme une affaire courante et ordinaire, attire à conclure qu’à cette époque c’était non seulement la conviction personnelle de Basile, mais aussi la conviction de tous, même en Orient, que l’évêque de Rome possède le pouvoir de juger souverainement, par lui-même, les questions doctrinales » (Vacant et Mangenot: Dictionnaire de théologie catholique, article « infaillibilité du pape »). Pourquoi consulter Rome et pas une autre autorité? « Pierre », dit saint Basile, « fut chargé de former et de gouverner l’Église, parce qu’il excellait dans la foi » (Contra Enom, livre 2). Grâce à la promesse du Christ, le pape persévérait absolument sans aucune défaillance, car sa foi avait la même stabilité que celle du Fils de Dieu Lui-même! « Pierre a été lancé placé pour être le fondement. Il avait dit à Jésus Christ: Vous êtes le Christ, Fils du Dieu vivant», et à son tour il lui fut dit qu’il était Pierre, quoiqu’il ne fut pas pierre immobile, mais seulement par la volonté de Jésus-Christ. Dieu communique aux hommes ses propres dignités. Il est prêtre, et il fait des prêtres; Il est pierre, et il donne la qualité de pierre, rendant ainsi ses serviteurs participants de ce qui lui est propre » (Homélie 29). Ce dernier passage de saint Basile jouit d’une autorité particulière dans l’Église catholique, puisqu’il fut inséré dans le catéchisme du concile de Trente (explication du symbole, section Credo in... Ecclesiam).
St. Grégoire de Naziance(v. 330-390) loua l’indéfectibilité de la foi romaine dans un poème. « Quant à ce qui est de la foi, l’ancienne Rome, dès le principe comme aujourd’hui, poursuit heureusement sa course, et elle tient l’occident tout entier dans les liens de la doctrine qui sauve » (Carmen de Vita sua, vers 268 - 270).
St. Grégoire de Nysse (mort en 394), frère cadet de saint Basile, affirma: « L’Église de Dieu à sa solidité dans Pierre, car c’est lui qui, d’après la prérogative qui lui a été accordée par le Seigneur, est la pierre ferme et très solide sur laquelle le Sauveur a bâti l’Église » (Laudat. 2 in St. Stephan vers la fin)
St. Ambroise (340 - 397) interpréta le passage de Luc XXII, 32 en ce sens que le Seigneur avait affermi la foi de Pierre, afin que, « immobile comme un rocher », elle pût soutenir efficacement l’édifice de l’Eglise (Sermon 5). Dans sa glose sur le Psaume XL, Ambroise établit une équation qui allait devenir célèbre: « Là où est Pierre, là est l’Église. Là où est l’Église n’est pas la mort, mais la vie éternelle » Ennarratio in Psalmum XL, ch. 19). Autant dire: hors du pape, point de salut.
St. Jean Chrysostome (340 - 407) est le plus célèbre des Pères grecs. En raison de ses enseignements admirables, il mérita le surnom de "chrysostome" , c’est-à-dire « bouche d’or ». Saint Jean Chrysostome suggéra la solidité admirable de la foi de Pierre par une image: « Il y a beaucoup de flots impétueux et de cruelles tempêtes, mais je necrains pas d’être submergé, parce que je me tiens sur la pierre. Que la mer s’agite furieuse, peu m’importe: elle ne peut renverser cette pierre inébranlable » (Lettre 9 à Cyriaque). Il insista sur l’étymologie symbolique du nom du premier pape: « Saint Pierre a été ainsi nommé, en raison de sa vertu. Dieu a comme déposé dans ce nom une preuve de la fermeté de l’apôtre dans la foi » (Quatrième Homélie sur les changements de noms).
St. Jérôme (v.347-420), dans sa lettre au pape Damase, défendit rigoureusement la nécessité d’être uni au pontife romain. « J’ai cru que je devais consulter la chaire de Pierre et cette foi romaine louée par saint Paul (...). Vous êtes la lumière du monde, vous êtes le sel de la terre. Je sais que l’Église est bâtie sur cette pierre; quiconque aura mangé l’agneau hors de cette maison, est un profane » (Lettre 15). D’après saint Jérôme, les fidèles pouvaient en toute sûreté suivre les enseignements pontificaux, car la chaire de Pierre gardait incorruptiblement l’héritage de la foi: « La sainte Église romaine, qui est toujours demeurée sans tache, demeurera encore dans tous les temps à venir ferme et immuable au milieu des attaques des hérétiques, et cela par une protection providentielle du Seigneur et par l’assistance du bienheureux Pierre (in: Mgr de Ségur: Le Souverain Pontife, in Œuvres complètes Paris 1874, t. III, p. 80).
St. Augustin (354 - 430) fit une interprétation très pertinente de Luc XXII, 32. Avant de la reproduire ici, signalons que le pape Léon XIII, après avoir mis en valeur les talents de chacun des Pères de l’Eglise, conclut en affirmant qu’"entre tous, la palme semble revenir à St. Augustin" (encyclique Aeterni Patris, 4 août 1879). L’évêque d’Hippone fut donc le plus grand des Pères de l’Église. Or il se prononça catégoriquement en faveur de l’infaillibilité permanente du pontife romain ! Voici son texte magistral:
« Si, défendant le libre arbitre non selon la grâce de Dieu, mais contre elle, tu dis qu’il appartient au libre arbitre de persévérer ou de ne pas persévérer dans le bien, et que si l’on y persévère, ce n’est pas par un don de Dieu, mais par un effort de la volonté humaine, que machineras-tu pour répondre à ces paroles du Maître: «J’ai prié pour toi, Pierre, afin que ta foi ne défaille pas»? Oseras-tu dire que malgré la prière du Christ pour que la foi de Pierre ne défaille pas, cette foi eût défailli néanmoins, si Pierre avait voulu qu’elle défaillît, c’est-à-dire s’il n’avait pas voulu persévérer jusqu’à la fin? Comme si Pierre eût pu vouloir autre chose que ce que le Christ demandait pour lui qu’il voulût! Qui ignore que la foi de Pierre devait périr, si sa propre volonté, la volonté par laquelle il était fidèle, défaillait, et qu’elle devait demeurer jusqu’au bout, si sa volonté restait ferme? Mais puisque la volonté est préparée par le Seigneur, la prière du Christ pour lui ne pouvait être vaine. Quand il a prié pour que sa foi ne défaille pas, qu’a-t-il demandé en définitive, sinon qu’il ait une volonté de croire à la fois parfaitement libre, ferme, invincible et persévérante? Voilà comment on défend la liberté de la volonté, selon la grâce, et non contre elle. Car ce n’est pas par sa liberté que la volonté humaine acquiert la grâce, mais plutôt par la grâce qu’elle acquiert sa liberté, et pour persévérer, elle reçoit, en outre, de la grâce le don d’une stabilité délectable et d’une force invincible » (De la correction et de la grâce, livre VIII, ch. 17).
St. Cyrille d’Alexandrie (380 - 444), dans son Commentaire sur Luc (XXII, 32), expliqua que l’expression « confirme tes frères » signifiait que Pierre était le maître et le soutien de ceux qui venaient au Christ par la foi. Il commenta également l’évangile selon St. Matthieu. « D’après cette promesse (Tu es Petrus ... ), l’Église apostolique de Pierre ne contracte aucune souillure de toutes les séductions de 1’hérésie (St. Cyrille, in: St. Thomas d’Aquin: Chaîne d’or sur Matthieu XVI, 18).
St. Fulgence de Ruspe (467 - 533) constata. « Ce que l’Église romaine tient et enseigne, l’univers chrétien tout entier le croit sans hésitation avec elle » (De incarnatione et gracia Christi, ch. 11).
St. Bernard (1090 - 1153) fut le dernier des Pères de l’Église. Citons quelques paroles, qui serviront de conclusion: « Les atteintes qui sont portées à la foi doivent être réparées précisément par celui dont la foi ne peut être en défaut. C’est là la prérogative de ce Siège » (De error Abaelardi, préface).
Aucun Père ne parle de la possibilité (même purement théorique) qu’un pape puisse errer dans un seul instant. « C’est principalement pour l’explication de la parole sainte qu’ils [les Pères de l’Église] demeureront toujours nos maîtres. Nulle recherche, nulle science. si profonde soit-elle, ne nous rendra ce qu’ils avaient alors: le monde tel que Jésus l’avait connu, le même aspect des lieux et des choses, et surtout l’entretien des fidèles Lui, ayant vécu près des apôtres, pouvaient rapporter leurs instructions. Ces circonstances réunies donnent à l’autorité des Pères un tel éclat, que les théologiens protestants eux-mêmes en ont été frappés. Ils l’avouent: «S’écarter d’un sentiment commun parmi eux, c’est une folie et une absurdité» » (Abbé C. Fouard: La vie de Notre-Seigneur Jésus Christ vingt-sixième édition, Paris 1920, p XVI.
Le 13 novembre 1564, le Pape Pie IV instaura l’obligation pour tout le clergé de jurer obéissance à une profession de foi, qui disait, entre autres: « J’interpréterais toujours l’Écriture selon le consentement unanime des Pères ».
D. Saint Thomas d'Aquin
St. Thomas d’Aquin (1225 - 1274) est le plus grand de tous les docteurs de l’Église. Il est appelé « docteur commun », « docteur angélique » ou « ange de l’école », en raison de l’excellence de sa doctrine. Il a été souvent exalté par les papes. « Thomas, à lui seul, a plus illuminé l’Église que tous les autres docteurs. Sa doctrine n’a pu provenir que d’une action miraculeuse de Dieu » (Jean XXII: bulle de canonisation). Qu’enseigne donc ce docteur quasiment aussi infaillible que le pape?
Le docteur angélique est partisan de l’infaillibilité absolue et permanente du souverain pontife: « L’Église apostolique [de Pierre], placée au-dessus de tous les évêques, de tous les pasteurs, de tous les chefs des Églises et des fidèles, demeure pure de toutes les séductions et de tous les artifices des Hérétiques dans ses pontifes, dans sa foi toujours entière et dans l’autorité de Pierre. Tandis que les autres églises sont déshonorées par les erreurs de certains hérétiques, seule elle règne, appuyée sur des fondements inébranlables, imposant silence et fermant la bouche à tous les hérétiques; et nous [... ], nous confessons et nous prêchons en union avec elle la règle de la vérité et de la sainte tradition apostoliques » (citation de St. Cyrille d’Alexandrie reprise par St. Thomas dans sa Chaîne d’or, à l’endroit où il commente Matthieu XVI, 18).
S’appuyant sur Luc XXII, 32, le docteur commun enseigne que l’Église ne peut errer, parce que le pape ne peut errer. « L’Eglise universelle ne peut errer, car Celui qui est exaucé en tout au titre de sa dignité a dit à Pierre, sur la profession de foi duquel est fondée l’Église: J’ai prié pour toi pour que ta foi ne défaille point» » (Somme théologique, supplément de la IIIe partie, q. 25, a. 1).
« L’unité de foi pourrait être maintenue dans l’Église, comme l’exige l’Apôtre (1. Corinthiens I,10), si les questions soulevées au sujet de la loi n’étaient définies par le chef de l’Église, le souverain pontife » (Somme théologique, II-II, q. 1, a.10).
« Une fois que les choses ont été décidées par l’autorité de l’Église universelle celui qui refuserait opiniâtrement de se soumettre à cette décision, serait hérétique. Cette autorité de l’Église réside principalement dans le souverain Pontife. Car il est dit (Décret. XXIV, q. I., ch. 1.2): «Toutes les fois qu’une question de foi est agitée, je pense que tous nos frères et tous nos collègues dans l’épiscopat ne doivent s’en rapporter qu’à Pierre, c’est-à-dire à l’autorité de son nom et de sa gloire ». Ni les Augustin, ni les Jérôme, ni aucun autre docteur n’ont défendu leur sentiment contrairement à son autorité. C’est pourquoi saint Jérôme disait au pape Damase (in expo. symbol.) : «Telle est la foi, très-saint Père, que nous avons apprise dans l’Église catholique: si dans notre exposition il se trouvait quelque chose de peu exact ou de peu sûr, nous vous prions de le corriger, vous qui possédez la foi et le siège de Pierre. Mais si notre confession reçoit l’approbation de votre jugement apostolique, quiconque voudra m’accuser prouvera qu’il est ignorant ou mal intentionné, on qu’il n’est pas catholique. Mais il ne prouvera pas que je suis hérétique » (Somme théologique II-II. q 11.a.2).
« Il faut s’en tenir à la sentence du Pape à qui il appartient de prononcer en matière de foi, plutôt qu’à l’opinion de tous les sages » (Quaetiones quodlibetales q. 9.a 16)
Dans le Psaume XXXIX. 10 il est écrit: « J’ai annoncé ta justice dans la grande assemblée ». Voici le commentaire de St. Thomas. Le psalmiste a parlé « dans la grande assemblée », c’est-à-dire dans l’Église catholique, qui est grande par son pouvoir et sa fermeté: « Les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle» (Matthieu XVI, 18) » (St. Thomas: Commentaire sur les psaume). Cette « fermeté », l’Église la doit en première ligne à la foi sans faille du pontife romains comme il est expliqué dans l’un des Opuscules du saint docteur:
L’Église est une, sainte, catholique et « ferme ». « Quatrièmement, elle est ferme. Une maison est ferme 1. quand ses fondations sont solides ». La véritable fondation de l’Église est le Christ (1. Corenthiens III, 2) et les douze apôtres (Apocalypse XXI, 14). Pour suggérer la fermeté, Pierre est appelé le roc. « 2. La fermeté d’une maison apparaît en outre quand elle ne peut être renversée par une secousse ». L’Eglise n’a pu être renversée ni par les persécuteurs, ni par les séductions du monde, ni par les hérétiques. D’après Matthieu, XVI, 18, les « portes de l’enfer » (= les hérétiques) peuvent l’emporter sur telle ou telle église locale, mais point contre l’Église de Rome où réside le pape. « C’est pour cette raison que seulement l’Église de Pierre (à qui fut attribué l’Italie lors de l’envoi des disciples) demeurera toujours ferme dans la foi. Et tandis qu’ailleurs la foi n’y est pas du tout, ou bien mêlée avec beaucoup d’erreurs, l’Église de Pierre, elle, est forte dans la foi et pure de toutes les erreurs, ce qui n’est pas étonnant, vu que le Seigneur a dit à Pierre: «J’ai prié pour toi, pour que ta foi ne défaille point» » (St. Thomas: Opuscula, opuscule intitulé Expositio symboli apostolorum, passage relatif à l’article « je crois... en l’Église catholique » du symbole des apôtres).
L’enseignement du docteur angélique peut donc se résumer ainsi: la foi du pape est d’une fermeté absolu et permanente.
La doctrine du docteur angélique doit être « tenue religieusement » (sancte) par tous les professeurs de séminaires (canon 1366, § 2)! L’Église donne à entendre par là combien elle juge nécessaire que les jeunes séminaristes (qui plus tard formeront le bas et le haut clergé) suivent en tout le docteur commun. Saint Pie X disait: « S’écarter de St. Thomas ne va jamais sans grave danger » (motu proprio Sacrorum antistitum 1er septembre 1910). Et encore: « Ceux qui s’éloignent de saint Thomas sont par là même conduits à cette extrémité qu’ils se détachent de l’Église » (Lettre Delata Nobis, 17 novembre 1907, adressée au Père Thomas Pègues).
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MessageSujet: Re: Abbé Basilio Méramo   Abbé Basilio Méramo EmptyJeu 7 Jan - 3:09

l'Abbé Meramo écrit à Mgr Fellay

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MessageSujet: Re: Abbé Basilio Méramo   Abbé Basilio Méramo EmptySam 30 Jan - 19:56

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