JP B Baptisé
Nombre de messages : 5495 Age : 77 Localisation : En France Date d'inscription : 04/11/2010
| Sujet: Depuis quand le Saint-Siège est-il (formellement) vacant ? Sam 10 Aoû - 23:21 | |
| Dans “ Pacem in terris”, document pré-conciliaire que je n’ai jamais lu mettant tout ce qui se rapporte aux vaticandeux dans le même panier de crabes, Jean XXIII a écrit cette proposition - Citation :
- 14 - Chacun a le droit d'honorer Dieu suivant la juste règle de la conscience et de professer sa religion dans la vie privée et publique. [...]
Cette proposition 14 soutient l’ opposition de contradiction avec l’Encyclique Quanta cura de Sa Sainteté Pie IX, infaillible en cela, dans laquelle - ce Pape a écrit:
- […] il s’en trouve beaucoup aujourd’hui pour appliquer à la société civile le principe impie et absurde du “naturalisme”, comme ils l’appellent, et pour oser enseigner que “le meilleur régime politique et le progrès de la vie civile exigent absolument que la société humaine soit constituée et gouvernée sans plus tenir compte de la Religion que si elle n’existait pas, ou du moins sans faire aucune différence entre la vraie et les fausses religions”. Et contre la doctrine de la Sainte Écriture, de l’Église et des saints Pères, ils affirment sans hésitation que : “la meilleure condition de la société est celle où on ne reconnaît pas au pouvoir le devoir de réprimer par des peines légales les violations de la religion catholique, si ce n’est dans la mesure où la tranquillité publique le demande”. A partir de cette idée tout à fait fausse du gouvernement des sociétés, ils ne craignent pas de soutenir cette opinion erronée, funeste au maximum pour l’Église catholique et le salut des âmes, que Notre Prédécesseur Grégoire XVI, d’heureuse mémoire, qualifiait de “délire” (Mirari Vos, 15 août 1832) : “La liberté de conscience est un droit propre à chaque homme. Ce droit doit être proclamé et garanti par la loi dans toute société bien organisée. Les citoyens ont droit à l’entière liberté de manifester hautement et publiquement leurs opinions quelles qu’elles soient, par le moyen de la parole, de l’imprimé ou toute autre méthode sans que l’autorité civile ni ecclésiastique puisse lui imposer une limite”. Or, en donnant pour certitudes des opinions hasardeuses, ils ne pensent ni ne se rendent compte qu’ils prêchent “la liberté de perdition” (Saint Augustin, Lettre 105)[…]
(Souligné par JP B.) Or, un vrai Pape ne peut pas prôner une doctrine qu’un autre a déjà proscrite. Il devrait s’ensuivre que Jean XXIII n’était donc pas Pape en acte et ne possédait donc pas le forme du Pontificat. | |
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