Tradition Catholique (Sede Vacante)
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Tradition Catholique (Sede Vacante)

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 Erreurs dans la FSSPX et assimilés

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JP B
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MessageSujet: Erreurs dans la FSSPX et assimilés   FSSPX - Erreurs dans la FSSPX et assimilés EmptyMer 12 Fév - 15:40

Outre ce qui a déjà été dénoncé dans ce fil (“Finalement, la FSSPX rejetterait le Préambule Doctrinal !” : https://foicatholique.1fr1.net/t4011-finalement-la-fsspx-se-rallierait-a-rome), dans celui-ci (“Confirmations par la FSSPX” : https://foicatholique.1fr1.net/t4054-confirmations-par-la-fsspx), dans celui-là (“LE TRIPLE MENSONGE: "Concile œcuménique exclusivement « pastoral »" ?” : https://foicatholique.1fr1.net/t4462-le-triple-mensonge), dans cet autre (“La FSSPX, une secte ?...” : https://foicatholique.1fr1.net/t4611-la-fsspx-une-secte), dans le 1er message en tête de ce fil (“Le sédévacantisme n’est pas une hérésie” [https://foicatholique.1fr1.net/t3596-le-sedevacantisme-nest-pas-une-heresie] qui ne visait pas directement la FSSPX mais dont celle-ci partage la même erreur que ceux visés par ledit message), dans celui-ci (“Le même pape est-il Pape seulement quand il est catholique ?” [https://foicatholique.1fr1.net/t4285-le-meme-pape-est-il-pape-seulement-quand-il-est-catholique] qui concernait aussi la FSSPX), dans le 1er en tête de cet autre (“Le Saint-Siège actuellement vacant, une simple opinion ?”  : https://foicatholique.1fr1.net/t4615-le-saint-siege-actuellement-vacant-une-simple-opinion), voici, sur un forum où le diacre Vincent-Marie ZINS intervient de manière quasi exclusive, un excellent post (qui vient faire exception à l'exclusivité zinsiste) de Michaël dans lequel, fort judicieusement,
Michaël a écrit:

Dans un récent Kyrie Eleison (n° 558, 1er février 2014), Mgr Williamson prétend réfuter l’affirmation suivante :

Citation :
Ce que les évêques du monde enseignent, unis au Pape, c’est le Magistère Ordinaire Universel de l’Église, lequel est infaillible. Or voici que, au cours des 50 dernières années, les évêques du monde unis aux Papes Conciliaires ont enseigné le délire Conciliaire. Par conséquent ces Papes ne peuvent avoir été de vrais Papes.


Réponse de Mgr W. :

Mgr Williamson a écrit:
Si le Magistère Ordinaire de l’Église devait s’éloigner de la Tradition en opposition avec elle, il ne serait plus « Ordinaire », mais plutôt tout ce qu’il y a de plus extraordinaire, parce que la doctrine de l’Église n’admet pas de nouveautés, devant être « Universel » autant dans le temps que dans l’espace. Or la doctrine Conciliaire s’écarte de beaucoup de la Tradition (par exemple la liberté religieuse et l’œcuménisme). Par conséquent la doctrine qui est propre au Concile ne tombe pas sous le Magistère Ordinaire Universel, et elle ne peut servir de preuve que les Papes Conciliaires ne furent point Papes.


Donc, à en croire Mgr, l’infaillibilité du Magistère ordinaire universel de l’Église porterait exclusivement sur la partie de son enseignement qui a toujours été enseigné. L’ennui est que, ainsi que je l’ai déjà
signalé, Pie XII enseigne le contraire dans son encyclique Munificentissimus Deus. Il y explique en effet que c’est en constatant l’accord du pape et des seuls évêques vivants qu’il a acquis la conviction que l’Assomption appartient aux vérités révélées par Dieu aux apôtres. Au passage, le pape rappelle la démarche similaire de son prédécesseur Pie IX à propos de l’Immaculée Conception. Il est d’ailleurs notoire que l’un et l’autre de ces privilèges de la Vierge Marie n’ont pas toujours été enseignés par l’Église...

Pie XII, toujours très didactique, explique que sa certitude absolue (“exempte de toute erreur”) provient de ce que cet accord du pape et des seuls évêques vivants constitue précisément celui du Magistère ordinaire universel de l’Église dont le concile du Vatican a rappelé l’infaillibilité :

Pie XII (Munificentissimus Deus) a écrit:
12. Et ceux que « l’Esprit-Saint a établis évêques pour gouverner l’Église de Dieu » [Act. 20, 28] donnèrent à l’une et à l’autre question une réponse presque unanimement affirmative. Ce « singulier accord des évêques et des fidèles catholiques » (Bulle Ineffabilis Deus, Acta Pii IX, pars 1, Vol. 1, p. 615), qui estiment que l’Assomption corporelle au ciel de la Mère de Dieu peut être définie comme un dogme de foi, comme il nous offre l’accord de l’enseignement du magistère ordinaire de l’Eglise et de la foi concordante du peuple chrétien — que le même magistère soutient et dirige — manifeste donc par lui-même et d’une façon tout à fait certaine, et exempte de toute erreur, que ce privilège est une vérité révélée par Dieu et contenue dans le dépôt divin, confié par le Christ à son Epouse, pour qu’elle le garde fidèlement et le fasse connaître d’une façon infaillible (Concile du Vatican, Constitution Dei Filius, c. 4). Le magistère de l’Eglise, non point certes par des moyens purement humains, mais avec l’assistance de l’Esprit de vérité [Jean 14, 26] et à cause de cela sans commettre absolument aucune erreur, remplit la mission qui lui a été confiée de conserver à travers tous les siècles, dans leur pureté et leur intégrité, les vérités révélées ; c’est pourquoi il les transmet, sans altération, sans y rien ajouter, sans y rien supprimer. « En effet, comme l’enseigne le Concile du Vatican, le Saint-Esprit ne fut pas promis aux successeurs de Saint-Pierre pour que, Lui révélant, ils enseignent une doctrine nouvelle, mais pour que, avec son assistance, ils gardent religieusement et exposent fidèlement la révélation transmise par les Apôtres, c’est-à-dire le dépôt de la foi » (Concile du Vatican, Constitution Pastor Æternus, c. 4). C’est pourquoi, de l’accord universel du magistère ordinaire de l’Eglise, on tire un argument certain et solide servant à établir que l’Assomption corporelle au ciel de la Bienheureuse Vierge Marie — laquelle, en ce qui concerne la « glorification » céleste elle-même du corps virginal de la Mère de Dieu, ne pouvait être connue par les forces naturelles d’aucune faculté de l’âme humaine — est une vérité révélée par Dieu, et par conséquent elle doit être crue fermement et fidèlement par tous les enfants de l’Eglise. Car, ainsi que l’affirme le même Concile du Vatican, « on doit croire de foi divine et catholique toutes les choses contenues dans la parole de Dieu écrite ou transmise, et que l’Eglise propose à notre foi par son magistère ordinaire ou universel, comme des vérités révélées par Dieu » (Ibid., Dei Filius, c. 3).


La conclusion s’impose d’elle-même, contre Mgr Williamson : ce ne sont pas des papes qui, depuis cinquante ans, nous affirment le contraire de ce que leurs prédécesseurs nous enseignaient jusqu’à Pie XII inclus...


Et oui ! C’est toujours la même erreur que ne cessent de répandre et répéter tous ceux qui sont issus de la FSSPX et n’en sont pas sortis avec ceux qui sont devenus sédévacantistes déclarés (complets ou seulement formaliter), qu’ils y soient toujours ou que, récemment, ils en sont enfin sortis tel Mgr Williamson...

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Jean-Paul BONTEMPS
 
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« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)


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MessageSujet: Re: Erreurs dans la FSSPX et assimilés   FSSPX - Erreurs dans la FSSPX et assimilés EmptyVen 14 Fév - 11:49

Suite Exclamation (http://quilegitintellegat.clicforum.com/t181-Qui-doit-on-croire-Pie-XII-ou-Mgr-Williamson.htm#p920)...

Bravo, Michaël ! Very Happy

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Jean-Paul BONTEMPS
 
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MessageSujet: Re: Erreurs dans la FSSPX et assimilés   FSSPX - Erreurs dans la FSSPX et assimilés EmptyMar 4 Mar - 21:34

Dans ce message (http://quilegitintellegat.clicforum.com/t83-La-v-ritable-r-sistance-l-glise-conciliaire.htm#p287),
Pelagius Asturiensis a écrit:
Mgr de Castro Mayer proclamait la vacance du Siège Apostolique au plus tard en 1988, lors de consécrations à Ecône.


Or, malheureusement la mentalité des fidèles de la FSSPX dans plusieurs pays où j'étais (probablement dans tous les pays où elle est présente) est celle d'une église parallèle: la FSSPX est le bateau qui sauve... c'est un fait qu'on peut facilement vérifier en posant la question autour de soi après la Messe à n'importe quelle chapelle de la FSSPX. Le gens l'identifient avec l'Eglise et ne voient rien d'autres en dehors, dans l'espace, comme dans le temps. [...}

[...] la grande masse de fidèles "lefebvristes" est atteinte de cet esprit. C'est pourquoi maintenant ils veulent à tout prix sauver la Fraternité car en dehors il n'y a que le péril de "schisme" sédévacantiste et des obsédés par la question du pape.

Que tous ceux qui ont des articles ou des documents qui traitent de cette histoire les mettent dans ce fil à l'édification de tous.

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Jean-Paul BONTEMPS
 
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MessageSujet: Re: Erreurs dans la FSSPX et assimilés   FSSPX - Erreurs dans la FSSPX et assimilés EmptyLun 28 Avr - 21:10


L’origine des erreurs dans la FSSPX :
l’acatholicité de Monseigneur Lefebvre

Mgr Fellay n’a rien inventé mais ne fait que poursuivre la voie ouverte par le fondateur

____________________

Tout le monde le sait, Monseigneur Lefebvre reconnaissait Paul VI et ses successeurs, en particulier Jean-paul II pour ce qui nous intéresse ici, comme formellement Papes.
Non seulement en paroles (quoi qu’il en soit de certaines d’entre elles qui pouvaient éventuellement parfois laisser le contraire) qu’en actes, et ceci, surtout par le fait qu’il aurait voulu une réconciliation avec la Rome moderniste, tentative qui l’avait amené à engager des pourparlers – appelés plus bas “colloques” – avec ladite Rome. Car, enfin, si l’on veut une réconciliation avec Rome, que l’on y engage pour cela des “colloques” parlementaires, c’est qu’on reconnaît qu’à Rome il y a un Pape en acte et que l’on accepte telle la chose.

Or, nous trouvons à cet endroit (http://aveclimmaculee.blogspot.fr/2014/02/19-juin-1988-communique-de-mgr-lefebvre.html) le « Communiqué de Mgr Lefebvre sur “l’arrêt des colloques” » du 19 juin 1988.
Dans ce “Communiqué”,
Monseigneur Lefebvre a écrit:

[...] après la visite du cardinal Gagnon, dont nous ne savons toujours rien, les déceptions se sont accumulées.
Les colloques qui ont suivi en avril et mai nous ont bien déçus. On nous remet un texte doctrinal, on y ajoute le nouveau Droit Canon, Rome se réserve 5 membres sur 7 dans la Commission Romaine, dont le président (qui sera le cardinal Ratzinger) et le vice-président.
La question de l’évêque est solutionnée avec peine : on insistait pour nous montrer que nous n’en avions pas besoin.
Le cardinal nous fait savoir qu’il faudrait laisser alors célébrer une Messe nouvelle à Saint-Nicolas-du-Chardonnet. Il insiste sur l’unique Église, celle de Vatican II.
[...]


Il est particulièrement incroyable pour tout véritable catholique, quand il y a un véritable Pape comme l’admettait et le reconnaissait Monseigneur Lefebvre, que de Rome qui détient dans ce cas l’Autorité dans l’Église,
  • on puisse ne pas accepter le code de droit canonique édicté par celui que l’on dit être le Pape ;

  • on puisse ne pas accepter le nombre de membres dans une commission voulue et organisée par Rome et en particulier on puisse refuser le président et le vice-président désignés par qui a l’autorité de ces désignations (Rome) pour ladite commission ;

  • on puisse refuser à celui que l’on dit être le Pape le soin de juger si ici ou là il y a besoin ou non d’un nouvel évêque ;

  • on puisse ne pas accepter le rite de la Messe édicté par celui que l’on dit être le Pape ;

  • on puisse penser que l’Église voulue par celui que l’on dit être le Pape puisse ne pas être « l’unique Église » Exclamation

Si à Rome il y a (il y avait) un véritable Pape, tout cela est schismatique et même hérétique !

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MessageSujet: Re: Erreurs dans la FSSPX et assimilés   FSSPX - Erreurs dans la FSSPX et assimilés EmptyDim 21 Juin - 15:13


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MessageSujet: Re: Erreurs dans la FSSPX et assimilés   FSSPX - Erreurs dans la FSSPX et assimilés EmptyMer 24 Juin - 13:49


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MessageSujet: Re: Erreurs dans la FSSPX et assimilés   FSSPX - Erreurs dans la FSSPX et assimilés EmptyVen 25 Nov - 3:59


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MessageSujet: Re: Erreurs dans la FSSPX et assimilés   FSSPX - Erreurs dans la FSSPX et assimilés EmptyDim 21 Juil - 16:13

Dans son article « Le Problème de l’Una Cum, un Problème Ecclésiologique Majeur » publié le 12 octobre 2018 par « Études Antimodernistes », Mgr Donald J. SANBORN, sous le titre III « Un Cauchemar Ecclésiologique » a écrit:

[…] Est-il licite de se déclarer en communion avec François comme tête de l’Église catholique romaine ? Je réponds non, haut et clair, puisqu’une telle action est une reconnaissance explicite de la nouvelle religion comme la foi catholique, et de la hiérarchie moderniste comme la hiérarchie de l’Église catholique. Car Ubi Petrus, ibi Ecclesia (Où est Pierre, là est l’Église). La notion du pape et celle de l’Église sont intrinsèquement inséparable, et être uni à l’un, c’est être uni à l’autre ; être séparé de l’un, c’est être séparé de l’autre.

Affirmer, cependant, que la nouvelle religion est la foi catholique, et que la hiérarchie issue de Vatican II est la hiérarchie de l’Église catholique c’est affirmer implicitement que Vatican II, avec ces hérésies sur la liberté religieuse, l’œcuménisme et l’Église, est l’enseignement du magistère ordinaire de l’Église catholique (déclaré comme tel par Paul VI), que la nouvelle Messe et les nouveaux sacrements sont catholiques et acceptables sans péché, que le code de droit canon de 1983 est un document catholique libre de toute hérésie et de tout péché.

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Ainsi mentionner le nom de François au canon de la Messe c’est approuver la réforme de Vatican II dans son ensemble comme catholique et accepter toute la hiérarchie issue de Vatican II comme la hiérarchie catholique. C’est déclarer que la nouvelle religion est un moyen de salut, et que tout catholique peut parfaitement l’accepter en bonne conscience, et qui plus est, doit l’accepter sous peine de grave désobéissance et même de schisme. Ce fait devient évident quand nous entendons le reste de l’axiome ecclésiologique bien connu de saint Ambroise : Ubi Petrus, ibi Ecclesia : ubi Ecclesia, ibi nulla mors, sed vita æterna. 1 (Où est Pierre, là est l’Église : où est l’Église, là n’est nulle mort, mais la vie éternelle). Si donc, François est le pape, alors il est la tête de l’Église catholique romaine et la hiérarchie avec laquelle il est en communion est la hiérarchie catholique. Il s’en suivrait alors que le magistère ordinaire de cette hiérarchie (par exemple, Vatican II) est infaillible, ses rites et sacrements sont à la fois valides et catholiques et donc entièrement acceptables et que ses lois universelles (par exemple, le code de droit canon de 1983) ne prescrivent rien de peccamineux. Car là où est l’Église, il y a la vie éternelle, et le catholique n’a pas besoin de troubler sa conscience à propos des doctrines, rites, sacrements et pratiques de cette hiérarchie.
1
Enarratio in Ps. XL, n° 30.

J’accepterai plutôt la mort que d’admettre ces choses à propos de la hiérarchie de François.

Mais ce nom odieux dans le canon est une admission implicite de la légitimité de la réforme et de la nouvelle hiérarchie ; c’est tout comme le tout petit grain d’encens offert à l’empereur. Il n’est donc pas licite de mentionner le nom de François dans le canon.

La FSSPX et en général les R&R 2 essaient d’éviter le problème ecclésiologique que cause la mention de ce nom en énonçant l’impossible ecclésiologie à laquelle ils adhèrent. Ils reconnaissent François comme pape et son église comme l’Église catholique et sa hiérarchie comme la hiérarchie catholique, mais disent en même temps que les fidèles doivent trier les actes de la hiérarchie pour distinguer ce qui est catholique et ce qui ne l’est pas 3. Cette théorie enlève à l’Église son rôle essentiel de mère et de maîtresse infaillible de la race humaine et place cette dignité chez le « trieur », par exemple Menzingen. Elle sépare les trois choses que saint Ambroise avait si convenablement jointes ensemble : le pape, l’Église et la vie éternelle. Si les doctrines, lois et sacrements du pape et de l’Église doivent être triés, de peur que rien de non catholique, peccamineux ou empoisonné ne soit donné aux fidèles, alors la vie éternelle n’est pas intimement liée à l’Église. Si l’Église a besoin d’un trieur, alors pourquoi avoir l’Église ? A quoi sert-elle ? Le but de l’Église est d’amener les hommes infailliblement à la fin ultime surnaturelle de la vie éternelle. Elle accomplit cela par ses trois fonctions essentielles d’enseignement, de gouvernement et de sanctification. Sa doctrine est l’effet de son acte d’enseignement ; ses lois sont l’effet de son acte de gouvernement ; et la vie éternelle est l’effet de son acte de sanctification, au moyen des sacrements et du Saint Sacrifice de la Messe. Si l’Église peut errer dans ces domaines, si bien que quelqu’un doive faire le tri, alors elle peut errer dans sa mission essentielle, à savoir : mener les hommes au salut éternel. Mais si elle pouvait errer dans cette mission, c’est-à-dire, si nous pouvions aller en enfer en la suivant et en croyant en elle, alors quelle serait sa raison d’être ?
2
R&R = ceux qui Reconnaissent mais Résistent au « pape ».

3
[Note du traducteur: Un bon exemple de ce trie est le choix fait parmi les saints d’après Vatican II. Certaines canonisations posent problème aux R&R, et pour cause. Face à cette difficulté les R&R décident eux-mêmes qui est vraiment canonisé et qui ne l’est pas ! À ce sujet, cf. les conférences 5 et 6 sur le magistère de l’Eglise sur EtudesAntimodernistes.fr

C’est pourquoi saint Ambroise a joint la vie éternelle au pape et à l’Église, puisqu’ils sont inexorablement liés ensemble dans la constitution divine de l’Église catholique. Le prêtre qui dit la Messe traditionnelle au mépris des ordres de François et du supérieur local du Novus Ordo agit ainsi parce que la nouvelle messe et les nouveaux sacrements sont mauvais, les nouvelles doctrines sont erronées et les nouvelles pratiques promulguées par la hiérarchie Novus Ordo sont peccamineuses. Il doit nécessairement conclure qu’elles ne procèdent pas de l’Église, puisque la doctrine et les pratiques universelles de l’Église ne peuvent pas être mauvaises, erronées ou peccamineuses. De cela il doit conclure que François ne peut pas être pape, car s’il l’était, l’Église serait l’auteur de doctrines et pratiques mauvaises, erronées et peccamineuses. Mais cela est de fide (de foi) impossible. Ergo.

Pape, Église et vie éternelle sont trois entités inséparables ; lorsque l’une est enlevée les autres disparaissent.

[...]

Cet article a d’abord été publié dans SacerdotiumVI, hiver 1993, par l’abbé (à l’époque) Donald J. SANBORN.
Source et tout lire : http://www.etudesantimodernistes.fr/2018/10/le-probleme-de-l-una-cum-un-probleme-ecclesiologique-majeur.html.

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MessageSujet: Re: Erreurs dans la FSSPX et assimilés   FSSPX - Erreurs dans la FSSPX et assimilés EmptyJeu 25 Juil - 19:29

À la suite de son fondateur Mgr Marcel LEFEBVRE, la FSSPX (fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X) reconnaît les élus des conclaves depuis le conciliabule vaticandeux comme formellement (au sens philosophique) et réellement Papes, et, de nos jours, en particulier Jorge Mario BERGOGLIO dit “François”.
Examinons les conséquences logiques du fait que celui-ci soit ou ne soit pas formellement Pape (les notes sont de JP B) :

Dans son article « Le Problème de l’Una Cum, un Problème Ecclésiologique Majeur » publié le 12 octobre 2018 par « Études Antimodernistes », Mgr Donald J. SANBORN, fort judicieusement sous le titre V « Conclusions d’Ordre Spéculatif », 2ème et 3ème séries de considérations, a écrit:

[…] SI FRANÇOIS EST PAPE, alors :
  • La hiérarchie dont il est la tête est la hiérarchie de l’Église catholique.

  • Les enseignements dogmatiques et moraux de Vatican II, déclarés par « Paul VI » comme étant magistère ordinaire, demande l’assentiment de la foi (cf. Vatican I), et les réformes de Vatican II, bien que peut-être pas idéales, sont catholiques et non peccamineuses.

  • Seuls les prêtres autorisés par François (et l’ordinaire du lieu en communion avec lui) disent des Messes qui sont des Messes catholiques.

  • Les Messes célébrées par des prêtres non autorisés par François et l’ordinaire du lieu ne sont pas des Messes catholiques, puisqu’elles ne sont pas offertes in persona Ecclesiæ [1]. Ce sont au contraire des Messes schismatiques, et méritent les condamnations sévères des papes et des Pères mentionnées dans cet article.


Et maintenant, appliquons ces principes à François, comme non pape [2] ; en d’autres termes, SI FRANÇOIS N’EST PAS [2] PAPE, alors :
  • La hiérarchie dont il est la tête n’est pas formellement la hiérarchie de l’Église catholique.

  • Ni Vatican II ni ses réformes ne méritent assentiment de foi ou obéissance, mais doivent au contraire être rejetés et ignorés des catholiques. [...]

  • Les prêtres catholiques peuvent de bon droit invoquer les principes d’Ecclesia supplet et d’épikie [3], comme une autorisation raisonnable de leurs apostolats, à cause de l’absence d’autorité, et ainsi affirmer de bon droit que leurs Messes et sacrements sont autorisés par l’Église catholique et sont in persona Ecclesiæ.


  1. Au nom de l’Église (littéralement: en la personne de l’Église).

  2. Formellement s’entend. Remarquons que la forme est ce qui détermine substantiellement l’objet considéré (là un éventuel Pape) : si la personne considérée ne possède pas la forme du Pontificat, alors il n’y a pas réellement de Pape, même si ladite personne a été légitimement élue par les Cardinaux car, comme le dit très bien St Robert BELLARMIN, Docteur de l’Église, dans son ouvrage De Romano Pontifice, L. II, c. 30 (http://messe.forumactif.org/t2317-de-romano-pontifice-de-saint-robert-bellarmin-avec-commentaires#44811) « […] en créant le Pontife, les Cardinaux n'exercent pas leur autorité sur le Pontife, puisqu'il n'existe pas encore, mais sur la matière, c'est-à-dire, sur la personne qui est disposée par l'élection à recevoir de Dieu la forme du Pontificat. » En conséquence, si pour une raison ou une autre, l’élu du conclave oppose un obstacle à sa réception de la forme du Pontificat que Dieu devrait lui accorder, il ne sera pas formellement Pape et n’aura donc AUCUNE autorité dans ce qui relève du Droit divin. (Seul ce qui relève du droit ecclésiastique [i.e. humain] telle que la nomination des cardinaux en remplacement des disparus, restera sauf pour assurer la pérennité de l’institution, car la procédure de désignation du pape ne relève pas du Droit divin mais est de disposition purement ecclésiatique.)

  3. Pour l’application des principes d’Ecclesia supplet et d’épikie, voir ce que l’auteur écrit à la fin de la première série de considérations :
    Citation :
    • Le principe d’Ecclesia supplet par lequel un prêtre obtient l’autorisation d’agir au nom de l’Église (in persona Ecclesiæ) dans des circonstances extraordinaires ne peut pas être invoqué contre l’autorité qui l’accorde. Ce serait une absurdité.
    • L’autorisation de l’Église ne peut pas non plus être présumée par le principe d’épikie si l’autorité de l’Église est présente et agit, puisque l’épikie présume l’absence de l’autorité. Ainsi le principe d’épikie ne peut pas être invoqué contre l’autorité présente et gouvernante. Cela serait aussi une absurdité et conduirait à l’anarchie de n’importe quelle institution.


En titre VI « Conclusions d’Ordre Moral », Mgr Donald J. SANBORN a écrit:

Les conclusions morales suivantes se déduisent de ce qui vient d’être dit :

Si François était le pape :
  • La seule Messe traditionnelle à laquelle on pourrait licitement assister serait une Messe autorisée par lui, à savoir une Messe célébrée avec l’Indult, par exemple une Messe de la fraternité saint Pierre.

  • Ce serait un péché grave que d’assister à une Messe non autorisée par lui, par exemple la Messe d’un prêtre de la fraternité saint Pie X, ou celle d’un prêtre non una cum, puisque ce seraient des Messes schismatiques. Leurs confessions et mariages seraient invalides.

Si François n’est pas le pape :
Il serait objectivement gravement illicite d’assister à une Messe qui est una cum famulo tuo Papa nostro Francisco, parce que :
  • ce serait une déclaration explicite d’union avec une fausse hiérarchie et une fausse religion (Ubi Petrus, ibi Ecclesia) ;

  • et, ce serait une participation active à une Messe qui n’est pas offerte in persona Ecclesiæ, à une Messe objectivement schismatique.

Cet article a d’abord été publié dans Sacerdotium VI, hiver 1993, par l’abbé (à l’époque) Donald J. SANBORN.
Source et tout lire : http://www.etudesantimodernistes.fr/2018/10/le-probleme-de-l-una-cum-un-probleme-ecclesiologique-majeur.html.


À suivre titre VII « Une Zone de Pénombre Ecclésiologique : ni oui, ni non ! »

_________________

Jean-Paul BONTEMPS
 
Pour la plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame, par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique, Une et Apostolique, laquelle est traditionnelle (telle qu'avant le conciliabule vaticandeux) et non moderniste.
 
« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
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MessageSujet: Re: Erreurs dans la FSSPX et assimilés   FSSPX - Erreurs dans la FSSPX et assimilés EmptyVen 26 Juil - 18:31

Dans le précédent post, je disais en entrée en matière qu’à la suite de son fondateur Mgr Marcel LEFEBVRE, la FSSPX (fraternité Sacerdotale Saint-Pie-X) reconnaît les élus des conclaves depuis le conciliabule vaticandeux comme formellement (au sens philosophique) et réellement Papes, et, de nos jours, en particulier Jorge Mario BERGOGLIO dit “François”.
En conséquence de cela, les Prêtres de ladite FSSPX offrent à Dieu leurs messes en union avec (una cum) « notre “Pape” François votre serviteur », après les avoir offertes en union avec Paul VI (puis en union avec ses successeurs) qui a promulgué les textes du dit conciliabule.

Et cependant ces Prêtres de la FSSPX réprouvent, pour la majorité d’entre eux, tout comme Mgr LEFEBVRE le faisait lui-même, ces fameux textes, comme si un véritable Pape, comme Paul VI l’était à leurs yeux, pouvait promulguer officiellement pour toute l’Église, un texte qu’un catholique pourrait réprouver !

C’est pourquoi, sous le titre VII, « Une Zone de Pénombre Ecclésiologique : ni oui, ni non ! », de son article « Le Problème de l’Una Cum, un Problème Ecclésiologique Majeur », publié le 12 octobre 2018 par « Études Antimodernistes », Mgr Donald J. SANBORN a écrit:

La position de la FSSPX [et en général, des groupes R&R (Reconnaître et Résister)], est étrange en ce sens : d’un côté, ils insistent que François est le pape, mais d’un autre côté ils mettent en œuvre un apostolat étendu, incluant la consécration d’évêques, au mépris de sa condamnation, comme s’il n’existait pas.

Cela les place dans une position ecclésiologique condamnable quoiqu’ils fassent. Car si l’on regarde François comme étant le pape, alors leur apostolat est évidemment inacceptable, pour les raisons mentionnées ci-dessus, parce qu’ils n’agiraient pas in persona Ecclesiæ. D’un autre côté, si l’on dit que François n’est pas le pape, alors leur apostolat est de même inacceptable puisqu’il implique une adhésion à une fausse religion, ainsi que l’assistance à des Messes qui ne sont pas offertes in persona Ecclesiæ.

Ils se situent donc dans une zone de pénombre ecclésiologique, « ni-oui-ni-non », qui devrait [et même aurait du] être résolue un jour. Les discussions à propos de leurs prétentions à la juridiction sont un symptôme de l’impossible ecclésiologie qu’ils prônent.

Il ne faut pas oublier que la FSSPX attend toujours une insertion dans le troupeau de « l’Église » ; elle attend toujours son autel latéral dans la cathédrale moderniste. Cela fut dit clairement en 1988, à savoir que les négociations avec « Rome » continueraient, et que peut-être dans cinq ans tout serait fini *.

Ce désir d’être reconnu par Jean-Paul II, à l’époque, et par François, maintenant, est un point important à retenir, car il signifie que le groupe de l’abbé Schmidberger ** [la FSSPX] appartient in voto explicito *** à la religion promue par François, et leurs Messes una cum sont une expression de ce désir. [...]

* C’est-à-dire, selon Mgr LEFEBVRE qui avait affirmé cette utopie peu après les sacres, au plus tard en… 1993 !

** Directeur en 1993, quand cet article à été écrit la première fois et publié dans Sacerdotium VI, hiver 1993, par l’abbé (à l’époque) Donald J. SANBORN.

*** Par un choix, un désir, explicite.


Source : http://www.etudesantimodernistes.fr/2018/10/le-probleme-de-l-una-cum-un-probleme-ecclesiologique-majeur.html.


À suivre : titre VIII « Réponses aux Objections » et « Conclusion ».

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« Il n’y a pas de liberté, sinon dans la vérité; la “liberté” de l’erreur est le délire de la liberté de la perdition. » (Sodalitium, calendrier 2013, p. 5.)

« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
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MessageSujet: Re: Erreurs dans la FSSPX et assimilés   FSSPX - Erreurs dans la FSSPX et assimilés EmptySam 27 Juil - 15:55

À la fin de son article « Le Problème de l’Una Cum, un Problème Ecclésiologique Majeur » tel que publié le 12 octobre 2018 par « Études Antimodernistes » et dont il a déjà été reproduit ci-dessus plusieurs extraits marquants, Mgr Donald J. SANBORN a écrit:

Objection I.
Le prêtre qui est una cum est en bonne conscience, et veut pas faire partie d’une chose qui n’est pas catholique. Donc il n’est pas formellement schismatique. Donc sa Messe n’est pas schismatique.
    Réponse.
    Que la plupart des prêtres qui sont una cum soient en bonne conscience, je concède.
    Que donc ils ne sont pas formellement [1] schismatiques, je concède.
    Que donc leur Messe n’est pas schismatique, je nie.
    La Messe est un acte ecclésial, et cette qualité, cette catholicité, ne dépend pas de la formalité ou la matérialité du schisme du prêtre. La conscience bonne ou mauvaise du prêtre n’affecte en aucun cas l’objet de l’acte qu’est la déclaration una cum, qui est une déclaration de communion avec François en tant que pape, et qui en même temps place cette Messe sous les auspices d’une hiérarchie qui n’est pas celle de l’Église catholique. Par inadvertance, un prêtre peut jeter une hostie consacrée dans la poubelle de la sacristie. Les personnes présentes autour de lui qui savent que l’hostie est consacrée ne peuvent pas participer ou consentir à cet acte du prêtre, même si le prêtre a agi en bonne conscience. Tout le monde sait que la moralité objective [1] d’un acte ne provient pas de l’intention de l’agent, mais de l’objet en lui-même. [...]

Objection III.
Mentionner le nom de François au canon de la Messe est un mal, certes, mais il peut être toléré pour ne pas priver un grand nombre de personnes des sacrements.
    Réponse. Un mal peut seulement être toléré si sa tolérance n’implique pas la commission d’un acte intrinsèquement mauvais. Mais mentionner le nom de François est intrinsèquement mauvais, car comme je l’ai dit il implique une identification de la foi catholique avec la doctrine et la religion moderniste. Le mentionner est objectivement [2], réellement, et véritablement in odium religionis (en haine de la religion). C’est un nomen religioni obnoxium (c’est un nom honni de la religion). Puisqu’il est mentionné en tant que pape, cela implique une identification de la religion à laquelle vous appartenez *. Cependant, c’est un acte intrinsèquement mauvais que de déclarer adhérer à une autre religion que la religion catholique et que de se soumettre à une hiérarchie qui n’est pas formellement la hiérarchie catholique. Je réalise d’un autre côté que ce que je dis présente des conséquences terribles pour beaucoup s’ils l’acceptent. Je ne vois pas cependant comment le Te igitur de la Messe ne serait pas effectivement un véritable champ de bataille ecclésiologique où une profession de foi doit être faite. La raison pour laquelle il y a eu une si grande prolifération de Messes una cum est parce que Mgr. Lefebvre a toujours cherché à obtenir la Messe traditionnelle sous les auspices de la hiérarchie moderniste. C’est en 1976 seulement, lorsqu’il déclara que l’Église de Vatican II était une église schismatique, qu’il s’écarta publiquement de cette idée. Mais même après cela, il continua à chercher une reconnaissance de la fraternité par cette église schismatique. Si Mgr. Lefebvre avait été ferme au sujet de l’Église comme il le fut au sujet de la Messe, presque aucun prêtre traditionaliste ne serait aujourd’hui una cum. On ne peut avoir la Messe catholique de façon schismatique, mais c’est exactement ce que la fraternité essaie d’avoir. Les catholiques doivent rejeter la hiérarchie moderniste comme ils rejettent la nouvelle Messe. Non faciamus mala ut eveniant bona. (Ne faisons pas le mal pour que le bien s’ensuive.)

    * Dans une Messe una cum, le prêtre et tous ceux qui y assistent professent publiquement, qu’ils le veuillent ou non, qu’ils adhèrent à la doctrine enseignée par François. Ils adhèrent à Vatican II, au magistère ordinaire de François, aux nouvelles lois universelles (comme le code de droit canon de 1983) et à la nouvelle liturgie. [Note d’origine dans la version « Études Antimodernistes » que nous possédons, n’ayant pas le texte de 1993.]

Objection IV.
Les laïcs peuvent assister à la Messe una cum sans nécessairement consentir aux mots una cum.
    Réponse.
    La participation active [3] au culte est un consentement au culte, et on présume que la personne participant activement participe à tout ce qui fait partie du culte. Le nom de François dans la Messe est exactement la même chose que la présence de François, comme pape, dans le sanctuaire. C’est un signe, une déclaration de communion ecclésiale. Un tel signe extérieur et public mérite une désapprobation extérieure et publique ; une participation extérieure équivaut à un consentement extérieur. De plus, le nom de François comme pape, comme principe d’unité de l’Église, place l’acte de culte entier (= toute la Messe) dans une catégorie schismatique, et non pas seulement ces quelques mots, puisqu’il place l’acte de culte tout entier extra Ecclesiam (en dehors de l’Église). Or, Extra Ecclesiam Nulla Salus. (En dehors de l’Église, point de salut.)

Conclusion
    Il est donc évident que mentionner le nom de François au canon
    1. est une déclaration explicite de communion ecclésiale avec une fausse hiérarchie ;
    2. est une déclaration explicite de l’identité de la religion catholique romaine (doctrine, discipline, liturgie) avec la religion moderniste, car Ubi Petrus, Ibi Ecclesia [4], et
    3. cause des problèmes intrinsèques et insolubles, – cauchemars théologiques, – aux prêtres traditionalistes, puisque cela place cette Messe extra Ecclesiam (en dehors de l’Église) et en fait un acte schismatique, puisque le prêtre érige autel contre autel.
    La seule alternative logique pour quelqu’un qui reconnaît François comme pape est d’aller à la fraternité saint Pierre ou de dire une Messe avec indult, ou alors d’obtenir la réconciliation entre Rome et Menzingen.

    Puisque les mots una cum sont une déclaration de communion, les affirmations suivantes sont établies :
    • Dire la Messe una cum revient à avoir François présent dans le sanctuaire pendant la Messe et à reconnaître sa papauté par des signes extérieurs, tels que des encensements, des génuflexions, etc. Bien sûr il faudrait lui donner la communion puisque si le pape n’était pas membre de l’Église catholique, qui le serait ? Ubi Petrus, ibi Ecclesia.
    • Dire la Messe una cum revient à chanter l’Oremus pro Pontifice nostro Francisco. Dominus conservet eum et vivificet eum, et beatum faciat eum in terra, et non tradat eum in animam inimicorum eius.
    • Dire la Messe una cum revient à identifier François et l’évêque moderniste du lieu avec omnibus orthodoxis, atque catholicæ et apostolicæ fidei cultoribus (avec tous ceux qui font profession de la foi orthodoxe, catholique et apostolique). Cela est absurde. C’est un mensonge. Mentir au Canon du Saint Sacrifice de la Messe ne peut pas plaire à Dieu.

    Et s’ils sont les gardiens orthodoxes de la foi catholique et apostolique, alors, je vous en suplie au nom de Dieu, soyons avec eux, et non contre eux. Mais s’ils ne sont pas les gardiens orthodoxes de la foi catholique et apostolique, alors, je vous en supplie au nom de Dieu, soyons contre eux, et non avec eux.

UBI PETRUS, IBI ECCLESIA :
UBI ECCLESIA, IBI NULLA MORS, SED VITA ÆTERNA.

Note de JP B :
  1. Souligné par votre serviteur, responsable des retours à la ligne dans la réponse.

  2. Non obligatoirement de manière subjective et donc non forcément peccamineuse.

  3. Il ne s’agit pas d’une participation PASSIVE comme l’assistance à un mariage, par exemple, ou un enterrement, où l’on assiste sans consentement à la caractéristique « una cum » de la messe. Ce qui, principalement, différencie la participation active de la participation passive à une messe est la communion que l’on y fait mais aussi les réponses aux prières, la participation aux chants, etc..

  4. Là où est Pierre (le Pape), là est l’Église.

Source : http://www.etudesantimodernistes.fr/2018/10/le-probleme-de-l-una-cum-un-probleme-ecclesiologique-majeur.html

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« car la liberté nous est donnée pour choisir tel bien plutôt que tel autre, et non pas entre le bien et le mal qui marque plutôt un infirmité de notre liberté. » (CATÉCHISME MARIAL - Par Henri-Marie Guindon, S.M.M. - 1947 - p.14.)
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MessageSujet: Re: Erreurs dans la FSSPX et assimilés   FSSPX - Erreurs dans la FSSPX et assimilés EmptyDim 28 Juil - 17:43

Sermon: Sur la Messe « Una Cum » (3 juin 2019) : https://missionsaintjeandebrebeuf.com/2019/06/03/sermon-sur-la-messe-una-cum-2019/

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