Tradition Catholique (Sede Vacante)
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 Evangile selon Saint Luc , chap 22 ; verset 39 - 42

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MessageSujet: Evangile selon Saint Luc , chap 22 ; verset 39 - 42   Evangile selon Saint Luc , chap 22 ; verset 39 - 42 EmptySam 28 Fév - 20:44

Evangile selon Saint Luc , chap 22 ; verset 39 - 42

Citation :
Etant sorti, il s’en alla, comme de coutume, vers le mont des Oliviers ; les disciples aussi l’accompagnèrent.
Lorsqu’il fut à l’endroit, il leur dit : « Priez afin de ne pas entrer en tentation. »
Et il s’éloigna d’eux environ d’un jet de pierre ; et, s’étant mis à genoux, il priait, disant :
« Père, si vous voulez, détournez de moi ce calice. Cependant, que ce ne soit pas ma volonté, mais la vôtre qui soit faite. »

http://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89vangile_selon_Saint_Luc_-_Crampon#Chapitre_22
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MessageSujet: Re: Evangile selon Saint Luc , chap 22 ; verset 39 - 42   Evangile selon Saint Luc , chap 22 ; verset 39 - 42 EmptySam 28 Fév - 20:49

Commentaire par Saint Thomas d'Aquin.

Versets 39-42.


http://docteurangelique.free.fr/index.html

S. Bède :

Le Sauveur voyant arriver l’heure où son disciple devait le trahir, se dirige vers l’endroit où il avait coutume de se retirer, pour que ses ennemis le trouvent plus facilement: ce Et étant sorti, il s’en alla, suivant sa coutume, à la montagne des Oliviers. »

S. Cyrille:

Il passait toute la journée dans la ville de Jérusalem, et le soir venu, il se retirait avec ses disciples sur la montagne des Oliviers: « Et ses disciples le suivirent. »

S. Bède :

C’est avec dessein qu’après les avoir nourris des mystères de son corps et de son sang, il les conduit sur la montagne des Oliviers, pour nous apprendre que tous ceux qui ont été baptisés en sa mort, doivent être confirmés par l’onction du Saint-Esprit.

Théophylactus :

Après le repas, le Seigneur ne se laisse aller ni à l’oisiveté, ni aux douceurs du repos, ni au sommeil, mais il s’applique à la prière et à l’enseignement: ce Lorsqu’il fut arrivé en ce lieu, il leur dit: Priez, » etc.

S. Bède :

Il est impossible que l’âme de l’homme soit exempte de tentations. Aussi ne leur dit-il pas: Priez afin de n’être point tentés, mais: « Priez, afin de ne point entrer en tentation; » c’est-à-dire afin de n’être pas vaincus dans cette dernière tentation.

S. Cyrille :

Mais ce n’est pas seulement par ses paroles qu’il veut leur être utile; il s’avance donc un peu plus loin, et se met en prière: « Et il s’éloigna d’eux à la distance d’un jet de pierre, » etc. Partout vous voyez le Sauveur se retirer à l’écart pour prier, il vous apprend ainsi la nécessité du recueillement de l’esprit et de la paix du coeur pour vous entretenir avec le Dieu très-haut, Or, s’il s’applique ainsi à la prière, ce n’est point qu’il ait besoin d’un secours étranger, lui qui est la vertu toute puissante du Père, mais il veut nous apprendre qu’il ne faut pas s’endormir dans les tentations, mais prier avec plus d’instance.

S. Bède :

Le Sauveur prie seul pour tous les hommes, lui qui devait seul souffrir pour tous, et il nous enseigne par là que sa prière est aussi élevée au-dessus de la nôtre, que sa passion l’est au-dessus de nos souffrances.

S. Augustin :

(Quest. évang., 2, 50.) Il s’éloigne de ses disciples à la distance d’un jet de pierre, comme pour les avertir par cette figure qu’ils devaient diriger vers lui la pierre, c’est-à-dire conduire jusqu’à lui le sens de la loi qui fut écrite sur la pierre.

S. Grégoire de Nysse :

(ou Isid., Ch. des Pèr. gr.) Mais pourquoi fléchit-il les genoux, selon le récit de l’Évangéliste: « Et s’étant mis à genoux, il priait ? » Les hommes ont coutume de se prosterner ainsi devant les grands pour les supplier, témoignant ainsi par leur attitude, que ceux qu’ils prient leur sont supérieurs.

Or, il est évident que la nature humaine n’est rien en comparaison de celle de Dieu, c’est pourquoi dans les devoirs que nous rendons à cette nature incomparable, nous employons les marques d’honneur en usage parmi nous, pour témoigner notre respect à l’égard de ceux qui sont élevés au-dessus de nous.

C’est ainsi que celui qui a pris sur lui nos misères, et s’est rendu notre médiateur, fléchit pour prier les genoux de l’humanité dont il s’est revêtu, pour nous apprendre à fuir l’orgueil pendant que nous prions, et à suivre en tout les inspirations de l’humilité; car Dieu résiste aux superbes, et il accorde sa grâce aux humbles. (Jc 4; 1 P 5.)
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MessageSujet: Re: Evangile selon Saint Luc , chap 22 ; verset 39 - 42   Evangile selon Saint Luc , chap 22 ; verset 39 - 42 EmptySam 28 Fév - 20:49

S. Jean Chrysostome :

Tout homme qui enseigne un art quelconque, doit joindre l’exemple aux
paroles; c’est pourquoi Notre Seigneur qui est venu nous enseigner
toutes les vertus, conforme sa conduite à ses enseignements. Il nous
fait un devoir de prier pour ne point entrer en tentation, il appuie ce
précepte de son exemple: « Il priait, disant: Mon Père, si vous le
voulez, éloignez de moi ce calice. »

Ces paroles: « Si vous le voulez, » ne supposent pas que le Sauveur
ignorât que sa prière était agréable à son Père; car cette connaissance
n’était pas plus difficile pour lui que la science de la nature du
Père, que lui seul connaît dans toute son étendue, ainsi qu’il le
déclare lui-même: «

Comme mon Père me connaît, ainsi je connais mon Père. » (Jn 10.) S’il
parle de la sorte, ce n’est pas non plus pour éloigner sa passion, car
comment admettre qu’il refusât d’être crucifié, lui qui, voyant un de
ses Apôtres s’opposer à ses souffrances, l’avait repris sévèrement
jusqu’à l’appeler Satan, après qu’il avait fait un si magnifique éloge
de sa foi ? (Mt 16.)

Pour comprendre la raison de cette prière, considérez combien il était
difficile de croire qu’un Dieu ineffable et incompréhensible, ait voulu
se renfermer dans le sein d’une vierge, être nourri de son lait, et
souffrir toutes les infirmités humaines.

Or, comme tous les mystères de sa vie mortelle étaient presque
incroyables, il envoya d’abord les prophètes pour les prédire à
l’avance; puis il vint lui-même revêtu d’une chair véritable (pour bien
convaincre qu’il n’était pas un fantôme), et il permit que cette chair
fût soumise à toutes les infirmités de la nature humaine; à la faim, à
la soif, au sommeil, au travail, à la douleur, à l’angoisse, et c’est
par suite du même dessein, et pour prouver la vérité de son humanité,
qu’il demande à son Père d’éloigner de lui la mort.

S. Ambroise :

Il dit donc à Dieu: « Si vous le voulez, éloignez de moi ce calice; »
comme homme, il repousse la pensée de la mort; comme Dieu, il maintient
la loi qu’il a portée.

S. Bède :

Ou encore, il demande à Dieu d’éloigner de lui ce calice, non par
crainte des souffrances, mais par un sentiment de miséricorde pour son
ancien peuple, des mains duquel il ne voudrait pas recevoir ce calice.
Aussi ne dit-il pas: Éloignez de moi le calice, mais: « Éloignez de moi
ce calice, » c’est-à-dire le calice que me prépare le peuple juif, qui
ne peut alléguer son ignorance pour excuser son crime, s’il me met à
mort, puisqu’il a entre les mains la loi et les prophètes qui lui
parlent tous les jours de moi.

S. Denys d’Alexandrie:

(Ch. des Pèr. gr.) Ou bien encore, ces paroles: « Éloignez de moi ce
calice, » ne veulent pas dire: Faites qu’il ne m’arrive pas; car on ne
peut l’éloigner que parce qu’il est déjà arrivé. C’est donc lorsque le
Sauveur sentit que ce calice était présent, qu’il commença à être
affligé et attristé; et c’est lorsqu’il le vit sous ses yeux, qu’il dit
à son Père: « Éloignez de moi ce calice, » car ce qui passe, ne demeure
pas dans le même état, Jésus donc demande à Dieu d’éloigner de lui la
tentation qui commence à l’assaillir; et c’est dans ce sens qu’il nous
conseille de prier pour ne point entrer en tentation.

Or, il nous indique la voie la plus parfaite et la plus sûre pour
échapper aux tentations: « Cependant, que ce ne soit pas ma volonté qui
se fasse, mais la vôtre. » En effet, Dieu est essentiellement étranger
au mal, et il veut sincèrement nous combler de biens, au delà même de
ce que nous pouvons demander et comprendre.

Le Sauveur demande donc que la volonté parfaite du Père qui lui est
connue, ait son plein effet, parce que cette volonté est la même que la
sienne en tant qu’il est Dieu, et il renonce à l’accomplissement de la
volonté humaine, qu’il appelle la sienne, et qui est inférieure à celle
de son Père.

S. Athanase :

(de l’incarn. contre les Ariens.) Notre Seigneur nous fait donc voir en
lui deux volontés, la volonté humaine et la volonté divine; la volonté
humaine, qui ne voit que la faiblesse de la chair, refuse de souffrir,
mais la volonté divine se soumet à la passion avec amour, parce qu’elle
sait que le Fils de Dieu ne peut rester enchaîné dans les liens de la
mort.

S. Grégoire de Nysse :

Apollinaire prétend que la nature humaine en Jésus-Christ n’avait pas
de volonté propre, et qu’il n’y a en lui qu’une seule volonté, celle du
Dieu qui est descendu du ciel. Qu’il nous dise donc quelle est cette
volonté dont le Sauveur ne veut point l’accomplissement, car la
divinité ne peut renoncer à sa propre volonté.

S. Bède :

Le Sauveur, aux approches de sa passion, a pris la voix de nos
infirmités, pour nous apprendre à demander dans notre faiblesse
l’éloignement des maux dont nous sommes menacés, tout en ayant la force
d’être prêts à dire: Que la volonté de notre Créateur s’accomplisse,
fût-elle opposée à la nôtre.
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