Tradition Catholique (Sede Vacante)
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 PREUVE DE LA VACANCE (au moins formelle) DU SAINT-SIÈGE

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JP B
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MessageSujet: Re: PREUVE DE LA VACANCE (au moins formelle) DU SAINT-SIÈGE   PREUVE DE LA VACANCE (au moins formelle) DU SAINT-SIÈGE - Page 3 EmptyJeu 14 Mai - 22:07

Reproduisant judicieusement cette conférence de Monsieur l'abbé Rioult, notre Admin a écrit:
https://foicatholique.1fr1.net/t4898-apocalypse-la-secte-conciliaire-prophetisee#35170

Attention : l’auteur du livre disponible aux Éditions Saint-Rémi, « Trois ans avec François, l’imposture bergolienne », dont il est question à 11:52 et que nous recommandons chaudement, cet auteur, Miles Christi, n’est pas Miles Christi 158 qui écrit parfois sur ce forum.
Il existe en effet, et c’est heureux, plusieurs « Soldats du Christ » (signification de Miles Christi).

Micheline COLIN aime ce message

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JP B
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MessageSujet: Re: PREUVE DE LA VACANCE (au moins formelle) DU SAINT-SIÈGE   PREUVE DE LA VACANCE (au moins formelle) DU SAINT-SIÈGE - Page 3 EmptyLun 4 Juil - 12:25

En vertu de l’infaillibilité (tant pontificale que du Magistère universel lors d’un concile réputé œcuménique) un Pape ne peut pas contredire un (voire plusieurs) de ses prédécesseurs en matière de Foi ou de morale (telle la manière dont la société doit être dirigée) surtout si lesdits prédécesseurs étaient infaillibles dans ce qu’ils ont enseigné.
Or, à l’occasion du concile réputé œcuménique dit de « Vatican II », Paul VI, notamment dans « Dignitatis Humanæ personæ », a enseigné, sur la manière dont la société doit être dirigée (question éminemment morale), le contraire de ce qu’avaient enseigné ses prédécesseurs, notamment Grégoire XVI dans l’Encyclique Mirari vos et Pie IX dans l’Encyclique Quanta cura dans lesquelles ils étaient infaillibles.
Donc Paul VI ne pouvait pas être formellement Pape quand il a promulgué Dignitatis Humanæ personæ et ses successeurs qui approuvent et appliquent cette Déclaration sur la liberté religieuse entendue dans le sens de « Vatican II », Déclaration hérétique puisque en opposition avec des Encycliques dont leurs auteurs y étaient infaillibles, ne sont pas plus formellement Papes que lui !…

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MessageSujet: Re: PREUVE DE LA VACANCE (au moins formelle) DU SAINT-SIÈGE   PREUVE DE LA VACANCE (au moins formelle) DU SAINT-SIÈGE - Page 3 EmptyLun 9 Jan - 22:23

Les règles édictées par Paul VI dans la “Déclaration” sur la liberté religieuse Dignitatis Humanæ personæ lors de la clôture le 7 décembre 1965 du conciliabule vaticandeux, relèvent incontestablement de la funeste doctrine de la « séparation de l’Église et de l’État », et conduisent à cette funeste doctrine. C’est pour cette raison que tant de pays qui avaient une Constitution d’inspiration catholique, tels l’Espagne, le Québec, l’Irlande ou le Valais suisse, avant ledit conciliabule vaticandeux, l’ont abandonnée, après celui-ci, pour se donner une Constitution “laïque” qui refuse de reconnaître la Royauté universelle, sociale et politique, de Notre-Seigneur Jésus-Christ !…
C’est bien sûr également pour cette raison que, dans les pays où il y avait en vigueur un concordat avec l’Église Catholique, celui-ci fut abandonné, tel qu’en Colombie (1973), au Portugal (1975), en Espagne (1976), au Pérou (1980) ou en Italie (1984).

Or, voici ce que St Pie X écrivait dans son Encyclique Vehementer Nos (du 11 février 1906) dédiée aux Français, sur la « séparation de l’Église et de l’État » qui venait, l’année précédente, d’être décrétée, par une loi inique, unilatéralement en France :
Citation :


L'Église ne sera pas libre

En outre, rien n'est plus contraire à la liberté de l'Église que cette loi. En effet, quand, par suite de l'existence des associations cultuelles, la loi de séparation empêche les pasteurs d'exercer la plénitude de leur autorité et de leur charge sur le peuple des fidèles ; quand elle attribue la juridiction suprême sur ces associations cultuelles au Conseil d'État et qu'elle les soumet à toute une série de prescriptions en dehors du droit commun qui rendent leur formation difficile, et plus difficile encore leur maintien, quand, après avoir proclamé la liberté du culte, elle en restreint l'exercice par de multiples exceptions, quand elle dépouille l'Église de la police intérieure des temples pour en investir l'État, quand elle entrave la prédication de la foi et de la morale catholiques et édicte contre les clercs un régime pénal sévère et d'exception, quand elle sanctionne ces dispositions et plusieurs autres dispositions semblables où l'arbitraire peut aisément s'exercer, que fait-elle donc sinon placer l'Église dans une sujétion humiliante et, sous le prétexte de protéger l'ordre public [1], ravir à des citoyens paisibles, qui forment encore l'immense majorité en France, le droit sacré de pratiquer leur propre religion ? Aussi. n'est-ce pas seulement en restreignant l'exercice de son culte auquel la loi de séparation réduit faussement toute l'essence de la religion, que l'État blesse l'Église, c'est encore en faisant obstacle à son influence toujours si bienfaisante sur le peuple et en paralysant de mille manières différentes son action.

C'est ainsi, entre autres choses, qu'il ne lui a pas suffi d'arracher à cette Église les ordres religieux, ses précieux auxiliaires dans le sacré ministère, dans l'enseignement, dans l'éducation, dans les œuvres de charité chrétienne [2] ; mais qu'il la prive encore des ressources qui constituent les moyens humains nécessaires à son existence et à l'accomplissement de sa mission.



Notes de JP B
 :
  1. C’est moi qui souligne en gras ou/et d’un trait.

  2. Comme et surtout les hôpitaux (« Hôtel-Dieu ») qui n’ont plus qu’une finalité : être rentables financièrement !…
(Cf. https://www.vatican.va/content/pius-x/fr/encyclicals/documents/hf_p-x_enc_11021906_vehementer-nos.html.)

Et, à propos de la loi sur la « séparation de l’Église et de l’État » votée en France le 9 décembre 1905, voici ce que le saint Pape ajoutait dans la même Encyclique : (c’est toujours moi qui souligne en gras ou/et d’un trait)
Citation :
C'est pourquoi, Nous souvenant de notre charge apostolique et conscient de l'impérieux devoir qui nous incombe de défendre contre toute attaque et de maintenir dans leur intégrité absolue les droits inviolables et sacrés de l'Église, en vertu de l'autorité suprême que Dieu nous a conférée, Nous, pour les motifs exposés ci-dessus, nous réprouvons et nous condamnons la loi votée en France sur la séparation de l'Église et de l'État comme profondément injurieuse vis-à-vis de Dieu, qu'elle renie officiellement, en posant en principe que la République ne reconnaît aucun culte.

Nous la réprouvons et condamnons
comme violant le droit naturel, le droit des gens et la fidélité due aux traités, comme contraire à la constitution divine de l'Église, à ses droits essentiels, à sa liberté, comme renversant la justice et foulant aux pieds les droits de propriété que l'Église a acquis à des titres multiples et, en outre, en vertu du Concordat.

Nous la réprouvons et condamnons
comme gravement offensante pour la dignité de ce Siège apostolique, pour notre personne, pour l'épiscopat, pour le clergé et pour tous les catholiques français.


En conséquence, nous protestons solennellement de toutes nos forces contre la proposition, contre le vote et contre la promulgation de cette loi, déclarant qu'elle ne pourra jamais être alléguée contre les droits imprescriptibles et immuables de l'Église pour les infirmer.

Nous voyons là à quel point nous sommes loin, à dire vrai aux antipodes, de la “DéclarationDignitatis Humanæ personæ promulguée seulement 59 ans et 10 mois après Vehementer Nos !…

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MessageSujet: Re: PREUVE DE LA VACANCE (au moins formelle) DU SAINT-SIÈGE   PREUVE DE LA VACANCE (au moins formelle) DU SAINT-SIÈGE - Page 3 EmptyMar 10 Jan - 14:22

Les adeptes du conciliabule vaticandeux et partisans de la permanence actuelle de Souverains Pontifes formellement considérés, avancent cet argument (qui en fait est un sophisme comme nous allons le voir) : « Le fait de dire que, durant la vacance tous les évêques peuvent se tromper est faux » ; cela pour dire que l’élu d’un conclave accepté par l’ensemble de « tous les évêques » serait nécessairement Pape formaliter.

Si cette proposition est exacte
(« Le fait de dire que, durant la vacance tous les évêques peuvent se tromper est faux »), alors Sa Sainteté Paul IV fut dans l’erreur en promulguant le paragraphe 6 de la Bulle Cum ex apostolatus (du 15 février 1559 – confirmée par St Pie V) dans laquelle il est écrit :

Dans sa Bulle « Cum ex apostolatus », § 6, confirmée par St Pie V, Sa Sainteté le Pape Paul IV a écrit:

Nous ajoutons que si jamais il advient qu’un Évêque, même ayant fonction d’Archevêques, de Patriarche ou de Primat ; qu’un Cardinal de l’Eglise romaine, même Légat, qu’un Souverain Pontife même, avant leur promotion ou leur élévation au Cardinalat ou au Souverain Pontificat, ont dévié de la foi catholique ou sont tombés dans quelque hérésie, la promotion ou l’élévation – MÊME SI CETTE DERNIÈRE A EU LIEU DANS L’ENTENTE ET AVEC L’ASSENTIMENT UNANIME DE TOUS LES CARDINAUXest nulle, non avenue, sans valeur et on ne pourra dire qu’elle est devenue valide ou qu’elle devient valide parce que l’intéressé accepte la charge, reçoit la consécration ou ensuite entre en possession ou quasi-possession du gouvernement et de l’administration, ou par l’intronisation du Pontife romain lui-même OU PAR L’ADORATION DEVANT LUI OU PAR LA PRESTATION D’OBÉISSANCE À LUI RENDUE PAR TOUS ou par quelque laps de temps écoulé pour ces actes : on ne pourra la tenir pour légitime en AUCUNE de ses parties et elle ne confère ni ne peut être censée conférer quelque pouvoir d’administration au spirituel ou au temporel à de tels hommes promus Evêques, Archevêques, Patriarches ou Primats, ou élevés au Cardinalat ou au Souverain Pontificat.

Tous leurs dits, faits et gestes, leur administration et tout ce qui en découle, tout est sans valeur et ne confère aucune autorité, aucun droit à personne. Ces hommes ainsi promus et élevés seront PAR LE FAIT MÊME, SANS QU’IL FAILLE QUELQUE DÉCLARATION ULTERIEURE, privés de toute dignité, place, honneur, titre, autorité, fonction et pouvoir, même si tous et chacun de ces hommes n’a dévié de la foi, tombant dans le schisme ou l’hérésie, qu’après son élection légitime, soit en le suscitant, soit en l’embrassant.
(Cf. https://laportelatine.org/formation/magistere/bulle-cum-ex-apostolatus-officio-1559. C’est JP B qui souligne en gras ou/et d’un trait ou/et en capitales.)

Si donc on accepte ladite proposition
(« Le fait de dire que, durant la vacance tous les évêques peuvent se tromper est faux »), non seulement Paul IV et St Pie V QUI A CONFIRMÉ cette Bulle furent dans l’erreur alors que ce texte relève de l’infaillibilité pontificale solennelle, mais, en acceptant ce texte pendant au moins 358 ans (jusqu’à la promulgation du CIC à la Pentecôte 1917) l’ensemble de tous les Évêques de toute la terre, en un mot l’Église universelle, fut avec ces Papes, dont plusieurs sont canonisés, dans la même erreur !

Nous voyons donc qu’il se trouve une contradiction interne dans cette proposition des adeptes du conciliabule vaticandeux et partisans de la permanence actuelle de Souverains Pontifes formaliter, et qu’ainsi ce n’est donc qu’un sophisme.

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MessageSujet: Re: PREUVE DE LA VACANCE (au moins formelle) DU SAINT-SIÈGE   PREUVE DE LA VACANCE (au moins formelle) DU SAINT-SIÈGE - Page 3 EmptyVen 22 Mar - 14:18

Excellente vidéo : https://youtu.be/WWdPSyMmoYY

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