A l’occasion des noces d’or d’une religieuse (Mère prieure d’une petite communauté) avec son Divin Époux, ce dimanche 20 juin 2010, Monsieur l’abbé Paul S
CHOONBROODT a, dans son sermon au cours de la sainte Messe, félicité les Sœurs et, bien sûr, la Révérende Mère d’avoir 50 ans durant, au moins quant à elle, été fidèles à leur triple vœux d’obéissance, de chasteté et de pauvreté.
Et, à cette occasion, dans laquelle il retraçait en court résumé les péripéties de leur vie religieuse depuis 1960, donc, c’est-à-dire avant les perturbations conciliaires (et conciliantes avec toutes les hérésies – ça, c’est votre serviteur qui rajoute pour ce jeu de mot laid “conciliaires/conciliantes”
) il a parlé plus particulièrement de l’obéissance et de la Foi à laquelle elles ont su rester fidèles pour notre édification.
Il a ainsi exposé que l’obéissance est une vertu morale mais que la Foi est une vertu théologale. Que, pour cette raison, celle-ci est supérieure à celle-là et prime nécessairement sur elle qui doit toujours être soumise à la Foi.
Pendant qu’il parlait ainsi de la vertu d’obéissance, en rappelant que sainte Thérèse-de-l’Enfant-Jésus disait qu’elle préférait obéir à sa Supérieure plutôt que de critiquer ses ordres même si ceux-ci avaient été erronés, et qu’il exposait que, d’une part, cela se passait à une époque où l’Église était en ordre et que, d’autre part, on ne doit jamais obéir à un ordre qui va contre la Foi, c’est-à-dire contre Dieu, [tout comme pour un ordre qui commande le péché], pendant qu’il parlait ainsi, donc, les pensées suivantes ont surgi :
Comme pour absolument tout, il faut toujours respecter la hiérarchie des choses ;
L’obéissance que prônait avec raison sainte Thérèse inclut, précisément, l’obéissance à la Foi commandée par Dieu, obéissance supérieure, conditionnant nécessairement la première au point de lui être absolument prédominante comme est prédominante la nécessité d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes, seraient-ils nos supérieurs légitimes.
De plus, quand tout est en ordre, c’est-à-dire dans la Volonté de Dieu, il ne peut y avoir, surtout dans l’Église mais même, quand tout est en ordre, dans la vie laïque, de véritable opposition entre les ordres reçus des supérieurs légitimes et ceux qui viennent directement de Dieu jusqu’à nous par Son Église Sainte à qui Il a donné tous pouvoirs sur la terre ;
Si donc des oppositions apparaissent, ou semblent apparaître, c’est que quelque chose ne va pas, ou dans notre esprit qui croit voir quelque opposition en réalité fausse, ou, si l’opposition est irréductible en raison de la Foi (comme avec le “
concil[iabul]
e vaticandeux”) c’est que les supérieurs eux-mêmes transgressent les ordres de Dieu.
Finalement, en réalité, il n’y a pas de contradiction, ni même aucune opposition :
C’est par obéissance à la Loi divine que nous a donnée, ou plutôt transmise, notre Mère la Sainte Église Catholique, aux dogmes qu’elle a promulgués et aux justes condamnations qu’elle s’est vue contrainte de fulminer contre les rebelles ; c’est par fidélité à tout son enseignement infaillible passé,
par obéissance, donc, que nous sommes restés fidèles à cette Mère qui, comme son Divin Époux, ne change pas, et que
nous nous sommes vus contraints de quitter la voie hérétique vaticandeuse.
Jean-Paul Bontemps
Pour le plus grande gloire de Dieu et l’honneur de Notre-Dame par le triomphe de notre Mère la Sainte Église Catholique
Sedevacantisme ?
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