Tradition Catholique (Sede Vacante)
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 Evangile selon Saint Luc , chap 2 ; verset 22 - 32

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MessageSujet: Evangile selon Saint Luc , chap 2 ; verset 22 - 32   Evangile selon Saint Luc , chap 2 ; verset 22 - 32 EmptyLun 2 Fév - 20:17

Evangile selon Saint Luc , chap 2 ; verset 22 - 32

Citation :
Puis, lorsque les jours de leur purification furent accomplis, selon la loi de Moïse, ils le menèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur,
selon qu’il est écrit dans la loi du Seigneur : Tout mâle premier-né sera regardé comme consacré au Seigneur,
et pour offrir en sacrifice, ainsi qu’il est dit dans la loi du Seigneur, une paire de tourterelles ou deux petites colombes.
Or, il y avait à Jérusalem un homme nommé Siméon ; c’était un homme juste et pieux, qui attendait la consolation d’Israël, et l’Esprit-Saint était sur lui.
L’Esprit-Saint lui avait révélé qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur.
Il vint donc dans le temple, poussé par l’Esprit. Et comme ses parents amenaient l’enfant Jésus pour observer les coutumes légales à son égard,
lui-même le reçut en ses bras, et il bénit Dieu en disant :
« Maintenant, ô Maître, vous congédiez votre serviteur en paix, selon votre parole ;
car mes yeux ont vu le salut,
que vous avez préparé à la face de tous les peuples,
lumière qui doit éclairer les nations et gloire d’Israël, votre peuple. »

http://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89vangile_selon_Saint_Luc_-_Crampon#Chapitre_2
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MessageSujet: Re: Evangile selon Saint Luc , chap 2 ; verset 22 - 32   Evangile selon Saint Luc , chap 2 ; verset 22 - 32 EmptyLun 2 Fév - 20:25

Commentaire par Saint Thomas d'Aquin.

Versets 22-24.


http://docteurangelique.free.fr/index.html

S. Cyrille :

(comme précéd.) Après la cérémonie de la circoncision venait celle de la purification dont l’Évangéliste dit: « Lorsque le temps de la purification de Marie fut accompli, selon la loi, » etc...

S. Bède :

Si vous examinez avec attention le texte de cette loi, vous conclurez certainement que la Mère de Dieu était affranchie de cette prescription légale, comme elle l’avait été de toute union charnelle. Car ce n’est point toute femme qui enfante qui est déclarée immonde, mais celle qui enfante par les voies ordinaires, pour distinguer de toutes les autres femmes celle qui conçut et enfanta sans cesser d’être vierge. Cependant Marie, à l’exemple de Jésus-Christ son fils, se soumet d’elle-même à cette loi, pour nous délivrer du joug de la loi.

Tite. Aussi l’Évangéliste se sert-il de cette expression pleine de justesse « Lorsque les jours de sa purification furent accomplis selon la loi. » Et en réalité la Vierge sainte n’avait nul besoin d’attendre le jour de sa purification, elle qui, ayant conçu de l’Esprit saint, n’avait contracté aucune souillure.

« Ils le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur. »

S. Athanase :

(Ch. Des Pèr. gr.) Mais quand donc le Seigneur cessa-t-il un seul instant d’être en la présence de son Père, de manière à échapper à ses regards ? et quel est l’endroit de la terre qui ne soit pas soumis à son empire, et où le Fils soit séparé de son Père, à moins qu’on ne l’apporte à Jérusalem et qu’on le présente au temple ? N’oublions pas que toutes ces circonstances sont écrites à cause de nous; car de même que ce n’est point pour lui que le Sauveur s’est fait homme, et qu’il a été circoncis, mais pour faire de nous comme autant de dieux par sa grâce, et nous donner l’exemple de la circoncision spirituelle; de même, il se présente à son Père, pour nous apprendre à nous offrir tout entiers au Seigneur.

S. Bède :

C’est le trente-troisième jour après la circoncision qu’il est présenté au temple, pour nous apprendre dans un sens mystique, que pour être digne des regards du Seigneur, il faut avoir retranché tous les vices par la circoncision spirituelle, et qu’à moins d’être affranchi de tous les biens de la mortalité, on ne peut entrer pleinement dans les joies de la cité céleste.

« Comme il est écrit dans la loi du Seigneur. »

Origène :

(hom. 14.) Où sont ceux qui nient que Jésus-Christ ait prêché dans l’Évangile le Dieu de la loi ? Admettra-t-on que le Dieu bon ait assujetti son Fils à la loi de son ennemi, que lui-même n’avait point donnée ? En effet, il est écrit dans la loi de Moïse: « Tout mâle ouvrant le sein de sa mère sera appelé la chose sainte du Seigneur. »

— Ces paroles: « Ouvrant le sein de sa mère, » s’appliquent également au premier né de l’homme et des animaux, l’un et l’autre, selon la loi, devaient être offerts au Seigneur, et appartenir au prêtre, avec cette différence que pour le premier né de l’homme, il devait en recevoir le prix, et qu’il faisait racheter le premier né de tout animal immonde.

S. Grégoire de Nysse :

Cette prescription de la loi parait s’accomplir dans le Dieu incarné d’une manière toute particulière et toute exceptionnelle. Il est le seul, en effet, dont la conception ineffable et la naissance incompréhensible n’ait point ouvert le sein virginal que le mariage avait respecté, et qui a conservé miraculeusement après ce divin enfantement le sceau de la chasteté.

S. Ambroise :

Car ce n’est point l’union conjugale qui a ouvert le chaste sein de la Vierge, mais l’Esprit saint qui a déposé dans ce sanctuaire inviolable le principe d’une naissance immaculée. Celui qui avait sanctifié le sein d’une autre femme pour la rendre mère d’un prophète, ouvrit lui-même le sein de sa mère pour en sortir sain et sans aucune souillure.

— S. Bède :

L’Évangéliste, en disant: « Tout mâle qui ouvre le sein de sa mère, » ne fait que s’accommoder au langage en usage pour les naissances ordinaires; car loin de nous la pensée que le Seigneur ait fait perdre par sa naissance la virginité au chaste sein qu’il avait sanctifié en y venant faire sa demeure.

S. Grégoire de Nysse :

(comme précéd.) C’est ici le seul enfant mâle qui, dans sa naissance, n’a rien contracté de la faute de la première femme. Aussi est-il appelé saint dans la force du terme, et l’ange Gabriel déclare pour ainsi dire que cette dénomination consacrée par la loi n’appartient qu’à lui seul, lorsqu’il dit: « Le fruit saint qui naîtra de vous sera appelé le Fils de Dieu. » Pour les autres premiers nés, ils sont appelés saints, dans le style des Écritures, parce qu’ils tiennent ce nom de leur consécration à Dieu; mais quant au premier né de toute créature, l’ange proclame qu’il naît saint d’une sainteté qui lui appartient en propre.

S. Ambroise :

Mais entre tous les enfants nés de la femme, Notre Seigneur Jésus-Christ est le seul que le miracle inouï jusqu’alors de sa naissance immaculée ait préservé de la contagion de la corruption terrestre, qu’il a écarté par sa puissance toute divine. Si nous prenions les choses au pied de la lettre, comment pourrait-on dire que tout enfant mâle est saint, alors que nous savons qu’un grand nombre d’entre eux ont été les plus scélérats des hommes ? Mais celui-là seul est véritablement saint, que les préceptes de la loi divine annonçaient d’avance en figure du mystère qui devait s’accomplir, parce que seul il devait ouvrir le sein mystérieux de la sainte Église vierge, pour engendrer tous les peuples à Dieu.

S. Cyrille :

(Ch. des Pèr. gr., hom. 17.) O profondeur des conseils de la sagesse et de la science de Dieu ! celui qui est honoré avec son Père dans tous les sacrifices, lui offre lui-même des victimes; la vérité observe les cérémonies figuratives de la loi, celui qui comme Dieu est l’auteur de la loi, se soumet comme homme aux prescriptions de la loi: « Et pour offrir en sacrifice, ainsi que le prescrit la loi du Seigneur, deux tourterelles ou deux petits de colombes » (Lv 16).

S. Bède :

(hom. sur la Purific.) C’était l’offrande des pauvres; en effet, d’après la loi, ceux qui en avaient le moyen devaient offrir pour un enfant mâle ou pour une fille, un agneau, et en même temps une tourterelle ou une colombe: s’ils étaient pauvres et n’avaient pas le moyen d’offrir un agneau, ils offraient à la place deux tourterelles ou deux petits de colombe. Ainsi le Seigneur, de riche qu’il était, a daigné se faire pauvre, afin de nous faire entrer par sa pauvreté en participation de ses richesses.

S. Cyrille :

(comme précéd.) Examinons quelle est la signification mystérieuse de ces offrandes. La tourterelle est de tous les oiseaux celle dont le chant est le plus fréquent et le plus continu; et la colombe est un animal plein de douceur. Or, c’est sous ces deux qualités que notre Sauveur s’est présenté à nous, toute sa vie a été le modèle de la plus parfaite douceur, et comme la tourterelle il a attiré à lui tout l’univers, en remplissant son jardin de ses célestes mélodies (cf. Ct 2, 1). On immolait donc une tourterelle ou une colombe en figure de celui qui devait être immolé pour la vie du monde.

S. Bède :

(comme précéd.) Ou bien la colombe est le symbole de la simplicité, et la tourterelle l’emblème de la chasteté, parce que la colombe aime par instinct la simplicité, et la tourterelle la chasteté. En effet, si la tourterelle vient à perdre sa compagne, elle n’en cherche pas une autre. C’est donc pour une raison mystérieuse qu’on offrait à Dieu une tourterelle et une colombe pour être immolés, parce que la vie simple et chaste des fidèles est aux yeux de Dieu un sacrifice agréable de justice.

S. Athanase :

(ch. des Pèr. gr.) La loi ordonnait d’offrir deux de ces oiseaux, parce que l’homme étant composé d’un corps et d’une âme, Dieu demande de nous deux choses, la chasteté et la douceur, non seulement du corps, mais aussi de l’âme; autrement l’homme ne serait à ses yeux qu’un hypocrite cherchant à dissimuler la malice secrète de son coeur, sous les dehors d’une innocente trompeuse.

S. Bède :

(comme précéd.) Ces deux oiseaux, par l’habitude qu’ils ont de gémir, sont l’emblème des pieux gémissements des saints pendant la vie présente; ils diffèrent cependant en ce que la tourterelle recherche la solitude, tandis que la colombe aime à voler par compagnies. Aussi l’une représente plus particulièrement les larmes secrètes de l’oraison, et l’autre les assemblées publiques de l’Église.

Bède (sur S. Luc.) Ou bien encore la colombe qui aime à voler par troupes, signifie le grand nombre de ceux qui mènent la vie active; la tourterelle qui recherche la solitude représente les âmes qui gravissent les hauteurs de la vie contemplative. Ces deux offrandes sont également agréables à Dieu, aussi est-ce avec dessein que saint Luc ne précise pas si on a offert au Seigneur des tourterelles ou des petits de colombes, pour ne point paraître donner la préférence à l’un de ces deux genres de vie, mais nous enseigner que nous devions suivre l’un et l’autre.
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MessageSujet: Re: Evangile selon Saint Luc , chap 2 ; verset 22 - 32   Evangile selon Saint Luc , chap 2 ; verset 22 - 32 EmptyLun 2 Fév - 20:29

Versets 25-28.

S. Ambroise :

Ce ne sont pas seulement les anges et les prophètes, les bergers et les parents eux-mêmes de Jésus, mais les vieillards et les justes qui viennent rendre témoignage à sa naissance: « Or il y avait à Jérusalem un homme appelé Siméon, il était juste et craignant Dieu. »

S. Bède :

L’Évangéliste nous dit qu’il était juste et craignant Dieu, parce qu’il est difficile de conserver la justice sans la crainte, non pas cette crainte qui redoute de se voir enlever les biens de la terre (et que la charité parfaite chasse dehors), mais cette chaste crainte de Dieu qui demeure éternellement, et qui porte le juste à fuir toute offense de Dieu, d’autant plus soigneusement qu’il a pour lui un amour plus ardent.

S. Ambroise :

Oui il était véritablement juste, lui qui cherchait, non pas sa consolation, mais celle de son peuple: « Et il attendait la consolation d’Israël. »

S. Grégoire de Nysse (comme précéd.)

Ce n’est point la félicité de ce monde que le sage Siméon attendait pour la consolation d’Israël, mais le vrai passage pour son peuple aux splendeurs de la vérité qui devaient l’arracher aux ombres de la loi, car il lui avait été révélé qu’il verrait le Christ du Seigneur avant de quitter la terre: « Et l’Esprit saint était en lui (comme principe de sa justice), et il lui avait été révélé, » etc.

S. Ambroise :

IL désirait sans doute voir se briser les liens qui l’attachaient à ce corps fragile et périssable, mais il attendait de voir celui qui était promis, car il savait qu’heureux seraient les yeux qui mériteraient de le voir.

S. Grégoire :

(Moral., 7, 4.) Nous pouvons juger de là combien vifs et ardents étaient les désirs des saints du peuple d’Israël, pour voir le mystère de l’incarnation du Sauveur.

S. Bède :

Voir la mort, c’est en subir les atteintes, mais heureux mille fois celui qui, avant de voir la dissolution de son corps par la mort, se sera efforcé de voir auparavant des yeux du coeur, le Christ du Seigneur, en transportant par avance sa vie dans la céleste Jérusalem, en fréquentant la maison de Dieu, c’est-à-dire, en suivant les exemples des saints, dans lesquels Dieu a fixé sa demeure. Or, c’est la même grâce de l’Esprit saint, qui lui avait annoncé par avance l’avènement du Sauveur, qui lui fait connaître le moment de sa venue: « Et il vint au temple conduit par l’Esprit. »

Origène :

(hom. 14.) Et vous aussi, si vous voulez tenir Jésus et le serrer entre vos bras, faites tous vos efforts pour que l’Esprit saint lui-même vous serve de guide au temple de Dieu: « Et comme la parenté de l’enfant Jésus (Marie sa mère, et Joseph qui passait pour son père), l’y apportaient, afin d’accomplir pour lui ce qu’ordonnait la loi, il le prit dans ses bras. »

S. Grégoire de Nysse :

Quelle est heureuse l’entrée de ce saint vieillard dans le temple, puisqu’elle l’approche du terme désiré de sa vie ! Heureuses ses mains qui ont mérité de toucher le Verbe de vie; heureux ses bras qu’il ouvrit pour recevoir l’enfant divin.

S. Bède :

Cet homme qui était juste selon la loi, prit l’enfant Jésus dans ses bras, pour signifier que la justice des oeuvres légales figurées par les mains et par les bras, devait faire place à la grâce humble mais efficace et salutaire de la foi évangélique. Ce saint vieillard prit dans ses bras Jésus enfant, pour annoncer que ce siècle accablé, décrépit de vieillesse, allait revenir à l’enfance et à l’innocence de la vie chrétienne.
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MessageSujet: Re: Evangile selon Saint Luc , chap 2 ; verset 22 - 32   Evangile selon Saint Luc , chap 2 ; verset 22 - 32 EmptyLun 2 Fév - 20:34

Versets 29-32.

Origène :

(hom. 15.) S’il suffit à une femme malade de toucher simplement le bord du vêtement de Jésus pour être guérie, que devons-nous penser de Siméon, qui tint ce divin enfant dans ses bras ? Quelle dut être sa joie de porter dans ses bras celui qui était venu pour briser les chaînes des captifs, et qui seul, il le savait, pouvait le tirer de la prison de son corps avec l’espérance de la vie future ? « Et il bénit Dieu en disant: C’est maintenant, Seigneur, que vous laisserez aller en paix votre serviteur. »

Théophylactus :

En disant: Seigneur, il reconnaît qu’il est le maître de la mort et de la vie, et il proclame la divinité de l’enfant qu’il reçoit dans ses bras.

Origène :

Il semble dire: Tant que je ne tenais pas le Christ dans mes bras, j’étais captif et je ne pouvais briser mes liens.

S. Basile :

(hom. sur l’act. de gr.) Si vous examinez les paroles des justes, vous trouverez que tous gémissent sur les misères de ce monde, et sur la triste prolongation de cette vie: « Malheur à moi, dit David, parce que mon exil s’est prolongé. » (Ps 119.)

S. Ambroise :

Considérez ce juste qui désire voir tomber les murs épais de la prison de son corps pour commencer à être avec Jésus-Christ. Mais que celui qui veut sincèrement sa délivrance, vienne dans le temple, qu’il se rende à Jérusalem, qu’il attende la venue du Christ du Seigneur, qu’il reçoive dans ses mains le Verbe de Dieu, et qu’il le tienne embrassé pour ainsi dire dans les bras de sa foi; alors les liens se briseront, et il ne verra point la mort, parce qu’il aura vu de ses yeux celui qui est la vie.

Ch. des Pèr. Gr. Siméon bénit Dieu de ce que surtout les promesses qui lui avaient été faites, avaient reçu leur plein accomplissement, car il mérita de voir de ses yeux et de porter dans ses bras celui qui était la consolation d’Israël, c’est pour cela qu’il dit: « Selon votre parole, » c’est-à-dire, lorsque j’aurai vu l’accomplissement de ce qui m’a été promis. Mais maintenant que j’ai contemplé la présence visible de celui qui était l’objet de mes désirs, vous pouvez délivrer votre serviteur qui ne sera ni effrayé des approches de la mort, ni troublé par aucune pensée de défiance ou d’incertitude; aussi ajoute-t-il: « En paix. »

S. Grégoire de Nysse :

Dès que Jésus-Christ a détruit le péché qui nous rendait les ennemis de Dieu et qu’il nous a réconciliés avec son Père, les saints quittent cette vie dans une profonde paix.

Origène :

Quel est celui, en effet, qui sort de ce monde en paix, si ce n’est celui qui a compris que Dieu était en Jésus-Christ, se réconciliant le monde (2 Co 5), qui n’a rien en lui de contraire à Dieu, mais qui, par ses bonnes oeuvres, a établi dans son âme une paix parfaite ?

— Ch. des Pèr. gr. Il lui avait été promis qu’il ne mourrait point avant d’avoir vu le Christ du Seigneur, et il montre l’accomplissement de cette promesse dans les paroles suivantes: « Parce que mes yeux ont vu le Sauveur que vous nous donnez. »

S. Grégoire de Nysse :

Bienheureux les yeux et de votre âme et de votre corps, ceux-ci, parce qu’ils ont joui de la présence visible de Dieu; ceux-là, parce que sans s’arrêter à ce spectacle visible, ils ont été éclairés des splendeurs de l’Esprit et ont reconnu le Verbe de Dieu dans une chair mortelle, car ce Sauveur que vos yeux ont vu, c’est Jésus lui-même, dont le nom seul annonce le salut à la terre.

S. Cyrille :

Or l’avènement du Christ était ce mystère qui a été révélé dans les derniers temps, mais qui avait été préparé dès l’origine du monde, c’est pour cela que Siméon ajoute: « Que vous avez préparé devant la face de tous les peuples, » etc.

S. Athanase :

Il veut parler ici du salut que Jésus-Christ est venu apporter à l’univers entier. Comment donc est-il dit plus haut que Siméon attendait la consolation d’Israël ? C’est que l’Esprit saint lui avait fait connaître, que le peuple d’Israël recevrait sa consolation, lorsque le salut serait révélé à tous les peuples de la terre.

— Ch. des Pèr. gr. Considérez la pénétration de ce saint et auguste vieillard: avant qu’il fût honoré de cette bienheureuse vision, il attendait la consolation d’Israël, mais aussitôt qu’il a contemplé l’objet de ses espérances, il s’écrie qu’il a vu le salut de tous les peuples, car les splendeurs qui environnent ce divin enfant l’inondent d’une si vive lumière, que les événements qui doivent arriver dans la suite des temps lui sont pleinement révélés.

Théophylactus :

C’est d’une manière significative que Siméon dit: « Devant la face de tous les peuples, » car l’incarnation du Sauveur devait apparaître à tous les hommes. Il ajoute que ce salut sera la lumière des nations et la gloire d’Israël: « Pour être la lumière qui éclairera les nations. »

S. Athanase :

En effet, avant l’avènement de Jésus-Christ, les nations étaient plongées dans les plus profondes ténèbres, privées qu’elles étaient de la connaissance du vrai Dieu.

S. Cyrille :

Mais Jésus-Christ, par son incarnation, est devenu la lumière de ceux qui étaient ensevelis dans les ténèbres de l’ignorance et de l’erreur, et sur lesquels la main du démon s’était appesantie; et ils ont été appelés par Dieu le Père à la connaissance de son Fils, qui est la vraie lumière.

S. Athanase :

Le peuple d’Israël était éclairé, quoique faiblement, par la loi, aussi le vieillard Siméon ne dit pas que le Sauveur est venu leur apporter la lumière, mais il ajoute: « Pour être la gloire d’Israël, votre peuple. » Il rappelle le souvenir de l’histoire des anciens temps, alors que Moise sortait de ses entretiens avec Dieu, la figure toute rayonnante de gloire; ainsi après avoir eux-mêmes contemplé la divine lumière que répand l’humanité du Verbe, ils devaient rejeter le voile ancien pour être transformés en la même image de clarté en clarté, et de gloire en gloire.

S. Cyrille :

Car bien qu’un certain nombre d’entre eux se soient montrés rebelles, cependant ceux que Dieu s’est réservés ont été sauvés, et sont parvenus à la gloire par Jésus-Christ notre Seigneur. Les saints Apôtres qui ont éclairé tout l’univers de la lumière de leur céleste doctrine, ont été les prémices de ce peuple. Jésus-Christ lui-même a été personnellement la gloire du peuple d’Israël, parce qu’il a daigné sortir de ce peuple selon la chair, lui qui comme Dieu est le maître de tous les hommes et béni dans tous les siècles.

S. Grégoire de Nysse :

Siméon dit avec dessein: « De votre peuple, » parce que non seulement il en a été adoré, mais il a voulu naître de ce peuple selon la chair.

— Béde. Il dit qu’il sera la lumière des nations, avant d’ajouter: « Et la gloire d’Israël, » parce que tout Israël ne sera sauvé que lorsque la multitude des nations sera entrée dans l’Église (Rm 11).
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